تقي زاده

تقي زاده

Un autre crime s’ajoute au bilan noir des atrocités du régime israélien ; l’armée israélienne a attaqué vendredi 10 novembre dans l’après-midi une école dans la bande de Gaza.

Des sources palestiniennes ont rapporté le bombardement de l'école Al-Buraq à Gaza, tandis qu'Al-Jazeera a annoncé que l'école avait été ciblée à la fois par des attaques d'artillerie et par un raid d'avions de chasse israéliens. Au moins 50 Palestiniens sont tombés en martyrs dans l'attaque, selon les chiffres préliminaires compilés par Al-Jazeera.

Parmi les victimes figure aussi une étudiante en médecine qui était la petite-fille d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas.

La chaîne Al-Alam estime à plus de 11 000 le nombre des martyrs palestiniens ayant perdu la vie depuis le lancement le 7 octobre dernier des attaques barbares israéliennes contre la bande de Gaza. Plus de 2800 élèves palestiniens ont été tués et environ 2000 personnes sont toujours portées disparues.

Par ailleurs, un nouveau bombardement de l’hôpital Al-Shifa à Gaza a laissé au moins 13 martyrs et des dizaines de blessés vendredi, tandis que quatre autres hôpitaux de Gaza restent toujours encerclés.

Les attaques barbares du vendredi 10 novembre de l’armée israéliennes contre les zones civiles dans la bande de Gaza ont entraînés les actes de représailles de divers groupes de résistance dont le Hamas, le Jihad islamique et le Hezbollah libanais qui y ont riposté par des attaques sur les positions militaires et les colonies d’occupation israéliennes.

Le chef de la radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), Peyman Jebelli, a exprimé le soutien sans faille de la télévision d’État aux médias appartenant au front de résistance, alors que le régime israélien poursuit son agression brutale contre la bande de Gaza assiégée.

Jebelli a fait ces remarques lors d'une visite au siège de la chaîne de télévision libanaise de langue arabe al-Manar, détenue et exploitée par le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, diffusant depuis la capitale Beyrouth.

Lors d'une réunion avec le directeur et les employés d'Al-Manar, Jebelli a salué le rôle de la chaîne de télévision basée au Liban et d'autres médias de la Résistance dans la représentation fidèle de l'opération Tempête d'Al-Aqsa en cours, la plus grande opération militaire menée par les groupes de résistance palestiniens contre le régime israélien depuis des décennies.

Réitérant le plein soutien de l'IRIB à tous les médias de la Résistance, Jebelli a mentionné les aspects de l’opération Tempête d’Al-Aqsa du point de vue du public et des médias.

Les Brigades Ezzeddine al-Qassam, branche militaire du mouvement Hamas, ont pris pour cible Tel-Aviv ce vendredi 10 novembre, en réponse au massacre de civils palestiniens dans la bande de Gaza.

Selon Al Jazeera, à la suite des tirs de missiles d'al-Qassam, les sirènes d'alerte aux roquettes ont retenti à Tel-Aviv et dans la colonie voisine d'Ashdod.

Les médias du régime israélien ont prétendu que « plusieurs missiles ont été interceptés dans le ciel de Tel-Aviv », affirmant que la Fronde de David avait été activée pour intercepter ces missiles.

Sur fond des attaques des groupes de résistance contre les colonies occupées, les médias hébreux ont fait état de l'activation des sirènes d’alerte aux roquettes dans la plupart des zones centrales des territoires occupés, dont dans la région de Gush Dan et à Ashdod.

Ce développement survient alors que les Brigades al-Qods, branche militaire du Jihad islamique, ont annoncé ce vendredi matin avoir lancé des missiles en direction de la colonie occupée d'Ashdod.

Le mouvement libanais Hezbollah a annoncé ce vendredi 10 novembre soir dans un communiqué une attaque de drones contre les bases de l'armée du régime sioniste.

La Résistance islamique au Liban a annoncé qu'elle avait visé la caserne Yeftah Qaddish et un groupe de soldats sionistes à l'est de la ville de Hatsudat Yoshua avec 3 drones offensifs, et que les drones avaient atteint leurs cibles.

Ce communiqué a été publié après que le Hezbollah eut annoncé, une heure auparavant, que trois attaques avaient été menées contre des bases et des rassemblements de soldats sionistes près de la frontière libanaise.

Des manifestants pro-palestiniens ont organisé un rassemblement devant le siège du Département d’État américain à Washington, pour condamner le soutien des États-Unis au régime israélien et à sa machine de guerre génocidaire qui a tué plus de 11 000 Palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre.

