تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 26 septembre 2012 08:56

Imàm Houssein ibné 'Ali, Le maître des Martyrs

L'Imam Houssein (Sayyidous-Shohadâ <>) le deuxième fils d'Ali et Fâtimah, est né en l'an 4 de l'Hégire; après le martyre de son frère, l'Imam Hassan al-Modjtabâ, il devint Imam par Ordre divin et selon la volonté de son frère. L'Imam Houssein fut Imam pour une période de dix ans, dont la totalité, excepté les six derniers mois, coïncida avec le califat de Mou'awiyah.

L'Imam Houssein vécut dans des conditions de répression et de persécution des plus pénibles. Ceci parce que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leur poids et de leur crédit, alors que les édits du gouvernement omeyyad avaient acquis une puissance et une autorité totale. De plus, Mou'awiyah et ses collaborateurs utilisèrent tous les moyens possibles pour écarter définitivement du pouvoir la famille du Prophète et les shi'ites, et supprimer ainsi le nom d'Ali et celui de sa fimille. Par-dessus tout, Mu'awiyah voulait renforcer l'assise du califat de son fils, Yazid, auquel un important groupe de musulmans était défavorable, en raison de son manque de principes et de scrupules. Afin d'écraser toute opposition, Mou'awiyah prit de nouvelles mesures plus sévères. L'Imam Houssein dut endurer toutes sortes d'humiliations de la part de Mou'awiyah et de ses collaborateurs; jusqu'à ce qu'au milieu de l'année 60, Mou'awiyah mourut et que son fils Yazid prit sa place.

Prêter allégeance (bay'ah) était une vieille pratique arabe accomplie dans les occasions importantes, telles que l'intronisation d'un nouveau roi. Ceux qui étaient gouvernés, et surtout les plus connus d'entre eux, donnaient leurs mains en signe d'allégeance, de consentement et d'obéissance à leur prince ou leur roi, leur manifestant ainsi leur approbation. Le désaccord après l'allégeance était considéré comme un déshonneur pour une tribu de même que résilier un contrat après l'avoir signé officiellement était considéré comme un crime. Suivant l'exemple du Prophète, les gens pensaient que l'allégeance, quand elle était prêtée librement et non par force, faisait utorité . Mou'awiyah demanda aux notables de prêter allégeance à Yazid mais n'imposa pas cette requête à l'Imam Houssein, Il avait dit à Yazid dans ses dernières volontés, que si Houssein refusait de prêter allégeance il devait faire comme si de rien n'était, car il avait bien compris les consé-quences désastreuses qu'aurait entrainées le recours à la force.

Mais à cause de son égoïsme et de sa témérité, Yazid négligea le conseil de son père et, immédiatement après la mort de ce dernier, ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir de force un serment d'allégeance de l'Imam Houssein, ou alors d'envoyer sa tête à Damas.

Après que le gouvernement de Médine eût informé l'Imam Hossain de cette demande, ce dernier demanda un délai de réflexion avant de répondre et partit dans la nuit avec sa famille vers la Mecque. Il chercha refuge dans le sanctuaire de Dieu, lieu officiel de refuge et de sécurité. Cet événement advint vers la fin du mois de Radjab et le début de Sha'bân de l'an 60 de l'Hégire. Pendant près de quatre mois l'Imam Houssein demeura à la Mecque, en réfugié. Cette nouvelle se répandit à travers tout le monde islamique. D'une part, beaucoup de personnes qui étaient lasses des iniquités de Mou'awiyah et encore plus mécontentes lorsque Yazid devint calife, écrivirent à l'Imam Houssein et lui exprimèrent leur sympathie. D'autre part, un torrent de lettres commença à affluer, spécialement de l'Iraq et surtout de la ville de Kouffa, invitant l'Imam à aller en Iraq et à accepter de prendre la tête de la population locale dans le but de provoquer un soulèvement et de réprimer l'injustice et l'iniquité. Une telle situation était certainement dangereuse pour Yazid.

Le séjour de l'Imam Houssein à la Mecque se prolongea jusqu'à l'époque du pèlerinage, alors que des musulmans de toutes les régions du monde arrivaient par groupes pour accomplir les rites du Hadjdj . L'Imam découvrit que quelques uns des partisans de Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm).

L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir. Il se dressa au milieu de la grande foule des pèlerins et, en un bref discours, annonça qu'il s'apprêtait à partir pour l'Iraq. Dans ce discours, il déclara également qu'il tombera en martyr et demanda aux musulmans de l'aider à atteindre le but qu'il s'était fixé et d'offrir leurs vies sur le chemin de Dieu. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses compagnons pour l'Iraq.

L'Imam Houssein était déterminé à ne pas prêter serment d'allégeance à Yazid et savait très bien qu'il sera tué. Il était conscient que sa mort était inévitable en face de la puissance militaire effrayante des Omeyyads, favorisée par la corruption dans certains secteurs, le déclin spirituel, le manque de volonté dans le peuple, surtout en Iraq.

Certaines des personnes en vue de la Mecque se tinrent sur le chemin de l'Imam pour le mettre en garde des dangers que comportait son voyage. Il répondit qu'il refusait de prêter allégeance et d'approuver un gouvernement injuste et tyrannique. Il ajouta qu'il savait que, où qu'il aille, il serait assassiné et qu'il quittait la Mecque pour préserver la Maison de Dieu et éviter que son sang y soit versé.

Sur le chemin de Kouffa et à quelques jours de marche de la ville, il reçut la nouvelle que l'agent de Yazid à Kouffa avait exécuté le représentant de l'Imam dans la cité ainsi que l'un de ses sympathisants bien connu à Kouffa. Leurs pieds avaient été attachés et ils furent traînés dans les rues. La ville et les environs avaient été placés sous stricte surveillance et d'innombrables soldats de l'ennemi attendaient Houssein. Il n'y avait pas d'autre choix pour lui que d'avancer vers la mort. Ce fut là que l'Imam exprima sa ferme détermination à aller de l'avant et à mourir en martyr.

A soixante dix kilomètres de Kouffa dans un désert nommé Karbala, l'Imam et son entourage furent encerclés par l'armée de Yazid: Pendant huit jours, ils demeurèrent là, alors que l'encerclement se rétrécissait et que le nombre des ennemis augmentait. Finalement l'Imam, avec sa famille et un petit nombre de ses compagnons furent encerclés par une armée de trente mille soldats.

Durant ces jours, l'Imam fortifia sa position et fit une sélection parmi ses compagnons. La nuit, il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité - environ quarante parmi ses proches collaborateurs - et quelques uns des Banou Hâchim. De nouveau, l'Imam rassembla ceux qui restèrent et les soumit à une épreuve. Il s'adressa à eux, compagnons et proches hâchimites, leur répétant que l'ennemi ne s'intéressait qu'à sa personne . Chacun pouvait tirer avantage de l'obscurité de la nuit et échapper au danger. Mais cette fois, les fidèles compagnons de l'Imam répondirent, chacun à sa manière, qu'ils ne dévieraient pas un seul instant du chemin de la vérité dont l'Imam était le guide et qu'ils ne l'abandonneraient jamais. Ils dirent qu'ils défendraient sa famille jusqu'à leur dernière goutte de sang et aussi longtemps qu'ils pourraient tenir un sabre à la main.

