تقي زاده

تقي زاده

Imitant son voisin d’outre-Manche, la compagnie aérienne d’Air France a fait état de l’arrêt de ses vols directs Téhéran-Paris à partir de septembre. 

Sur fond des sanctions unilatérales US contre Téhéran, dont la première partie est entré en vigueur le 7 août, les compagnies aériennes Air France et British Airways ont annoncé ce jeudi 23 août la fin de leurs vols directs à destination de Téhéran à partir du 18 septembre. La compagnie néerlandaise KLM ne va pas tarder à leur emboîter le pas. 

Ces décisions interviennent alors que l’Union européenne prétend déployer tous ses moyens afin de sauver le PGAC et demande à l’Iran de respecter les termes de l’accord. Or, Téhéran juge largement insuffisantes les propositions de l’Europe tant pour sauver l’accord que pour réparer les préjudices dus à la sortie des États-Unis de l’accord, annoncée par Donald Trump le 6 mai. 

Les chefs de l'Etat turc, russe et iranien s'entretiendront le 7 septembre en Iran pour leur troisième sommet tripartite sur la Syrie, a annoncé lundi la TRT, télévision d'Etat turque. 
 
"Le président Recep Tayyip Erdogan se rendra en Iran le 7 septembre pour des discussions sur la Syrie, et assistera au sommet avec la Russie et l'Iran", affirme la TRT.
 

La dernière rencontre de ce type entre les présidents russe, turc et iranien a eu lieu à Ankara en avril, et avant cela à Sotchi, en Russie, en novembre dernier.

Selon la chaîne privée NTV, le sommet aura lieu à Tabriz (nord) plutôt qu'à Téhéran.

Le porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, avait annoncé mi-août, que ce sommet aurait lieu "au cours de la première semaine de septembre".

M. Erdogan avait toutefois indiqué fin juillet qu'il souhaitait organiser le 7 septembre un sommet sur la Syrie en Turquie avec Moscou, Paris et Berlin.

Mais selon des informations parues dans la presse ces dernières semaines, il semblait de plus en plus probable qu'un tel sommet ne se tiendrait finalement pas et serait remplacé par le sommet tripartite en Iran.
Téhéran a dénoncé lundi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) "l'étranglement" de Washington qui cherche à nuire "sévèrement" à l'économie iranienne en rétablissant des sanctions américaines endurcies. 
 
En ouverture des hostilités dans une procédure engagée par l'Iran devant la CIJ pour demander la levée des sanctions, la délégation iranienne a plaidé pour un traitement avec une "urgence extrême" de l'affaire au vu des "conséquences dramatiques" sur son économie.
 
"Les États-Unis propagent publiquement une politique visant à nuire le plus sévèrement possible à l'économie iranienne et aux ressortissants et entreprises iraniens", a fustigé l'agent de la délégation iranienne et conseiller juridique Mohsen Mohebi.

Lors des audiences, ouvertes peu après 10H00 (08H00 GMT) et qui doivent durer quatre jours, la République islamique demandera à la Cour basée à La Haye de stopper temporairement les sanctions, avant que les juges de l'organe judiciaire principal de l'ONU se prononcent ultérieurement sur le fond de l'affaire.

La réimposition des sanctions américaines annoncée par Donald Trump "n'est rien d'autre qu'une agression économique flagrante contre mon pays", a déclaré M. Mohebi, ajoutant que "l'Iran opposera la plus forte résistance à l'étranglement économique américain, par tous les moyens pacifiques".

En mai, le président américain a retiré son pays de l'accord sur le nucléaire, signé par l'Iran et les grandes puissances en 2015. L'Iran s'y engage à ne jamais chercher à se doter de l'arme atomique.

Ce retrait a marqué le rétablissement de sanctions américaines sévères envers la République islamique, jusque-là suspendues en vertu de l'accord international.
Le Premier nistre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche que les juifs étaient toujours en danger plusieurs décennies après l'Holocauste, au dernier jour d'une visite historique en Lituanie, patrie de ses ancêtres. 
 
