تقي زاده

تقي زاده

Tâsû'â (en arabe : تاسوعاء), est le 9e jour de Muharram, un jour avant le jour de Achoura. L'importance de ce jour provient de la Tragédie de Karbala en l'an 61 H. Ce jour-là, Shimr vint à Karbala en apportant une lettre de 'Ubayd Allah ibn Zîyâd dans laquelle, 'Umar bSa'd fut ordonné d’être sévère dans le traitement avec l'Imam al-Husayn (a) sinon, il doit confier le commandement de l'armée à Shimr.
'Umar b. Sa'd refusa de laisser le commandement de l'armée à Shimr et se prépara à combattre l’Imam al-Husayn (a). Après l'attaque de l'armée aux tentes de l'Imam (a) dans l'après-midi de ce jour, l’Imam (a) envoya son frère al-Abbas (a) ,  pour demander de remettre la guerre pour le crépuscule de demain et demande de m’accorder une nuit de sursis pour que je m’adonne à l’adoration et à l’invocation de mon Seigneur. Dieu sait que j’adore le prier, l’invoquer, me repentir auprès de lui et lire son livre (coran).

 

pour demander à l'ennemi d’accorder un délai supplémentaire pour cette nuit.
De plus, ce jour-là, Shimr proposa un sauf-conduit à al-Abbas (a) et aux autres fils de Umm al-Banîn, mais al-Abbas (a) ne l’accepta pas.Il a dit â Shimr: « Que Dieu te maudisse, toi et ton sauf-conduit ! serions-nous en sécurité, alors que le fils de la fille du Prophète (s) ne l'est pas ? »

Ce jour-là, les tentes de l'Imam al-Husayn (a), de sa famille et de ses compagnons furent assiégées.

Ce jour est très important pour les adeptes d'Ahlulbayte, les Chiites. Ces derniers considèrent le jour de Tâsû'â, comme le jour spécial pour al-Abbas (a), le brave et le sincère frère d'Imam Hussein et le célèbrent comme le jour de Achoura, rappellent les mérites d'al-Abbas (a) et manifestent le deuil pour lui. 

Imam Jafar as-Sadeq dit: 

Tâsû'a est le jour où al-Husayn (a) et ses compagnons furent assiégés à Karbala où l'armée d'al-Chām se réunit contre eux. 'Ubayd Allah b. Zîyâd et 'Umar b. Sa'd furent fiers et heureux du nombre de leurs soldats. Ils sous-estimèrent l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons comme faibles. ils furent sûrs qu'aucune aide ne viendra pour eux et que les irakiens ne les soutiendront plus.
 
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Une nuit de sursis pour l’adoration de Dieu.

L’imam Hussein (as) n’était pas prêt à accepter l’humiliation de prêter allégeance à l’ennemi. Cependant, il leur avait demandé de lui accorder une nuit de sursis afin de s’adonner à l’adoration et à l’invocation de son Seigneur et après il pourra se battre contre eux le lendemain. 

La nuit se passa en Prière. Les compagnons de l'Imam Hussein se faisaient les uns aux autres leurs dernières recommandations. L'Imam réunit tous ceux qui l'accompagnaient. Il leur dit que ses ennemis n'en voulaient qu'à lui seul, et il leur proposa de profiter de l'obscurité pour s'enfuir. Il éteignit même les lampes afin que quiconque voudrait partir puisse le faire sans être vu de ses compagnons.

Aucun n'accepta d'abandonner son Imam ! Tous voulaient mourir avec lui, et être avec lui au Paradis.
 
Dans cette nuit L’imam Hussein (p) dit à ses compagnons :
« En vérité, je ne connais pas de meilleurs ni de plus fidèles compagnons que les miens, je donne l’autorisation à tous de partir maintenant. Vous n’avez aucune obligation envers moi. Profitez de la nuit pour partir et dispersez-vous dans le noir de cette nuit et laissez-moi. Ces gens-là n’en ont qu’après moi. Une fois que je serai pris, ils ne feront plus attention à vous. »

Saïd fils d’Abdallah al Hanafi se leva et dit :

« Mon Souverain ! Par Dieu ! Si je savais que je serais tué pour toi puis ressuscité pour être brûlé vif et avoir les cendres éparpillées dans le vent et qu’on fit de moi ainsi 70 fois, Jamais je ne t’abandonnerai ! Jamais ! Jusqu’à ce que je meure pour toi. Et comment je ne le ferai pas alors qu’il n’est question que d’une seule mort» ?
 

