تقي زاده

تقي زاده

Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi dans les rues de diverses villes en Palestine occupée, en guise de protestation contre le Premier ministre israélien qui fait obstacle à la conclusion d’un accord de trêve visant à permettre le retour des captifs détenus dans la bande de Gaza.

Des rassemblements ont eu lieu samedi 17 août à Tel-Aviv, Haïfa et dans plusieurs autres villes des territoires occupés de la Palestine.

Les manifestants ont tenu une conférence de presse devant le ministère des Affaires militaires israélien à Tel-Aviv, affirmant que Netanyahu empêchait un accord en imposant de nouvelles conditions.

Avichay Adraee, porte-parole en langue arabe du régime sioniste, a enjoint les habitants du camp de réfugiés d’Al-Maghazi et d’autres zones du centre de la bande de Gaza à évacuer leur domicile, car l’armée israélienne prévoit de lancer des « opérations militaires immédiates ».

L’armée du régime sioniste a en effet ordonné ce samedi 17 août aux habitants du camp de réfugiés d’Al-Maghazi et de plusieurs autres zones du centre de Gaza de quitter leurs maisons.

Sur le réseau social X, Avichay Adraee a dit qu’en raison des tirs de roquettes incessants du Hamas et d’autres mouvements de résistance, ces zones devaient être évacuées et que l’armée envisageait de mener une opération militaire immédiate.

Adraee, qui a forcé à plusieurs reprises les habitants de Gaza à l’exode, leur a une nouvelle fois demandé de se déplacer vers d’autres « zones humanitaires » comme al-Mawassi ou vers l’ouest de la bande Gaza.

Moscou affirme que Kiev envisage d’attaquer une importante centrale nucléaire dans la région frontalière russe de Koursk, avertissant qu’en cas d’une telle invasion, une vaste zone environnante serait contaminée.

La diplomatie russe a appelé l’ONU et l’AIEA à condamner immédiatement les actions provocatrices de Kiev contre les installations nucléaires russes et à empêcher les violations de la sécurité nucléaire.

Le ministère russe de la Défense a déclaré ce samedi 17 août dans un communiqué que l’Ukraine prévoyait d’attaquer la centrale nucléaire de Koursk mettant en garde contre une riposte.

« Une riposte militaire stricte sera immédiatement entreprise » au cas où le régime de Kiev met en œuvre ses « plans criminels » pouvant aboutir à une « contamination radioactive de vastes territoires », indique le ministère russe de la Défense.

Le ministère de la Défense a déclaré samedi dans un communiqué séparé que les forces russes avaient repoussé les forces ukrainiennes « en direction des colonies de Korenevo, Russkoye et Cherkasskoye Porechnoye », dans la région de Koursk.

« Dire qu’on approche d’un accord de trêve est une illusion », a déclaré samedi un haut responsable du Hamas, après que le président américain, Joe Biden, a prétendu vendredi qu’un accord n’avait « jamais été aussi proche » pour un cessez-le-feu et une libération des captifs israéliens.

« Nous ne sommes pas face à un accord ou à de véritables négociations, mais plutôt face à l’imposition de diktats américains », a dénoncé dans une déclaration à l’AFP ce membre du bureau politique du Hamas, Sami Abou Zohri, fustigeant « un énorme retour en arrière » lors des pourparlers engagés à Doha (Qatar) depuis jeudi.

Les médiateurs - États-Unis, Qatar et Égypte - ont annoncé la reprise des pourparlers la semaine prochaine au Caire, après la présentation vendredi à Doha d’un nouveau compromis en vue de la « mise en œuvre » d’un accord sur un cessez-le-feu.

Selon les statistiques officielles publiées par Yedioth Ahronoth, le nombre de colons qui quittent la Palestine occupée a augmenté en raison des menaces croissantes, de la poursuite de la guerre à Gaza, de la baisse du niveau de vie et de l’escalade des tensions internes.

Selon les informations disponibles – qui n’ont pas été confirmées par Tel-Aviv – le nombre de colons sionistes qui ont fui les territoires occupés depuis le début de la guerre à Gaza a atteint un million de personnes.

