
تقي زاده
Le Martyre
Les versets 153 â 157 de la sourate al-Baqarah:
?️يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اسْتَعِينُواْ بِالصَّبْرِ وَالصَّلاَةِ إِنَّ اللّهَ مَعَ الصَّابِرِينَ
Ô vous qui croyez! Implorez le secours (spécial d’Allah) par la
patience et la prière (du besoin). Certes Allah est avec ceux qui sont patients.
وَلاَ تَقُولُواْ لِمَنْ يُقْتَلُ فِي سَبيلِ اللّهِ أَمْوَاتٌ بَلْ أَحْيَاء وَلَكِن لاَّ تَشْعُرُونَ ﴿١٥٤﴾
Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le chemin d’Allah “Ils sont morts”. Non, ils sont vivants, mais vous en êtes inconscients.
وَلَنَبْلُوَنَّكُمْ بِشَيْءٍ مِّنَ الْخَوفْ وَالْجُوعِ وَنَقْصٍ مِّنَ الأَمَوَالِ وَالأنفُسِ وَالثَّمَرَاتِ وَبَشِّرِ الصَّابِرِينَ ﴿١٥٥﴾
Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de vie et de diminution de chose. Et fais la bonne annonce aux endurants.
الَّذِينَ إِذَا أَصَابَتْهُم مُّصِيبَةٌ قَالُواْ إِنَّا لِلّهِ وَإِنَّا إِلَيْهِ رَاجِعونَ ﴿١٥٦﴾
Eux, qui disent, quand un malheur les atteint: “Certes nous sommes à Allah (nous sommes créés pour parvenir et pour être soumis à Lui) et certes, c’est à Lui que nous retournerons ”
أُولَئِكَ عَلَيْهِمْ صَلَوَاتٌ مِّن رَّبِّهِمْ وَرَحْمَةٌ وَأُولَئِكَ هُمُ الْمُهْتَدُونَ ﴿١٥٧﴾
Ceux-là ( sont sûr que c'est vers Allah qu’ils retourneront dans ce monde) (ceux-là ) reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde. Ceux-là sont ceux qui ont atteint la Guidée
- *Quiconque demande sincèrement le martyr, il lui sera donné même s'il ne l'atteint pas , .*
- *Celui qui demande sincèrement le martyre à Dieu, Dieu lui accordera le statut de martyr, même s'il meurt dans son lit.*
- *Celui qui est tué injustement pour défendre sa famille est un martyr, et celui qui est tué injustement pour défendre ses biens est un martyr, et celui qui est tué injustement pour défendre son voisin est un martyr, et celui qui est tué au nom de Dieu Tout-Puissant est un martyr.*
? Mizan Al-Hikma par Al-Rishahri, vol. 2, p. 1516
25 shawal, le martye d'Imam Jafar as-Sadeq
-?Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-?La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-?La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-?La valeur de sa générosité est sa piété.
-?Les hommes sont égaux de part leur appartenance à Adem (as).
-?Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-?Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) :-la sécurité, la justice et la fertilité.
Hijab : Une perspective scientifique*
Le hijab ou la tenue pudique islamique, qui couvre la silhouette et la beauté du corps, présente plusieurs aspects bénéfiques qui sont généralement connus. En tant que commandement divin obligatoire pour les adeptes de l'Islam, les hommes et les femmes doivent respecter le code vestimentaire pudique de l'Islam. Dans ce court article, les aspects scientifiques du hijab seront brièvement abordés.
Tout d'abord, analysons brièvement les versets du Coran dans lesquels Allah (SWT) ordonne aux croyants, hommes et femmes, d'observer certains codes de conduite dans leur vie :
Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. (24 : 30)
Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants, afin que vous ayez le succès. (24 : 31)
Dans ces versets, Allah (SWT) ordonne ce qui suit :
1) Pour les croyants et les croyantes : Baisser leurs regards et protéger leurs parties intimes
2) Pour les femmes croyantes :
A) Ne pas exhiber leurs ornements (sauf exceptions).
B) Ne pas frapper du pied afin que leurs ornements ne soient pas mis en valeur.
Le fait de « baisser les yeux » est l'un des commandements communs aux hommes et aux femmes et, en outre, les femmes ne doivent pas « exhiber » leurs ornements. Quel est le rapport avec le commandement du hijab ? Quelles pourraient être les implications d'une apparence sobre dans une société où tout le monde n'observe pas un code vestimentaire modeste ? Examinons la question d'un point de vue scientifique.
Le système nerveux humain est un ordinateur divin qui compte plus de 100 milliards de neurones. Ces neurones sont comme des puces électroniques hautement sophistiquées et les scientifiques n'ont pas encore réussi à calculer la capacité de stockage exacte et la vitesse de traitement d'un seul neurone.
Le cerveau reçoit des informations par le biais de modalités sensorielles, telles que les yeux, les oreilles, l'odorat, le goût, le toucher etc. Ces informations sont ensuite stockées et traitées dans différentes zones du cerveau qui sont reliées entre elles et forment la base des processus de pensée ultérieurs, du développement de nouvelles idées, de la prise de décision et des actions physiques, ou résultats. Ainsi, l'entrée dans le cerveau correspond généralement à sa sortie. Le point le plus frappant est que plus de 80 % de toutes les informations sensorielles qui entrent dans le cerveau humain proviennent uniquement des yeux.
Ainsi, le contrôle de l'entrée des stimuli sensoriels provenant des yeux peut affecter de manière significative le fonctionnement global et les tâches ultérieures telles que la mémoire, l'analyse des informations stockées, le traitement de la pensée, l'apprentissage, les aspects émotionnels et sociaux liés aux informations reçues, effectuées par le système nerveux.
L'une des principales tâches des neurones est de stocker et de traiter toutes les informations dans les zones appropriées du cerveau et de les rendre prêtes à être récupérées de manière précise et opportune à l'avenir. Enfin, le résultat, qui se manifeste sous la forme de mots, de comportements et d'actions physiques, dépend de l'étape précédente. Ainsi, si des stimuli sensoriels erronés ou incorrects pénètrent dans le cerveau, les neurones stockeront et traiteront ces informations, ce qui conduira à de mauvaises idées, pensées et, finalement, à de mauvaises paroles et actions. Un modèle simple est présenté dans l’image ci-dessus.
