تقي زاده

تقي زاده

Le 21e sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai s'est ouvert vendredi à Douchanbé, capitale tadjike, avec la participation des chefs de 12 États membres et observateurs, dont le président iranien Ebrahim Raïssi.

Le président du Tadjikistan, Emomali Rahmon, ainsi que de hauts responsables du Kirghizistan, du Kazakhstan, de la Biélorussie, du Pakistan, du Turkménistan, de l'Ouzbékistan et de l'Iran sont présents à l'événement, tandis que les présidents de la Russie, de la Chine, de l'Inde et de la Mongolie participent au sommet par vidéoconférence.

Lors d’une intervention au sommet précité, le président iranien Ebrahim Raïssi a assuré que le monde était entré dans une nouvelle ère et que l'hégémonie US était en déclin.

« À l'heure actuelle, la paix et la sécurité mondiales sont menacées par l'hégémonie et des défis tels que le terrorisme, l'extrémisme et le séparatisme qui ont visé un large éventail de pays, notamment les membres et partenaires de l'OCS », a-t-il réaffirmé.

 Aux yeux du président iranien, le maintien et le renforcement de la paix ne sont pas un choix mais une nécessité.

« L'Asie est au centre du changement mondial », a-t-il dit. Et de poursuivre : « La paix et le développement passent par la coopération avec les pays clés de la région. »

Plus loin dans ses propos, le président iranien a déclaré que les initiatives chinoises à savoir, Une ceinture, une route, l'Union eurasienne et le Corridor Nord-Sud, peuvent jouer un rôle clé dans le renforcement de l'unité et de la paix des pays de la région.

« Sachant que l'Iran est situé dans l'un des corridors du projet d’Une ceinture, une route, donc ce pays peut relier l’est et l’ouest de l’Asie », a-t-il noté. Et d’ajouter : « La politique étrangère de la République islamique a toujours été basée sur une coopération active avec des organisations internationales dans un esprit du respect mutuel ».

Aujourd’hui, a-t-il estimé, il n'est pas possible de résoudre les défis du système international avec l'unilatéralisme.

Le doute sur le respect par les États-Unis de leurs engagements a atteint son paroxysme après l’effondrement du gouvernement d’Ashraf Ghani qui s’est suivi par la catastrophe de l’aéroport de Kaboul dans laquelle s’est déroulée l’évacuation des citoyens américains d’Afghanistan. Néanmoins, Susan Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale des États-Unis, souligne la nécessité de renforcer les positions américaines en Ukraine, en Irak et à Taïwan.

En Ukraine, beaucoup espèrent que les États-Unis renforceront leur soutien à ce pays face à la Russie pour compenser les événements qui se sont produits en Afghanistan. La simultanéité entre la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky à Washington et les évolutions en Afghanistan viennent étayer cette idée.

La Russie est prête à frapper les troupes turques en Syrie au cas où celles-ci menaceraient ses avions de combat.

Après que plusieurs systèmes de missiles anti-aériens turcs de type MIM-23 Hawk ont été déployés dans la province syrienne d’Idlib, les Russes ont menacé de frapper les troupes turques au cas où ces dernières prendraient pour cible les avions de combat de la Russie. 
Dans ce droit fil, Konstantin Sivkov, expert militaire russe, a déclaré que les MiM-23 constitueraient une menace directe pour l'armée russe en Syrie. 

« Les batteries fonctionnent à haute altitude et représentent une menace pour tous les aéronefs. N'importe qui, même un avion civil, peut être facilement abattu par des terroristes », a déclaré Konstantin Sivkov, ajoutant que ces MiM-23 allaient déséquilibrer les rapports de force au profit des terroristes. 

Lors d’une interview accordée le 16 septembre à l'Associated Press, le commandant de la marine israélienne, tout juste à la retraite, a déclaré qu’Israël avait intensifié ses activités en mer Rouge « de manière exponentielle » face aux menaces croissantes de l’Iran contre les navires israéliens.

Le vice-amiral Eli Sharvit a accompli un mandat mouvementé en supervisant une force petite, mais bien équipée avec pour mission de protéger la côte méditerranéenne d'Israël ainsi que la mer Rouge qui est une porte d'entrée vitale pour les importations en provenance d'Asie.

En temps de crise, où aucun pays n'entendait aider le Liban, l’Iran n’a point hésité à y acheminer ses navires chargés de carburant, a déclaré un expert libanais.

Lors de son récent discours d’Achoura, le secrétaire général du Hezbollah a annoncé l’acheminement de navires iraniens transportant du carburant à destination du Liban et a mis en garde contre toute attaque visant ces navires. 

Tout de suite après ce discours, les médias libanais et étrangers ont commencé à semer le doute sur la manière de payer les expéditions afin de troubler l’opinion publique libanaise. 

Les médias libanais ont rapporté ce matin que les convois des camions-citernes iraniens chargés de carburant sont arrivés au Liban. Le site d’information Liban 24 rapporte que plusieurs camions chargés de fuel iranien sont entrés dans la ville de Hermel.

Le ministre libanais du Travail, Mustafa Bayram, a déclaré à cette occasion qu’« aujourd’hui, un blocus historique et cruel a été brisé ».

« Avec l’arrivée des pétroliers iraniens, le Liban a brisé un blocus historique et cruel, ce que d’autres pays n’ont pas réussi à faire », a-t-il souligné.

Dans un discours tenu il y a trois jours, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a annoncé que le premier navire iranien arriverait dans le port syrien de Banias le dimanche soir et que le processus de transfert de carburant vers le Liban commencera le jeudi 16 septembre.

