
تقي زاده
Le Hezbollah lance des dizaines de roquettes sur les territoires occupés
Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a annoncé ce dimanche matin avoir pris pour cible avec des dizaines de roquettes plusieurs sites militaires israéliens dans le nord des territoires occupés.
Dans un communiqué publié ce dimanche 14 avril, le Hezbollah a confirmé le lancement de dizaines de roquettes de type Katioucha sur les avant-postes israéliens « Nafah », « Yarden » et « Kila » sur le plateau du Golan syrien occupé.
La Résistance libanaise a souligné que ces opérations avaient été menées en soutien au peuple inébranlable de la bande de Gaza et à sa résistance courageuse ainsi qu’en réponse à l'agression israélienne contre les villes du Sud-Liban, notamment al-Khiyam et Kafr Kila qui ont causé la mort de plusieurs civils.
Le correspondant d’al-Mayadeen au sud du Liban a rapporté que les avions de l’armée israélienne ont également mené des frappes aériennes visant la région d'Iqlim al-Tuffah tôt ce matin.
« Si l’entité sioniste mène une nouvelle agression militaire, la réponse de l’Iran sera plus forte et plus décisive »
Le représentant permanent de l'Iran auprès des Nations unies a averti que toute agression israélienne contre les intérêts iraniens recevrait un coup « plus fort ».
Amir Saeed Iravani a lancé cet avertissement dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et à la présidente du Conseil de sécurité, Vanessa Frazier, après les représailles de l'Iran contre l'attaque terroriste du régime occupant du 1er avril contre la mission diplomatique de la République islamique en Syrie.
« La République islamique d'Iran n'hésitera pas à exercer son droit fondamental à la légitime défense lorsque cela est nécessaire », a-t-il précisé.
Biden à Netanyahu : "Les États-Unis s'opposent à une réponse d'Israël aux représailles iraniennes"
Biden dit à Netanyahu que son pays s’oppose à toute réponse israélienne à la récente frappe de représailles iranienne.
Un responsable américain a déclaré que le secrétaire américain à la Défense avait demandé au ministre de la Guerre du régime israélien d'informer Washington avant toute réponse potentielle aux frappes iraniennes.
« Le président américain, Joe Biden, avait déclaré au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, que son pays s’opposait à toute réponse israélienne à la frappe de représailles iranienne », a confié à Axios un haut responsable de la Maison Blanche.
Comment s'est déroulée l'attaque de représailles de l'Iran contre Israël?
Par Ivan Kesic
Dans une démonstration étonnante de ses prouesses militaires phénoménales, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mené une opération militaire sans précédent en réponse à l'attaque terroriste du régime israélien contre le consulat iranien à Damas.
Les frappes de représailles sont intervenues après deux semaines de patience stratégique et de planification et d’exécution méticuleuses, tout simplement parfaites, prenant par surprise le régime sioniste et ses protecteurs occidentaux.
L'attaque israélienne contre la section consulaire iranienne à Damas a fait tomber en martyr le général de brigade Mohammad Reza Zahedi, un haut commandant de la force Qods du CGRI, son adjoint, le général Mohammad Hadi Haji Rahimi ainsi que cinq autres officiers militaires.
Après cette attaque abjecte qui a violé le droit international et les Conventions de Vienne, les dirigeants iraniens ont promis une « réponse décisive », en vertu de leur droit à la légitime défense.
« En réponse aux nombreux crimes du régime sioniste, notamment l'attaque contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas et la mort en martyr d'un certain nombre de commandants et de conseillers militaires de notre pays en Syrie, la Force aérospatiale du CGRI a lancé des dizaines de missiles et de drones contre certaines cibles à l'intérieur des territoires occupés de la Palestine », a indiqué dimanche un communiqué du CGRI.
Et, le ministère iranien des Affaires étrangères n’a pas manqué de mettre sévèrement en garde dans un communiqué distinct contre d’éventuelles nouvelles attaques contre le territoire iranien.