Ainsi, lorsqu'un environnement présente une abondance de stimuli provocateurs, en particulier ceux provenant du système visuel, c'est-à-dire des yeux, il en résulte des mots, des comportements et des actions agressifs et provocateurs. Les individus vulnérables et les esprits jeunes et immatures qui manquent de formation appropriée et de maîtrise de soi, et qui ne peuvent pas gérer les informations sensorielles qui entrent dans leur cerveau, sont automatiquement enclins à produire des résultats similaires sous la forme de mots, de comportements et d'actions qui sont en corrélation avec l'entrée sensorielle.
Par exemple, les enfants ou les adolescents qui regardent des films violents ou jouent à des jeux vidéo sur des thèmes similaires se livrent au même type de comportement agressif et incontrôlé.
Dans le monde d'aujourd'hui, les informations sensorielles pénètrent principalement dans les yeux par le biais de scènes particulières (lors de fêtes, de rassemblements, d'interactions entre hommes et femmes sur le lieu de travail ou à l’université...) ainsi que par l'exposition aux médias, au cinéma, aux photos, aux magazines, aux écrans de télévision et d'ordinateur, aux écrans d'IPod et de téléphone portable, et à d'autres gadgets de ce type.
À moins qu'une personne n'empêche les informations indésirables de pénétrer dans son cerveau en contrôlant ses yeux et l'endroit où elle regarde, ou en décidant sélectivement de ne pas s'exposer à un environnement spécifique, il est impossible d'empêcher les informations de pénétrer dans le cerveau.
Cela est beaucoup plus difficile dans une société où il n'existe pas de code vestimentaire modeste ou où la culture libérale prévaut, ce qui entraîne un bombardement de stimuli sensoriels dans le cerveau tous les jours. Dans cette situation, le seul moyen pour les hommes et les femmes de protéger leurs pensées de la corruption est de contrôler leur regard.
En outre, les femmes peuvent bloquer les stimuli sensoriels provocateurs qui pénètrent dans le cerveau d'un homme en portant une tenue simple, ample et non provocante qui dissimule parfaitement la silhouette et la beauté du corps, en adoptant un comportement modeste et décent et en réduisant au minimum les interactions sociales qui n'entraîneraient pas de conséquences émotionnelles ou sociales non désirées.
Les données scientifiques sur les agressions et les violences sexuelles à l'encontre des filles et des femmes dans les sociétés occidentales constituent une norme commune et sont acceptées en tant que telles comme faisant partie de la culture occidentale. À l'âge de 21 ans, près de 98 % des femmes subissent une forme ou une autre d'agression sexuelle aux États-Unis, en Europe et dans d'autres sociétés libérales.
Ces sociétés se sont adaptées à cette injustice et à cette dégradation à l'égard des femmes, qui sont considérées comme faisant partie de leur vie. Il existe des centres spécialisés dans la lutte contre la violence sexuelle et le traitement des victimes au quotidien, ainsi que des numéros de téléphone d'urgence pour faire face aux situations immédiates, si la victime a besoin d'un soutien médical et émotionnel. Une assistance est également fournie aux filles et aux femmes ayant subi des violences sexuelles par des ONG ou diverses organisations gouvernementales.
Toutefois, ces sociétés n'ont pas réussi à traiter la question fondamentale soulignée plus haut dans cet article, à savoir le contrôle des stimuli environnementaux qui conduisent à ces crimes contre les femmes. Le code vestimentaire islamique pour les femmes et les enseignements islamiques sur le contrôle du regard agissent comme de puissants filtres qui protègent le cerveau de l'exposition à des stimuli provocateurs et l'empêchent d'être corrompu en bloquant toutes les étapes mentionnées plus haut. Ainsi, le cerveau ne stocke pas les stimuli mauvais et provocateurs sous forme de mémoire, ne traite pas les mauvaises pensées et idées et ne développe pas d'attachement émotionnel et social indésirable. En conséquence, le résultat se manifeste sous la forme de paroles, de comportements et d'actions contrôlés, logiques et bons.
C'est peut-être la raison pour laquelle les versets du Coran traitant du Hijab ou du code vestimentaire islamique mentionnent que les conséquences de ces actions [baisser les yeux et se protéger] conduisent à la pureté pour les hommes croyants. Et pour les femmes croyantes [en ne montrant pas leurs ornements, en observant le code vestimentaire prescrit et en se protégeant ainsi] et les hommes, c'est un succès éternel car la plupart des stimuli provocateurs viennent des femmes. En vérité, une société peut connaître un succès éternel, être sûre pour les femmes et pure pour les hommes et les femmes si le code vestimentaire islamique et les enseignements islamiques en matière de comportement décent sont respectés.
L'Imam Ja'far Sadiq (AS) a dit : « Chaque fois que l'œil regarde quelque chose d'interdit, un nœud de désir se noue dans le cœur de la personne, et ce nœud ne sera défait que par l'une des deux conditions suivantes : soit en pleurant de chagrin ou de regret dans un véritable repentir, soit en prenant possession de ce que l'on a désiré et regardé. »
Il est certain que plusieurs crimes et actions illégales à l'encontre des femmes peuvent être évités si les yeux ne regardent pas ce qui est illégalement exposé au nom du libéralisme, de la modernité et de la mode pour être vu, provoquant la convoitise des hommes, et si les femmes réalisent que l'observation de la tenue modeste islamique est dans leur propre intérêt et pour leur protection.
Mohsen Reza Haydari
Bibliographie :
Chrisler JC, Ferguson S. Violence against women as a public health issue. Annals of New York Academy of Sciences, 2006; 1087:235-49.
Campbell R, Wasco SM. Understanding rape and sexual assault: 20 years of progress and future directions. Journal of Interpersonal Violence, 2005; 20(1):127-31.