Ce jeudi matin, quatre convois composés de 80 camions-citernes chargés de carburant iranien affrété par le Hezbollah afin de tenter de remédier aux graves pénuries au Liban, sont arrivés dans le Hermel, dans la Békaa. Ces véhicules, les premiers à arriver au Liban, venaient de Syrie, où la cargaison d’un premier navire iranien avait été déchargée mardi dans le port syrien de Banias.

Cette initiative du Hezbollah a ouvert un corridor maritime de la Résistance à travers la méditerranée, bien qu’un corridor terrestre reliant l’Iran au Liban en passant par l’Irak et la Syrie avait été mis en œuvre, il y quelques années.

Certaines sources arabes ont rapporté que l’Algérie et la Mauritanie se préparaient à organiser un prochain sommet et que l’Algérie tentait d’empêcher la Mauritanie de se compromettre avec le régime sioniste.

Des sources arabes ont annoncé que les préparatifs étaient en cours pour que le président algérien Abdelmajid Tebboune rencontre son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani dans la capitale algérienne d’ici la fin de l’année.

Le site web Al-Araby Al-Jadeed a rapporté que l’Algérie cherchait à empêcher Nouakchott de se compromettre avec le régime sioniste, comme en témoignent les visites fréquentes d’un certain nombre de ministres algériens dans la capitale mauritanienne.

Certaines sources diplomatiques au ministère algérien des Affaires étrangères ont indiqué que lors d’une visite à Nouakchott la semaine dernière, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a transmis le message spécial de Tebboune au président mauritanien l’exhortant à se rendre en Algérie dès que possible.

Le président mauritanien a accepté l’invitation, et la Mauritanie fixe actuellement le voyage, qui devrait avoir lieu début décembre.

Le président iranien Ebrahim Raïssi s’est rendu, jeudi 16 septembre, à Douchanbé, capitale du Tadjikistan, pour assister au sommet annuel de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS). L’Iran, qui a acquis le statut de pays observateur de l’OCS en juin 2005, attend que le dossier de sa demande d’adhésion à part entière soit examiné et approuvé à Douchanbé. 

Conclu en 2001, le traité de coopération de Shanghai était dans ses débuts centré sur une plus grande interaction entre les pays membres pour développer des coopérations multilatérales, résoudre les problèmes frontaliers, maintenir la sécurité dans les domaines de la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue, prévenir et combattre l’extrémisme et les menaces sécuritaires émergentes posées par les groupes terroristes.

Mais aujourd’hui, l’Organisation est devenue une plate-forme active et dynamique qui évolue plus rapidement que jamais et mise davantage sur les autres capacités et atouts de ses membres pour atteindre ses objectifs.

Cité par Mashregh News, Abdollah Jafari, chef du département des accords internationaux de l’Organisation portuaire et maritime d’Iran (PMO), a énuméré les questions économiques les plus importantes de l’union et déclaré que la possession des pays membres de l’OCS de plus de 25 % du PIB mondial, la présence de quatre de ses membres parmi les puissances nucléaires mondiales, l’adhésion de deux puissances économiques et celle de la Chine et de la Russie en tant que deux des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, montre l’importance de cette instance.

Lors de la dernière séance d’audience de l’accusé de l’attentat du 13 novembre en France, les aveux d’Abdelsalam, ont été tous sauf de vrais aveux. Certains analystes y voyant une confession taillée sur mesure propre à justifier la présence militaire française au Moyen-Orient post-US.

Au sixième jour du procès des attentats du 13 novembre, mercredi 15 septembre, le principal accusé, Salah Abdeslam, a tenté de justifier les attaques par l’intervention militaire de la France contre Daech en Irak et en Syrie. Dans une salle d’audience à l’ambiance pesante, le seul membre des commandos du 13 -novembre encore en vie a blâmé les « avions français qui ont bombardé [Daech], les hommes, les femmes, les enfants », dit l’AFP citant l’accusé.

vendredi, 17 septembre 2021 14:16

Poutine menace les États-Unis

Le ministère russe des Affaires étrangères a prévenu qu’il prendrait des mesures contre les États-Unis pour « ingérence dans les élections ».

Moscou a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation face à l’ingérence occidentale dans les élections parlementaires russes. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il « répondrait fermement » à toute ingérence « inacceptable » dans ses affaires intérieures.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mardi que Moscou ne suspendrait pas les pourparlers avec les États-Unis et établirait des relations basées sur les actions de Washington.

Les tensions entre la Russie et l’Occident, en particulier les États-Unis, se sont intensifiées au fil des ans et dans plusieurs dossiers, notamment sur les développements en Ukraine et des allégations sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle américaine, c’est pourquoi Washington a imposé plusieurs séries de sanctions à Moscou.

Le président de la Douma russe Viatcheslav Volodine a précédemment déclaré en réponse aux propos insultants du président américain à l’encontre de son homologue russe que ces insultes visaient en fait le peuple russe et qu’attaquer Poutine était comme attaquer la Russie.

De son côté, l’ambassadeur de Russie à Washington a vivement critiqué la large couverture médiatique de la politique étrangère de Moscou dans les médias américains, et a affirmé : « Chaque matin, lorsque je me réveille et que je lis des journaux américains ou que j’allume la télévision, je suis choqué par cette quantité de fausses nouvelles, de désinformation et de projections sur notre politique étrangère aux États-Unis. »

« Je me demande depuis quand la Russie est-elle devenue un ennemi ou un rival des États-Unis, mais je peux à peine comprendre », s’est-il étonné.

La nouvelle intervient peu après la visite du vice-ministre saoudien de la Défense en Russie et la signature d’un accord militaire qui sont les signaux d’un avertissement tacite aux États-Unis lancés par Riyad, qui aurait trouvé une alternative à son allié. En effet, les relations entre Riyad et Washington se sont quelque peu affaiblies. Par contre, celles avec Moscou se réchauffent.