
تقي زاده
Même en se payant 14 bases aériennes dans le nord de la Syrie, le Pentagone pourra se maintenir en Syrie est?
Depuis que la Jordanie a loué sa moitié nord aux Yankee pour que quelques 30 000 soldats US puissent s'y positionner avec avions, arme lourde, drone et commando et tutti quanti et ce, dans le double objectif d'abord de barricader Israël qui en mai a prouvé qu'il était bien vulnérable non seulement sur le front Nord ou sur le front sud ou encore sur le front intérieur mais que flan nord ouest du côté de la Jordanie se trouve lui aussi largement ouvert aux missiles et aux drones de la Résistance, les Américains s'y attendaient : un embrasement anti US en Syrie orientale et partant un "remake de ce qu'endurent les troupes US en Irak" à savoir des attaques quotidiennes contre leurs convois, bases et campement . La première semaine de juillet marquée par cinq attaques aux missiles et aux roquettes de la Résistance est-syrienne contre les deux bases de contrebande et de pillage du pétrole syrien que sont al Omar et Connoco, a d'ailleurs placé l'axe US/Israël face à la dure réalité : le maintien de l'US Army en Syrie orientale où sa mission consiste à répandre Daech à Homs et dans l'ouest de l'Irak demande bien plus qu'un contingent de 900 soldats à al-Tanf, autant sinon un peu plus à al Omar ou à Connoco.
"L'armée israélienne perdra en moins de cinq jours" (Brick)
Une fois de plus, le général de brigade Yitzhak Brick, officier supérieur et l’ancien commandant de l’armée israélienne, a sévèrement mis en garde contre l'incapacité de l'armée sioniste à se déployer sur plusieurs fronts, si une prochaine guerre venait à éclater. Énumérant les faiblesses de l'armée, en particulier celles de la force terrestre, il a qualifié de “canular” le système antimissile américain appelé Dôme de fer.
Sur fond de la montée des tensions aux frontières nord et sud des territoires occupés, le régime sioniste, n’ayant pas oublié les expériences du passé, continue à appeler à une solution au dangereux défi militaire que posent les missiles de la Résistance. Les milieux politiques sionistes ont d’ores et déjà exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité d'une guerre de missiles sur divers fronts, affirmant qu'une telle guerre est un cauchemar. D’autant plus qu’il est désormais clair que le Dôme de fer n'est pas en mesure d’assurer la couverture complète de toute la Palestine occupée.
Les demandes font suite aux tensions militaires avec la bande de Gaza en mai dernier, mais aussi au tir d'un certain nombre de missiles depuis le sud du Liban sur les colonies sionistes situées à la frontière nord de la Palestine occupée à la fin de la semaine dernière.
Le général de brigade Yitzhak Brick est un membre haut placé de l'armée sioniste et une figure qui avertit depuis des années qu’Israël est incapable d’entrer en guerre sur divers fronts, ni militairement ni politiquement. Brick est aussi le commissaire aux plaintes des forces armées depuis dix ans et prête l’oreille aux voix qui montent au sein de l’armée israélienne et parmi les soldats et les commandants.
Afghanistan : « les évolutions vont au profit de l’Iran », (Israel Hayom)
Dans un article du 20 août, paru dans le journal israélien Israel Hayom, Eldad Beck écrit que l'Iran est le plus grand gagnant des évolutions que traversent l’Afghanistan parce qu'il peut maintenant affirmer qu'il a besoin de fabriquer une arme nucléaire pour se défendre des menaces provenant de tous les côtés. « Les talibans en Afghanistan n’ont pas étayé l'argumentation iranienne selon laquelle Téhéran doit être équipé d’armes nucléaires contre les menaces sécuritaires de toutes parts ? », s’interroge l’auteur de l’article. En juin 2014, lorsque Daech a commencé à s’enraciner en Irak, un haut-commandant kurde a déclaré qu’on pourrait en finir avec ce groupe terroriste en deux semaines, mais personne n'a montré aucun intérêt à le faire. Ce commandant kurde a ensuite révélé les noms des groupes et des pays qui voulaient maintenir la survie de Daech, parmi lesquels les États-Unis.
USA: la médiation d'Israël en faveur de Ben Salmane
« Il n’est caché à personne que depuis l’arrivée au pouvoir de Mohammed ben Salmane en tant que prince héritier de l’Arabie saoudite, Riyad ne dissimule plus les relations étroites avec Tel-Aviv ». Selon l’agence de presse Tasnim qui cite le journal en langue arabe The Saudi Reality, « les responsables des renseignements israéliens affirment voir en Mohammed ben Salmane le prince saoudien qui a offert le plus grand appui à Israël ».
Israël tire un grand profit de ses relations avec l’Arabie saoudite ; le projet Neom (un projet de ville futuriste située au nord-ouest de l’Arabie saoudite) donnera lieu à une première colonie israélienne construite par l’Arabie saoudite, et ce, en favorisant l’influence israélienne au sein des pays arabes.
Que cherche le roi jordanien en Russie?