Ja’far Ibn MuhammadAal-Sadiq [AS] (d. 756 C.E.) Misbah al-Shariah [Lantern of the Path]. Traduction anglaise par Shaykh Fadhlallah Haeri. Ansariyan Publications, Qom, IR Iran. Disponible en ligne sur http://www.al-islam.org/lantern-of-the-path
Source : Hijab, A Scientific View | Al-Islam.org, Hijab: A Scientific View - International Shia News Agency (shafaqna.com)
Comment Jabir ibn Abdullah al-Ansari le plus vieux compagnon du Prophète (sawas) rencontra Imam Muhammad al-Baqir
- *Comment Jabir ibn Abdullah al-Ansari le plus vieux compagnon du Prophète (sawas) rencontra Imam Muhammad al-Baqir (as),
- *Ce hadith est rapporté par d'Ahmad ibn Muhammad et lui, de Muhammad ibn Senan et lui, d'Aban ibn Taghleb, qui avait dit :*
- *L'Imâm JA'AFAR AL-SÂDIQ (as) avait déclaré :*
*- Jabir ibn Abdullah al-Ansari était le dernier compagnon du Messager d'Allâh (sawas), qui avait survécu à tous les autres ..*
*- Il était l'un de nos suiveurs les plus dévoués et fidèles envers nous, les AHL-UL-BAYT ..*
*- Il avait l'habitude de s'asseoir dans la mosquée du Messager d'Allâh (sawas), tandis qu'il portait un turban noir, qu'il le penchait un peu sur son visage et qu'il avait l'habitude de crier :*
- *« Ô BÂQIR ul-Ilm(Imam Muhammad al-Baqir) !*
- *Les Médinois avaient l'habitude de dire à son sujet : « Jabir divague ! »*
- *Et il avait l'habitude de répondre : Non, par ALLÂH ! Je ne divague point ! J'ai entendu le Messager d'Allâh (sawas) me dire :*
- *« Un jour, tu rencontreras un homme de ma famille, dont le Prénom sera comme le mien et dont les manières seront comme les miennes. Il fendra toute grande la CONNAISSANCE et la PÉNÉTRERA(BAQIR UL_LIM) » .. Et c'est ce qui me fait dire, ce que je dis ..*
- *Un jour, tandis que Jabir marchait dans l'une des rues de Médine, il trouva une école, à l'intérieur de laquelle, se trouvait l’Imâm Muhammad Al-Bâqir (as).*
- *Lorsque Jabir ibn Abdullah al-Ansari vit l’Imâm Muhammad Al-Bâqir, il lui dit :*
- *« Ô fiston !* *Approche-toi donc, un peu .. ».*
- *L'Imâm (as) s'approcha et il lui dit ensuite :*
*« Fais un pas en arrière .. » ..*
*Et l’Imâm (as) fit cela.*
- *Jabir déclara alors : « Je vois les manières du Messager d'Allâh (sawas) en toi ! Par Celui qui a ma vie entre Ses Mains ! Garcon ! Quel est donc ton Nom » ??*
- *L'Imâm (as) répondit : « Je m'appelle Muhammad ibn Ali ibn Al-Hussein ».*
- *À ce moment-là, Jabir s’avança et se mit à embrasser la tête de l'Imâm (as) en disant :*
- *« Que mon Père et ma Mère donnent leurs vies pour toi ! Ton AÏEUL le Messager d'Allâh (sawas) t'envoie ses salutations ! Et il avait annoncé cette rencontre ! »*
- *Ensuite, l’Imâm (as) rentra et se rendit auprès de son Père, l’Imâm ZEYN-AL-ABIDIN (as), tandis qu'il craignait la RÉACTION de son Père à ce sujet, il l'informa de ce qui lui était arrivé.*
- *Son père déclara : « Ô mon fils ! Est-ce que Jabir fit vraiment cela » ??*
- *L'Imâm (as) répondit : « Oui ».*
- *L'Imâm Zain al-Abidin (as) dit : « Mon fils, reste dans la maison et ne t'expose plus aux Ennemis, qui nous veulent du mal ».*
- *Cela ne voulait aucunement dire, que l'Imam (as) considérait Jabir comme un ennemi !*
- *Il se reférait seulement aux Ennemis des Ahl-ul-Bayt (as) qui pouvait trouver facilement l’Imâm Muhammad Al-Bâqir (as), comme Jabir avait pu le reconnaître aussi facilement dans un lieu public ..*
- *Ainsi donc, après cela, Jabir prit l'habitude de lui rendre visite, chaque matin et chaque soir, de sorte que les Médinois prirent l'habitude de dire :*
- *« Il est bien étrange que Jabir qui est l'unique survivant des proches compagnons du Messager d'Allâh, rende visite à ce garcon deux fois par jour ! »*
- *Quelques temps après, l'Imam Zeyn-al-Abidin (as) rendit l’ÂME et c'était désormais l’Imâm Muhammad Al-Bâqir (as) qui rendait visite à Jabir par respect ..*
- *Et pour le fait, qu'il avait été l'un des proches compagnons du Messager d'Allâh (sawas) ..*
- *L'Imam Muhammad al-Baqir (as) prit l'habitude de s'asseoir et de parler d'Allah aux gens.*
- *Ce fût alors que les Médinois, dirent : « Nous n'avons jamais vu quelqu'un de plus audacieux que lui, pour parler directement d'Allâh de cette manière ! »*
- *Lorsque l'Imâm (as) s’aperçût de tout ce que les Gens disaient à son sujet, il commenca alors à parler du Messager d'Allâh (sawas).*
- *Ce fût alors que les Médinois encore une fois, se mirent à dire :*
- *« Nous n'avons jamais vu un aussi grand Menteur que lui ! Car il narre des hadiths de quelqu'un qu'il n'a jamais vu ni rencontré ! »*
- *De nouveau, lorsque l'Imâm (as) s’aperçût de ce que les gens disaient contre sa personne, il se mit à Narrer ces hadiths de la part de Jabir.*
- *Ce fût alors qu'ils le crûrent, car c'était Jabir qui avait l'habitude d'aller chez lui et d'apprendre des choses de lui ..*
*(Al-Kâfî, Tome 3, chapitre 118, Page 197, hadith 2).
15 du mois Chawal(3AH): Anniversaire du martyre de Hamza Ibn Abd al-Muttalib, oncle du Saint Prophète (les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille).