Au milieu de la nuit, l'un des commandants de l'armée de Yazid, Hour ar-Riyahi, celui-là même qui avait forcé l'Imam Hussein à changer de route et à se diriger vers Karbala, s'approcha du camp. Son fils et son esclave (qu'il aimait autant que son fils) l'accompagnaient. Lors de leur première rencontre, au milieu du désert, l'Imam Hussein avait offert à Hour et à ses soldats assoiffés l'eau dont il disposait. Ils avaient même donné à boire à leurs chevaux épuisés. Et depuis trois jours maintenant que le campement de l'Imam était privé d'eau, les femmes et surtout les enfants souffraient terriblement de la soif. Et le lendemain, à l'aube, l'assaut allait être donné, le petit-fils du Prophète et ses compagnons massacrés... Hour ne se pardonnait pas son rôle dans cette affaire. Le repentir avait envahi son âme, et il ne songeait plus qu'à ce qu'il aurait à répondre à la terrible question que ne manquerait pas de lui poser son Créateur le Jour du Jugement. IL lui fallait choisir clairement entre l'Enfer et le Paradis. Peut-être était-il encore temps d'obtenir le Pardon... IL n'y avait pas à hésiter. Quand il fut en présence de l'Imam Hussein. Hour tomba à genoux. Sa voix était entrecoupée de sanglots:

- Fils du Prophète, pardonne-moi ! Je ne pensais pas que mon action aurait de telles conséquences. Permets-moi de me racheter en défendant ta vie, et que mon fils que voici défende la vie de tes fils!

L'Imam Hussein releva Hour et, le serrant dans ses bras, l'embrassa:

- Hour, mon ami ! Je n'ai pas le moindre blâme à t'adresser. Ton courage et ton désintérêt pour les choses de ce bas-monde ont ajouté à ta valeur morale. Tu es mon invité ! Pardonne-moi de ne pouvoir rien t'offrir, ni à manger, ni à boire ! 
 
La veillée de Prière se poursuivit. Les compagnons de l'Imam Hussein entouraient celui-ci, et tous s'attachaient à se rappeler leur Créateur. Ils se promirent les uns aux autres que, tant qu'ils seraient en vie, ils feraient tout leur possible pour qu'aucun mal ne soit fait au petit-fils du Saint Prophète.

L'aube arriva. Ali Akbar, le grand fils de l'Imam Hussein, récita l'Azane.

Le soleil se leva. Les tambours de guerre de l'armée omeyyade commencèrent à retentir. En même temps, des milliers 
de soldats assoiffés de sang crièrent à l'Imam Hussein d'envoyer au combat ses hommes... ses soixante-dix-sept courageux compagnons !
Il n'existe et n'existera pas sur terre des amis plus sincères et plus fidèles que ceux de L'Imam Al Houssein (as) 

Étant donné que le soulèvement de l'imam Hossein a eu lieu en l'an 60 de l'hégire, il n'est pas exclu que certains compagnons du messager de l'islam faisait partie des compagnons de l'imam Hossein (as). Car certains avaient l'âge de l'imam et d'autres qui ont vécu l'époque du prophète (ç) étaient un peu plus âgés que lui. Ceux là lors de l'évènement d'Achoura avaient plus de 60 ans. Même s'il n'y avait aucun compagnon du prophète (ç) parmi les gens qui étaient aux côtés de l'imam Hossein (as), cela ne retire rien à la réalité de l'évènement d'Achoura. En effet, vu l'espace de temps dans lequel l'évènement d'Achoura s'est produit, la plus part des compagnons du prophète (ç) étaient soient décédés soit trop âgés pour participer à la guerre. Malgré cela, on compte quand même cinq des compagnons du prophète (ç) dans le groupe de l'imam Hossein (as). Et ces cinq personnes étant tombés martyr soit â kufa, soit à Karbala. Ce sont :

1- Anas ibn Harris Ka'ili : Samawi dans son livre Absar ul hein fi ansar al Hossein le cite comme l'un des martyrs de Karbala. Sheikh Tousi le compte également parmi les compagnons du prophète (ç), ainsi que les martyrs de l'imam Hossein (as). Lorsqu'on le cite parmi les compagnons du prophète (ç), on mentionne qu'il s'est battu aux côtés de l'imam Hossein (as) et qu'il est tombé martyr à Karbala. C'était une si haute figure de marque qu'Allamah Mou'ssine Amine dans son livre Ayan ul Shia mentionne des poèmes clamés par Koumeid ibn Zeyd (le célèbre poète des Ahl-ul-bayt (as)) a fait des poésies en son honneur.