"Pour le peuple juif, qu'est-ce qui a changé en 75 ans ? Pas les tentatives pour nous anéantir, ils cherchent toujours à nous anéantir", a affirmé M. Netanyahu, face à quelque 300 Lituaniens réunis dans la synagogue chorale de Vilnius.
 
Le Premier ministre israélien a détaillé ce qu'il a qualifié de nouvelles menaces existentielles auxquelles sont confrontés les juifs, dont l'Iran et le mouvement palestinien Hamas présent dans la bande de Gaza.

L'Iran défend les Palestiniens face à l'occupation et l'agression israélienne depuis la révolution islamique.

Plus de 190 Palestiniens ont été tué par les snipers israéliens dans les manifestations près de la frontière entre les territoires occupés par le régime israélien et Gaza.
Des milliers de réfugiés rohingyas ont manifesté samedi au nom de la "justice" dans les immenses camps de réfugiés du Bangladesh, à l'occasion du premier anniversaire du début d'un exode sans précédent de Birmanie voisine. 
 
"Nous demandons justice à l'ONU", ont scandé les membres de cette communauté musulmane apatride, dont 700.000 membres ont fui l'année dernière la Birmanie échapper à ce que les Nations unies considère comme une épuration ethnique menée par l'armée.
 
Dans ce qui est désormais le plus grand camp de réfugiés de la planète, avec près d'un million de personnes au total, le chaos de l'automne 2017 a accouché d'une mer de cabanons de bambous et de bâches où règnent désespoir et misère absolue.

Dans des rassemblements surprise et rarissimes dans ces camps surveillés de près par les autorités du Bangladesh, une foule de Rohingyas est sortie samedi de ses cahutes et s'est jointe à des manifestations et marches pacifiques pour commémorer un "jour noir".

Le 25 août 2017, une vague de répression de l'armée birmane à l'encontre de la minorité paria est débutée. Cette campagne militaire a provoqué des déplacements de populations d'une magnitude jamais vue dans cette région pourtant enferrée dans un cycle sans fin de haine et de violences intercommunautaires depuis des décennies.
 

Au Bangladesh, des manifestants arboraient des foulards marqués "Sauvez les Rohingyas", d'autres agitaient des drapeaux. "Plus jamais: jour du souvenir du génocide rohingya. 25 août 2018", proclamait une bannière sur une colline du camp de Kutupalong.
Le cheikh Choheib âgé de 81 ans, qui vit dans une petite maison de deux pièces en Afrique, a rédigé 70 fois le Coran. 
Un petit film sur ses activités coraniques lui a valu un voyage à la Mecque où il a été récompensé pour ses 60 années de service au Coran, lors d’une cérémonie au Centre de recherches coraniques de Ryad.  
 
L’Iran enverra  cette année ses représentants aux compétitions coranique en Croatie et en Russie.
Le 25e concours coranique  international de Croatie se tiendra du 27 au 29 octobre dans les catégories de récitation et de mémorisation du Saint Coran.

Selon ISNA, le département des affaires coraniques de l’organisation iranienne d’Owqaf et des affaires caritatives a annoncé que la République islamique d’Iran aurait des représentants dans les deux catégories.

Kazem Azarpira se disputera pour l'Iran en récitation tandis que Mohammad Rasoul Takbiri participera à la catégorie de mémorisation.

Né en 1991, Azarpira est étudiant en Fiqh et droit islamique. Il a commencé à apprendre la récitation du Coran à l'âge de 17 ans et a bénéficié de l'expertise de maîtres coraniques tels que Mehdi et Nasser Daghagheleh, Seyed Karim Mousavi et Gholam Reza Shahmiveh.

Takbiri est né à Téhéran en 1995 et a commencé à apprendre le Coran par cœur en 2007. Il a réussi à mémoriser l'intégralité du livre sacré en deux ans.

Le Centre des affaires coraniques avait déjà désigné Abuzar Karami comme représentant de l’Iran au 19ème concours international du Coran en Russie.

L'événement coranique se tiendra à Moscou du 18 au 20 octobre.

En 2017, le récitant Iranien Amir Laal Avval a remporté le premier prix du concours russe du Coran.
 

Selon un communiqué distribué par le mouvement Amal, ce dernier organise une cérémonie le vendredi 31 août à Baalbeck à l’Est du Liban pour marquer le 40e anniversaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr, premier président du Haut Conseil Islamique Chiite du Liban en 1978.