Ce jour-là, le 15 Shawwal, nous commémorons l'anniversaire du martyre d'Al-Hamza Ibn Abd Al-Muttalib (la paix soit sur eux deux), l'oncle du Prophète Mohammad (les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille), en la bataille d'Uhud qui eut lieu le quinzième jour de Shawwal de la troisième année de Hijra, et dans laquelle le verset suivant fut révélé : {Et ce qui t'a frappé le jour où les deux armées se sont rencontrées a été par la [vrais] croyants.{ (3:166) Il a été rapporté que la première brigade tenue par le Grand Prophète (les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille) à Médine était celle dirigée par Hamza, car il l'envoya avec trente cavaliers pour intercepter le convoi de Quraysh composé de trois cents des cavaliers menés en venant du Levant, et il n'y eut pas de combat entre les deux camps, et la brigade de Hamza revint à Médine. Au cours de la première année de Hijra, Hamza a tenu la bannière du Messager d'Allah (les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille) dans les batailles de Bawat, Abwa' et Bani Qaynuqa', et il a soutenu courageusement le Saint Prophète ( Les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille) dans la grande bataille de Badr, dans laquelle il a tué sept des hommes les plus forts de Quraysh. Hamza (la paix soit sur lui) a participé à la bataille d'Uhud, et parce qu'il a tué les hommes les plus forts de Quraysh dans la bataille de Badr, ce qui a provoqué la colère des Infidèles de La Mecque, et a ainsi commencé à saisir l'opportunité de se venger de lui, et Hind bint 'Utbah(la femme du Abusofiane) a amené Wahshi Ibn Harb, d'Abyssinie, et lui a donné de l'argent pour tuer Hamza, pour venger son père et son frère qui ont été tués à Badr. Wahshi était célèbre pour son lancer de lance, et à l'époque les Arabes ne connaissaient pas cette arme spéciale, qui était connue du peuple d'Abyssinie. Cette lance courte était appelée Mirzaq (javelot) par les Arabes. Wahshi a raconté que lorsqu'il était sur la terre d'Uhud : Je regardais Hamza avec son épée, tuant tous ceux devant lui, j'ai pris ma lance et je l'ai jetée vers lui, elle est tombée au fond de son estomac, ce qui l'ai tué, je cours vers Hind pour l'informer du meurtre de Hamza, elle est alors venue vers le cadavre, elle lui a ouvert le ventre , a pris son foie et l'a mis dans sa bouche, elle a essayé de le manger, mais n'a pas pu alors elle l'a jeté. Lorsque la bataille d'Uhud s'est terminée, Hamza (la paix soit sur lui) a été découvert dans la vallée de la montagne, dans un état douloureux. Quand le Saint Prophète (les prières d'Allah soient sur lui et sur sa sainte Famille) a vu la scène, il a pleuré, a enlevé sa robe et a couvert le martyr et lui a dit: "Oncle, Le Lion d'Allah, le Lion de Son Apôtre , faiseur de bonnes actions, dissipateur de soucis, défenseur de l'Apôtre d'Allah et sauveur de son visage."
Ayant terminé ses engagements à Ohod en cinq ou six jours, le Prophète retourna à Médine où il entendit les gémissements des femmes des Banî 'Abdul-Achhal pour leurs morts.
Aussi exprima-t-il son regret que Hamzah n'eût personne pour pleurer sa mort. Sa'd Ibn Mo'az ressenti ce regret du Prophète, se rendit auprès des femmes de sa famille, et les amena à la maison du Prophète afin qu'elles pleurent sur la mort de Hamzah.
L'histoire de la bataille de Ouhud est â réfléchir et â apprendre le sens de résistance et de Djihad, quand beaucoup s'enfuit et il ne restait quelques un pour défendre le noble Prophète d'Allah qui été blessé, parmi ces Mujahidine, une femme courageuse nommé Nassiba ainsi que Ali ibn AbiTalib et Abu-Dejaneh, tous fortement blessé.
Le Prophète(p) nous a invités à visiter sa tombe à chaque fois que nous arrivons à Médine(On voit la pluparts des pèlerins qui visitent les tombeaux des Martyres d'Uhud ayant des larmes aux yeux en souvenir de souffrance du Prophète(p),sa famille et ses compagnons, c'est très émouvant!).
Il est recommandé au pèlerin de visiter les martyrs de montagne Ouhoud car il est attesté que le prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) les a visités ainsi que sa fille bien aimée Fathma Zahra(p), elle y alla chaque semaine et pria pour les martyrs. Elle avait fabriqué une chapelet avec la terre du martyres de Ouhud.
Le prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) disait :
« Quiconque qui me rendre visite, mais ne visite pas mon oncle Hamza me persécute ».
Qu’entend-on par chiite ?
Chiite a le sens de partisan dans le vocabulaire arabe. Le glorieux Coran dit:
﴿ وَإنَّ مِنْ شِيْعَتِهِ لَإِبِراهِيْمُ ﴾
«Ibrâhîm appartenait à (était partisan de) sa communauté [celle de Nûh]».1
Mais dans le langage courant des musulmans, le terme chiite désigne un groupe qui estime que le Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– a, avant sa mort, désigné son successeur et le calife des musulmans, le dix-huitième jour du mois de Dhûl Hid-djah de la dixième année de l’Hégire, le célèbre jour de Ghadîr, lors d’un grand rassemblement, et qu'il l’a désigné en tant qu'autorité suprême, politique, scientifique et religieuse, après lui.
Après le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–, les émigrants et les Ansâr, c'est à dire ceux qui avaient accueilli le Prophète et ses compagnons, à Médine, se divisèrent en deux groupes:
1- Un groupe qui déclarait que l’Envoyé de Dieu –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– n’avait pas négligé la question de sa succession et avait désigné son successeur c'est à dire, Alî ibn Abî Tâlib –les bénédictions de Dieu soient sur lui– qui était le premier à avoir crû en la Prophétie.
Ce groupe était formé d’émigrants et d'Ansâr à la tête desquels se trouvait les notables du groupe des Banî Hâchim ainsi que plusieurs compagnons (Sahâbah), comme Salmân, Abû Dharr, Miqdâd, Khobâb ibn Ort et d’autres qui étaient restés fidèles à la volonté du Prophète et se désignaient sous le nom de chiites ou partisans de Alî –les bénédictions de Dieu soient sur lui–.
Bien entendu, le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– avait désigné ainsi de son vivant, les partisans du Commandeur des croyants, les bénédictions de Dieu soient sur lui, lorsqu’il dit en faisant allusion à Alî ibn Abî Tâlib –les bénédictions de Dieu soient sur lui–:
«والذّي نفسي بيده، إنَّ هذا وشيعته لهم الفائزون يوم القيامة»
.