2 – Habib ibn Mouzahir[5] : C'est l'un des compagnons du prophète (ç) et le plus grand compagnon de l'imam Ali (as) qui a participé à la guerre de Jamal, Seffine et Narharwand. Sheikh Tousi ne le cite pas comme l'un des compagnons du prophète (ç) mais rappelle qu'il fait partie des compagnons de l'imam Ali (as), de l'imam Hassan (as) et de l'imam Hossein (as). Certains savants tels que l'auteur du livre " Absar ur hein" le compte parmi les compagnons du messager de Dieu(ç) qui sont tombés martyr à Karbala.

3 – Mouslim ibn Khouasaja : dans le livre "Absar ul hein", il est compté parmi les compagnons du prophète (ç) et de l'imam Ali (as).[9] Allamah Mou'ssine Amine dans son livre "Ayan ul Shia" en citant les compagnons de l'imam Hossein (as) souligne qu'il est l'un des compagnons du prophète (ç).

4 – Hani ibn Ourwa : c'est l'une des personnes qui comptent parmi les compagnons du prophète (ç). C'est un vieux notable de la tribu mouradi qui s'est batu aux côtés de l'imam Ali (as) dans les trois guerres. 
Il a été arrêté â Kufa puis décapité par Oubeidullah ibn Ziyad.

5 – Abdoullah ibn Yaktar (ou Baktar) Oumeiri : c'est le frère de lait de l'imam Hossein (as). Son père Yaktar était le serviteur du messager de Dieu. Il est celui qui avait acheminé l'une des lettres de l'imam à Mouslim ibn Aaqil à Koufa. Là il fut arrêté et tué sur place par ibn Zyad.

De nombreux sociologues et philosophes soulignent l'engagement par "conscience". Les bénévoles ou militants "par conscience" se mobilisent souvent pour défendre les catégories dominées. Il arrive que ces militants viennent de classes moyennes ou supérieures, apportant ainsi des ressources culturelles, sociales ou économiques à l'organisation. On peut alors se demander quelles sont les motivations de ces militants, étant donné qu'ils ne bénéficient pas directement des actions menées.

Selon Alessandro Pizzorno, leur engagement découle du besoin individuel d'établir des liens de solidarité avec autrui, procurant ainsi une reconnaissance sociale, une estime de soi, ou encore une satisfaction personnelle.

L'engagement associatif influence donc la construction personnelle, et cette influence varie selon le degré d'inclusion dans l'association ou l'ASBL.

Cependant, la liberté de s'engager ne se limite pas aux mouvements sociopolitiques; elle est également très présente dans le domaine symbolique et religieux.

Quelles sont donc les motivations qui pousseraient une personne à s’investir dans une association religieuse ?

Nos Savants soulignent que lorsqu'un engagement s'inscrit dans le chemin d'Allah, il revêt nécessairement une autre dimension. Cela nécessite une certaine prédisposition de la part du croyant et une certaine guidance divine (tawfik) d'Allah.

C’est une sorte de position sublime qu'Allah accorde au croyant pour qu'il puisse servir la cause divine. Ici, l'engagement n'est pas seulement sollicité par le croyant, mais surtout dédié par Allah.

Et bien que , chaque croyant puisse aspirer à se consacrer à la cause divine, nombreux sont ceux qui n'y parviennent pas....

Nos récits rapportent que les conditions pour être au service de l'Imam al-Hussein par exemple reposent principalement sur la connaissance de l'Imam, l'amour que nous lui portons, et enfin le dévouement inconditionnel envers sa personne. Ces trois composantes seraient donc des conditions  cumulatives pour accéder à son service. Ainsi, les serviteurs de l'Imam al-Hussein acquièrent des spécifications particulières et des qualités distinctives pour être considérés comme des véritables serviteurs.

Par conséquent, il ne suffit pas de prétendre aimer al-Hussein et de se glorifier le titre de serviteur de l'Imam.


Une fois ces conditions réunies, l’adepte acquiert la qualité la plus importante pour devenir un serviteur de L'imam 'al-Hussein à savoir reconnaître les droits de l imam , suivre son chemin, ses mœurs et sa noble conduite. Le véritable serviteur d'al-Hussein effectue un service dont même les anges se glorifient...

Rappelons-nous l'histoire  de Jibrail (as)  fier d' avoir bercé al-Hussein alors qu’il était encore bébé...