Yedioth Ahnoroth, citant le bureau central des statistiques israélien, écrit que le nombre de migrations inverses a atteint plus de 20% en comparaison à l’année précédente. En outre, le phénomène de création d’une colonie pour les « Israéliens » en dehors de la Palestine occupée s’est accru ces deux dernières années. Cela intervient alors que les chiffres montrent une augmentation de la migration inverse depuis la Palestine occupée à la suite de la guerre de Gaza et de la formation de mouvements et de campagnes visant à rassembler des sionistes par dizaines de milliers, pour qu’ils quittent tous ensemble les territoires occupés.

À la suite d’une frappe israélienne ce samedi 17 août au matin sur les zones résidentielles dans le sud du Liban, la Résistance islamique libanaise a tiré une salve de missiles sur le nord de la Palestine occupée.

Les médias israéliens ont fait part ce midi du retentissement des sirènes d’alerte dans au moins 11 zones dans le nord de la Palestine occupée. À la suite du déclenchement des sirènes, des dizaines de missiles et roquettes ont été tirés depuis le Liban, selon la même source sur le nord de la Palestine occupée.

Qualifiant cette attaque « d’envergure », le quotidien Israel Hayom a souligné que des dizaines de missiles avaient été tirées sur la région de Safad, au nord de la Palestine occupée.

En réaction aux négociations de cessez-le-feu à Gaza, l'Iran a mis en garde contre « la tromperie et la malhonnêteté » du régime criminel israélien et de son plus important allié, les États-Unis.

Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a lancé l’avertissement lors d'un entretien téléphonique vendredi avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohammed ben Abdelrahman Al Thani. Il s'agissait de leur deuxième conversation en 24 heures.

M. Bagheri Kani a écrit sur le réseau social X vendredi soir que le Premier ministre qatari et lui avaient échangé « sur les développements de la deuxième journée de pourparlers pour mettre fin au génocide à Gaza ».

Après la publication par des médias israéliens des rapports sur une attaque préventive de l’armée israélienne contre les installations du Hezbollah, la Résistance islamique libanaise a diffusé des images de sa base souterraine secrète située dans les montagnes libanaises.

Le site Internet Al-'Ilam Al-Harbi (Harbi média), branche libanaise, a diffusé ces images ce vendredi 16 août à midi sous le titre « nos montagnes sont nos trésors ».

Ces installations souterraines dans lesquelles les combattants de la Résistance sont en train de déplacer des missiles lourds s’appelle « Imad 4 ».

Cette appellation est inspirée par le nom du haut commandant du Hezbollah, tombé en martyr en 2008, tué par le régime sioniste, Imad Mughniyeh.

En diffusant ces images, a écrit Al-Mayadeen, le Hezbollah a fait passer à son ennemi, le message que ses capacités et ses rampes de missiles sont « hautement secrètes ».

Le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que le développement des relations entre l'Iran et l'Indonésie contribuera à favoriser l'unité entre les nations musulmanes et à promouvoir la paix et la stabilité mondiales.

Pezeshkian a fait ces remarques dans un message adressé ce vendredi 16 août au président indonésien Joko Widodo, lui adressant ses vœux pour l'anniversaire de la proclamation de l'Indépendance de l'Indonésie datant exactement du 17 août 1945.

 

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré qu'il n'accepterait pas de nouvelles conditions de la part du régime israélien, comme le souligne une nouvelle proposition présentée par les médiateurs lors des négociations de trêve à Doha, la capitale du Qatar.

L'AFP a publié ce rapport vendredi 16 août, citant des « responsables », après que les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, qui ont servi de médiateurs dans les négociations, ont annoncé avoir présenté la proposition. Le trio a affirmé que cette dernière « réduit les écarts entre les parties », en référence au Hamas et au régime israélien.

Les nouvelles conditions figurant dans le projet impliquent cependant que le régime maintienne ses forces à l'intérieur de Gaza le long de la frontière de la bande côtière avec l'Égypte, a ajouté l'agence, citant « une source informée ».