Alors que les experts s’interrogeaient sur la possible évolution de l’ordre mondial vers un système multipolaire, voire simplement tripolaire, les brusques avancées de la technologie militaire russe imposent le retour à une organisation bipolaire. Revenons sur les enseignements des trois dernières années, jusqu’aux révélations du président Poutine, le 1er mars 2018.

تقي زاده
Reconstruction : l’Iran reste aux côtés de l’Irak
En Irak, pour une visite d’État de trois jours le premier vice-président iranien, Eshaq Jahangiri a rencontré, mercredi 7 mars, à Bagdad le Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi.
Lors de ce tête-à-tête, il a salué les relations solides qu’entretiennent l’Iran et l’Irak.
Haïdar al-Abadi a précisé qu’il existait un large éventail de domaines d’ententes entre les deux pays et que les désaccords étaient rares.
« L’histoire le démontre, l’Iran et l’Irak sont entrecroisés, notamment à travers la culture et le partage d’une même religion qui est l’islam », s’est félicité le chef du gouvernement irakien.
Les deux pays, a-t-il poursuivi, cherchent à consolider les relations bilatérales sur le plan économique, politique, culturel, commercial et dans bien d’autres domaines.
Eshaq Jahangiri a, pour sa part, souligné l’importance de l’Irak dans la région et les relations étroites des deux pays tout en apportant la garantie que l’Iran restera aux côtés de l’Irak au cours du processus de reconstruction.
Le Pentagon est inquiet de la capacité défensive de l’Iran
« Les systèmes de défense antiaérienne S-300 que l’Iran a achetés à la Russie sont désormais opérationnels », a annoncé le Pentagone au Sénat des États-Unis.
Le directeur de l’agence du renseignement militaire du Pentagone, le général Robert Ashley, a présenté un rapport à la commission des forces armées du Sénat américain concernant la capacité actuelle de la défense antiaérienne de la République islamique d’Iran.
Bien que le système S-300 soit un système défensif, le général Ashley souligne que l’installation de ce système en Iran est une source d’inquiétude pour les États-Unis et Israël.
« Avec le système S-300, la DCA iranienne se dote de missiles à longue portée », a-t-il souligné. Les autorités militaires américaines et israéliennes prétendent qu’il est absolument nécessaire que les États-Unis vendent plus d’avions F-35 à Israël pour que l’aviation israélienne garde sa « supériorité » par rapport à la défense iranienne.
D’après le rapport du général Ashley au Sénat des États-Unis, l’Iran continue à développer ses armes conventionnelles pour augmenter sa force de dissuasion et pouvoir contrôler les points stratégiques comme le détroit d’Hormuz en cas de conflit militaire majeur.
Quant à la puissance balistique de la République islamique d’Iran, le directeur de l’agence du renseignement militaire du Pentagone a déclaré que l’Iran continuait à optimiser ses missiles, en augmentant leur portée et leur précision.
Quand Poutine déciderait-il de mener une attaque nucléaire contre les États-Unis ?
Le président russe espère que les armes nucléaires ne seront plus jamais utilisées dans le monde, en précisant que la Russie n’y recourrait que si elle était attaquée.
Vladimir Poutine a annoncé, ce mercredi 7 mars, que la décision d’utiliser des armes nucléaires par la Russie ne pourrait être prise que lors de représailles.
« La décision d’utiliser des armes nucléaires ne peut être prise que dans le cas où nos systèmes d’alerte enregistrent non seulement le lancement de missiles, mais prévoient aussi précisément les trajectoires de vol et l’heure d’impact des ogives sur le territoire russe. C’est ce que l’on appelle une contre-attaque réciproque, quand nous avons le droit légitime de riposter », a indiqué le président russe.
« Oui, ce sera une catastrophe globale pour l’humanité, ce sera une catastrophe globale pour le monde, mais en tant que citoyen russe, comme chef de l’État russe, je veux poser cette question : pourquoi a-t-on besoin d’un monde sans la Russie ? »
Vladimir Poutine a également rappelé que la Russie n’était pas l’unique pays possédant des armes nucléaires. Outre les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie, le président russe a également mentionné l’Inde, Israël et le Pakistan comme puissances nucléaires non reconnues.
« Si ces pays ont des armes nucléaires, pourquoi la Russie ne devrait-elle pas en posséder ? », a poursuivi M. Poutine en posant cette question rhétorique.