Au neuvième jour du mois, un dernier ultimatum l'invitant à choisir entre " prêter serment d'allégeance ou la guerre " fut adressé à l'Imam par l'ennemi. L'Imam demanda un délai pour prier toute la nuit et se détermina à entrer dans la bataille le jour suivant. Au dixième jour de Moharram de l'an 61 (680), l'Imam s'aligna en face de l'ennemi avec son petit groupe de fidèles, de moins de quatre vingt dix personnes se composant de quarante de ses compagnons, et de trente membres de l'armée ennemie qui l'avaient rejoint pendant la nuit et le jour de la bataille ainsi que de sa famille hâchimite: enfants, frères, neveux, nièces et cousins.

Ce jour là, ils se battirent jusqu'à leur dernier souffle, et l'Imam, les jeunes hâchimites et ses compagnons tombèrent tous en martyrs. Parmi ceux qui furent tués figuraient deux enfants de l'Imam Hassan, qui n'étaient âgée que de treize et onze ans, ainsi qu'un enfant de cinq ans et un nourrisson, tous deux fils de l'Imam Houssein.

L'armée de l'ennemi, après la fin de la bataille, pilla le harem de l'Imam et brûla ses tentes. Elle décapita les corps des martyrs, les dévêtit et les jeta sur le sol sans les enterrer. Ensuite, elle emmena les membres du harem - des femmes et des filles sans défense - ainsi que les têtes des martyrs, à Kouffa Parmi les prisonniers, il y avait trois hommes de la famille de l'Imam: un de ses fils, âgé de vingt deux ans, qui était très malade et incapable de bouger, Ali Ibn Houssein, le futur quatrième Imam, le fils de ce dernier, alors âgé de quatre ans, Mohammad Ben Ali, qui devait devenir le cinquième Imam et enfin Hassan Moçannâ, le fils du deuxième Imam qui était également le beau-fils de l'Imam Hossain et gisait blessé pendant la bataille, parmi les morts. Il fut trouvé presque mourant et grâce à l'intervention d'un général ne fut pas décapité. On l'emmena plutôt avec les prisonniers à Kouffa et de là à Damas pour paraître devant Yazid.

L'événement de Karbala, la capture des femmes et des enfants de la Maison du Prophète, leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières et les discours prononcés par Zaynab, la fille d'Ali, ainsi que par le quatrième Imam, tous deux au nombre des prisonniers, provoquèrent la disgrâce des Omeyyads. De tels abus envers la famille du Prophète neutralisèrent la propagande soutenue par Mou'awiyah depuis des années. L'affaire prit de telles proportions que Yazid désavoua et condamna publiquement les actions de ses agents.

L'événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement omeyyad, bien que son effet fut retardé. Il renforça également les racines du shi'isme. Comme conséquence immédiate, il y eut les révoltes et les guerres sanglantes qui se poursuivirent pendant douze années. Parmi ceux qui causèrent la mort de l'Imam, aucun ne put échapper à la vengeance punitive.

Quiconque étudie attentivement la vie de l'Imam Houssein et de Yazid et les conditions régnant à l'époque, se convaincra que l'Imam Houssein n'avait d'autre choix que de se faire martyriser. Jurer serment d'allégeance à Yazid aurait signifié une démonstration publique de mépris envers l'Islam, chose impossible pour l'Imam. Car Yazid, non seulement ne manifestait aucun respect pour l'Islam et ses commandements mais encore, foulait publiquement aux pieds, sans la moindre pudeur, ses fondements et ses lois. Les prédécesseurs, même s'ils s'opposaient aux règles religieuses, le faisaient toujours en conservant les apparences de la religion: ils respectaient la religion au moins dans ses formes extérieures. Ils s'enorgueillissaient d'être des Compagnons du Prophète et des autres saints personnages en lesquels le peuple avait confiance. De ceci, on peut conclure du caractère erroné de l'opinion de certains interprètes de ces événements selon qui les deux frères Hassan et Houssein, avaient des goûts différents, l'un choisissant la voie de la paix et l'autre la voie de la guerre, de sorte que l'un des frères fit la paix avec Mou'awiyah tout en étant fort d'une armée de quarante mille hommes, alors que l'autre partit en guerre contre Yazid avec une armée de quarante hommes. Nous voyons que le même Imam Houssein qui refusa de prêter serment à Yazid pour un jour, vécut pendant dix ans sous le gouvernement de Mou'awiyah de la même manière que son frère qui endura aussi pendant dix ans le règne de Mou'awiyah, sans s'opposer à lui.

mercredi, 26 septembre 2012 08:52

Zyàraté Imàm Hassan (as)

Assalàmo ‘alayka yà bakiyatal mo’ménine, wabna awwalil mousslémine, wa kayfa là takouno kazàléka, wa annta sabiloul hodà, wa halîfouttoka, wa ass-hàboul késsàé ghadj-djataka yadourar rahmaté, wa roubbiyaté fi hidjril islàmé, wa rozi-até mine sadayîl imàné fa tibta hay-yann, wa tibta mayyétann ghayra annal annfosso ghayra tayyébine béféràkéka, walà sàkkatine fil hayàté laka yarhamokallàho,

Assalàmo ‘alaykoum wa rahmatoullàhé wa barakàto.

 

=Accomplir 2 rakàts namàzé ziàrat sounnate kourbatan élallàh.

mercredi, 26 septembre 2012 08:45

IMAM HASSAN (as)

Nom: Hassan (Shabbar)

Parents: Imam Ali (a.s.) et Bibi Fàtémà (a.h.s.)

Kounyah: Abou Mohammad

Titre: Al Moujtabà (le choisi)

Naissance: 15 Ramazane 3 ans ap. Hijr (Madinà)

Décès: 7 Saffar 50 ans ap. Hijr (Madinà). Empoisonné par son épouse Jo’dà binté Asha’th. Inhumé à Jannatoul Baqi.

Naissance et enfance:

Il est né le mardi 15 Ramazàne 3 ans après Hijr. Le Prophète (S.W.A.) lui donna le nom de Hassan rapporté de Allah par l’ange Gabriel. Le Prophète dit à l’Imam Ali (a.s.): "Oh Ali! Tu es pour moi ce que Hàroune était pour Moïse. Le Prophète Hàroune avait 2 enfants appelés Shabbar et Shabbir. La traduction de Shabbar en arabe est Hassan."

Imam Hassan fut le premier petit-fils du Prophète (S.W.A.) et à la nouvelle de sa naissance le Prophète a sourit montrant ses dents (une des rares occasions de son bonheur intense).

Le 7è jour on a accompli l’aqikà et ce fut le premier Akikà en Islam. Le Prophète organisa un festin pour les gens de Madinà.

Il est né l’année où les batailles ont eu lieu et par conséquent il a ouvert les yeux dans un environnement de Djihàd.

Une fois quand Imam avait seulement 14 mois Abou Soufyàne est venu voir Imam Ali pour lui demender d’interceder auprès du Prophète en son nom. Comme Imam Ali refusait, voyant le jeune Imam, Abou Soufyàne a donné le Wàsstà de Imam Hassan. Alors Imam Ali lui a dit de s’adresser directement à Imam Hassan. Celui-ci saisi Abou Soufyàne par le nez en lui disant: "d’abord dit du fond de ton coeur Là élàhà illallàh puis j’intercèderais en ta faveur auprès du Prophète."

