تقي زاده

تقي زاده

Le ministre saoudien des Affaires étrangères a fait part d’un plan américano-israélien visant à déclencher une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

L’agence de presse Tasnim citant le journal libanais Al-Joumhouria a écrit que le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait dit que les États-Unis et Israël envisageraient de lancer une guerre contre l’Iran et le Hezbollah.

Citant des sources bien informées anonymes, le journal libanais ajoute que lors de son déplacement en février en Irak, al-Jubeir avait évoqué une guerre que Washington et Tel-Aviv voudraient lancer contre la République islamique d'Iran et la Résistance libanaise.

« L’ambiance d’une éventuelle guerre peut influer sur tout, d’autant plus que les élections qui devront avoir lieu au Liban pourraient être reportées ou changer la disposition des forces politiques internes », ont dit les mêmes sources.

 

Le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir (G) rencontre le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, le 25 février, à Bagdad. ©AFP

 

Pour mémoire, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir s’est déplacé à Bagdad en février. Il s’agissait de la première visite officielle d’un haut diplomate saoudien en Irak depuis 2003.

La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu s’est rendu à Moscou où il a discuté avec le président russe Vladimir Poutine de la situation en Syrie ainsi que des « inquiétudes d’Israël » au sujet du rôle de l’Iran et du Hezbollah en Syrie.

La visite de Netanyahu à Moscou est intervenue après les négociations du mois dernier avec le président américain Donald Trump. Tout en saluant les efforts de Moscou destinés à combattre Daech, Netanyahu avait fait part de ses inquiétudes au sujet du rôle et de la présence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie. 

Réagissant aux vaines allégations du Premier ministre israélien à l’encontre de l’Iran, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que Benyamin Netanyahu avait eu recours à une histoire revisitée et il a falsifié la Torah pour vendre ses mensonges racistes contre une nation qui a trois fois sauvé les Juifs.

Selon l’IRNA, Mohammad Javad Zarif a publié un tweet sur sa page officielle de Twitter, dimanche 12 mars, en réaction aux récentes allégations de Benyamin Netanyahu selon lesquelles les Iraniens auraient « tenté de détruire le peuple juif, mais sans succès », il y a 2 500 ans. 

 

 

« Une fois de plus, non seulement Netanyahu falsifie les réalités contemporaines, mais encore il falsifie en même temps le passé et même le livre sacré des Juifs. C’est vraiment regrettable que le fanatisme et le racisme arrivent à un tel point qu’on puisse formuler de telles allégations contre une nation entière qui a sauvé trois fois les Juifs tout au long de leur histoire », a-t-il tweeté.

« Le livre d'Esther raconte comment Xerxès, ce jour-là, a sauvé les Juifs face au complot d’Haman. Encore à l'époque de Cyrus, le roi des Perses a libéré les Juifs en captivité à Babylone ; et durant la Seconde Guerre mondiale où on tuait les Juifs en Europe, les Iraniens les ont volontairement accueillis », a ajouté le ministre iranien des Affaires étrangères. 

lundi, 13 mars 2017 16:52

La Chine crée des BRICS nouveaux

La Chine met sur pied un nouveau bloc baptisé les BRICS Plus avec la participation de 11 pays.

L'Iran, le Pakistan, le Bangladesh, le Nigeria, la Corée, le Mexique, l'Indonésie, la Turquie, les Philippines et le Vietnam en sont les membres.

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi a également annoncé que Pékin tentait de promouvoir ses relations avec les pays en voie de développement et de définir les objectifs stratégiques de ce bloc. 

" Nous plaidons pour faire rejoindre les pays alliés dans cette union et nous nous efforcerons de satisfaire tous ces pays", a-t-il poursuivi. 

Il est à noter que la Chine présidera en septembre de l'année en cours les BRICS.

Aux dires des experts en formant ce bloc Pékin cherche à renforcer son influence sur l'échiquier mondial et à modifier ses politiques vis-à-vis des BRICS et des pays à l'instar de l'Inde.

Le président chinois estime que les pays membres des BRICS soutiennent les pays en voie de développement et ils constituent une force pour protéger et sauvegarder la paix dans le monde.

Un terroriste a actionné sa ceinture explosive à proximité d’un hôtel à Mogadiscio, capitale somalienne.Cette explosion a tué six personnes et elle a blessé quatre autres personnes.

La chaîne Sky News citant le colonel Mohammed Hossein a annoncé cette nouvelle ajoutant que les secours s’étaient rendus immédiatement sur place.

Cette attaque qui n’a pas encore été revendiquée a été attribuée au groupe terroriste al-Shebab affilié à al-Qaïda qui perpètre normalement ce genre d’attaque en Somalie.