L’Iran rejette les propos de Le Drian concernant son rôle régional
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a rejeté les propos du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, concernant l’envoi d’armes iraniennes au Yémen.
Dans une interview ce mercredi à l’agence ISNA, le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré : « Cette semaine, le chef de la diplomatie française a visité Téhéran, et lors de ses rencontres avec les autorités iraniennes, il a été longuement informé de la position de Téhéran dans les évolutions de la région. »

Bahram Qassemi a ajouté que les autorités avec lesquelles a discuté le ministre français des Affaires étrangères ont expliqué la position de Téhéran envers les actions déstabilisatrices de certains pays de la région et de leurs soutiens occidentaux, notamment pour propager le terrorisme et l’extrémisme, rappelant que ces derniers n’hésitaient pas à agresser d’autres pays du Moyen-Orient.
Quant au Yémen, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a souligné que Téhéran ne jouait aucun rôle dans cette crise qui a commencé par une agression militaire saoudienne.
Il a critiqué aussi la France et d’autres puissances occidentales pour avoir accordé leur soutien politique et militaire à l’Arabie saoudite dans la guerre qu’elle a imposée au Yémen.
« Quand ils n’ont pas de réponses logiques pour justifier leur rôle dans l’exportation d’immenses quantités d’armements à un pays agresseur comme l’Arabie saoudite, les autorités occidentales se mettent à accuser injustement d’autres pays comme l’Iran », a précisé Bahram Qassemi.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a affirmé que Téhéran avait décrit clairement sa position sur la crise du Yémen, en annonçant qu’il ne possède aucune arme au Yémen, pays qui est d’ailleurs soumis à un blocus total imposé par les pays agresseurs.
« Au lieu de diffuser leur point de vue inexact sur les événements du Moyen-Orient, les autorités des pays occidentaux devraient adopter une vision plus réaliste pour comprendre que le retour au calme et à la stabilité ne sera possible qu’avec la fin des agressions militaires », a conclu le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Lors d’une séance de l’Assemblée nationale, le 6 mars, le ministre français des Affaires étrangères a été interrogé sur la vente d’armements à l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, malgré leur implication directe dans la guerre contre le Yémen. Au lieu de répondre à cette question, Jean-Yves Le Drian a déclaré que l’Iran possédait une grande quantité d’armements au Yémen.
Dans une autre partie de cette interview, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné aussi la déclaration conjointe de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, qui ont accusé injustement la République islamique d’Iran d’intervenir dans les affaires des pays arabes.
Dans cette déclaration publiée à l’issue de la visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, au Caire, l’Arabie saoudite et l’Égypte ont également accusé l’Iran d’avoir envoyé des armements au Yémen.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a souligné que ces accusations non fondées proférées contre Téhéran ne pourraient pas faire oublier les erreurs que ces mêmes pays ont commises au Yémen et par rapport aux événements dans d’autres pays de la région.
Ghouta orientale : Rohani et Erdogan insistent sur le respect de la trêve
Les présidents iranien et turc se sont entretenus au téléphone au sujet de la Syrie.
Selon le quotidien turc Daily Sabah, le président turc Recep Tayyip Erdogan et son homologue iranien Hassan Rohani ont discuté de la crise en Syrie et de la trêve dans la Ghouta orientale, lors d’une discussion téléphonique, ce mercredi 7 mars.
« Les deux présidents ont mis l’accent sur une coopération Iran-Turquie-Russie pour pouvoir faire respecter le cessez-le-feu en Syrie et ont confirmé le besoin urgent d’envoyer des aides humanitaires aux habitants de la Ghouta orientale », a indiqué Daily Sabah citant des sources proches de la présidence.
MM. Rohani et Erdogan se sont également penchés sur la réunion tripartite qui aura lieu, à Istanbul au mois d’avril, entre les présidents turc, russe et iranien et au cours de laquelle sera abordée la crise en Syrie.
Selon la chaîne de télévision LBCI, qui s’est référée à des sources proches au président turc, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan se sont promis d’accélérer le rythme des efforts destinés à faire respecter la trêve humanitaire dans la Ghouta orientale.
Le mardi 6 mars, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères a annoncé, lors d’un point de presse, que les présidents turc, iranien et russe se réuniraient au mois d’avril à Istanbul pour examiner la situation en Syrie.
« L’Iran et la Russie coopèrent pour la reconstruction de la Syrie » (Boroujerdi)
Le président de la Commission pour la sécurité nationale et la politique extérieure du Parlement de la République islamique d’Iran confirme les liens sécuritaires, politiques et militaires entre l’Iran et la Russie.