»Par Celui qui tient mon âme dans sa main, lui (Alî – les bénédictions de Dieu soient sur lui) et ses partisans seront les bienheureux du Jour de la Résurrection».2
Par conséquent, le terme "chiite" désigne un groupe de musulmans des premiers temps de l’islam, qui sont connus sous ce nom, en raison de leur fidélité à la désignation explicite de la Wilâyat (autorité religieuse et politique) d'Hazrate Ali.
Ce groupe est resté jusqu’à aujourd'hui, dans la ligne de l’obédience aux Gens de la Demeure prophétique –les bénédictions de Dieu soient sur eux. La position et la situation des chiites sont déterminées par leur foi en la Wilâyat de l'Imam Ali. Ce bref exposé permet de comprendre l'erreur de certaines personnes mal informées ou malveillantes, qui prétendent que le Chiisme aurait été "inventé" par la suite. Pour une connaissance plus étendue de l’Histoire du Chiisme, nous vous conseillons la lecture des ouvrages suivants: Asl ach-Chi‘ah wa Osûlihâ, Al-Marâdji‘at et A‘yân ach-Chi‘ah.
2- Un autre groupe par contre, pensait que le calife devait être élu et, pour cette raison, prêtèrent serment d’allégeance ä Abû Bakr. Ils se firent par la suite, appeler les Gens de la Tradition ou les sunnites.
Le résultat fut qu’entre ces deux familles musulmanes, malgré une quantité de points communs dans les fondements idéologiques, naquirent des différends sur la question du califat et la succession du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille–. Les premiers noyaux de ces deux groupes furent constitués par des émigrants et des habitants de Médine (Ansâr).
Question: Dans le Hadith des deux trésors, Hadith Thaqalayn, est-ce le terme "ma Famille" qui est juste ou celui de "ma Sunna"?
Les rapporteurs du «Hadith des deux trésors» (thaqalayn), de haute réputation, l’ont rapporté de deux manières qu'ils ont ajoutées aux corpus de Hadith.
«Le Livre de Dieu et ma Famille, les Gens de ma Demeure».
ou
«Le Livre de Dieu et ma Sunna».
Réponse
Le Hadith authentique (Sahîh), provenant du Noble Prophète, que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille, est celui qui comporte l'expression «les Gens de ma Demeure».
La version qui comprend l'expression «ma Sunna» est invalide du fait de sa chaîne de transmission, tandis que la chaîne de transmission du Hadith comportant «les Gens de la Demeure» jouit d’une complète exactitude.
Chaîne de transmission du hadith comportant l'expression «les Gens de ma Demeure».
Deux rapporteurs importants ont transmis ce Hadith:
1- Mouslim, dans son Sahîh rapporte de Zayd ibn Arqam: Le Prophète de Dieu, que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille, a fait un discours près d'un étang nommé "Khom", entre la Mecque et Médine. Dans ce discours, il a loué Dieu et a donné quelques conseils aux gens, puis il a dit:
«ألا أيها الناس، فانّما أَنا بشرٌ يوشك أن يأتي رسول ربّي فأجيب، وأنا تارك فيكم ثقلين: أولهما كتاب الله فيه الهدی والنور، فخذوا بكتاب الله واستمسكوا به – فحثَّ على كتاب الله و رغَّب فيه ثم قال: - وأهل بيتي، أذكركم الله في أهل بيتي، أذكركم الله في اهل بيتي، أذكركم الله في اهل بيتي»
«Ô gens, je ne suis qu’un homme à qui va bientôt venir l’envoyé de son Seigneur et qui le suivra. Je vous laisse deux choses précieuses, la première est le Livre de Dieu qui est un guide et une lumière, prenez le Livre de Dieu et tenez-vous fermement à lui ».
Le Prophète, que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille, insista sur la nécessité d’agir conformément au Livre de Dieu puis déclara trois fois et « les Gens de ma Demeure ». Craignez Dieu au sujet des Gens de ma Demeure. Craignez Dieu au sujet des Gens de ma Demeure. Craignez Dieu au sujet des « Gens de ma Demeure ».1
Dârimî a lui aussi, rapporté ce Hadith dans son Sonan.2 Les deux chaînes de transmission sont évidentes et ne laissent pas le moindre doute.
2- Tirmidhî l'a rapporté avec l'expression «et ma Famille, les Gens de ma Demeure ». Le texte du Hadith est celui-ci:
«انّي تارك فيكم ما ان تمسّكتم به لن تضلّوا بعدي؛ أحدهما أعظم من الآخر: كتاب الله حبل ممدود من السماء الى الأرض وعترتي اهل بيتي، لن يفترقا حتى يردا عَليَّ الحوض، فانظروا كيف تخلفوني فيها»
«Je vous laisse deux choses en dépôt. Tant que vous vous y accrocherez, vous ne vous égarerez pas; l’une est plus importante que l’autre: c’est le Livre de Dieu qui est une corde tendue entre le ciel et la terre, et l’autre est ma Famille, les Gens de ma Demeure. Ces deux choses ne se sépareront jamais l’une de l’autre jusqu’à ce qu’elles me rejoignent auprès du Bassin. Soyez attentifs à la manière dont vous vous comporterez avec mes dépôts». .3
Moslim et Tirmidhî qui rassemblaient les Hadith, ont tous deux insisté sur l'expression «les Gens de ma Demeure». Cela est suffisant pour nous faire une opinion. Les chaînes de transmission sont complètes et jouissent d’une excellente validité qui se passe d’arguments et de discours.
Chaîne de transmission du Hadith avec l'expression «et ma Sunna»
Le Hadith qui, au lieu des Gens de ma Demeure, parle de ma Sunna, est un faux Hadith dont la chaîne de transmission est faible et liée à la famille des Omeyyades qui payaient les inventeurs de Hadith:
1- Hâkim Nichâbourî a rapporté le texte mentionné dans le Mostadrak avec les chaînes de transmission suivantes:
Abbâs ibn Abî Oways, de Abî Oways, de Thawr ibn Zayd ad-Daylamî, d’ Akrama et d’ Ibn Abbâs, rapporte que le Prophète, que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille, a dit:
«يا ايها الناس انى قد تركت فيكم، ان اعتصمتم به فلن تضلّوا ابدا كتاب الله وسنة نبيه!»
«Ô gens, je vous ai laissé deux choses, tant que vous vous y accrocherez, vous ne vous égarerez jamais: le Livre de Dieu et la Sunna (Tradition) du Prophète!».