Oui, Jibrail (as) est descendu un jour sur terre et a trouvé Assayeda Fatima Zahra (as) endormie et al-Hussein (as) dans son berceau en train de pleurer

Jibrail (as) s'est assis près de Al- Hussein (as) et a commencé à le bercer,  lui parler doucement pour le calmer, le consoler et arrêter ses pleurs. Il a continué ainsi jusqu'à ce que Sayedda Fatima Azzahra (as) se réveille de son sommeil et entende quelqu'un bavarder avec son fils

Ainsi, Ici la finalité de l"engagement se révèle très différente !
Nous ne sommes plus dans une logique d'apport des ressources pour une catégorie sociale  dominée et défavorisée et en conséquent bénéficiaire de l' investissement de certains bénévoles.
Mais plutôt d'un don de soi et pour soi étant donné que ni notre prophète ni nos  imams ont besoin de notre engagement...

Si nous nous investissont c' est parce que nous en avions besoin , pour notre foi,  pour notre salut.....

John, l'esclave de Abou Dhar al-Ghifari, faisait parti des amis de notre Imam,  a illustré la  réalité du serviteur authentique...

L''histoire raconte que lors des heures difficiles de Achoura, l'Imam al- Hussein lui a permis de se retirer, mais John l"a supplié de rester et de recevoir la grâce du martyre, refusant de profiter des moments de prospérité pour abandonner son maître dans les moments de difficulté....

"Tu as ma permission de partir ; tu nous as suivis en quête de bien-être, ne te mets donc pas en difficulté à cause de nous."  Dit l'Imam

John répondit : "Ô fils du Messager de Dieu ! En temps de prospérité, je goûte vos plats, et en temps de difficulté, je vous abandonnerais ? (٠٠٠٠) Non, par Dieu, je ne vous quitterai pas jusqu'à ce que ce sang noir se mêle à vos sangs." Puis il combattit jusqu'à ce qu'il devienne martyre".

L'extraordinaire histoire d' Al Hor ar-Riyahi, rencontre de Al-Hor ar-Riyahi avec Imam hussein(as) jusqu'à son martyre à Karbala.  :

Quand al-Hussayn apprit la nouvelle du martyr de Muslim ibn Aqil .. son cousin et Ambassadeur à Koufa .. cette dernière nouvelle l'attrista énormément. . il rassembla sa famille et ses compagnons et leur dit:

«Nos partisans nous ont abandonnés. Ceux qui veulent s'en aller, peuvent le faire. Ils n'ont pas d'obligation envers nous».

Tous ceux qui avaient rejoint le cortège sur la route, se dispersèrent à gauche et à droite, et il ne resta avec al-Hussayn que ceux qui l'accompagnaient depuis la Mecque.

Al-Hussayn passa cette nuit de deuil et de désolation à penser à ses partisans tragiquement assassinés au champ d'honneur, et à réfléchir sur l'avenir de son mouvement et de la Umma. A l'aurore; le cortège se mit en marche, traversant les sentiers arides du désert, cheminant vers un avenir inconnu et confiant son sort entre les mains de Dieu.

Cette marche pénible et angoissante se poursuivit jusqu'à ce que le soleil se soit éclipsé. Le cortège parvint alors à un endroit appelé Charâf. On y passa la nuit. Le lendemain matin, al-Hussayn et ses compagnons reprirent leur marche, et au fur et à mesure qu'ils avançaient, le soleil cuisant de midi devenait insupportable. L'un des marcheurs vit de loin de grandes surfaces noires et aperçut de vagues mouvements. Croyant voir s'approcher les fermes et les dattiers d'Irak, il s'écria: «Allahu Akbar». Tout le monde fit de même.

En fait il ne s'agissait ni d'arbres ni de fermes, mais d'unités militaires en marche, des soldats, des chevaux, des lances, des drapeaux... tramant une mer de poussière.

Grande fut la surprise pour al-Hussayn et ses compagnons trop peu nombreux et non préparés. Comment livrer bataille dans un terrain découvert contre cette grande armée venue vers eux de Qadisiyya?

Après concertation, on décida de se retrancher sur un mont qui se trouvait près de leur position. Dès qu'ils firent mouvement vers cet objectif, l'armée ennemie, forte de mille hommes et commandée par al-Hor al-Riyâhi, se précipita vers ce même objectif stratégique, malgré la chaleur infernale du soleil, la fatigue et la soif dont souffraient les hommes et les chevaux. Al-Hussayn et ses compagnons réussirent cependant à y arriver les premiers; mais ils furent rejoints presque au même moment par l'armée de Hor. Tout en ordonnant à ses hommes de défendre leurs positions, al-Hussayn, voyant les soldats et les bêtes de l'armée ennemie dans un état d'épuisement et de fatigue manifestement insupportables, leur offrit à boire.