Alaeddine Boroujerdi a déclaré, ce mercredi 7 mars, que l’Iran et la Russie coopéraient sur les plans militaire, sécuritaire et politique ainsi que dans la reconstruction de la Syrie.
Interviewé par la chaîne de télévision Al-Mayadeen, le haut parlementaire iranien a déclaré : « Qu’Israël sache qu’il ne peut plus continuer ses attaques contre le territoire syrien. »
Il a ajouté que les coopérations militaires, sécuritaires et politiques entre l’Iran et la Russie étaient de nature stratégique.
« La prochaine réunion tripartite entre l’Iran, la Russie et la Turquie revêt une importance toute particulière à ce stade », a-t-il ajouté.

M. Boroujerdi a expliqué qu’une coopération sérieuse était en cours entre Téhéran, Ankara et Bagdad en vue de neutraliser le complot des États-Unis destiné à démembrer l’Irak et à favoriser la séparation du Kurdistan irakien.
Le samedi 10 février au matin, les médias ont fait part du crash d’un avion de combat israélien du type F-16 qui survolait le Golan occupé. Quelques minutes plus tard, les médias ont annoncé que la DCA syrienne avait intercepté et abattu ce F-16 israélien.
Cet événement a prouvé que le régime israélien ne pouvait plus violer l’espace aérien syrien et attaquer là où il désirait.
Réunion de dialogue entre musulmans et bouddhistes en Thaïlande
Ces réunions ont pour thèmes, la tolérance religieuse et la cohabitation pacifique.
La réunion précédente avait été organisée en 2015 à Téhéran, avec la participation de personnalités bouddhistes du Myanmar, de Thaïlande et du Sri Lanka, par le Centre iranien de la culture et des relations islamiques.
Dix réfugiés rohingyas tués au Bangladesh
Les conditions de vie des réfugiés restent extrêmement difficiles malgré l'aide internationale, et le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a souligné que la menace des éléphants était devenue une nouvelle source d'inquiétude.
"La zone occupée aujourd'hui par le camp de Kutupalong a longtemps été un habitat important des éléphants d'Asie. Il y a environ 40 éléphants dans cette région et ils se déplacent entre le Bangladesh et la Birmanie à la recherche de nourriture", a précisé le HCR dans un communiqué.
"Quand les éléphants sauvages essayent de traverser le camp, ils entrent inévitablement au contact des humains, et c'est là le danger", a ajouté l'agence.
"Dix réfugiés ont ainsi été tués par des éléphants effrayés à l'intérieur de ces camps. D'autres ont simplement été blessés et ont perdu le peu de choses qu'ils possédaient", a poursuivi le communiqué.
Le HCR a annoncé qu'il avait formé un partenariat avec l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui aide les gens au Bangladesh à vivre aux côtés des éléphants sauvages.
Le programme va enseigner aux réfugiés comment se comporter face à un éléphant et également comment le dissuader d'entrer dans le camp.
Influencés par un fort nationalisme bouddhiste, une majorité des Birmans considèrent les Rohingyas comme des étrangers et les voient comme une menace à la prédominance bouddhiste du pays.
La Birmanie et le Bangladesh ont conclu un accord en novembre sur le retour des Rohingyas dans l'État Rakhine (ouest de la Birmanie).
Mais les experts de l'ONU et les ONG humanitaires estiment que les conditions ne sont pas réunies pour un tel retour et demandent que les rapatriements s'effectuent uniquement sur la base du volontariat.
Le nouvel arsenal nucléaire russe rétablit la bipolarité du monde
- Retour à la case départ : le monde est à nouveau bipolaire. Les États-Unis, imbus de leur supériorité, n’ont pas vu venir le relèvement militaire de la Russie.
Au second trimestre 2012, la Russie et ses alliés s’étaient engagés à déployer une force de paix en Syrie dès l’accord de Genève conclu.
Mais tout tourna autrement lorsque la France relança la guerre, en juillet 2012. Bien que la Russie ait fait reconnaître l’Organisation du Traité de sécurité collective par l’Onu afin de déployer des soldats musulmans, principalement du Kazakhstan, rien ne bougea. Malgré les appels à l’aide de Damas, Moscou resta longtemps silencieux. Ce n’est que trois ans plus tard, que l’armée de l’Air russe arriva et bombarda les installations souterraines des jihadistes.