Il était l’image parfaite du Prophète et avait l’habitude d’écouter attentivement ses sermonts et ensuite de relater touts les Koutbà du Prophète (a.s.) à sa mère même à l’age de 4 - 5 ans. Une fois Janàbé Fàtémà le raporta à l’Imam Ali (a.s.), qui dit qu’il souhaitait aussi écouter son fils. Une fois il vint à la maison et s’est installé où Imam Hassan ne pouvait le voir. Quand Imam Hassan est arrivé et a commencé à relater ce que le Prophète avait dit, il s’est senti géné et ne pouvait commencer. Il dit à sa mère: "je sens comme la présence de mon père dans la maison et je ne peux continuer."

A la mort de Prophète, Imam Hassan avait 8 - 9 ans. Quand Abou Bakar monta sur le chaire pour délivrer son premier sermont, l’Imam entra dans la mosquée et lui dit de manière répétitive: "inzil- descend de la place de mon père." Abou Bakar fut obligé d’accepter et dit: "oui c’est la place de ton père."

Ce fut une enfance traumatisante, eu égard à l’injustice faite envers ses parents (la chute de la porte sur Bibi Fàtémà (a.s.) entraina la mort de Moshine (a.s.); la confiscation de Fadak et le fait de traîner Imam Ali (a.s.) à travers les rues de Madinà avec un noeud de corde autour de son cou).

Tout était fait pour inciter Imam Ali à faire un faux pas et de donner un prétexte aux Califes pour le tuer.

Imam Hassan et Houssen avaient une année de différence et ont grandis ensemble avec le même principe et le même but.

Sa personnalité:

Sa patience, sa piété et sa force étaient apparents dans ses actions et dans son silence. Il préférait plus discuter que se disputer.

Incidents:

Un homme de Syrie est arrivé à Madinà et a commencé à médire l’Imam. Celui-ci lui a dit que comme il venait de faire un long voyage il le proposait à manger et à dormir chez lui. L’homme réalisa que la personnalité de l’Imam était honnorable. L’homme dit à l’Imam que quand je suis arrivé à Madinà j’étais votre pire ennemi et maintenant je vous quitte étant votre meilleur partisan et admirateur.

A chaque fois que l’Imam se préparait à faire son wouzou, il tremblait et son visage devenait pâle. Quand on le lui demanda, il dit: "ne savez vous pas que je suis debout devant mon Créateur?"

Il avait l’habitude de distribuer tout ses biens dans la voies d’Allah. Quand il récitait le Kour’àne-é-Sharif et lisait un verset commençant par: "Ô vous qui croyez..." il répondait immédiatement : "Labaik allàhoummà labaik (je suis là, Ô Allah je suis là)."

Une fois quand un de ses servants a laissé tomber un aliment brûlant sur lui, l’Imam a récité le verset du Kour’àne (Souraté Alé Imràne 3:134): "et ceux qui maîtrise la colère...(l’Imam sourit, pas de colère) et pardonne l’homme...(l’Imam l’a pardonné) et Allah aime les bonnes actions (l’Imam a libéré l’esclave)."

Hassan ibné Yassar (Bashari) était une personne sainte de l’Islam et un homme de sagesse (21 A.H. à 110 A.H.-de l’Imam Ali à l’Imam Sàdiq). Il ne croyait pas que l’homme avait le libre choix. Un jour sa pensée a changé et il a ecrit à l’Imam Hassan: "Bismillàhir Rahmànir Rahim. Ô fils de Hàchim, Ô fils de Ali, vous étes l’arche de Noé. Celui qui y monte est sauvé et celui qui le laisse est noyé. Que pensez vous des actions de l’homme. Sont elles par Allah ou par nous même?" L’Imam a repondu: "Ô Hassan ibné Yassar, souviens toi! Ces mains, ces pieds, cette langue et ce corps vous ont été attribués par Allah. Il vous a munit et vous a rendu son gérant pour user de cet equipement pour ses propres usages particuliers." Allah est le propriétaire et l’homme est le détenteur.

Son apparence:

Shaik Mohammad Moughniyàh dans son livre Ash Shià wal hakimoune cite que Ahmad ibné Abdoullàh écrit: "la teinte de l’Imam Hassan était blanche mélangé a du rouge. Ses yeux étaient très noirs et son visage n’était pas charnu. Sa barbe était garnie. Ses cheveux tombaient jusqu’a ses oreilles. Il avait des épaules larges, une stature moyenne, un visage beau, les cheveux bouclés et un bon physique. Personne ne ressemblait au prophète plus qu’Imam Hassan."

Jusqu’à 40 A.H. (martyre de Imam Ali)

Imam Hassan dans sa jeunesse a vu durant le règne des 3 premiers Califs une volonté constante d’accaparer les droits de son père. Les Khoumss étaient désormais payés aux Califs. Ceux qui connaissaient Imam Ali étaient mutés loin à Rome, Palestine et Iran pour combattre. Les Califs s’assuraient continuellement que personne à Madinà ne découvre la bravoure et les droits de l’Imam Ali.

Des héros étaient crées comme Khàlid ibné Wàlid pour minimiser l’héroïsme de l’Imam Ali. Dans la bataille de Yamàmà 17 de ceux qui étaient présents à Badr, parmi lesquels étaient également ceux qui avaient mémorisés le Couràne entièrement (Hàfiz-é-Couràne) furent tués.

Quand l’Imam Ali a assumé la Califàte en 34 A.H. les batailles de Jamal, çiffine, Nahrawànne eurent lieus. Imam Hassan était le porte drapeau (Alamdàr) dans toute ces batailles et a contribué une part importante dans les victoires. Par exemple avant la bataille de çiffine les gens de Bassràh étaient contre l’Imam Ali. Celui-ci envoya Imam Hassan qui dans quelques jours ralia une grande proportion des gens pour combattre a coté de l’Imam Ali.

Durant son retour Imam Ali a écrit une lettre de profonde réflexion à l’attention d’Imam Hassan (Se référer au khoutbà N°31 de Nàjoul Balàghà).

40 A.H.

Imam Ali fut martyrisé le 21Ramazàne de 40 A.H., Imam Hassan et Houssen après l’avoir inhumé sont allés directement à Masdjidé Koufà avant de rentrer à la maison. Là l’Imam Hassan délivra son premier Koutbà après la mort de son père. Abdoullàh ibné Abbàs s’éleva et accepta l’allégence, suites auxquels tout les présents le suivirent dans l’allégeance. Cependant, quand l’Imam les demanda d’accomplir le Djihàd, ils quittèrent sa compagnie et préférèrent les promesses de richesses de Moawiyà. Ils écrivirent à Moawiyà en nombre pour lui rapporter que l’Imam Hassan leur demandait de se battre contre lui et que si Moawiyà le voulait ils pouraient capturer l’Imam et l’envoyer vers lui. Moawiyà envoya toutes ces lettres (environs 4 à 5 chamaux) à l’Imam Hassan.