Parmi les rapporteurs de ce texte se trouvent un père et un fils qui causent dommage à la chaîne de transmission, il s’agit d'Isma'il ibn Abî Oways et Abû Oways, deux personnages qui, non seulement n’ont pas été approuvés, mais ont été accusés de mensonge, d’invention et de falsification.
Avis des spécialistes de la science des Hadith à propos de ces deux maillons de la chaîne de transmission: Hâfez Mizzî rapporte des spécialistes en science de Hadith, dans son livre Tahdhîb al-Kamâl, à propos d'Isma'il et de son père: Yahyâ ibn Mo‘în qui fait partie des savants réputés dans cette science a dit: Abû Oways et son fils entrent dans la catégorie des faibles transmetteurs de Hadith, et on a rapporté également de lui qu’il disait que ces deux personnages avaient volé des Hadith et qu'il ne pouvait pas faire confiance au fils de Abû Oways.
Nasâ’î a dit à propos du fils qu'il était faible et indigne de confiance.
Abû al-Qâssim Lâlikâ’i a dit que Nasâ’î avait beaucoup de choses contre lui et qu’il fallait abandonner ses Hadith.
Ibn ‘Oday, savant dans la science des chaînes de transmission a dit qu'Ibn Abî Oways avait rapporté de son oncle maternel, Mâlik, des Hadith inconnus que personne n’acceptait.4
Ibn Hadjar a rapporté dans l’introduction au Fath al-Bârî qu'il était impossible de défendre les Hadith d'Ibn Abî Oways, à cause du jugement de Nasâ’î à son propos.5
Hâfiz Sayyid Ahmad ibn Sadîq, dans le Kitâb Fath al-Malik al-‘alî, rapporte de Salama ibn Chayb qu'il avait entendu d'Ismâ‘îl ibn Abî Oways que, la division des gens de Médine sur un sujet annulait un Hadith.6
En conséquence, Ismâ‘îl ibn Abî Oways est coupable de contrefaçon de Hadith et Ibn Mo‘în l'a même traité de menteur. De plus, ces Hadith n’ont été rapportés dans aucun des deux Sahîh de Moslim et de Tirmidhî, ni dans les autres livres de Hadith justes.
Au sujet de Abû Oways, nous nous contenterons de ce que dit Abû Hâtim dans son livre Al-Djarh wa Ta‘dîl: «Son Hadith est une copie qu'on ne peut utiliser dans l’argumentation. Son Hadith n’est pas solide».7
Abû Hâtim a également rapporté d'Ibn Mo‘în que Abû Oways n’était pas digne de confiance.
Un Hadith dont la chaîne de transmission passe par ces deux personnes n’est jamais juste et est parfois contraire aux Hadith justes et reconnus.
Le point qui doit attirer notre attention est que le rapporteur du Hadith, Hâkim Nichâbourî, a avoué la faiblesse du Hadith et précisé que la justesse de la chaîne de transmission n’était pas prouvée. Cependant, sur la justesse de son contenu, il a apporté une preuve qui est, elle aussi, faible du point de vue de la chaîne de transmission et nulle au niveau de sa crédibilité. Cela ne fait qu'ajouter à la faiblesse du Hadith au lieu de le renforcer.
Deuxième chaîne de transmission du Hadith comportant l'expression «et ma Sunna»
Hâkim Nichâbûrî, en fonction d‘ une chaîne de transmission qui ne remonte pas à un Infaillible, rapporte d'Abû Horayrah 8
«إنى قد تركت فيكم شيئين لن تضلّوا بعدهما: كتاب الله وسنتى ولن يفترقا حتى يردا عليّ الحوض»
«J’ai laissé parmi vous, deux choses grâce auxquelles vous ne vous égarerez point: le Livre de Dieu et ma Sunna; ils ne se sépareront point jusqu’à ce qu’ils viennent me rejoindre au Bassin [paradisiaque]».9.
Hâkim rapporte ce texte avec cette chaîne de transmission:
Adh-Dhabbî, de Sâlih ibn Mûsâ at-Talhî, de Abd ol-Azîz ibn Rafî‘, de Abî Sâlih, de Abî Horayrah.
Ce Hadith comme le précédent est faux. Sâlih ibn Mûsâ at-Talhî fait partie des transmetteurs, alors que les spécialistes de la science de la transmission d’Hadith, ont émis beaucoup de critiques à son sujet.
Yahyâ ibn Mo‘în a déclaré que Sâlih ibn Mûsâ n’était pas digne de confiance.
Abû Hâtim Râzî a dit que son Hadith était faible et désapprouvé, et qu'il avait tenté de relier la plupart de ses Hadith à un homme de confiance.
Nasâ’î a dit que son Hadith n’était pas transmissible et à une autre occasion que son Hadith devait être abandonné10.
Ibn Hadjar a écrit dans le Tahdhîb al-Tahdhîb qu'Hibbân avait dit que Sâlih ibn Mûsâ prêtait à des personnalités des actes qui ne s’accordaient pas avec leurs propos.
Il a dit enfin que son Hadith n’était pas une preuve et Abou No‘aym a dit que son Hadith devait être abandonné car il avait rapporté une quantité de Hadith inacceptables.11
Ibn Hadjar dit encore dans le Taqrîb 12que son Hadith est à délaisser et Dhahabî dit dans le Kâchif13 que son Hadith est faible. Dhahabî a rapporté de lui le Hadith sujet à discussion, dans le Mîzân al-I‘tidâl 14 et a dit qu’il s'agissait d'un de ses Hadith indignes d'être conservés.
Troisième chaîne de transmission du hadith
Ibn ‘Abd al-Barr a rapporté ce texte avec la chaîne qui suit dans le livre Tamhîd.15
Abd ar-Rahmân ibn Yahyâ, de Ahmad ibn Sa‘îd, de Mohammad ibn Ibrâhîm ad-Dobaylî, de Alî ibn Zayd al-Farâ’izî, de Al-Honaynî, de Kathîr ibn Abd Allâh ibn Amr ibn Awf, de son père, de son grand-père.