Durant les trois ans qui suivirent, divers incidents militaires opposèrent la Russie aux États-Unis. Le Pentagone se plaignit par exemple de l’étrange agressivité des bombardiers russes qui s’approchaient des côtes US. À Damas, on s’interrogeait sur le silence de Moscou et l’on se demandait s’il avait oublié ses engagements. Il n’en était rien. La Russie constituait en secret un nouvel arsenal et ne débarqua que lorsqu’elle pensa être prête.
Dès le début de son intervention, son armée installa un système, non pas de brouillage, mais de déconnexion des commandes de l’Otan, dans un rayon de 300 kilomètres autour de Lattaquié. Par la suite, elle déploya le même système en mer Noire et à Kaliningrad. Outre ses nouveaux aéronefs, la Russie utilisa des missiles de croisière plus précis que ceux des USA, tirés par sa marine depuis la mer Caspienne. Le mois dernier elle a testé sur le champ de bataille, des avions multi-rôles ayant des capacités inconnues jusqu’ici.
Il est apparu que, selon les généraux US sur le terrain, l’armée russe dispose désormais de forces conventionnelles plus efficaces que celles des États-Unis. Cependant, leurs homologues du Pentagone doutent encore de cette progression, tant ils sont certains d’être militairement supérieurs pour l’éternité. Selon eux, il est tout simplement ridicule de comparer les deux armées, la leur ayant un budget huit fois plus important. Toutefois, jamais dans la science militaire, on a comparé les performances de deux armées rivales au seul montant de leurs budgets, ce que Vladimir Poutine a souligné en évoquant la qualité exceptionnelle de ses soldats comparée à celle des États-Unis.
Quoi qu’il en soit, si les Russes sont un peu meilleurs en matière conventionnelle, ils ne peuvent se déployer sur plusieurs théâtres d’opération simultanés et Washington conserve sa supériorité nucléaire.
L’entrée en guerre, le 24 février 2018, de l’infanterie russe dans la Ghouta de Damas est certes la conséquence d’un accord avec les Etats-Unis qui se sont engagés à ne plus s’investir en Syrie et donc, à ne pas reproduire le harcèlement qu’ils organisèrent contre l’Armée rouge en Afghanistan. Elle est aussi le signe que le Pentagone craint désormais que l’armée russe ne lui rende la pareille, ailleurs dans le monde.
C’est précisément à ce moment que le président Poutine conteste la supériorité nucléaire US. Lors de son discours devant son Parlement, le 1er mars 2018, il a annoncé que son pays détient un ahurissant arsenal nucléaire.
Tous ces programmes sont plus ou moins connus de longue date, mais les experts ne les imaginaient pas opérationnels avant longtemps. Or, la plupart le sont déjà. On doit se demander comment les Russes ont pu les mettre au point à l’insu des services de Renseignement US. C’est pourtant ce qu’ils sont parvenus à faire avec le Su-57 qu’ils ont testé au combat, il y a trois semaines, alors que la CIA ne l’imaginait pas prêt avant 2025.
Vladimir Poutine a révélé son nouvel arsenal. Le missile balistique intercontinental (ICBM) Sarmate (du nom d’un peuple russe antique pour qui les femmes et les hommes étaient égaux). Il reprend la technique de la « tête orbitale » qui avait déjà assuré la supériorité russe durant les années 70, et que l’Union soviétique avait abandonné en signant et en ratifiant les accords SALT II. Or, le Sénat US n’a jamais ratifié ce Traité, le rendant caduque. Ce type de missile, dont la tête est d’abord placée en orbite, puis entre dans l’atmosphère et fonce sur sa cible, a un rayon d’action illimité. Les Traités prohibant la nucléarisation de l’espace interdisent de placer une charge nucléaire de manière pérenne en orbite, mais pas de la faire entrer dans l’espace durant une partie de son trajet. En l’état actuel des connaissances, il ne peut être intercepté durant cette période. Le Sarmate peut surgir dans l’atmosphère et attaquer n’importe qui, n’importe où.
Le missile Dague (Kinzhal en russe) qui doit être tiré depuis un bombardier pour atteindre dans l’atmosphère une vitesse hypersonique, c’est-à-dire cinq fois supérieure à celle nécessaire pour atteindre le mur du son. Cette vitesse vertigineuse le rend évidemment impossible à intercepter. Il a été testé avec succès, il y a trois mois.