Bien que les Shebabs soient chassés de leurs principaux bastions au sud et au centre de la Somalie, toutefois ils continuent de mener des attaques sporadiques et sanglantes à travers la Somalie.

L’armée nigériane a libéré 211 civils des mains de Boko Haram.

L’armée nigériane a libéré, ce dimanche 12 mars, 211 civils qui avaient été enlevés par le groupe terroriste Boko Haram dans l’État de Borno.

« Le bataillon 22 de l’armée nigériane a réussi à délivrer 211  habitants de deux villages des mains de Boko Haram », a déclaré Sani Usman, porte-parole de l’armée nigériane.

Un terroriste est mort au cours de cette opération de l’armée et les militaires nigérians ont mis la main sur deux camions et 18 véhicules appartenant aux terroristes de Boko Haram.

Boko Haram opère dans le nord et le nord-est du Nigeria et il perpètre, de temps à autre, des attentats dans les pays voisins, c’est-à-dire au Niger, au Cameroun et au Tchad.

Des centaines de milliers de Nigérians sont privés du toit en raison des exactions des terroristes de Boko Haram et plus de 20 000 ont perdu la vie. 

Une cérémonie sera organisée mercredi 15 mars par les services culturels iraniens au Sénégal à l’occasion de l’heureux anniversaire de l’honorable Fatima Zahra (sa) et de la journée des femmes.
Selon le site d’information de l’organisation iranienne de la culture et des communications islamiques, ayant pour titre « Fatima (sa) : modèle parfait des femmes à travers le monde », cette cérémonie se déroulera à l’institut islamique de Dakar.
Cette cérémonie sera organisée par les services culturels iraniens à Dakar avec le concours de l’Institut pour la Femme, l’Islam et le Développement ainsi que le centre mondial Jaamiat ul Moustafa et l’ambassade de la république islamique d’Iran à Dakar.
Les festivités de l’anniversaire de l’honorable Fatima Zahra (sa) se tiendront avec la participation des femmes sénégalaises, libanaises et iraniennes résidant au Sénégal.
Les Nations Unies ont averti que la planète était confrontée à la "pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale", avec un risque de malnutrition et de famine pour 20 millions d'habitants de trois pays d'Afrique et au Yémen.
 
Somalie, Soudan du Sud, Nigeria et Yémen, tous en proie à des conflits armés, sont les pays cités dans la déclaration faite vendredi devant le Conseil de sécurité par le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence de l'ONU, Stephen O’Brien.

Le responsable qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie, a lancé un appel à une mobilisation urgente, réclamant 4,4 milliards de dollars à la communauté internationale d'ici juillet pour "éviter une catastrophe."

"Les Nations Unies lancent un avertissement, le monde fait face à sa pire crise humanitaire depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, avec plus de 20 millions de gens confrontés à la faim et à la famine dans quatre pays", a-t-il déclaré.

"Sinon, on peut prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des dernières années", a ajouté M. O'Brien.

"Sans des efforts collectifs et coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim. Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus", a averti le secrétaire général adjoint.

Le Yémen, a-t-il souligné, est actuellement le théâtre de la "pire crise humanitaire au monde". Deux tiers de sa population – 18,8 millions de personnes – ont besoin d’assistance et plus de sept millions "ignorent d’où proviendra leur prochain repas", a-t-il dit en faisant état de déplacements massifs de populations, déracinées par la guerre entre les partisans de Mansour Hadi et la coalition saoudienne et les révolutionnaires Houthis.

Le conflit a déjà fait plus de 7.400 morts et 40.000 blessés depuis mars 2015, selon l'ONU.

Ce dimanche 12 mars, la Tunisie a connu une nouvelle attaque meurtrière, mais cette fois dans le Sud : des hommes inconnus ont pris d’assaut une patrouille des forces de sécurité, un accrochage à l’issue duquel un militaire et deux assaillants ont trouvé la mort et un officier a été blessé.

L’incident a eu lieu à Kébili, une province du sud du pays, où les assaillants circulant à moto ont ouvert le feu sur les policiers qui étaient à bord d’un véhicule de patrouille stationné à un point de contrôle. Pour le moment, personne n’a revendiqué l’attaque.

Depuis sa révolution de 2011, la Tunisie se trouve confrontée à une vague d’attaques terroristes sans précédent.

En 2015, ce pays a connu deux attentats terroristes meurtriers. Le 26 juin, 38 personnes, dont des terroristes étrangers, ont été abattues par les tirs des terroristes dans la ville touristique de Sousse.

Le 18 mars, une autre attaque a visé le musée national du Bardo dans la capitale Tunis, au cours de laquelle 22 personnes ont été tuées. 

Le bilan s’alourdit à Madagascar suite au passage du système dépressionnaire Enawo. Au moins 50 personnes ont été tuées, selon le nouveau bilan communiqué par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC).