Cette cérémonie se tiendra le vendredi 31 août à 17:30 sur la place “Qassam”, avec pour slogan “Idéologie et Stabilité”.


Le président du parlement libanais Nabih Berri prononcera un discours au cours de cette cérémonie.


Le mouvement Amal, fondé par l'imam Moussa Sadr en 1975, a appelé tous les Libanais à participer à cette cérémonie qui commence dès 17 : 30, heure locale, à Baalback, capitale de la province de Bikaa Est.


L’imam Moussa Sadr, président du Haut Conseil Islamique Chiite du Liban et ses deux compagnons, le cheikh Mohammad Yacoub et le journaliste Abbas Badreddine, ont disparu au cours d’une visite en Libye en 1978.


L’Imam Sadr a joué un rôle d’importance dans le renforcement de la résistance en fondant le mouvement chiite AMAL, et dans le maintien de l’unité du Liban en instaurant la coexistence entre différentes communautés religieuses.

Les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne menacent désormais de frapper de nouveau l'armée syrienne. Le prétexte qu'ils incitent cette fois est toujours le même : une prétendue attaque chimique de Damas à venir. D'ors et déjà, des convois chargés de chlore aurait été transférés à Idlib, là où "les casques blancs" s'apprêtent à mettre au point un nouveau scénario chimique et fournir le prétexte nécessaire aux agresseurs américains, français et britanniques qui ont joué un scénario identique en avril dernier juste avant de déclarer forfait dans la Ghouta orientale. Une délégation américaine s'est d'ailleurs rendue à Hassaké visiblement avec un plan de guerre dans sa poche.  

Quelques heures après l'arrivée de la délégation américaine, une explosion a eu lieu. Des sources syriennes ont fait part de l’explosion d’une bombe de forte intensité dans la banlieue sud de Hassaké, simultanément au vol massif d’hélicoptères américains dans le ciel de la ville d’al-Shaddadeh, sous contrôle des Unités de protection du peuple kurde (YPG).

Selon Al-Akhbariya, simultanément aux patrouilles d’hélicoptères Apache de l’armée de l’air américaine dans le ciel d’al-Shaddadeh, une forte explosion s’est produite dans la banlieue sud de Hassaké. Le rapport reste évasif sur l'origine de cette explosion. D’autre part, les médias proches de "l'opposition syrienne" ont fait état de l’arrestation de 30 jeunes dans le village de Sandaliya au sud-est de Manbij, dans la banlieue du nord-est d’Alep, pour des "raisons inconnues". S'agit-il des jeunes syriens opposant aux préparatifs de combats mis en place par les forces US et de l'OTAN qui se manifestent? 

Cela intervient alors qu’une source proche du commandement des Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par les États-Unis, a déclaré, samedi 25 août, que les forces de la coalition US avaient installé, dans les aéroports militaires de Kobané et Ramilan dans la province de Hassaké, des radars sophistiqués en vue de créer une zone d’exclusion aérienne.

Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, Alexeï Tsygankov, affilié au ministère russe de la Défense, a annoncé que plusieurs milliers de terroristes se préparent à attaquer les zones de Hama et Alep en Syrie.

Plusieurs milliers de terroristes équipés de blindés et d’armes lourdes sont prêts à attaquer, depuis la province syrienne d'Idlib, les régions de Hama et d’Alep, a déclaré aux journalistes le général Alexeï Tsygankov.

Il a également précisé qu’ « Abu Mohammed al-Joulani, chef du groupe terroriste du Front al-Nosra, a invité tous les groupes terroristes actifs à Idlib à s'engager dans l’opération contre le gouvernement syrien ».

Le responsable russe a noté que les terroristes à Idlib avaient arrêté quelque 500 partisans du règlement politique du conflit syrien.

Le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a par ailleurs noté que dans la région de Jisr al-Choghour, une ville du gouvernorat d'Idlib, des exercices sous la direction d’un groupe qui se nomme « Casques blancs », sont en cours dans la région « dans le cadre de leur préparation à une mise en scène de l'attaque chimique ».