S'appuyant sur une politique de réalisme, Amman s'est finalement rendu compte que la question du “changement de régime” en Syrie est écartée et qu'il n'y a pas d'autre moyen que de s'engager avec Damas pour compenser les dommages causés à la Jordanie en raison d’avoir suivi la politique de Washington dans cette affaire.
Dans un communiqué publié le vendredi 20 août, le Kremlin a annoncé que le président russe accueillerait le roi Abdallah II de Jordanie lundi (aujourd'hui) à Moscou. Au menu: le dossier syrien et les préoccupations d’Aman pour réformer sa politique étrangère envers Damas afin d'éviter de nouvelles pertes, d’après le site Web Arabi 21.
Un mouvement diplomatique continu a récemment commencé sous la direction de la Jordanie, l'une des questions les plus importantes étant la question syrienne: le Royaume de Jordanie, en coopération avec l'Égypte et certains pays du golfe Persique, cherche à reconstruire la Syrie et à la réintégrer dans la Ligue arabe”, peut-on lire dans une note signée Mohammed al-Arsan publiée par Arabi 21.
Elle n’est pas afghane ; elle est yéménite !
Peu d'analystes seraient enclins à ne pas noter l'une des pires défaites US au Moyen-Orient et elle n'est pas afghane! En tendant dès le mois de mars un énorme piège du nom de dialogue de paix à Ansarallah, l'Amérique de Biden a tenté de "sauver" Maarib, d'en éviter la chute et sa reprise par une Résistance yéménite qui s'en servirait pour changer carrément le jeu en mer Rouge.
Ce pseudo-dialogue n'a été en effet qu'un leurre, un paravent destiné à faire d'al-Bayda, cette autre province limitrophe de Maarib, une arrière base pour Daech et al-Qaïda, un lieu où entraîner les "Houthis" dans des guerres d'usure à l'effet de leur faire oublier Maarib. Mais c'était sans compter avec le fait qu'Ansarallah a la guerre dans le sang et la défaite ne fait pas partie de son vocabulaire.
HADITH DU JOUR
L’Imam* *Zaynu-ul-Abidine (as) a dit :* *Le Messager est passé à proximité d’un groupe qui transportaient des pierres, il leur dit : Que faites vous ? Ils dirent :* *Nous testons le plus fort du moins fort parmi nous. Il dit :* *Voulez-vous que je vous apprenne, qui est le plus fort du moins fort parmi vous ? Ils dirent :* *Oui Messager d’Allah.* *Il dit :* *Le plus fort et le plus puissant parmi vous est celui qui ne commet pas de péché ou de mensonge lorsqu’il est satisfait, qui ne dévie pas de la vérité lorsqu’il est en colère et qui ne s’accapare pas ce à quoi il n’a pas droit, s’il est puissant. *Ma’ani-al-Akhbar : 366/1*
Discours de l’Imam Hussain (p) avant son départ vers l’Irak*
*« Louange à Allah (S) ! Par la volonté d’Allah (S) uniquement ! Il n'y a pas de pouvoir sauf avec Allah (S) ! Et les bénédictions d'Allah (S) soient sur Son Messager (pslf) ! En vérité, la mort est liée aux fils d’Adam (p) comme un collier autour du cou d’une jeune fille. Comme je désire et souhaite rencontrer mes ancêtres, comme le prophète Yaqub (p), qui désirait rencontrer Yusuf (le prophète).*
*Extrait de The life of Imam Husain (as) - Baqir Shareef al-Qurashi - De Hadaiq al-Wardiya 1/114, Miftah al-Afkaar, Pg. 148, Kashful Ghumma 2/29*
Meurtres et viols continus dans les territoires occupés
Les Israéliens estiment ces jours-ci que les frontières de Gaza et du Liban constituent leur plus importante préoccupation au niveau sécuritaire, mais la vérité est autre : en suivant les médias israéliens, on comprend la recrudescence d’insécurité interne dans les territoires occupés.
La structure hétérogène de la communauté juive en Israël israélien attise la vague d'insécurité et de conflits. C’est à coup sûr la source des meurtres et des viols dans cette société.
Dernièrement, un Israélien de 42 ans a menacé le maire de Nahariya ; la police a immédiatement procédé à son arrestation. La nouvelle a été publiée sur le site Internet du journal Israël Hayom.
Une bombe assourdissante a par ailleurs explosé devant la maison du directeur du département de sécurité de la municipalité de Nahariya en février dernier, selon le même rapport.
Encore cette semaine, une autre dépêche sur le même site d’information faisait part de trois cas d'agression et de viol d'adolescents dans différents districts d'Israël.
Le rapport indique que trois Israéliens, deux dans la ville sainte de Qods et un troisième à Bethléem, ont été arrêtés pour avoir agressé des adolescentes. Ils ont été inculpés par un tribunal.
La chaîne 12 de la télévision d’Israélien a traité dans un reportage détaillé des gangs mafieux d'immigrants venus des quatre coins du monde vers Israël, où ils se battent les uns contre les autres. « Ce dont nous sommes témoins dans différentes régions d'Israël, ce sont des criminels qui commettent les pires crimes », a rapporté la chaîne.