Le nouveau bilan communiqué par le BNGRC fait état d’au moins 50 décès et de plus de 176 000 sinistrés à Madagascar après le passage dévastateur d’Enawo, rapporte l’AFP.

Selon un rapport du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le cyclone Enawo est passé sur Madagascar mardi dernier, atteignant la vitesse de 290 km/h.

En 2012, une tempête tropicale a traversé la Grande Île, faisant plus de 90 000 sinistrés sur son passage. 112 personnes avaient trouvé la mort.

Madagascar est la quatrième plus grande île de la planète. Elle est située dans l’océan Indien près des côtes sud-est du continent africain.  

dimanche, 12 mars 2017 07:07

Le nouvel Ordre Médiatique Mondial

L’occident traverse une crise systémique sans précédent : de puissantes forces orientent progressivement la totalité des médias dans une unique direction. Simultanément, le contenu des médias se transforme : l’année dernière encore, ils étaient logiques et tendaient à l’objectivité. Ils s’apportaient une contradiction mutuelle dans une saine émulation. Désormais, ils agissent en bandes, fondent leur cohérence sur des émotions et deviennent méchants face aux individus qu’ils dénoncent.

L’idée d’une Entente des médias est le prolongement de l’expérience de l’International Consortium for Investigative Journalism (ICIJ) (« Consortium international pour le journalisme d’investigation »), lequel ne rassemble pas de médias, mais uniquement des journalistes à titre individuel. Il s’est rendu célèbre en publiant des informations volées dans les comptabilités de deux cabinets d’avocat des îles Vierges britanniques, du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC), de la banque HSBC, et du cabinet panaméen Mossack Fonseca. Ces révélations ont été principalement utilisées pour discréditer des dirigeants chinois et russes, mais aussi parfois pour mettre en lumière de réels délits commis par des Occidentaux. Surtout, sous le louable prétexte de la lutte contre la corruption, le viol de la confidentialité des avocats et des banques a porté un très lourd préjudice à des milliers de leurs clients honnêtes sans aucune réaction des opinions publiques.

Depuis une quarantaine d’années, on assiste à un regroupement progressif de médias au sein de trusts internationaux. Actuellement, 14 groupes se partagent plus des deux tiers de la presse occidentale (21st Century Fox, Bertelsmann, CBS Corporation, Comcast, Hearst Corporation, Lagardère Group, News Corp, Organizações Globo, Sony, Televisa, The Walt Disney Company, Time Warner, Viacom, Vivendi). Désormais, l’alliance opérée par Google Media Lab et First Draft tisse des liens entre ces groupes qui détenaient déjà une position dominante. La présence dans cette Entente des trois principales agences de presse de la planète (Associated Press, Agence France-Presse, Reuters) lui assure une force de frappe hégémonique. Il s’agit sans aucun doute d’une « entente illicite », non pas établie dans un objectif de fixation de prix, mais de fixation des esprits, d’imposition d’une pensée déjà dominante.

On peut observer que tous les membres —sans exception— de l’Entente de Google ont déjà, au cours des six dernières années, donné une vision univoque des événements survenus au Moyen-Orient élargi. Il n’y avait pourtant pas d’accord préalable entre eux, ou on ne le connaissait pas. Il est intriguant que soient présentes dans cette Entente cinq des six télévisions internationales qui ont participé à la cellule de propagande de l’Otan (Al-Jazeera, BBC, CNN, France24, Sky, mais apparemment pas Al-Arabiya).

Aux États-Unis, en France et en Allemagne, Google et First Draft (« premier brouillon ») ont réuni des médias présents à la fois localement dans ces pays et d’autres présents à l’échelle internationale pour vérifier la véracité de certains arguments. Outre que l’on ignore qui se cache derrière First Draft et quels intérêts politiques ont poussé une société commerciale spécialisée dans l’informatique à financer cette initiative, son résultat n’a pas grand chose à voir avec le retour à l’objectivité.

D’abord parce que les imputations vérifiées ne sont pas choisies pour la place qu’elles tiennent dans le débat public, mais parce qu’elles ont été citées par les individus que cette Entente de médias entend dénoncer. On peut croire que ces vérifications permettront de se rapprocher de la vérité, mais pas du tout : elles confortent le citoyen dans l’impression que ces médias sont honnêtes tandis que les personnes qu’elles dénoncent ne le sont pas. Cette démarche ne vise pas à mieux comprendre le monde, mais à mettre à terre les gens à abattre.