Il est évident que ««l’Opération Promesse honnête» lancée peu avant minuit samedi et qui s’est poursuivie jusqu’aux petites heures du dimanche matin, a paralysé le régime sioniste.
Voici comment cela s’est déroulé, avec des cyberattaques suivies de frappes militaires.
Pourquoi le sermon de l’Aïd de l’Ayatollah Khamenei a rendu nerveux les sionistes et les Américains
Dans son sermon de l'Aïd al-Fitr mercredi, le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a imputé à la civilisation occidentale le sort du peuple palestinien à Gaza, dénonçant le soutien occidental à la guerre génocidaire israélienne contre le territoire assiégé.
Il a pointé du doigt les États-Unis et le Royaume-Uni, les deux plus grands alliés du régime illégitime de Tel-Aviv, pour lui avoir apporté un soutien militaire, politique et économique, en particulier au cours des six derniers mois, affirmant que ces pays ont véritablement exposé la « nature perverse » de la civilisation occidentale au monde entier.
« Nous, ainsi que d'autres personnalités qui remettent en cause la civilisation occidentale, nous avions déjà souligné à plusieurs reprises que les attributs de cette civilisation étaient hostiles aux qualités et aux valeurs morales et humanistes », a souligné le Leader de la Révolution islamique, ajoutant que leur soutien manifeste au génocide à Gaza, depuis le 7 octobre de l’année dernière, a mis à nu cette réalité.
Condamnant le massacre sanglant de plus de 33 000 personnes à Gaza, l'Ayatollah Khamenei a souligné que le régime d'apartheid occupant la Palestine s'est livré au meurtre de bébés sur les genoux de leur mère ainsi que de patients dans les hôpitaux et pour la simple raison que ce régime ne faisait pas le poids face aux combattants de la Résistance palestinienne.
Connu pour son courage et sa sagesse hors pair, l’Ayatollah Khamenei est sans aucun doute le seul dirigeant mondial à contester sans réserve la fausse façade de la civilisation occidentale et son respect tant vanté des « valeurs démocratiques » et des « droits de l’homme », comme le prétendent largement les conglomérats de presse financés par l’État dans les pays occidentaux.
Dans cette lignée, il a dénoncé les fausses affirmations occidentales sur leurs supposées préoccupations concernant les droits de l’homme, interrogeant si plus de 33 000 personnes innocentes massacrées à Gaza n’étaient pas considérées comme des êtres humains selon les normes occidentales. Et, il a remis en question le silence des États-Unis et de leurs alliés face au carnage qui se déroule à Gaza.
Le Leader de la Révolution islamique a également évoqué la récente attaque de missiles israéliens contre le bâtiment du consulat iranien à Damas, la capitale syrienne, redisant que cet acte criminel constitue une attaque contre le territoire iranien et que ses auteurs « doivent être punis et ils le seront» pour leur « erreur ».
Bien que la nation iranienne pleure la perte des officiers martyrs dans l'attaque terroriste, le Leader de la Révolution islamique a déclaré que ces derniers aspiraient très certainement à mourir en martyr.
Un jour après l'attaque de lundi dernier, au cours de laquelle sept conseillers militaires iraniens, dont un haut commandant du CGRI, ont été assassinés, le Leader a explicitement déclaré que le régime israélien « regrettera son crime » et qu’il sera « puni par nos braves hommes ».
Ses remarques ont semé la nervosité au sein du régime illégitime de Tel-Aviv et de ses soutiens en Occident, ce qui s'est reflété dans l'annonce de la fermeture de dizaines d'ambassades israéliennes dans de nombreux pays.
Les remarques de l’Ayatollah Khamenei ont coïncidé avec la réaffirmation par de hauts responsables américains et britanniques de leur soutien politique sans faille et de la poursuite de leurs livraisons d’armes meurtrières à l’entité sioniste, ignorant le carnage sans précédent à Gaza, le meurtre de femmes et d’enfants et la pire catastrophe humanitaire qui s’y déroule sur cette enclave assiégée.