Ce vendredi 10 novembre, des manifestants ont critiqué la politique étrangère américaine envers la Palestine, appelant à la démission des responsables du Département d'État et à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont déclaré que le Département d’État était complice du massacre des Palestiniens par Israël.

Des manifestations similaires ont eu lieu aux États-Unis au cours des derniers jours et semaines, et les protestataires ont exprimé publiquement leur colère face à l’indifférence du président américain Joe Biden à l’égard de la mort de femmes et d’enfants à Gaza.

Le commandant en chef de l'armée iranienne a fermement condamné l'attaque militaire israélienne en cours contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, soulignant que cette campagne atroce dans le territoire assiégé n'avait aucune valeur militaire.

S'exprimant lors d'une cérémonie organisée jeudi à Saqqez, dans la province du Kurdistan, à l'ouest de l'Iran, le général de division Abdolrahim Moussavi a déclaré que l'opération Tempête d'al-Aqsa du 7 octobre était un "tournant" dans les batailles pour la libération des terres palestiniennes, notant qu'elle avait accéléré la chute du régime israélien.

Dans une lettre adressée à Rafael Grossi, le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a appelé l'Agence internationale de l'énergie atomique à avertir le Conseil de sécurité des conséquences désastreuses de l'utilisation ou de la menace d'utilisation d'armes nucléaires par le régime israélien contre la population opprimée et sans défense de Gaza.

Dénonçant les crimes du régime israélien à Gaza, le vice-président iranien et président de l’OIEA, a exhorté le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, à réagir aux récentes déclarations menaçantes des responsables à Tel-Aviv concernant l'utilisation des bombes atomiques comme une option pour attaquer le peuple opprimé de la Palestine et à en refléter les conséquences au Conseil de sécurité de l'ONU.

Des manifestants pro-palestiniens sont descendus jeudi 9 novembre dans les rues de New York et se sont dirigés vers le bâtiment du New York Times, pour critiquer sa couverture de la guerre israélienne dans la bande de Gaza.

Selon le Daily Mail, ils ont investi le hall du bâtiment du journal, brandissant des drapeaux palestiniens et une pancarte indiquant « Cessez-le-feu maintenant ». Ils ont lu les noms des personnes tuées à Gaza dans un journal intitulé « Les crimes de New York ».

Des photos publiées sur les réseaux sociaux montrent qu'à l'extérieur, les véhicules de la police new-yorkaise étaient peints à la bombe avec les inscriptions « Free Gaza ».

Le régime israélien a mené dans la nuit de jeudi à vendredi 10 novembre des frappes aériennes sur ou à proximité d'au moins trois hôpitaux de la bande de Gaza, ont déclaré des représentants locaux, des bombardements à même de nuire davantage à un système de santé débordé par des milliers de victimes et de déplacés.

Selon l'agence de presse Shahab, les chars de l'armée du régime israélien ont été déployés autour des hôpitaux pédiatriques Al-Rantissi, Al-Nasr et Al-Ayoun à Gaza.

« L'occupation israélienne a lancé des frappes simultanées contre plusieurs hôpitaux au cours des dernières heures », a déclaré le porte-parole du ministère gazaoui de la Santé à la chaîne de télévision Al-Jazeera.

Suite à ce nouvel acte barbare de l’armée israélienne, les habitants de la bande de Gaza et ses autorités sanitaires ont appelé à une intervention internationale immédiate pour limiter les catastrophes humanitaires en cours.

Ainsi, l'hôpital Al-Rantissi, considéré comme le seul hôpital de traitement du cancer pour enfant dans la bande de Gaza, a été contraint de fermer en raison de son siège par les chars du régime israélien.

 

Des drones ont frappé la base aérienne d'al-Harir dans la région du Kurdistan irakien où sont stationnés des forces militaires et des avions américains, dans un contexte de soutien indéfectible de Washington aux attaques israéliennes sur la bande de Gaza.

La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué jeudi dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram la responsabilité de l'attaque contre la base aérienne d'al-Harir, située à 45 kilomètres au nord de l'aéroport international d'Erbil (nord de l'Irak).

Il a indiqué que deux drones avaient été lancés vers la base et « avaient directement touché leurs cibles ». Le groupe a ajouté que l'opération était intervenue en représailles au soutien américain à la campagne militaire sanglante d'Israël dans la bande de Gaza, où plus de 10 800 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués.

Aucun rapport n'a été publié dans l'immédiat sur l'étendue des dégâts survenus dans l'installation militaire.