تقي زاده

تقي زاده

Trois semaines après les résultats des élections européennes, qui avaient entraîné la dissolution de l’Assemblée nationale française, les électeurs sont revenus dans les bureaux de vote à l’occasion du premier tour des élections législatives ce 30 juin 2024. Le ministère de l’Intérieur a publié dans la nuit de dimanche à lundi les résultats définitifs.

Le Rassemblement national a capté le plus grand nombre de suffrages, avec un score de 29,2 %, combinés aux 3,9 % des candidats de l’union de l’extrême-droite ralliés à Éric Ciotti. Ce total permet au RN d’envoyer directement 40 de ses candidats à l’Assemblée nationale, sans même passer par le second tour dimanche 7 juillet.

L’alliance de l’extrême-droite obtient 10,6 millions de voix, plus du double des 4,2 millions du premier tour des élections législatives en 2022. Le parti d’extrême-droite pulvérise ainsi son record de voix, toutes élections confondues, obtenues lors d’un premier tour, jusqu’alors détenu par Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2022 avec 8 133 828 bulletins décomptés à son nom.

Après un atterrissage d'urgence, dimanche 30 juin, à Antalya, en Turquie, un vol israélien de la compagnie El AI s'est vu refuser le ravitaillement en carburant. Le personnel turc de l'aéroport d'Antalya a refusé de ravitailler l'avion LY5102 avant son décollage pour Israël, ont rapporté les médias israéliens.

« Les travailleurs locaux ont refusé de ravitailler l'avion de la compagnie, même s'il s'agissait d'un cas médical », indique le rapport. L'avion s'est envolé pour Rhodes, en Grèce, où « il fera le plein avant de décoller pour Israël », selon la compagnie aérienne.

Des sources diplomatiques turques ont confirmé que l'avion avait été autorisé à effectuer un atterrissage d'urgence pour évacuer un passager malade.

« Du carburant devait être fourni à l'avion pour des raisons humanitaires, mais alors que la procédure pertinente était sur le point d'être achevée, le capitaine a décidé de partir de son propre chef », selon un diplomate turc.

De violents affrontements ont éclaté, dimanche 30 juin, entre la police israélienne et des ultra-orthodoxes à Qods occupée suite au verdict historique de la Haute Cour ordonnant la fin de leur exemption du service militaire. 

Pendant des décennies, les hommes juifs ultra-orthodoxes en âge de servir dans l'armée ont évité la conscription dans l'armée israélienne en s'inscrivant dans des yeshivot pour étudier la Torah et en obtenant des reports répétés d'un an de service jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge d'exemption.

En 2017, la Haute Cour a jugé que ces exemptions massives étaient illégales et discriminatoires. Les cabinets israéliens ont tenté, sans succès, d'élaborer une nouvelle législation pour résoudre le problème tout en demandant des reports répétés auprès du tribunal.

Des dizaines de milliers d'hommes se sont rassemblés dimanche soir à Mea Shearim, un quartier ultra-orthodoxe, pour s'opposer au décret, avant de se diriger vers le centre-ville de Qods occupée et d'être dispersés à l'aide de canons à eau.

Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, a mis en garde le régime israélien contre les « conséquences néfastes » de toute attaque qu’il oserait mener contre le Liban.

Le ministre des Affaires étrangères par intérim de la RII a rappelé, lundi 1er juillet, lors d'une conversation téléphonique avec le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, que le Hezbollah était pleinement préparé à combattre Israël, qui menace de lancer des attaques contre le mouvement de Résistance islamique du Liban.

« Les menaces de guerre proférées par Israël contre le Liban s'inscrivaient dans la continuité des crimes du régime contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et traduisent sa nature barbare », a rappelé Bagheri Kani, avertissant que les occupant paieraient cher tout acte d'agression face à la puissance sans équivoque de la Résistance libanaise.

Le Jihad islamique palestinien a condamné avec véhémence les propos du ministre israélien Itamar Ben-Gvir qui a récemment appelé à l’exécution par balles des prisonniers palestiniens dans les prisons du régime. 

Dans un communiqué publié , dimanche 30 juin, le mouvement de résistance palestinien a souligné que les propos tenus par « le nazi Itamar Ben-Gvir reflètent une mentalité criminelle odieuse basée sur l’effusion de sang ».

Et d'ajouter que cet appel s'inscrit dans le cadre de ses politiques précédentes contre les détenus palestiniens, notamment celles de les priver de nourriture, d’eau et de médicaments, et de pratiquer les formes les plus brutales de torture systématique à leur encontre.

Le Jihad islamique palestinien a noté que les politiques de Ben-Gvir sont une tache de « honte pour tous ceux qui soutiennent ou restent silencieux face aux crimes de l’entité sioniste » contre les Palestiniens.

Un haut conseiller militaire du Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a déclaré que le front de la Résistance a réussi à infliger une lourde défaite au régime israélien.