Ensuite parce qu’une règle non écrite de cette Entente de médias veut que l’on ne vérifie les imputations que des sources extérieures à l’Entente. Les membres s’interdisent de faire preuve d’esprit critique entre eux. Il s’agit de renforcer l’idée que le monde se divise en deux : « nous » qui disons la vérité, « les autres » qui sont des menteurs. Cette démarche porte atteinte au principe du pluralisme, préalable de la démocratie, et ouvre la voie à une société totalitaire. Elle n’est pas nouvelle puisque nous l’avons vue à l’œuvre dans la couverture des printemps arabes et des guerres contre la Libye et la Syrie. Mais, pour la première fois, elle s’en prend à un courant de pensée occidental.

Enfin parce que les imputations qui auront été qualifiées de « fausses » ne seront jamais envisagées comme des erreurs, mais toujours comme des mensonges. Il s’agit a priori d’attribuer aux « autres » des intentions machiavéliques pour les discréditer. Cette démarche porte atteinte à la présomption d’innocence.

C’est pourquoi le fonctionnement de l’ICIJ et celui de l’Entente créée par Google et First Draft contreviennent à la Charte de Munich adoptée par l’Organisation internationale des journalistes (Titre II, articles 2, 4, 5 et 9).

Il n’est pas indifférent que des actions de justice aberrantes contre les mêmes cibles que l’Entente des médias se soient développées. Aux États-Unis, on a ressorti la loi Logan contre l’équipe Trump, alors que ce texte n’a jamais, absolument jamais, été appliqué depuis sa promulgation, il y a deux siècles. En France, on a ressorti la loi Jolibois contre les tweets politiques de Marine Le Pen, alors que la jurisprudence avait limité son application à la distribution sans blister de quelques magazines ultra-pornographiques. Le principe de la présomption d’innocence des gens à abattre ayant été éradiqué, il est possible de les mettre en examen sous n’importe quel prétexte juridique. Au demeurant, les actions intentées contre l’équipe Trump et Marine Le Pen au nom des lois sus-citées devraient l’être contre de très nombreuses autres personnes, mais ne le sont pas.

Par ailleurs, les citoyens ne réagissent plus lorsque l’Entente des médias diffuse elle-même de fausses imputations. Ainsi, aux États-Unis a-t-elle imaginé que les services secrets russes avaient un dossier compromettant sur Donald Trump et le faisaient chanter. Ou, en France, cette Entente a-t-elle inventé que l’on peut employer fictivement une assistante parlementaire et en accuser François Fillon.

Aux États-Unis, les grands et petits médias membres de cette Entente s’en sont pris au président. Ils tirent leurs propres informations des écoutes téléphoniques de l’équipe Trump abusivement ordonnées par l’administration Obama. Ils sont coordonnés avec des magistrats qui les utilisent pour bloquer l’action gouvernementale actuelle. Il s’agit sans aucun doute d’un système mafieux.

Les mêmes médias états-uniens et français s’en prennent à deux candidats à l’élection présidentielle française : François Fillon et Marine Le Pen. Au problème général de l’Entente des médias s’ajoute l’impression erronée que ces cibles sont victimes d’une cabale franco-française, alors que le donneur d’ordre est états-unien. Les Français constatent que leurs médias sont truqués, interprètent à tort cette campagne comme dirigée contre la droite, et cherchent encore à tort les manipulateurs dans leur pays.

En Allemagne, l’Entente n’est pas encore effective et ne devrait l’être que lors des élections législatives.

Lors du Watergate, des médias ont revendiqué former un « Quatrième pouvoir », après l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire. Ils ont affirmé que la presse exerçait une fonction de contrôle du gouvernement au nom du Peuple. Passons sur le fait que ce qui était reproché au président Nixon était comparable à ce qu’à fait le président Obama : placer son opposition sur écoutes. On le sait aujourd’hui, la source du Watergate, « Gorge profonde », loin d’être un « lanceur d’alerte » était en réalité le directeur du FBI, Mark Felt. Le traitement de cette affaire était une bataille entre une partie de l’administration et la Maison-Blanche dans laquelle les électeurs ont été manipulés par les deux camps à la fois.

L’idée de « Quatrième pouvoir » suppose que l’on reconnaisse la même légitimité aux 14 trusts qui détiennent la grande majorité des médias occidentaux qu’aux citoyens. C’est affirmer la substitution d’une oligarchie à la démocratie.

Reste un point à éclaircir : comment les cibles de l’Entente sont elles choisies ? Le seul lien évident entre Donald Trump, François Fillon et Marine Le Pen est qu’ils souhaitent rétablir des contacts avec la Russie et lutter avec elle contre la matrice du jihadisme : les Frères musulmans. Bien que François Fillon ait été Premier ministre d’un gouvernement impliqué dans ces événements, tous trois incarnent le courant de pensée qui conteste la vision dominante des printemps arabes et des guerres contre la Libye et contre la Syrie.