La Russie dispose aussi d’un moteur à énergie nucléaire (c’est-à-dire d’une centrale nucléaire) qui a été miniaturisé au point de pouvoir équiper un missile de croisière à charge nucléaire. Les missiles de croisière ayant un trajet imprévisible et ce moteur ayant une autonomie quasi-infinie, ils sont pour le moment invincibles.
Ce moteur, placé sur un drone sous-marin, lui permet de transporter à une vitesse plusieurs fois supérieure à celle d’un sous-marin classique une charge nucléaire considérable. Outre ses effets radioactifs, la charge transportée pourrait déclencher un tsunami de 500 mètres de haut au large de n’importe quelle côte océanique.
Enfin, la Russie tente de mettre au point un projectile hypersonique, l’Avant-garde, qui non seulement cumulerait les caractéristiques de passage dans l’espace du Sarmate et de vitesse de la Dague, mais dont la trajectoire pourrait en plus être ajustée au cours de son trajet.
Les nouvelles armes nucléaires russes ont été conçues pour rendre inopérant le « bouclier » anti-missiles que le Pentagone développe, base après base, dans l’ensemble du monde depuis une quarantaine d’années. Ce n’est pas un problème de force supérieure, mais de conception technique. Le principe du bouclier n’offre aucune défense possible face à elles.
Pis, le président Poutine a également annoncé la réalisation d’une arme laser dont il a tenu secrètes les caractéristiques. Il semble qu’elle soit capable d’intercepter une partie des lanceurs US.
Pour le moment, les états-majors des pays membres de l’Otan ne croient pas un mot de ces allégations, tant ces armes relèvent à leurs yeux de la science-fiction.
Pourtant, l’Histoire nous a appris que la Russie, le pays des échecs, pas du poker menteur, ne bluffe jamais à propos de son arsenal. Elle a souvent fait croire que des armes à l’étude étaient déjà opérationnelles, mais elle n’a jamais officiellement annoncé « prêtes au combat » des armes qui ne l’étaient pas encore. Les plus de 200 nouvelles armes employées en Syrie nous ont convaincus de l’avancée technologique de leurs scientifiques.
Les immenses progrès de la Russie ont fait perdre aux États-Unis le privilège de la première frappe. Désormais, en cas de guerre nucléaire, les deux Grands pourront se frapper mutuellement. Les USA disposeront d’un nombre considérablement plus élevé de missiles à charge nucléaire, et la Russie sera en mesure d’en intercepter un grand nombre. Chacun ayant la capacité de dévaster plusieurs fois la planète, les deux se trouvent théoriquement à nouveau à égalité dans ce type d’affrontement.
Côté US, le complexe militaro-industriel est en panne depuis une vingtaine d’années. Le plus important projet d’avionique de l’histoire, le F-35, devait remplacer à la fois les F-16, les F-18 et les F-22, mais Lockheed Martin est incapable de concevoir les logiciels annoncés. L’actuel F-35 en est en réalité totalement incapable de remplir son cahier des charges et l’US Air Force envisage de reprendre la production de vieux aéronefs.
Certes, le président Donald Trump et son équipe ont décidé d’attirer de nouveaux cerveaux aux États-Unis pour y relancer la production d’armements et contraindre le lobby militaro-industriel de répondre aux besoins du Pentagone au lieu de continuer à lui vendre les mêmes vieilles carcasses. Mais il lui faudra au moins vingt ans pour récupérer le retard accumulé.
Les progrès techniques de la Russie ne bouleversent pas seulement l’ordre mondial en rétablissement contre toute attente un système bipolaire, ils contraignent aussi les stratèges à repenser la guerre.
L’Histoire nous a appris que peu d’hommes réalisent immédiatement les changements de paradigme militaire. Au XVème siècle, lorsque les armées française et anglaise livrèrent la bataille d’Azincourt, les chevaliers en armure français furent écrasés par les archers et arbalétriers à pied anglais, quoi qu’inférieurs en nombre. Pourtant, des généraux persistèrent à privilégier le corps-à-corps au combat à distance avec des flèches et des boulets. On vit encore pendant un siècle des chevaliers en armure se faire massacrer sur des champs de bataille.