Moawiyà préparait une armée et avec 60 000 hommes se dirigea vers Iraq. L’Imam était contraint à se préparer à la guerre mais ceux à joindre son armée étaient peu et ceux qui le faisait succombaient à la corruption de Moawiyà. Le 21 Ramazàne 40 000 avaient accepté l’allégence mais 4 mois plus tard il ne réstait plus que 10 à 12 Personnes. Moawiyà a décrété l’indépendance. L’Imam Hassan voyant la "couleur" de ses soit disant supporteurs a délivré un serment leur disant que ceux qui avaient changés de coté pour aller vers Moawiyà le regretteraient et leur supplication (towbà) ne serait jamais accepté par Allah.

Moawiyà a proposé un traité mais Imam Hassan y a stipulé des conditions. Il n’y avait pas de question de compromis du Califàte ou de l’Imamàmate comme cela a été ordonné par Allah.

Traité de paix

Ceci est le traité entre Moawiyà-fils d’Abou Soufyàne et Hassan-fils de Ali.

1-que Moawiyà réspèctera les précèptes de Qour’àne et la Sounnate du Saint Prophète.

2-que les musulmans de l’empire islamique (Syrie, Iraq, Hédjàz, Yemen, Egypte) vivront en paix et seront protégés contre les pérsécutions.

3-Moawiyà ne désignera aucun successeur.

4-les amis, les compagnons et les partisans de l’Imam Ali et toute leur famille seront protégés contre toute peur et vivront en paix.

5-que Moawiyà s’engage en tout cas à ne pas faire du mal, menacer ou comploter (secrètement ou non) contre Imam Hassan et Imam Houssen.

6-que Moawiyà n’enverrai pas "lànate" (malédiction) à l’Imam Ali dans le kounout, prière du vendredi,...etc.

Moawiyà a tout accepté sauf l’article 6. Devant son entêtement, l’Imam Hassan a dicté qu’au moins les malédictions ne soient prononcées en présence de l’Imam Hassan et Houssen. Moawiyà a donné sa parole à Imam Hassan qu’il réspècterait toute les conditions. Mais une fois de retour à Shàm il a déclaré: "je n’ai à réspécter à rien du tout. Je ferais ce que je veux."

Les avantages du traité de paix

L’Imam Hassan cherchait à gagner du temps par ce traité pour faire le tabligh. L’atmosphère de haine contre Imam Ali crée par Moawiyà fut changé par l’Imam. En 10 ans de "paix" l’Imam a éffacé ce que Moawiyà et ses prédécésseurs ont fait pendant 50 ans en incitant les gens dès leur enfance à haïr l’Imam Ali (c’est à dire: les repas scolaire n’étaient servis que si les élèves prononçaient lànate sur Imam Ali et sa famille. Cela fut prouvé quand les captifs de Karbalà furent promenés dans les villes de Koufà et Shàm. Les gens refusaient d’ouvrir les portes aux soldats (de Yazid) et même leur refusait la nourriture et le boisson et dans certains cas ont combattus contre ces soldats.

L’Imam Hassan a utilisé ce temps à préparer les compagnons pour combattre avec Imam houssen. Les partisans de Imam Houssen (lors de la bataille de Karbalà) sont le résultat des efforts de Imam Hassan. Il a crée des gens spécialement solidaire à Imam Houssen (même notre 12è Imam est en train d’attendre de tels volontaires).

Le traité a également prouvé le Koufr de Moawiyà. Il maudissait Imam Ali et sa famille alors que le Prophète a dit: "celui qui maudit Ali me maudit. Celui qui me maudit se déclare Koufr." Par conséquent Moawiyà s’est déclaré Koufr ouvertement.

Ahlou Sounnah walJamà’a

Un groupe entier de ceux qui étaient neutre ont joins Moawiyà le 25 Rabioul Awwal 41 aprés Hijr. Moawiyà a appelé cette année Sounnatoul Jamà’a. Tout ceux qui ont déclaré allégence à Moawiyà furent appelé Ahlou Sounnah walJamà’a.

Durand les 9 années suivantes Moawiyà a essayé de faire empoisonner l’ImamHassan à plusieurs reprises pour finalement réussir à la neuvième tentative quand il a envoyé le poison à la femme de Imam Hassan appelé Jo’dà. On lui avait promis le mariage avec le fils de Moawiyà et de l’argent.

Mort

Jo’dà a mis le poison dans l’eau déstiné à l’Imam Hassan la nuit. Il mourut 3 à 4 jours plus tard le7 saffar de l’an 50 A.H.

Inhumation

Le voeux de l’Imam Hassan était d’être enterré près du Prophète. Furent présent à l’enterrement Imam Houssen, Abdoullàh ibné Abbas, Abdoullàh ibné Jàffar et Mohammad-é-Hanafia. Comme le cortège funèbre se dirigeait vers la Mosquée du Prophète Marwàne (Lànatoullàh Alayhi) a informé Aïshàh qui s’est précipitée sur une mul vers la mosquée du Prophète pour protester contre l’enterrement de l’Imam. Abdoullàh ibné Jàffar lui dit: "vous êtes venue sur une mul et un chameau (bataille de Jammal), le prochain sera sur un éléphant. Votre droit n’est que le 1/9 du 1/8*. Comment pouvez vous tout réclamer?" Elle refusa que l’enterrement puisse avoir lieu aux cotés du Prophète et des flèches furent tirées sur le cercueil. Imam Houssen a ramené le corps à la maison, il a enlevé les flèches et a redonné un nouveau ghoussl et kaffane. Imam Houssen fut ensuite inhumé dans le Jannatoul Baqi près de sa grand-mère paternelle Fàtémà binté Assad.

* Une femme hérite le 1/8 du 2/3 du propriété net de son mari. Aïshàh était l’une des 9 femmes. Par conséquent elle hérite du 1/9 du 1/8.

mercredi, 26 septembre 2012 08:37

ZYARAT-E-JANABE FATEMA ZEHRA (AHS)

Se tourner vers Madina:

Nyate: Je récite Zyàrat-é-Janabé Fatémà Zéhra (ahs).

Yà moumtahanntoum tahannkillahoul lazi khalkéka kabla ann yakhlokaké fawadjadaké lémamtàhanaké sàbératane wa za’am’nà annà laké awléyà’ô wa mossadékoune wa sàbéroune lékoullé mà atànà béhi abouké sallallàho alayihé wa àléhi wa atà béhi wassiyohou fa inna nass’aloké inn kounnà saddaknaké illà alhakténo bétasdikéna lohomà lénobash-shérà anefossanà béannà kad tahournà béwilàyatéké,

Assalàmo alayké yà binté rassoulillàhé,

Assalàmo alayké yà binté nabiyillàhé,

Assalàmo alayké yà binté habibillàhé,

Assalàmo alayké yà binté khalilillàhé,

Assalàmo alayké yà binté safiyillàhé,

Assalàmo alayké yà binté aminillàhé,

Assalàmo alayké yà binté khayré khalkillàhé,

Assalàmo alayké yà binté afzal ambiyà-illàhé wa rossoléhi wa malàékatéhi,

Assalàmo alayké yà binté khayril bariah,

Assalàmo alayké yà sayédata néssàïl ‘àlamine ménal awwaline wal àkhérine, wassalàmo alayké yà zawdjata waliyillàhé wa khayril khalké bà’adà rassoulillàhé