L'Imâm Châfi‘î a dit au sujet de Kathîr ibn Abdollâh qu'il était un des piliers du mensonge.16 Abou Dâwûd a dit qu'il était un grand menteur.17
Ibn Hibbân a dit qu'Abd Allâh ibn Kathîr avait rapporté de son père et de son grand-père, un livre de Hadith fondé sur le mensonge, et qu’il était illicite de s'y référer ainsi qu'aux Hadith de Abd Allâh sauf pour susciter l’étonnement et la critique.18
Nasâ’î et Dâraqotnî ont dit que son Hadith devait être ignoré. Imâm Ahmad a dit qu'il s'agissait d'un Hadith sans valeur et indigne de confiance.
Également avait Ibn Mo‘în le même point de vue.
Il est étonnant que dans le livre At-Taqrîb, Ibn Hadjar se soit contenté, dans sa traduction du terme "faible", et ait accusé d'excès ceux qu’ils l’avaient accusé de mensonge, alors que ses précurseurs dans la science de la transmission l’avaient bel et bien accusé de mensonge et de contrefaçon. Dhahabî avait même dit que ses déclarations étaient vaines et sans aucune valeur
Un hadith rapporté sans chaîne de transmission
Mâlik, dans Al-Mowatta’, a rapporté ce hadith sans chaîne de transmission, mais comme un hadith morsal19. Tout le monde sait que ce genre de hadith est dépourvu de valeur. 20
Cette analyse montre clairement que le hadith «et ma Sunna» a été fabriqué de toute pièce, par des transmetteurs, au service de la cour des Omeyyades. Cela n'est qu'une contrefaçon du hadith juste qui contient l'expression «et ma Famille».
Il incombe aux orateurs des mosquées, aux prédicateurs religieux et aux imams d’abandonner un hadith qui ne provient pas de l’Envoyé de Dieu, que les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille, et de faire connaître aux gens le véritable hadith, rapporté avec l'expression «et les Gens de ma Demeure» par Moslim, dans son «Sahîh» et avec l'expression «et ma Famille, les Gens de la Demeure» par Tirmidhî.
Il incombe aussi aux chercheurs d’enrichir la science des hadiths et de développer son enseignement pour distinguer les hadiths justes des hadiths faibles.
Enfin, rappelons que la phrase du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– concerne sa lignée, c'est à dire les descendants d'Hazrate Fâtimah, Hassan et Hossein –les bénédictions de Dieu soient sur eux –, car Moslim dans le Sahîh 21et Tirmidhî dans le Sonan 22 ont rapporté de Aïcha:
«نزلت هذه الآية على النبي – صلى الله عليه (وآله) وسلّم:
اِنَّما يُريدُ الله لِيُذْهِبَ عَنْكُمُ الرِّجسَ أهلَ الْبَيْت ويُطَهِّرَكُمْ تطهيرا في بيت امّ سلمة، فدعا النبي – صلى الله عليه (وآله) وسلّم – فاطمة وحسناً وحسيناً فجلّلهم بكساء وعلى خلف ظهره فجلّله بكساء ثم قال: "الّلهم هؤلاء أهل بيتي فاذهبْ عنهم الرّجس وطَهَّرهم تطهيراً".
قالت أُم سلمة: وانا معهم يا نبي الله؟
قال : أنت على مكانك وأنت الى الخير».
De plus le verset23:
﴿اِنَّما يُريدُ الله لِيُذْهِبَ عَنْكُمُ الرِّجسَ أهلَ الْبَيْت ويُطَهِّرَكُمْ تطهيراً﴾
a été révélé dans la maison de Omm Salamah.
Le Prophète avait recouvert Fâtimah, Hassan et Hossein de son manteau et Alî était derrière lui –les bénédictions de Dieu soient sur eux. Il les couvrit du manteau et dit:
« Ô vous, les Gens de la Demeure! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement ».
Omm Salamah dit: Prophète de Dieu! Suis-je aussi parmi eux, c'est à dire est-ce que je fais aussi partie des Gens de la Demeure cités dans le verset?
Il dit: Reste à ta place (ne viens pas sous le manteau), mais tu es dans la voie droite».24
Sens du «Hadith des deux trésors»
Nous pouvons tirer deux conclusions du fait que le Noble Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– ait cité sa Famille à côté du Coran et les ait décrits tous deux, comme des preuves de Dieu à la communauté:
1- Cette comparaison de la Famille du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– en tant que signe de Dieu au Coran, signifie que les affaires religieuses et l’ensemble de la doctrine et de la jurisprudence, doivent s'inspirer de leur parole et être défini sur des preuves venues d’eux, sans dévier vers d'autres maîtres.
Si les musulmans, après la disparition du Prophète –les bénédictions de Dieu soient sur lui et sur sa Famille– se sont divisés sur la question du Califat et de la gestion des affaires politiques de la communauté, chacun ayant sa propre logique et ses propres preuves, ils ne doivent cependant pas s’opposer au fait que les Gens de la Demeure constituent la source de la science, car tout le monde est d’accord sur l'authenticité du Hadith des deux trésors (thaqalayn) et sur le fait que ce Hadith désigne le Coran et la Famille du prophète –les bénédictions de Dieu soient sur eux– comme sources de la science, dans les fondements de la foi et les lois. Si la communauté musulmane se conforme à ce Hadith, les oppositions diminueront et l’unité entre les musulmans en sortira renforcée.
2- Sachant que le Coran est la parole de Dieu, à l’abri de toute erreur, comment certains peuvent-ils envisager une probabilité d’erreur alors que Dieu en fait une telle description:
﴿لاَ يَأْتِيهِ الْبَاطِلُ مِنْ بَيْنِ يَدَيْهِ وَ لاَ مِنْ خَلْفِهِ تَنْزِيلٌ مِنْ حَكِيمٍ حَمِيدٍ ﴾.
«L’erreur ne s’y glisse de nulle part. C’est une révélation d’un Seigneur sage et digne de louanges».25
Si le Coran est à l’abri des erreurs, son pair et son égal sont naturellement aussi à l’abri de toute erreur, et il ne serait pas juste qu’une ou plusieurs personnes imparfaites soient présentées en tant que pair el égal du Coran que lui.
Ce hadith est une garantie de leur infaillibilité. Bien entendu, il faut souligner que cette infaillibilité ne découle pas de la Prophétie car il est possible de trouver une personne, purifiée de tout péché, qui ne soit pas prophète. Hazrate Mariam (Marie) – les bénédictions de Dieu soient sur elle – est exempte de tout péché sans être prophète, comme le montre le verset:
﴿ إِنَّ اللَّهَ اصْطَفَاكِ وَطَهَّرَكِ وَاصْطَفَاكِ عَلَى نِسَاءِ الْعَالَمِينَ.﴾
»Dieu t’a choisie, en vérité; Il t’a purifiée; Il t’a choisie de préférence à toutes les femmes de l’univers. «26
- 1.Sahîh de Moslim, Vol.4, p.1803, n° 2408. Edition ‘Abd ol-Bâqî.