Après ces quelques minutes de repos et de rafraîchissement, al-Hussayn constate que c'était l'heure de la prière de Midi, appela tout le monde à se diriger vers la Mecque pour la prière. Après l'Appel à la Prière, lancé par l'un de ses hommes, il fit un prône dans lequel il expliqua ses principes à l'Hor et à ses soldats, leur rappela le contenu de leurs messages de soutien, et leur demanda de respecter leurs paroles et leurs promesses.
Tout le monde garda le silence, et personne ne répondit à ce rappel. Al-Hussayn conduisit la prière et les deux camps prièrent derrière lui. Après quoi, les deux troupes restèrent face à face, mais sans aucun geste de provocation.


Plus tard al-Hussayn accomplit la prière de l'Après-midi et s'apprêta à partir avec ses hommes. Il fit un deuxième discours à l'intention de l'adversaire et vida en guise de rappel deux sacoches pleines de lettres que les Irakiens lui avaient envoyées pour le prier de venir les diriger. Mais al-Hor ne fléchissait pas et entendait empêcher al-Hussayn de poursuivre sa route. Il lui déclara qu'il avait reçu l'ordre de le conduire à Kûfa et de ne pas le lâcher avant de l'amener à 'Obeidullah ibn Ziyad (pour l'allégeance à Yazid).

Al-Hussayn lui dit: «Mais tu seras mort avant d'y arriver». Et il ordonna à ses compagnons: «Partons». Ses hommes enfourchèrent leurs montures et attendirent que les femmes et les enfants fussent prêts au départ. Là, al-Hor et ses soldats leur barrèrent la route. Al-Hussayn se fâcha contre al-Hor et lui dit:

- «Que veux-tu?»

- «Je veux te conduire au gouverneur, 'Obeidullah», répondit-il.

- «Alors, par Dieu je ne te suivrai pas», jura al-Hussayn.

- «Alors, par Dieu je ne te quitterai pas», rétorqua al-Hor.

Alors que les échanges de propos devenaient de plus en plus virulents, al-Hor finit par se montrer plus conciliant et proposa un compromis au petit-fils du Prophète en lui disant: «Je n'ai pas reçu l'ordre de te combattre, mais seulement de ne pas te quitter jusqu'à ce que tu acceptes de me suivre à Kûfa. Si tu refuses de le faire, alors prends n'importe quel chemin, pourvu qu'il ne te conduise ni à Kûfa ni à Médine. Accepte ce compromis provisoire entre nous jusqu'à ce que j'écrive au gouverneur 'Obeidullah. Peut-être Dieu m'évitera-t-IL de faire quoi que ce soit contre toi...».

Al-Hussayn accepta le compromis et prit une route qui se situait à gauche de celle qui conduisait à Qadisiyya. Al-Hor lui dit encore: «Ô al-Hussayn, je te rappelle encore de penser à ta vie, car j'affirme que si tu combats, tu seras tué».

«Crois-tu pouvoir me faire peur de la mort?, lui répondit al-Hussayn. Seriez-vous donc si sinistres pour m'assassiner? A cela je ne répliquerais qu'en faisant miens ces quelques vers que le frère d'al-Aws récita à son cousin qui voulait l'empêcher de soutenir le Prophète(p) dans son combat et lui prédisant la mort:

"Je pars, car ce n'est pas une honte pour un jeune de mourir, si son intention est bonne et qu'il combat en Musulman; Et que, par le sacrifice de sa vie, il console les hommes droits, disperse les gens maudits et s'oppose à un criminel".

»Si je survivais, je n'aurais rien à regretter (de mon engagement), et si je mourais, je ne serais pas blâmé. Quant à toi, assez de vivre humilié et d'être insulté».


En entendant ces vers qui traduisaient l'obstination d'al-Hussayn (d'aller jusqu'au bout de son combat) et sa résignation (devant la mort), al-Hor s'écarta avec son armée. Désormais les deux armées longeaient les deux côtés de la route qu'al-Hussayn avait consenti d'emprunter.

Cette marche forcée avait l'air de plus en plus d'une course vers la destination finale. Mais quelle destination finale? Al-Hussayn ne semblait plus guère se faire d'illusion quant à la possibilité de voir se joindre à son cortège des renforts venant de ceux qui lui avaient écrit des milliers de lettres de soutien, il n'y avait pas si longtemps. Pourtant, il pressait les pas, accélérait la marche et ne se reposait que peu, comme s'il avait hâte d'atteindre son objectif final! Alors qu'il maintenait cette allure accélérée, il somnola un instant sur sa monture, puis se réveilla subitement et se mit à réciter deux ou trois fois ces paroles coraniques (que les fidèles prononcent généralement, lorsqu'ils sont frappés d'un malheur):

«Nous sommes à Dieu et nous retournerons à Lui... Louange à Dieu, Seigneur des Mondes».