Certains médias israéliens rapportent que les actes criminels sévissent à Ashdod alors que les deux principaux gangs criminels de la ville maitrisent la ville. L'un de ces gangs est dirigé par Michael Tansky, le chef de la mafia russe qui a immigré en Israël. L'autre gang actif comprend des immigrants géorgiens qui s'affrontent tous les jours avec des armes à feu et des munitions. Leurs extorsions leur rapportent des centaines de millions de shekels par an.
Le journal Yediot Aharonot fait également état, dans son édition du dimanche, d’un autre meurtre dans la ville de Haïfa à ajouter à la longue liste des mystérieux décès quotidiens en Israël. La victime était un immigrant israélien du nom de Dmitry Yagurov, décédé samedi dernier dans son appartement à Haïfa.
La police a prétendu comme d’habitude qu'elle avait commencé son enquête et qu'un suspect avait été arrêté.
Le Hezbollah ouvrira les portes du secteur gazier libanais à l'Iran
Après avoir rendu hommage au martyr Abbas al-Yatami, "un commandant de la Résistance qui était tout le temps présent sur les champs de bataille au Liban aussi bien qu'en Syrie", dans un discours ce dimanche 22 août, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a évoqué la guerre économique menée par les USA contre le Liban.
Le secrétaire général du Hezbollah a critiqué d'abord des ennemis de la Résistance qui "après tant d'années d'animosité ne la connaissent du tout" :
"Après tant d'années nos ennemis ne connaissent toujours pas. Nos ennemis ne comprennent pas ce que veut dire être obéissant à Dieu et à l'Imam Hossein [béni soit-il], à sa sainte famille. Nos ennemis nous accusent de mercantilisme, de chercher le profit car ils nous jugent à leur propre aune. Or, le profit n'a pas de sens pour quiconque connaît la culture du martyre, de dévouement, du sacrifice. Pour nous ce sens de sacrifice hérité de notre foi fait de l'amour du prochain notre plus grand objectif".
Plus loin, Nasrallah a évoqué cette bataille de l'Arrogance contre la Résistance qui dure depuis 2005 et qui a coûté des dizaines de milliards de dollars :
"La bataille contre la Résistance c'est une bataille menée contre les vraies forces patriotiques, des forces souverainistes qui ne rament que pour leur peuple...; en Syrie cette bataille est menée de la pire des manières et Israël n'hésite pas à prendre en otage des avions de ligne dans ses raids aériens... Au Liban cette bataille nous a valu des événements de 2005, de 2008, puis des terroristes infiltrés à Hermel et à Arsal.
500 milliards de dollars pour mettre au pas le Hezbollah, ce fut l'aveu de l'ex-ambassadeur US Feltman. Et cette hostilité des ambassades US se poursuit sans relâche."
Feltman a reconnu avoir tout fait pour éloigner les jeunes du Hezbollah et sans succès. Je n’y reviens pas, mais le Hezbollah dispose d’un grand nombre d’effectifs et les efforts US n’ont jamais abouti... Tout ceci la Résistance y a fait face et on en est arrivé à cette guerre économique puisque l’ennemi a été incapable de gagner. Cette guerre économique contre le Liban, le coupable en est la Maison-Blanche et le bras exécutant de cette guerre au Liban est l’ambassade US à Beyrouth qui se fourre son nez partout dans des ONG, dans des entreprises énergétiques voire dans les municipalités. Les USA ont tout fait pour déclencher la guerre civile au Liban avec l’aide généreuse des Saoudiens, et ce, depuis 2019. Cette guerre civile a échoué a base ethnique et confessionnelle a échoué et a présent c’est sur le terrain économique qu’ils veulent diviser le Liban, sa classe politique, ses villes et quartiers, faire remonter les uns contre les autres. Ils veulent même diviser la Résistance. Pour en arriver où ? À L’effondrement de l’État de ses institutions au moins 30 milliards de dollars dépensés pour cette même fin de l’aveu des Américains qui cherchent la déroute de l’État, la dissolution de ses institutions. Est-ce au Hezbollah d’y faire face ? D’ailleurs, chercher des investisseurs chinois ou russes ? Bien sûr que non. C’est du ressort de l’État.
Or, face à l’apathie ambiante, le Hezbollah a tenté d’y apporter sa contribution. Le Hezbollah a multiplié des propositions, mais on a été indifférent à nos propositions. »
Et Nasrallah d’ajouter : « Pendant tout ce temps marqué par nos efforts visant à réduire les souffrances des Libanais, l’ambassade nous a accusés de mensonge. Or, on n’a pas baissé les bras. Nous sommes en contact avec l’Iran. Les hommes d’affaires se sont portés candidats pour l’achat du fioul iranien. Le 10 du Muharram, j’ai dit que dans quelques heures notre premier pétrolier partirait pour Beyrouth. Aujourd’hui, je dis que le deuxième pétrolier est parti et que les autres le suivront, car, c’est une voie qui s’ouvre, un corridor et il persistera tant que nous en aurons besoin. C’est pour alléger la souffrance de tout le peuple libanais pas le Hezbollah ou les chiites. Mais tout le Liban. »