- 2.Sonan Dârimî, Vol.2, p.431-432.
- 3.Sonan Al-Tamhîd, Vol.5, p.663, n° 37788.
- 4.Tahdhîb al-Kamâl (Hâfiz Mizzî), Vol.3, p.127.
- 5.Introduction au Fath al-Bârî (Ibn Hadjar ‘Asqalânî), p.391. Edition Dâr ol-Ma‘refah.
- 6.Fath al-Malik al-‘Alî (Hâfiz Sayyid Ahmad), p.15.
- 7.Al-Djarh wa at-Ta‘dîl (Abû Hâtim), Vol.5, p.92.
- 8.On dit cela d’un Hadith qui n’est pas relié à un Infaillible.
- 9.Mostadrak de Hâkim, Vol.1, p.93.
- 10.Tahdhîb al-Kamâl (Hâfiz Mizzî), Vol.13, p.96.
- 11.Tahdhîb al-Tahdhîb (Ibn Hadjar), Vol.4, p.355.
- 12.Taqrîb (Ibn Hadjar), Traduction, n°2891.
- 13.Al-Kâchif (Dhahabî), Traduction, n°2412.
- 14.Mîzân al-I‘tidâl (Dhahabî), Vol.2, p.302.
- 15.Al-Tamhîd, Vol.24, p.331.
- 16.Tahdhîb al-Tahdhîb (Ibn Hadjar), Vol.8, p.377. Éditions Dâr ol-Fikr ; Tahdhîb al-Kamâl, Vol.24, p.138.
- 17.Ibid.
- 18.Al-Madjrouhin (Ibn Hibbân), Vol.2, p.221.
- 19.N.d.t.: Hadith auquel manque un maillon dans la chaîne de transmission.
- 20.Al-Mowatta’a (Mâlik), p.889, hadith n°3.
- 21.Sahîh de Moslim, Vol.4, p.1883, n° 2424.
- 22.Tirmidhî, Vol.5, p.663.
- 23.Sourate «Ahzâb» 33: 33.
- 24.Sahîh Siffat Salât an-Nabî (Hassan ibn Alî al-Saqqâf), p.289-294.
- 25.Sourate «Fossilat» 41:42.
- 26.Sourate «Âl-i Imrân» 3:42.
Le Pèlerinage
Au Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
«Les degrés spirituels du Pèlerinage (Had-dj) qui constituent le capital de la vie éternelle et rapprochent de l’horizon de l’Unicité et de la Transcendance, ne seront réalisés que si les prescriptions rituelles du Pèlerinage (Had-dj) sont accomplies à la lettre»
Imâm Khomeiny
Le Pèlerinage (Had-dj) est la démonstration de l’apogée et de la libération du monothéiste de toute chose hormis Dieu, de l'importance de la lutte contre l'indocilité de l’âme (nafs), de la méthode «infaillible» de l’amour et de l’abnégation, de la connaissance et des responsabilités, dans la vie individuelle et collective.
Le Pèlerinage (Had-dj) est la manifestation de l'authenticité de la religion islamique.
Bien que les croyants aient une expérience ancienne de cet acte d’adoration divine et constituent chaque année, une foule venue des quatre coins du monde, pour purifier leur cœur de la rouille à la source limpide de l’Unicité (la source de Zamzam), pour renouveler leur pacte avec l’Ami (Dieu), et bien que notre héritage culturel soit rempli des enseignements vivifiants du Pèlerinage (Had-dj), une dimension importante de cette pratique religieuse est restée négligée, inconnue et inusitée.
La victoire de la Révolution islamique, à la lumière de la pensée de l’Imâm Khomeiny (Dieu ait son âme), a redonné sa place au Pèlerinage (Had-dj), parmi les autres sciences et décrets islamiques, et fait apparaître ses aspects réels et son riche contenu.
Mais le chemin est encore long pour connaître parfaitement la philosophie, les dimensions, les effets et la bénédiction du Pèlerinage et pour que le croyant accomplisse le Pèlerinage en pleine connaissance et prise de conscience religieuse, dans ses circonstances bénies, vers ce Lieu Saint et Magnifique qui fut le lieu de la descente des anges, la station des prophètes et des proches amis....
Iran-Pakistan: 8 accords de coopération signés
L’Iran et le Pakistan entretiennent des liens « inséparables » et sont déterminés à renforcer leurs relations dans les domaines économique, politique, commercial et culturel, a affirmé le président iranien Ebrahim Raïssi, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, qui s’est tenue le lundi 22 avril à Islamabad, capitale du Pakistan.
Téhéran et Islamabad doivent utiliser leurs capacités pour servir les intérêts des deux pays, a indiqué Ebrahim Raïssi, mettant l’accent sur l’intention des deux parties d’améliorer leurs relations dans plusieurs domaines.
Les deux pays voisins partagent la même position en matière de lutte contre le terrorisme, l’insécurité, le crime organisé et les drogues illicites, a déclaré Raïssi, avant de souligner que les deux États cherchent à renforcer leur coopération bilatérale, régionale et internationale dans le but de défendre les droits de l’homme.
Gaza : les fosses communes découvertes se multiplient de jour en jour
Des sources d’information ont fait part de la découverte macabre d’une nouvelle fosse commune à l’intérieur du complexe médical Nasser à Khan Younès, à Gaza.
La chaîne de télévision palestinienne Al-Quds a rapporté ce lundi 22 avril qu’une autre fosse commune avait été découverte dans l’enceinte de l’hôpital Nasser. Il s’agit de l’une des nombreuses fosses communes découvertes à ce jour dans l’enclave côtière.
Selon ce rapport cette fosse commune contenait les corps de 73 martyrs palestiniens.
Selon cette chaîne les corps de 283 martyrs ont jusqu’ici été découverts à Khan Younès.
L’organisation de la défense civile de Gaza a annoncé la découverte de trois fosses communes dans l’enceinte de l’hôpital Nasser et évalue le nombre de martyrs à plusieurs centaines.