Son fils, 'Ali Ibn al-Hussayn, l'entendit et s'approcha de lui:

- «A quel propos as-tu récité ces paroles?

- Mon fils!, dit al-Hussayn, alors que je faisais un petit somme, j'ai eu une vision dans laquelle un homme s'est approché de moi et m'a dit: "Les gens marchent et la mort vient vers eux". J'ai compris alors, que c'était de nous qu'il s'agissait.

- Mais mon père, - que Dieu t'épargne tout malheur - ne sommes-nous pas dans le droit chemin?, questionna le fils.

- Si!, répondit al-Hussayn. Par Celui à qui retournent les serviteurs!

- Donc nous ne nous soucions pas de mourir dans le Droit Chemin!, insista 'Ali Ibn al-Hussayn.

- Que Dieu t'accorde la meilleure récompense qu'un fils puisse obtenir pour sa bonne conduite envers son père, répondît al-Hussayn reconnaissant et satisfait».

Le cortège d'al-Hussayn, toujours suivi de près par l'armée de Hor Ibn Yazid al-Riyâhi, arriva à un village nommé Naynawâ. Là, les événements commencèrent à se précipiter. En effet al-Hor y reçut un message urgent et véhément contenant les instructions de 'Obeidullah Ibn Ziyâd pour ce qui concernait le traitement qu'il devait réserver à al-Hussayn:

«Rends la vie difficile à al-Hussayn lorsque tu recevras cette lettre et mon messager. Ne le laisse camper que là où il n'y a ni eau ni verdure. J'ai ordonné à mon messager de na pas te quitter avant que tu exécutes mon ordre...».

Al-Hor, après avoir lu cette lettre, la montra à al-Hussayn. Celui-ci lui demanda alors de le laisser camper soit à Naynawâ, soit à al-Ghâdhiriyyah soit à Shafiyah. Al-Hor récusa cette requête, prétextant la peur des espions de 'Obeidullah dans son armée. Un compagnon d'al-Hussayn proposa alors à ce dernier de cantonner dans une région proche, appelée al-'Aqr. Mais al-Hussayn refusa, et se résolut à poursuivre sa marche vers Karbalâ' qu'il semblait fixer désormais comme destination finale.

Avant que sa petite troupe ne se mette en marche vers cette destination finale, al-Hussayn lui tint le discours suivant:

Avant que sa petite troupe ne se mette en marche vers cette destination finale, al-Hussayn lui tint le discours suivant:

«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre. Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude»

"Si vous n'arrivez pas à etre de bons croyants, soyez au moins des hommes libres."



L'Imam Hussayn (P) se dirigea vers Karbala afin d'y établir son campement

Al Hor Ben Yazid ar-Riyahi

Issu d'une tribu noble,Al Hor ar-Riyahi était considéré comme un homme fort et très courageux.Son charisme et sa robustesse inspirait de la crainte à quiconque oserait se dresser devant lui Dans la terminologie arabe,le mot "Al Hor" signifie "Libre ou Homme libre" lorsqu'il attribué à une personne Al Hor ar-Riyahi était le commandant de l'armée de Yazid sous les ordres d'Obeydoullah ibn Ziyad.Lorsque ce dernier lui donnera l'ordre d'empecher à tout prix,l'Imam Hussayn d'établir son campement,Al Hor se sentit soudain mal à l'aise et hésita un moment et dit :

"Qu'avez-vous à lui reproché dans ce qu'il vous a exposé ?"

"Que t'arrive t-il,tu parais hésitant.Par Dieu !je ne t'ai jamais vu ainsi Si on m'avait demandé quel est homme le plus courageux de Kufa,je t'aurais immédiatement cité.Alors que t'arrive t-il ? " Lui dit Omar ben Saad.

"Par Dieu !je me vois choisir entre le Paradis et l'Enfer.Par Dieu !je ne préférerais rien au Paradis meme si je devais etre coupé ou brulé." Lui dit Al Hor.


Mais c'est dans la conscience d'Al Hor que tout se déroulait et qui le rendait indécis ou il devra faire un choix capital ...

La décision est prise :

Soudain,son amour pour Dieu,Son Messager et ses descendants (P) l'envahit à tel point qu'il donna un coup de flanc sur son cheval et rejoignit le campement de l'Imam Hussayn (P).

Il arriva devant l'imam, descendit et s'inclina devant l'imam..descenda à ses pieds en pleurant..

-Sayidi Aba Abdellah, c'est par ma faute si tu te trouve la..
Sayidi, je me repend..est ce que Allah(awj) me pardonnera ?