Assalàmo alayké yà oummoul Hassané wal Housseiné sayadàé shabàbé ahlil djannàh,

Assalàmo alayké ayatohssidikatoush-shahidah,

Assalàmo alayké ayatohraziyatalmarziyah,

Assalàmo alayké ayatohalfàzéltouzzakiyah,

Assalàmo alayké ayatohal awràoul innsiyah,

Assalàmo alayké ayato hattakiyah tannkiyah,

Assalàmo alayké ayatohal mohaddassatoul alimah,

Assalàmo alayké ayatohal mazloumatoul magssoubah

Assalàmo alayké yà fàtémato binta rassoulillah wa rahmatoullah wa barakàtoh

Sallallàho alayké wa alà rouhéké wa badanéké ash’hado annaké mazayté alà bayénàtine mine rabbéké wa ann mann sarké fakad sarra rassoulallàhé sallallàho alayihé wa àléhi wa mann djafaké fakad djafà rassouloullàhé sallallàho alayihé wa àléhi wa mann àzàké fakad hàzà rassouloullàhé sallallàho alayihé wa àléhi wa mann wassalaké fakad wassalà rassouloullàhé sallallàho alayihé wa àléhi wa mann kata’aké fakad kata’à rassouloullàhé sallallàho alayihé wa àléhi lé annaké biz’atoune minn’ho wa rouhohoullazi baynà djambayhé oush-hédoullah wa rossolahou wa malàékatohou anni ràzine ammane razito ann’ho, sakkétoune alà mann sakkité alayihé motabarréoune mimmane tabar’ato minnho mawàline lémann wàlayté mo’adine lémann àdayté moubguézoune lémann billàhé shashidane wa hassibane wadjàzéyane wa mossiba.

Assalàmo alayké wa rahmatoullàhé wa barakàtoh.

 

Accomplir deux "rakàtes" namàz-é-ziaraté Janabé Fatéma (ahs), sounnate kourbatan élallàh.

 

Quelques Paroles concernant Janàbé Fatéma Zéhrà (Alayhà Salàm)

—-Marie (ahs) était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille, Fatémà, est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière.—- Le Saint Prophète

—-Fatémà est une partie de mon corps, elle est la lumière de mes yeux et le fruit de mon coeur et de mon esprit... Elle est un ange à existence humaine.—- Le Saint Prophète.

—-Personne parmi les hommes n’était plus aimé du Prophète que Ali ibné Abou Talib (as) et aucune femme, parmi les femmes, n’était plus aimée de lui que sa fille Fatimà (ahs)

—-Un ange s’est présenté à moi de la part de Dieu et m’a dit: "Dieu te salue et te fait dire que Moi j’ai uni ta fille Fatémà à Ali bin Abou Talib dans les Cieux. Toi aussi donne la en mariage sur la Terre.—- Le Saint Prophète.

Cinq ans après la déclaration de Prophétie de l’Islàm par Mohammad ibné Abdoullàh (saw), est née Janàbé Fatéma Zéhra (ahs), le 20 Jamàdi oul Akhar, à Makkà, huit ans avant l’hégire ( an 615).

Ses parents, le Prophète Mohammad (saw) et Bibi Khadija (ahs) sont tous deux descendants du Prophète Ibrahim (as).

Un jour, un révélation invita notre Prophète à se retirer hors de la ville et à méditer pendant 40 jours. A la fin de cette période, de la nourriture de Jannat fut apportée au Prophète avec la bonne nouvelle qu’Allàh S.T. le comblera d’un enfant.

Peu après, Bibi Khadija (ahs) se sentit envahie d’un parfum rafraichissant qui ne la quittait plus. Le Prophète lui dit que c’est parce qu’elle portait Janàbé Fatéma (ahs).

Au moment de la naissance de l’enfant, les femmes de Makka ont réfusé d’aider Bibi Khadija (ahs) car elle soutenait le Prophète et l’Islàm, alors Allàh S.T. a envoyé l’âme de quatre Dames du Paradis pour assister, à savoir:

-Bibi Sarah (ahs), l’épouse du Prophète Ibrahim (as),

-Bibi Maryam (ahs), la mère du Prophète Issà (as),

-Oummé Koulsoum, la soeur du Prophète Moussa (as),

-Bibi Aassyia (ahs), l’épouse de Firaunn.

Dans son enfance, Janàbé Fatéma (ahs) a enduré pendant trois ans les difficultés de la vallée desertique de "Shib-é-Abi Talib", où les musulmans se sont exilés suite aux persécutions des Mecquois.

Son comportement fut un exemple parfait de femme musulmane et a montré que le Hijab n’inhibait nullement l’intelligence. Elle a perdu sa Mère Bibi Khadija (ahs) à l’âge de cinq ans.

Elle prenait beaucoup soin de son père, Le Prophète de l’Islàm, surtout quand il était agressé par les Quoreishes et revenait à la maison ensanglanté après les prêches pour l’Islàm. C’est pourquoi elle reçu le titre de "Oummé Abihà" (Mère de son père).

Plusieurs prétendants souhaitaient se marier avec elle, mais le Prophète repondait qu’il attend le commande-ment d’Allàh ST.

Imam Ali (as) a été choisi par Allàh et ils se marièrent le plus humblement et simplement en 2 AH (an 624).

Elle fut une épouse parfaite et partageait le travail menager avec son aide Bibi Fizzà.

Le Sourat "Al Dahrr" (Coran 86:01-31) fut révélé pour l’honneur de la maison de Janàbé Fatéma (ahs).

Elle devint une mère exemplaire de quatre enfants :

-Imam Hassan (as),

-Imam Houssein (as),

-Bibi Zaynab (ahs),

-Oummé Koulsoum (as).

Un cinquième enfant, H. Mohsin (as), est décedé en son sein au moment où les persécuteurs sont entrés par la force chez elle, en poussant avec violence sur elle la porte d’entrée, après la mort du Saint Prophète (saw).

Une parcelle de terrain (Baghé Fadak) que son père Le Saint Prophète (saw) lui avait offert a été confisqué par le Kalifat, après la mort du Prophète. Elle se présenta au Tribunal pour réclamer son dû, non pas pour la valeur matérielle du terrain, mais pour montrer au monde que l’acquisition du pouvoir temporel ne permettait pas de casser les lois d’Allàh ST. Le sermon qu’elle a délivré à ce moment montre la profondeur de sa connaissance et de son intelligence.

Elle est la seule fille de Prophète dont est issu le " Ahl-oul-beit (les gens de la maison du Prophète saw).

Elle fut la seule femme au "Moubàhilà" où elle a accompagné le Prophète (saw) , Imam Ali (as) et ses deux enfants Imam Hassan (as) et Imam Houssein (as) pour la confrontation contre les Chrétiens de Najran le 24 Zil Hajj du 9 AH (an 630). Coran (3:58 à 60). Les Chrétiens ont abdiqué devant le Prophète.

Après le décès du Prophète (saw), Janàbé Fatima (ahs) survécut seulement 75 jours. Elle décéda le 3 Jamadil Akhar du 11 AH, à l’âge de 18 ans (an 632).

Imam Ali (as) l’enterra durant la nuit conformément au voeux de son épouse qui souhaitait que n’assistent pas à ses funérailles ceux dont elle était mécontente.