Par exemple, aucune bataille de chars n’a eu lieu depuis la défaite du président Hussein, en 1991 lors de l’opération Tempête du désert. Pourtant la presque totalité des armées n’a pas su interpréter ce qui s’était passé. La victoire, en 2006, de petits groupes de Résistants du Hezbollah contre les chars Merkava israéliens a montré de manière indubitable la vulnérabilité de ce type d’armes. Rares sont les États qui en ont tiré des conclusions, sauf l’Australie et la Syrie par exemple. La Russie elle-même persiste à produire d’énormes forteresses roulantes qui ne résisteront pas à ses propres RPG correctement maniés.
L’arsenal russe est invincible, en tous cas si l’on tente de le combattre avec d’anciennes méthodes. Il est par exemple impensable d’intercepter des projectiles hypersoniques. Mais on pourra peut-être en prendre le contrôle avant qu’ils n’atteignent cette vitesse. Les recherches militaires vont donc s’orienter vers le contrôle des commandes et communications ennemies. Manque de chance, dans ce domaine aussi, les Russes sont en avance.
Présentation d'un Livre : Fatima Zahra (As) de sa naissance à sa mort SAYYED MOHAMED KADIM QAZWINI Fatima, saurons-nous un jour qui est Fatima (P) ?
La personnalité d’un être humain qui a supporté la féminité afin d’être une preuve sur l’infinie puissance d’Allah et sur son pouvoir innovateur et admirable.
Allah, certes créa Mohammed (P) afin qu’il soit la preuve de sa puissance pour ses Prophètes, puis Il créa de lui une descendance : sa fille Fatima Zahra (P) pour qu’elle soit un signe et une preuve sur la puissance d’Allah dans l’innovation d’une créature féminine qui sera un ensemble de vertus et de dons.
En effet, Allah le très Haut donna à Fatima Zahra (P) de la magnificence et de la splendeur telle qu’aucune femme ne saurait atteindre son rang.
Elle appartient à la catégorie des Awliya (les intimes de Dieu) dont le ciel a reconnu sa majesté avant que les gens de la terre ne le fassent.
Ces intimes d’Allah le très Haut sur qui des versets clairs et précis sont descendus, versets lus et récités depuis leur descente de nos jours et jusqu’au Jour de la résurrection.
Plus l’humanité mûrit, comprend les réalités et découvre les secrets, plus l’éminence de la personnalité de Fatima Zahra (P) paraît plus claire et plus exhaustive, les sens et les vertus en sont saisis plus clairement.
Elle est Fatima Zahra, Allah fait son éloge, se satisfait de sa satisfaction et est courroucé lorsqu’elle se fâche.
Le Prophète d’Allah (P) fait allusion à sa majesté et à son considérable rang.
Le Commandeur des croyants,Ali la contemplait avec révérence et majesté et les Imams des Ahl-bayt la regardaient avec consécration et respect.
Parler de la vie de Fatima Zahra (P) revient à parler d’événements et d’incidents qui sont tous des leçons, des devises et des enseignements à travers lesquels nous connaissons ou nous découvrons la vie des intimes et des Elus d’Allah l’Exalté.
Nous découvrons également leurs façons de ressentir l’existence.
Nous arrivons ainsi à nous informer sur un côté de l’histoire de l’Islam concernant la vie de Fatima Zahra malgré la brièveté de sa noble vie.
Parler de l’aptitude de Fatima Zahra (P) conduit à parler de la femme en Islam du point de vue de la conservation de sa dignité et de celui de la reconnaissance de son respect et de sa personnalité.
Cela conduit également de parler de la femme en tant que jeune fille dans la maison paternelle, qu’épouse, mère et éducatrice sous le toit du foyer conjugale.
Nous n’omettrons pas ici de parler de la femme en Islam comme étant un être humain pour qui il est permis de travailler sur le plan social mais dans un cadre religieux et chaste.
Il est clair que l’Islam ne prive point la femme d’acquérir la science, la culture, la littérature et la connaissance dans la mesure où cette acquisition se déroule loin de la mixité, des vices et des situations conflictuelles pouvant conduire la pauvre femme à sa perte et à la destruction de son essence.
Fatima Zahra (P) ait été l’être la plus chère au cœur du Prophète d’Allah (P).
N’est-elle pas la fille du Prophète d’Allah (P) et une partie de Lui ?
N’est-elle pas la lumière de ses yeux ? Le fruit de son cœur ?
Elle a défendu les droits de son époux (P).
Elle s’est présentée à la mosquée du Prophète d’Allah (P), a demandé ses droits et son dû.
Droits et dû qu’Allah le Très Haut et son prophète (P) Lui ont attribués.