En effet, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak a promis mercredi de poursuivre les livraisons d’armes au régime israélien et, le président américain, Joe Biden a réaffirmé l’engagement « sans faille » de Washington à défendre le régime occupant contre d’éventuelles représailles de la République islamique d’Iran.
L’engagement de Biden à soutenir Tel-Aviv à la Maison Blanche vise à dissuader Téhéran de lancer une frappe de représailles contre le régime de l’apartheid peu après la promesse renouvelée de l’Ayatollah Khamenei de punir l’entité occupante, selon la presse locale.
« Comme je l’ai dit au Premier ministre Netanyahu, notre engagement en faveur de la sécurité d’Israël contre ces menaces de l’Iran et de ses mandataires est ferme et inébranlable. Permettez-moi de le répéter, inébranlable », aurait insisté Biden. « Nous allons faire tout notre possible pour protéger la sécurité d’Israël. »
Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, un sioniste déclaré engagé envers le régime d’apartheid occupant la Palestine, a fait écho au vœu de Biden lors d’un appel téléphonique avec le ministre de la Guerre du régime israélien, Yoav Gallant, selon un communiqué du Département d’État.
Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, lors d'une audition au Congrès mardi, a fait une déclaration étonnante qui a déclenché une vague de colères sur les réseaux sociaux. Il a déclaré que le régime israélien n'avait pas commis de génocide à Gaza, au mépris de toutes les preuves disponibles.
« Nous n’avons aucune preuve de génocide », a proclamé Austin lors d’une audition au Sénat américain, suscitant l’indignation des défenseurs des droits locaux et des organisations musulmanes. Il a en outre réitéré que Washington restait déterminé à défendre le régime israélien, confirmant ainsi la complicité américaine dans le génocide de Gaza.
Les derniers développements surviennent dans un contexte de protestations croissantes dans le monde entier, condamnant le soutien au génocide à Gaza par les États-Unis, des activistes et des observateurs faisant écho à la description de Washington comme le « Grand Satan » par le défunt fondateur de la Révolution islamique, l’Imam Khomeini.
L'Ayatollah Khomeini a inventé l'étiquette de « Grand Satan » pour décrire le gouvernement américain en 1979, à une époque où l'Amérique était largement considérée comme la première « superpuissance » mondiale, citant l’ingérence massive et répétée des États-Unis et ses invasions militaires dans des pays du monde entier, y compris l’installation d’un dictateur brutal et impopulaire en Iran pour protéger les intérêts de Washington.
Bien que beaucoup aient rejeté la grande perspicacité de l'Imam Khomeini et sa reconnaissance précise de la nature perverse de l'impérialisme américain à l'époque, sur fond de sa puissance et de sa présence militaire étendue, le temps lui a donné raison, de plus en plus d'activistes et de critiques de l'Amérique commençant à qualifier l’Amérique de « Grand Satan ».
Lorsque le « Grand Satan » s’associe à un régime illégitime et assassin d’enfants pour massacrer des dizaines de milliers d’innocents, et attaquer des consulats, une action défensive devient une nécessité. L’Iran a juré de riposter, et ses représailles viendront au moment et à l’endroit de son choix.
Mohsen Badakhsh est éducateur et journaliste indépendant.
La Résistance à Gaza lance un barrage de roquettes sur les colonies israéliennes
Les médias israéliens affirment que huit roquettes ont été lancées depuis Gaza vers Sderot ; les sirènes ayant été entendues aussi dans les environs.
Les Brigades de Qods, la branche militaire du mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP), ont annoncé que leurs combattants avaient lancé une attaque à la roquette sur la colonie de peuplement sioniste Sderot.
La Résistance irakienne met en garde les États-Unis et Israël contre une montée des tensions
La Résistance irakienne a averti vendredi le tandem Etats-Unis/Israël de toute montée des tensions dans la région.