Elle est inhumé à Madina, mais l’endroit exacte de sa tombe est en réalité inconnu.

Jannat-oul Baqi ? Masjidé Nabwi ?

mercredi, 26 septembre 2012 08:30

Zyàraté Imàm ‘Ali (as)

Assalàmo ménallàhé ‘alà mohammadîne rassoulîllàhé aminillàhé ‘alà wah-yéhi wa réssàlatéhi wa ‘azâ~émé amréhi wa ma’danil wah-yéhi wat tannzilîl khàtémé lémàssabaq wal fàtéhé lémastouqbél wal mohayméné ‘alà zàléka koulléhîsh shàhédé ‘alal khalqîs-séràdjîl moniré, wassalàmo ‘alayhé wa rahmatoullàhé wabarakàto, allàhoumma s:allé ‘alà mohammadînw wa ahlé baytéhîl mazloumine afz:al wa akmal wa arf’a wa ashraf mà s:alayta ‘alà ahdîne mine ambiyâ~éka wa rossolék wa as:féyâ~ék , allàhoumma s:allé ‘alà amirîl mo’ménine ‘abdéka wa khayré khalqéka bà’dà nabîyéka wa akhi rassouléka wa wass:iyé habibékallazine tadjabtahou mine khalqéka wa dalilé ‘alàmane bà’açtahou béréssàlatéka wa dayànîdine bé’adléka wa fass:lé qazâ~éka bayna khalqéka, Wassalàmo ‘alayhé wa rahmatoullàhé wabarakàto, Allàhoumma s:allé ‘alal aïmmaté mine wouldéhilqawwàmine bé amréka mine bà’adéhil motaharinal-lazinar tazayyatahoum anns:àrane lédinéka wahafazatane léssîrék wa shohdâ~a ‘alà khalqék wa a’alàmane lé ‘ébàdék s:alawàtok ‘alayhim adjma-îne, Assalàmo ‘alà amirîl mo’ménine ‘ali ybné abi tàlibîne wass:iyé rassoulîllàhé wa khalifatéhi wal kâ~émé bé amréhi mine bà’déhi sayyédîl wass:yine wa rahmatoullàhé wabarakàtohou, Assalàmo ‘alà fàtémata binté rassoulîllàhé s:allallàho ‘alayhé wa àléhi sayyédaté néssâ~îl ‘àlamine wa rahmatoullàhé wa barakàtohou, Assalàmo ‘alal hassané wal housseiné sayyéday shabàbé ahlîl djannat ménal khalqé adjma’îne, Assalàmo ‘alal ayïmmatir ràshédine, Assalàmo ‘alal ambéyâ~é wal mourssaline, Assalàmo ‘alà ayïmmatil moustawda’îne, Assalàmo ‘alà khàss:atîllàhé mine khalqéhi, Assalàmo ‘alal motawassémine ,

Assalàmo ‘alal mo’ménillazina kàmou bé amréhi wa wàzarou awléyâ~allàhé wa khàfou bé khawféhim ,

Assalàmo ‘alal malâ~ékatil moqarrabine, Assalàmo ‘alayna wa ‘alà ‘ébàdîllàhiss:àléhine

 

Accomplir deux rakàts namàze pour zyaraté ‘Ali ibné Abou Talib (as).

 

 

mercredi, 26 septembre 2012 08:23

IMAM ALI (A.S.)

IMAM ALI (A.S.)

Nom : Ali

Titre : Mourtaza, Amiroul Mo’ménine

Kounyat : Aboul Hassan

Père : Abou Tàlib (Imran)

Mère : Bibi Fatémà binté Assad

Naissance : 13 Rajab - 23 Av. Hégire (600)

à Makka - (Kàabà)

Décès : 21 Ramzane 4O Ap. Hégire (660)

Enfants : 12 fils et 16 filles

 

 

Naissance :

Le 13 Rajab de l’année 30 Ap. Amoul fil (Année de l’éléphant- l’an 600), Fatémà binté Assad est allée vers la Kàabà pour prier d’obtenir la naissance sereine de l’enfant qu’elle attendait. Elle s’approcha du mur opposé à la porte et s’inclina pour prier. Soudain le mur s’est fracturé (cette fissure est encore là de nos jours) et l’a laissée entrer avant de se refermer de lui-même. La nouvelle de cet événement se répandit à Makkà et les clés de la porte de Kàabà furent apportées pour essayer de l’ouvrir. Les clés n’ont pas servi.

Durant cet évènement, le Prophète Mohammad (as) était hors de Makkà et à son retour, trois jours plus tard, est allé au Kàabà. Le verrou s’est ouvert et il prit l’enfant de Fatémà binté Assad et c’est là que Imam Ali (as) ouvrit ses yeux pour la première fois. La mère d’Imàm Ali (as) l’avait appelé Haidar et Assad, mais le Prophète l’a nommé ALI (as) disant que c’était un nom venant d’Allàh.

C’est la seule occasion connue de la naissance d’un enfant dans Kàabà depuis que ses fondations ont été mises.

Aussitôt après la naissance d’Imam Ali (as), le Prophète l’a pris chez lui pour l’élever comme son propre fils. Le Prophète le nourrissait, le lavait et l’habillait. Plus tard, l’Imàm a dit : "J’étais encore un jeune enfant quand le Prophète me prit de mes parents. Je me suis attaché à lui. Chaque jour un nouvel aspect de son caractère m’éclairait et je l’acceptais et le suivais comme un ordre".

Sa Personnalité:

Les exemples suivants de sa vie montrent quelques aspects de sa personnalité.

Dans la bataille de Jamal, en plein combat, le serviteur de notre Imam; appelé Qambar, apporta une boisson fraîche en disant : "Mawla, le soleil est très chaud et vous avez combattu constamment. Rafraîchissez-vous par cette boisson".

Imàm a répondu :" Puis-je me rafraîchir quand autour de moi des centaines sont allongés, blessés et mourrant de soif. Au lieu de m’apporter une boisson, servez-en à quelques hommes blessés". Qambar dit :" Ils sont tous nos ennemis". Imàm a répondu :" Qambar ! Soit, mais ce sont des êtres humains, assistez-les".

Imàm avait deux serviteurs : Qambar et Sa’aïd. Après le martyr de notre Imàm, Qambar dit qu’il avait très rarement l’opportunité de servir son Mawla. Il dit qu’Imàm faisait lui-même tous ses travaux, même laver ses propres linges et les raccommoder, si nécessaire. Il tirerait lui-même l’eau du puits. Imàm leur donnait de la bonne nourriture et linge alors que lui-même mangeait et s’habillait comme un pauvre.

C’est seulement après son "Shahadàt" que le monde pût savoir qu’il s’occupait d’un lepreux le visitant chaque jour, le nourrissant et soignant ses plaies. Quand le lepreux apprit la mort d’Imàm, il mourut sur place.

Durant la guerre, aucun ne pouvait rivaliser son courage et son expertise. Il fut le hero de toutes les batailles de l’Islam.

Les Trois phases de la vie d’Imàm (as):

1-De l’enfance à la mort du Prophète

2-De la mort du Prophète à son Kalifat

3-Du Kalifat au Martyre.

1-Vingt trois ans de lutte pour l’établissement d’un système islamique.