L'imam Lui dit Tu est le bienvenue "Hor" Allah (awj) le Généreux t'a pardonner.. tu es libre comme ton prénom l'indique qu'Allah(awj) t'honnore..

Ne comprenant pas pourquoi Al Hor avait quitté le camp,les soldats de Yazid,commencèrent à charger Al Hor les repoussa et les harangua de manière que plusieurs d'entre eux tombèrent. Blessé au front,il continua à se battre comme un lion Il rejoignit le campement de l'Imam Hussayn (P) qui pansa sa blessure.

"Peut-etre,serai-je de ceux qui serreront la main de ton grand-père Mohammad (P) demain...au jour du Jugement ?"

Puis d'une intépidité extraordinaire,il repartit aussitot sur le champ de bataille.Les flèches et les lances fusaient en tout sens.Le cheval de Hor fut touché,celui-ci sauta de son cheval et poursuivit son combat à terre.Les soldats l'assaillirent de toutes parts et Al Hor continuera à se battre juqu'à son dernier souffle.Son corps sera amené dans le campement de l'Imam Hussayn (P) qui Serrant fortement Al Hor dans ses bras,des larmes coulant de ses yeux dit :

"Tu es libre (Hor),comme ta mère t'a nommé,libre sur terre et dans l'au dela.

L’Iran a condamné l’attaque meurtrière du régime israélien contre le camp de réfugiés d’al-Mawasi à Khan Younès, une continuation du génocide en cours à Gaza que soutiennent les Etats-Unis et ceux qui se font passer pour des défenseurs des droits de l’homme.

Dans un communiqué, samedi 13 juillet, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré que le massacre du camp de réfugiés d’al-Mawasi au cours duquel des centaines de Palestiniens ont été tués ou blessés, met au grand jour la ferme détermination du régime d’occupation sioniste à poursuivre le génocide de la nation palestinienne et à mettre fin à la Résistance, et ce, sous le silence de la communauté internationale.

Il a appelé la communauté internationale, en particulier les pays et organisations musulmans ainsi que les organismes de défense des droits de l’homme, à réagir de manière décisive et efficace au crime commis par Israël à al-Mawasi en s’acquittant de leurs devoirs juridiques et humains.  

Un soldat syrien a été tué et trois autres blessés dans une frappe de l’aviation israélienne qui a visé des installations militaires et un immeuble résidentiel dans le sud-ouest de la capitale, Damas.

L’agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire, a indiqué que la frappe israélienne avait été menée dès la première heure de la journée de dimanche, peu après minuit, et qu’elle avait visé des sites militaires ainsi qu’une habitation dans le quartier de Kafar Sousa.

L’armée a précisé dans un communiqué que les attaques avaient été lancées depuis le plateau du Golan occupé par Israël.

Frappe israélienne contre la Syrie: un commandant du Hezbollah tué en martyr

« Nos systèmes de défense aérienne ont affronté les missiles ennemis et en ont abattu un certain nombre », précise l’armée syrienne dans un communiqué.

L’attaque israélienne contre la Syrie intervient alors même que le régime sioniste poursuit son assaut sanglant contre les Palestiniens de la bande de Gaza assiégée.

Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres incessantes contre le territoire assiégé, y compris des hôpitaux, des résidences et des lieux de culte, depuis que les groupes de résistance palestiniens ont lancé leur attaque-surprise, baptisée Opération Tempête d’Al-Aqsa, contre le régime sioniste, le 7 octobre 2023.

La radio de l'armée israélienne rapporte le largage de 8 bombes JDAM (Joint Direct Attack Munition) lors du raid aérien du régime qui a entraîné la mort et la blessure d'environ 400 Palestiniens.

Le site d'information du journal israélien Maariv a confirmé samedi que les bombes utilisées par les forces israéliennes lors du massacre d'al-Mawasi étaient des bombes de précision JDAM à guidage satellitaire, dite également bombe intelligente, de fabrication américaine.

Connues pour leur précision et leurs capacités de ciblage avancées, les JDAM sont des kits attachés aux bombes de la série Mark 80, qui transforment la bombe stupide (bombe aérienne non guidée) en une munition de précision.

Alors que l’ex-président américain et candidat actuel au scrutin présidentiel, Donald Trump, venait de commencer son discours, des détonations ont été entendues. Du sang sur le visage, il a été évacué par ses gardes du corps.

L’ancien président des États-Unis et actuel candidat à la présidentielle, Donald Trump, a été blessé lors d’une fusillade, au cours de laquelle deux personnes ont été tuées, dont le tireur, et deux autres ont été grièvement blessés.