« Dans une évaluation stratégique, il (le régime israélien) a essuyé une défaite face à l'axe de la Résistance - Hezbollah libanais, Ansarallah yéménite ainsi que les groupes de résistance en Syrie, en Irak et en Palestine », a déclaré, dimanche 30 juin, le général de division Yahya Rahim Safavi, avant d’ajouter que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a réussi à atteindre aucun de ses objectifs dans la bande de Gaza.

Rahim Safavi, ancien commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran (CGRI), a souligné que l'Occident, dirigé par les Etats-Unis et l’OTAN, est le principal soutien d'Israël. Il lui a fourni un soutien militaire, financier et même médiatique au cours de la guerre à Gaza. 

Il a tué et blessé plus de 120 000 personnes opprimées dans toute la région de l’Asie de l'Ouest, a-t-il indiqué.

Le Conseil des gardiens de la Constitution iranienne a confirmé les résultats de l'élection présidentielle du 28 juin, ouvrant la voie aux deux candidats pour commencer leur campagne pour le second tour des élections qui aura lieu le 5 juillet.

"La validité du premier tour de l'élection présidentielle a été approuvée par le Conseil des gardiens de la Constitution ", a déclaré dimanche le porte-parole du Conseil des gardiens de la Constitution, Hadi Tahan Nazif.

Nazif a expliqué qu'aucune plainte n'a été déposée auprès du Conseil par aucun des candidats.

"La campagne pour le second tour des élections débutera après l'annonce de la validité des élections et elle se poursuivra jusqu'à 24 heures avant le scrutin", a-t-il ajouté.

Plus de 24 millions de personnes ont voté vendredi pour élire un successeur au feu président Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai.

Aucun des candidats n'a obtenu les voix nécessaires pour remporter la course au 1er tour ; Masoud Pezeshkian et Saïd Jalili, ayant été qualifiés pour le second tour du 5 juillet 2024.

 

Évoquant avec inquiétude les changements fondamentaux dans la région en raison de la guerre à Gaza, le président égyptien a contesté le silence de la communauté internationale face aux crimes du régime sioniste contre les Palestiniens.

Lors d’une allocution télévisée sur la situation en Asie occidentale, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré : « La région subit des changements fondamentaux en raison de la guerre féroce menée par Israël dans la bande de Gaza et de ses efforts pour déplacer de force (les Palestiniens) vers le sol égyptien. »

« La conscience humaine est la grande absente (dans cette guerre), et la communauté internationale est restée silencieuse et a tourné le dos à des dizaines de milliers de victimes innocentes », a-t-il déploré.

Les propos interviennent alors que le président al-Sissi a souvent fait l’objet de critiques qui lui reprochent de ne pas en faire assez pour lutter contre les crimes du régime sioniste et soutenir suffisamment les Palestiniens.

Cependant, selon une source égyptienne, Le Caire insiste également pour que l’armée sioniste se retire complètement du point de passage de Rafah.

Citant une source égyptienne, les médias israéliens ont fait savoir dimanche que la nouvelle concernant l’accord du Caire pour déplacer le terminal de Rafah ou construire un nouveau terminal à proximité du passage de Karem Abou Salem n’est pas vraie. De même, la chaîne d’information Al-Jazeera, citant cette même source, a rapporté : « Aucune négociation n’a eu lieu en Égypte concernant la supervision par Israël du point de passage de Rafah. »

Près de 9 mois se sont écoulés depuis le début des attaques du régime sioniste contre la bande de Gaza ; plus de 37 800 Palestiniens ont jusqu’à présent été tués et environ 86 900 autres blessés. La population de Gaza souffre de pénurie de nourriture, de médicaments et n’a pas accès à l’eau potable.

D’après les premiers résultats annoncés dimanche à 20h, heure locale, par la chaîne de télévision française BFM, le Rassemblement national de Jordan Bardella arrive en tête au soir du premier tour, avec 33% des votes, selon une estimation Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune dimanche.

La participation totale est estimée à 69,7%, selon les estimations de l’institut de sondage Elabe pour BFMTV, RMC et La Tribune Dimanche - si elle se confirme, ce serait du jamais-vu depuis les législatives de 1986, ajoute la source.

Emmanuel Macron avait appelé à un « large rassemblement clairement démocrate et républicain » face au RN.

Pour Emmanuel Macron, la participation élevée montre une volonté de « clarifier la situation politique ».

Le RN arrive ainsi en tête avec 33%, devant le Nouveau Front Populaire (NFP) à 28,5%, et Ensemble à 22%. De plus amples informations sur les résultats du scrutin législatif en France se font toujours attendre.

 

La Résistance palestinienne revendique la destruction de 18 véhicules militaires israéliens lors d'une opération dans la bande de Gaza.

Une vidéo publiée mardi par les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du mouvement de Résistance islamique de la Palestine, le Hamas, montre une opération des combattants palestiniens en train de cibler des militaires et des véhicules israéliens à l'est du camp de Jabalia, situé dans le nord de Gaza. Ils ont aussi tiré des roquettes anti-chars sur des abris fortifiés où se trouvaient les troupes israéliennes.