Imàm Ali (as) était le "bras droit" du Prophète, compagnon de confiance, héro de toutes les batailles dont les victoires furent achevées grâce à la foi, au bravoure et à l’enthousiasme d’Imàm Ali (as) pour le sacrifice. Les caractéristiques les plus dominants d’Imàm Ali (as) durant ces jours étaient son courage, sa bravoure et son sacrifice en allégeance totale au Prophète (saw) et dans la voie de l’Islàm

2- Vingt cinq ans à préserver l’Unité de l’Islàm.

Les historiens ont enregistré qu’après la mort du Prophète (saw), Abou Soufiàne vint vers Imàm Ali (as) en disant que le Kalifàt est le droit de l’Imàm et que s’il le désirait ainsi, Abou Soufiàne remplirait les rues de Madinà avec les soldats. Imàm Ali (as) a répondu qu’il considérait l’unité de la "Oummà" plus importante.

3-Cinq années de lutte pour établir une justice sociale.

Au mois de Zilhàjj 35 Ah.(l’an 655), les musulmans , après en avoir eu assez de toutes les injustices apportées par les Kalifats précédents, ont exhorté Imàm Ali (as) d’accepter le Kalifat et ont prêté serment d’allégeance. Imàm a dévoué l’entière période pour mettre en oeuvre la justice sociale et à déraciner le système de classe sociale que les Kalifats précédents ont essayé d’installer. Il a dû faire face à une forte opposition et fut finalement martyrisé durant Ramzane 40 Ah. (l’an 660)

Le Martyre.

"Demain vous reverrez mon temps et mes penssées profondes vous seront révélées. Alors vous me reconnaîtrez après que j’aurais quitté ma position et un autre aurait pris ma place". Imàm Ali (as).

Après la bataille de "Nahrwàne", quelques ennemis restants, les Kharéjites se sont refugiés à Makkà.

Qui sont les Kharéjites ?

Ce sont ceux qui croient que tous les croyants sont de même position et qu’aucun ne doit exercer une autorité sur un autre.. Ils ont bâti leur credo avec "Là hokm illà Allàh" ( Aucun jugement sauf celui d’Allàh). Ils croient qu’il ne devrait pas y avoir d’Imam (leader) ou de Kalife et aucune allégeance ne doit être formulée vers un être humain. Ils se sont formés après le bataille de Siffine où ils ont blâmé Imam Ali (as) d’accepter un jugement humain et donner une chance à l’ennemi (Mouàwiyà) de se redresser. Imam (as) leur a indiqué qu’ils étaient dans l'erreur (péché) car eux ont refusé de continuer à se battre contre Mouàwiyà quand ils ont vu le Qour’an sur les lances et il n’avait plus le choix que de rappeler Maliké Ashtar qui était sur le point de gagner une victoire complète.

Plus tard, ce sont eux qui ont contraint Imam Ali (as) d’accepter un arbitre. Pour cela, ils ont admi leur culpabilité et ont dit qu’ils se sont repentis et qu’il (Imam Ali) devrait faire de même. Imam a dit qu’il n’a commis aucun péché de sa part.

Les Kharéjites qui avaient fuit vers Makkà et voulant venger leurs morts tombés à Nahrwàne, ont comploté d’assassiner Imam Ali (as), Mouàwiyà et Amr bin Aass. Les trois les plus décidés d’entre eux se sont portés volontaires:

1-Abdour Rahmàne bin Mouljim , pour tuer Imam Ali (as),

2-Bourk bin Abdoullàh, pour tuer Mouàwiyà,

3-Amr bin Bakr, pour tuer Amr bin Aass.

Ils ont choisi le 19 Ramzane 40 Ap.H pour leurs forfaits en jurant qu’ils accompliraient leur mission ou qu’ils périraient.

Bourk bin Abdoullàh, à son arrivée à Damàs le jour convenu a mis au point son plan pour poignarder et tuer Mouàwyià, mais son arme (sabre) s’est glissé et Mouàwyià fut seulement blessé. Bourk fut attrapé, torturé et tué.

Amr bin Bakr en Egypte est allé tuer Amr bin Aass, mais ce jour, Amr bin Aass ne vint pas à la mosquée et avait envoyé son représentant pour conduire la prière . Celui-ci fut tué ainsi qu’Amr bin Bakr.

Abdour Rahmàne bin Mouljim arriva à Kouffà comme prévu. Là, il tomba amoureux d’une femme appelé Qoutouam qui haïssait Imam Ali (as) (son père et frère ont été tué par Imam Ali pour l’Islàm). Elle était très belle et accepta de se marier avec Abdour Rahmàne bin Mouljim sur trois conditions:

1-3000 Dirhams

2-Un esclave mâle ou femelle

3-La mort d’Imam Ali (as).

Même si Abdour Rahmàne est venu à Kouffà

pour tuer Imam Ali (as), ceci stimula sa détermination. Qoutouam, pour aider Abdour Rahmàne a demandé à deux hommes de sa tribu de l’assister.

19 Ramzane 40 Ap.H

Imam Ali (as) avait prophétisé sa mort plusieurs jours auparavant. Le Prophète l’avait également prophétisé et avait dit:" Ô Ali, je vois devant mes yeux ta barbe couverte de sang de ton front".

Quand Imam Ali (as) quittait la maison le matin du 19 Ramzane, les oiseaux domestiques ont commencé à faire un grand bruit. Lorsque le serviteur est venu les calmer, Imam a dit :" Laissez-les tranquille, car leurs cris sont les lamentations sur ma mort très prochaines.

Quand il est arrivé à la Mosquée de Kouffà pour ses prières du matin, il réveilla tous ceux qui dormaient là, Abdour Rahmane bin Mouljim inclus, qui dormait à plat ventre, cachant son sabre empoisonné.

Imam le dit qu’il était mauvais de dormir face à terre et qu’il avait un sabre sous ses vêtements qu’il allait l’utiliser pour de mauvaises intentions.

Puis, Imam Ali (as) dit le Azàne (Appel à la prière) et se mit à conduire la prière. Au premier rakàt, alors qu’il se relevait du sajdà, il a été frappé sur la tête avec le sabre empoisonné par ibn Mouljim, qui causa une profonde blessure.

Dans la confusion, ibn Mouljim s’est enfui. Imam a fini son second soujoud et demanda à Imam Hassan (as) de terminer la prière. Il prononça les mots " Fouztou birabbil Kàabà" (Le Seigneur de la Kàabà m’a couronné de succès).

Le meurtrier fut attrapé et emmené devant Imam Ali (as). Quand Imam a vu les cordes attachant ibn Mouljim trop serrées, il ordonna qu’elles soient rendues moins serrées et dit aux musulmans de le traiter humainement. En entandant cela, ibn Mouljim commença à pleurer ; Imam l’a dit: "Il est trop tard pour se répentir. Est-ce que j’étais un mauvais Imam ou un gouverneur injuste ? Il a ordonné qu’ibn Mouljim ne soit pas torturé.

Imam a été emmené chez lui et quand il a vu le lumière du jour il dit :" Ô jour ! tu pourras témoigner que jamais de la vie de Ali, tu ne m’as trouvé endormi alors que tu te levais".