La Résistance islamique en Irak s’est engagée à répondre à tout acte « insensé » de la part des États-Unis ou d’Israël contre son pays ou l’Axe de la Résistance.
Le groupe de résistance irakien a déclaré le vendredi 12 avril dans un communiqué que remplacer les noms de l'occupation américaine parfois par « coalition » ou dans certains cas par « partenariat de sécurité durable » n'avait aucun sens, tant que leurs forces d'occupation étaient déployées sur le territoire irakien, qu’elles violaient l’espace aérien du pays et tant qu’elles influaient sur les décisions irakiennes en matière de sécurité.
La France, la Pologne, la Russie et le Royaume-Uni déconseillent à leurs citoyens de se rendre en Israël
La France, la Pologne, la Russie, le Royaume-Uni et l'Inde mettent en garde leurs citoyens contre les voyages en Israël par crainte d’une réponse de l’Iran à l’attaque du régime contre le consulat iranien à Damas survenue le 1er avril.
Lors d'un discours prononcé mercredi à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique, l'honorable Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a souligné que le régime israélien « doit être puni et il le sera » pour sa frappe meurtrière contre les locaux diplomatiques iraniens réalisée le 1er avril 2024.
« Le régime sioniste maléfique a commis une autre erreur… et c’était l’attaque contre le consulat iranien en Syrie », a-t-il dénoncé.
Allemagne: la police interdit un congrès sur la Palestine à Berlin
La police allemande a annoncé vendredi avoir empêché la tenue du congrès sur la Palestine à Berlin en raison de la présence d’un participant interdit d’activité politique.
Le vendredi soir 12 avril, la police allemande a interdit à Berlin une conférence pro-palestinienne.
Elle a dans un premier temps interrompu la conférence moins d’une heure après son commencement pour la raison annoncée que l’un des orateurs avait été interdit d’exercer une quelconque activité politique en Allemagne.
La police n'a pas mentionné le nom de l'orateur, mais les organisateurs du congrès ont révélé que Ghassa Abu Sitteh, un médecin palestinien spécialisé dans la chirurgie plastique et reconstructive s’était vu interdire l’entrée en Allemagne pour participer à cette conférence.
La police allemande a interrompu puis interdit le congrès pro-palestinien controversé à Berlin peu après son ouverture, ayant prétendu s’être inquiétée des possibles déclarations antisionistes de certains participants à cette réunion.
Vaste attaque aux roquettes du Hezbollah contre les positions israéliennes au Golan occupé
Le mouvement de résistance libanais, Hezbollah, a tiré vendredi 12 avril des dizaines de roquettes Katioucha sur les dispositifs d’artillerie israéliens dans les hauteurs du Golan occupé. Selon l’IRNA, citant Paletsine Online, le Hezbollah a annoncé avoir frappé avec des dizaines de roquettes Katioucha les avant-postes militaires des occupants israéliens dans la région de Zaoura.
Parallèlement, des médias israéliens ont confirmé le tir de plus de 50 roquettes Katioucha depuis le Sud libanais en direction de la région d'Asba’ al-Jalil au nord de la Palestine occupée. Les sirènes d’alarme ont retenti sur une vaste étendue des zones Nord de la Palestine occupée par crainte de l’infiltration des drones de la Résistance, ajoutent ces sources.
Plus tôt dans la journée de vendredi, le Hezbollah libanais a pris pour cible une base militaire de l’occupant sioniste dans le nord de la Palestine occupée. Les médias sionistes ont quant à eux fait part de l’interception d’un drone décollé depuis le sud du Liban dans la région de la Galilée occidentale.
Cité par l’agence de presse palestinienne, Sama News, le Hezbollah libanais a annoncé avoir visé par une arme appropriée la base israélienne de Misgav Am dans le nord de la Palestine occupée.
Sama News a également affirmé que les sirènes d’alerte avaient retenti dans les colonies israéliennes dans les régions frontalières avec le Liban en particulier dans la plaine d’al-Hawla par crainte d’incursion de drones en provenance du Liban.