Plusieurs coups de feu ont été tirés lors de l’incident survenu durant un rassemblement à Butler, en Pennsylvanie, le samedi 13 juillet.

Une vidéo en direct montre des traces de sang sur le côté droit du visage et de l’oreille de Trump.

Il a ensuite été vu, grimaçant et portant la main à son oreille droite avant de se jeter au sol derrière le podium, au moment où une série de coups de feu éclate. Son équipe de sécurité l’a immédiatement escorté hors de la scène.

Les forces armées yéménites ont menacé d’étendre leurs opérations contre le régime israélien et ses protecteurs, en réaction au massacre barbare de Palestiniens par le régime sioniste dans le sud de la bande de Gaza.

Le porte-parole des forces armées yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a lancé cet avertissement hier samedi 13 juillet, quelques heures après que des frappes aériennes israéliennes ont coûté la vie à au moins 90 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et en ont blessé plus de 300 autres dans le camp de réfugiés d’al-Mawasi, près de la ville de Khan Younès à Gaza.

« Les forces armées yéménites suivent l’évolution de la situation dans la bande de Gaza, la dernière en date étant le massacre perpétré ce samedi par l’ennemi sioniste qui a fait des centaines de martyrs et de blessés », a-t-il martelé.

Plus de 90 Palestiniens ont été tués et près de 300 autres blessés, ce samedi 13 juillet, lors des frappes aériennes menées par Israël sur le camp de réfugiés d’al-Mawasi, à l’ouest de Khan Younès, dans sud de la bande de Gaza, annonce le ministère de la Santé.

La zone touchée avait été désignée par l’armée du régime comme une zone humanitaire sécurisée et sûre.

La série de frappes a été menée par des chasseurs F-16 appartenant à l’armée israélienne, qui ont tiré plus de neuf missiles en rafale sur le camp de déplacés palestiniens à l’ouest de Khan Younès, comme l’ont rapporté des témoins.

Par la suite, des drones quadrirotors ont fait feu sur les ambulances et les équipes de la protection civile, selon les mêmes sources.

Les attaques, qui ont eu lieu vers 10h30 du matin, ont d’abord entraîné la mort de dizaines de civils qui ont ensuite été transportés au complexe médical Nasser.

Le sauvetage des plusieurs dizaines de victimes sur les sites des bombardements est toujours en cours.

Les autorités sanitaires locales ont prévenu que les hôpitaux de la région étaient dans l’incapacité de faire face au grand nombre de victimes, l’infrastructure médicale de Gaza ayant été décimée par les forces d’occupation israéliennes.

Les victimes de la frappe ont été transférées vers plusieurs hôpitaux de la région. A l’hôpital de campagne du Croissant-Rouge koweïtien de Rafah (sud), le directeur Suhaib al-Hams a qualifié la situation de « vrai désastre » et indiqué que la plupart des blessures étaient graves notamment des amputations et des lacérations d’organes internes.

« Une véritable catastrophe se produit actuellement dans le contexte de l’effondrement du système de santé », a-t-il ajouté. 

Les bombes à fragmentation israéliennes causent d’horribles blessures aux enfants de Gaza (Chirurgiens étrangers)

Le régime israélien a prétendu avoir mené les frappes pour viser Mohammed Deif, un commandant des brigades Qassam, branche militaire du Hamas.

Lors d’une interview avec Reuters, Sami Abu Zuhri, un haut membre du mouvement de résistance palestinien Hamas a rejeté les allégations de certaines sources israéliennes sur le ciblage de Mohammed Deif, les qualifiant d’absurdes.

Soulignant que tous les martyrs sont des civils, il a décrit l’attaque israélienne, soutenu par l’Amérique, comme un acte dangereux qui s’inscrit dans le cadre du génocide en cours dans la bande de Gaza, sous silence mondial.  

Par ailleurs, un haut commandant du Hamas, Abdel Rahman Shadid, a appelé tous les Palestiniens de Cisjordanie, de Qods occupée et des autres régions occupées en 1948 à se soulever pour défendre Gaza.

Il a également appelé la jeunesse palestinienne de Cisjordanie à se livrer à une lutte acharnée contre les soldats du régime d’occupation israélien et les colons armés.

Les bombardements intenses sur al-Mawasi interviennent alors que des délégations de l’Égypte, des États-Unis, du Qatar et d’Israël se sont réunies mercredi 10 juillet à Doha, la capitale qatarie, pour négocier une trêve à Gaza, et à parvenir à un accord d’échange des captifs.

Selon un dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza, l’armée israélienne a tué jusqu’à présent au moins 38 345 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.