Imam mourrut deux jours plus tard le 21 Ramzane 40 Ap.H , succombant à sa blessure. Il fut inhumé à Najaf par Imam Hassan (as) et Imam Houssein (as).

Téhéran- Le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a évoqué la nature des récents mouvements révolutionnaires dans les pays islamiques et arabes de la région, indiquant : « L’éveil islamique est employé de manière erronée comme un équivalant pour le printemps arabe, parce que l’éveil islamique est d’une nature islamique, alors que le printemps arabe attache de l’intérêt à son aspect arabe. »

S’exprimant le mardi 25 septembre, aux clôtures de la sixième conférence des radiotélévisions islamiques, le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a déclaré : « Au cours d’un an et demi écoulé depuis le lancement du mouvement de l’éveil islamique dans la région, chaque personne en a fourni une définition vue son propre point de vue. »

« Dans les conditions actuelles, a-t-il ajouté, il vaut mieux d’examiner la nature de ce mouvement dans le monde arabe et islamique. »

Faisant allusion à ce que l’éveil islamique date d’il y a 200 ans, Velayati a indiqué : « Mirza Chirazi et son décret sur l’interdiction du tabac se trouvent à l’origine de ce mouvement qui a fait échouer l’accord colonial imposé par la Grande-Bretagne et jeté les bases de l’actuel éveil islamique. »

Évoquant les propos du fondateur des Frères Musulmans, Hassan al Bana, il a ajouté : “La definition qu’il présente des différentes étapes de l’éveil islamique est la plus complète, parce que pour lui, Seyed Jamaleddin Assadabadi était un intelligent, le cheikh Mohammad Abdoh, un philosophe, Rachid Reza un historien et les Frères Musulmans est un Djihad. »

Le haut conseiller du Guide Suprême de la Révolution Islamique aux affaires internationales a précisé : « Les médias ont pour devoir de transmettre le message de l’éveil islamique, en organisant des tables rondes pour analyser les événements, ce qui jouerait un impact important sur les musulmans et non musulmans. »

La tension entre l’Egypte et l’entité sioniste augmente à cause de la situation délicate au Sinaï, décrit comme “nid de terroristes”. Les israéliens accusent l’Egypte de défaillance face aux terroristes et refusent catégoriquement toute modification du traité de paix proposé par les égyptiens.

La dégradation de la situation sécuritaire s'est produite après la chute du président égyptien Hosni Moubarak en février 2011, en conséquence, l’ennemi sioniste a décidé de prendre des mesures de précaution, en achevant la construction d’une barrière de sécurité d’une part, et en déployant un bataillon près de la frontière.

Des mesures de précautions

L’entité israélienne a accéléré les travaux pour terminer la construction d'une imposante barrière de sécurité, dotée de systèmes d'alerte électroniques, courant tout au long des ٢٥٠ km de la frontière. Le chantier devrait être achevé d'ici la fin 2012.

L’ennemi israélien qui se prépare à une détérioration de la sécurité à sa frontière avec le Sinaï égyptien, où les alertes aux attentats et attaques se sont multipliés ces derniers mois, selon des sources militaires, a également déployé un bataillon supplémentaire à la frontière du Sinaï.

"Israël a déployé un bataillon supplémentaire, près de cette frontière car le Sinaï est devenu un nid de terroristes", a déclaré à la radio publique le général de réserve Zvi Vogel, ex-commandant de la région militaire du sud.

De son côté le journal israélien, Yédiot Aharonot, a suggéré que l'armée devrait développer en priorité ses réseaux de renseignements dans le Sinaï, opération ardue vu le cloisonnement des groupuscules jihadistes opérant dans ce vaste désert.

Toujours selon Yédiot, l'armée dispose d'unités capables d'intervenir secrètement dans la région mais elles n'ont pas obtenu de feu vert en ce sens en raison du "caractère politique sensible" d'une telle décision qui reviendrait à violer la souveraineté égyptienne.

L’Egypte accusée de défaillance

Le ministre pour le Développement régional, Sylvan Shalom, a jugé que “l'Egypte n’agit pas suffisamment contre le terrorisme au Sinaï”.

Selon un haut gradé israélien cité par la radio, "les alertes sur des projets d'attentats en provenance du Sinaï ont été plus nombreuses cette dernière année qu'à la frontière avec la bande de Gaza".

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a par ailleurs vivement critiqué l'Egypte “pour sa non-volonté ou son incapacité à lutter sérieusement contre le terrorisme dans la péninsule du Sinaï” selon Liberman.

M. Lieberman a tenu ces propos après qu'un soldat israélien eut été tué et un autre blessé vendredi, lorsque des militants lourdement armés ont ouvert le feu sur une patrouille de l’armée israéliennes dans le Sinaï, près de la frontière palestino-égyptienne.

"Nous ne doutons pas des capacités des forces égyptiennes, mais plutôt de leur volonté de lutter contre le terrorisme", a commenté M. Lieberman, dans une interview accordée à “Israel Radio”.

La modification du traité de paix

Un porte-parole du président égyptien Mohamed Morsi avait déclaré que Le Caire soumettrait dans les prochains jours un projet de modifications du traité de paix signé avec Israël, ce qui permettraient à l'Egypte de déployer davantage de troupes dans le Sinaï pour lutter contre les groupes terroristes.

La zone est en effet censée être démilitarisée, et sert de démarcation entre les forces armées israéliennes et égyptiennes. Elle est restée pendant près de trois décennies sous la surveillance des Observateurs de la Force multinationale (FMO) déployés dans le Sinaï.

C'est la première fois que l'Egypte présente une demande officielle pour modifier les articles relatifs à la sécurité du Traité de paix de Camp David, signé en 1979. Plusieurs analystes israéliens considèrent que de telles modifications pourraient faire peser une nouvelle menace stratégique sur la frontière occidentale de l’entité.

Pour sa part, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a coupé court à toute velléité égyptienne de réviser les avenants militaires de l'accord de Paix.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a déclaré que l’entité sioniste n’acceptera pas de modifier les clauses de son traité de paix conclu en 1979 avec l’Egypte.

« Il n’y a pas la moindre possibilité qu’Israël accepte de modifier le traité de paix avec l’Egypte », a-t-il déclaré à la radio publique israélienne.

« Nous n’accepterons aucune modification des accords de Camp David », a-t-il insisté, soulignant notamment le caractère intangible des avenants militaires de ces accords. « L’Egypte doit remplir ses obligations dans le Sinaï », a ajouté M. Lieberman.

Ponctuellement, l’ennemi sioniste a cependant accepté que l'Egypte mobilise des effectifs militaires supplémentaires dans la péninsule pour lancer des opérations dans le Sinaï.

Au moins 50 personnes interpellées à Paris

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées samedi à Paris afin d'empêcher toute manifestation de musulmans dénonçant le film islamophobe et la publication de caricatures du prophète Mohammad (P).

Un important dispositif policier a été déployé à Paris et dans d'autres grandes villes françaises pour dissuader toute manifestation.

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné samedi à cinq mois, un homme de ٢٤ ans qui avait été interpellé jeudi dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite de la manifestation interdite du 15 septembre devant l’ambassade américaine à Paris contre le film islamophobe « Innocence of Muslims » qui a été interdit en France.

Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation de 50 personnes qui ne respectaient pas les interdictions de manifester.