تقي زاده

تقي زاده

Plus de 250 organisations humanitaires et de défense des droits de l’home à travers le monde ont appelé à cesser d'envoyer des armes à Israël qui mène des frappes terrestres et aériennes sanglantes contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, exigéant également un cessez-le-feu immédiat dans l’enclave assiégée.

La lettre exigeant ces actions, initialement publiée en janvier avec une liste de signataires comprenant seize grandes organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, a soulevé un tollé ces derniers mois à mesure que l’armée israélienne a intensifié ses attaques à Gaza.

La lettre conjointe se décrit comme « un appel ouvert à tous les États membres de l’ONU pour qu’ils cessent d’alimenter la crise à Gaza et qu’ils évitent de nouvelles catastrophes humaines et des pertes de vies civiles ».

« Nous, les organisations soussignées, appelons tous les États à cesser immédiatement l'envoi d'armes, de pièces [militaire] et de munitions à Israël », indique le texte, soulignant le « risque qu'elles soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations des droits internationaux ou des droits de l'homme ».

« Les bombardements et le siège israéliens privent la population civile des éléments de base nécessaires à sa survie et rendent Gaza inhabitable. Aujourd’hui, la population civile de Gaza est confrontée à une crise humaine d’une gravité et d’une ampleur sans précédent ».

La lettre souligne le fait que plus de 153 États membres de l’ONU ont appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, avertissant qu’« Israël continue d’utiliser des armes et des munitions explosives dans des zones densément peuplées, avec des conséquences humaines massives sur la population de Gaza ».

Le ministre chinois des Affaires étrangères, a vivement critiqué l'attaque israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas auprès de son homologue américain, alors que Pékin exhorte les États-Unis à jouer "un rôle constructif" dans la région de l'Asie occidentale.

Lors d'un appel téléphonique jeudi 11 avril avec son homologue américain Antony Blinken, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que « la Chine condamnait fermement l’attaque perpétrée par Israël contre les locaux diplomatiques iraniens à Damas, capitale syrienne, le 1er avril », a fait savoir la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning.

Le plus haut diplomate chinois a souligné le droit "inviolable" à la sécurité des institutions diplomatiques et la nécessité de respecter la souveraineté de l'Iran et de la Syrie, selon la porte-parole.

« La Chine continuera à jouer un rôle constructif dans la résolution de la question du Moyen-Orient et contribuera à désamorcer la situation », a indiqué Mao, appelant les États-Unis à faire de même.

« Blinken a demandé à son homologue chinois de dissuader Téhéran de frapper Israël », a affirmé le département d'État américain.

 

Les États-Unis ont secrètement offert « une gamme étonnante de concessions » à Ansarallah pour qu'il cesse ses opérations navales anti-israéliennes en mer Rouge, néanmoins le mouvement de résistance yéménite est resté inébranlable, selon un rapport.

Citant des sources yéménites bien informées, le magazine d'information en ligne The Cradle a rapporté jeudi 11 avril que Washington avait proposé au mouvement de résistance yéménite, Ansarallah, que la Maison Blanche reconnaîtrait "sa légitimité", en échange de sa neutralité dans la guerre israélienne contre la bande de Gaza.

Le Yémen a déclaré officiellement son soutien au peuple palestinien depuis qu’Israël a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza en octobre de l’année dernière.

Attachées à leur engagement envers les Palestiniens opprimés, les forces armées yéménites prennent, depuis, pour cible les navires en provenance et à destination des territoires occupés en mer Rouge.

Afin de mettre un terme aux opérations yéménites, précise The Cradle, l’administration du président Joe Biden a fait une série de promesses, à Ansarallah via des intermédiaires et à huis clos.

Cela inclurait un « engagement à réparer les dégâts, à retirer les forces étrangères de toutes les terres et îles yéménites occupées, et à retirer Ansarallah de la "liste noire" du département d'État – dès que les combattants de la Résistance yéménite arrêtent les attaques qu'ils mènent en soutien à Gaza ».

« Les deux tiers des membres du Conseil étaient favorables à une adhésion à part entière à l'ONU de la Palestine, mais il n'y a pas eu de consensus lors de la réunion à huis clos tenue jeudi », a déclaré l'ambassadrice de Malte Vanessa Frazier, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois d'avril.

Les États-Unis sont un farouche opposant à la création d’un État palestinien, arguant que les Nations unies ne sont pas le lieu idéal pour déterminer le statut, qui, selon eux, devrait être le résultat d’un accord entre Israël et les Palestiniens.

La semaine dernière, les Palestiniens ont officiellement relancé la procédure pour devenir membre à part entière à l'ONU, une requête datant de 2011, ce qui équivaudrait à la reconnaissance de l'État palestinien suite au génocide perpétré par Israël contre Gaza.

Cela a incité le Conseil de sécurité à lancer un processus d'examen formel par le biais d'un comité spécial, composé des États membres du conseil et qui s'est réuni jeudi.

 

Avec l'assassinat de trois fils et quatre petits-enfants du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans la bande de Gaza, Israël a révélé son désespoir face à la Résistance palestiniennee, affirme le président iranien Ebrahim Raïssi.

Le président Raïssi a appelé Haniyeh ce jeudi 11 avril pour lui présenter ses condoléances pour la perte de ses trois fils et quatre petits-enfants suite à une frappe aérienne israélienne qui a visé la voiture conduisant les membres de la famille de Haniyeh dans le camp d'al-Shati à Gaza.   

« Ce crime a révélé en outre la brutalité et le caractère infanticide de l'atroce régime sioniste et a indiqué l'impuissance, le désespoir et l'échec des sionistes face au front de résistance », a déclaré le président Raïssi.

25 Palestiniens ont été tués en martyr dans de nouvelles attaques de l’armée israélienne contre des zones dans la bande de Gaza.

La chaîne d’information qatarie, al-Jazeera a rapporté que les hélicoptères de l’armée du régime sioniste avaient pilonné les zones nord du camp de Nuseirat, situé dans le centre de la bande de Gaza.

25 Palestiniens ont été tués dans une frappe israélienne ayant visé une maison dans le quartier de Sidra, situé dans la région de Darraj au centre de la ville de Gaza.

La mission iranienne auprès de l'ONU a souligné qu’une condamnation par le Conseil de sécurité de l'ONU de l'attaque israélienne contre la section consulaire de l'ambassade iranienne à Damas aurait pu éviter des représailles qui sont rendues nécessaires.

« Si le Conseil de sécurité de l'ONU avait condamné l'acte d'agression répréhensible du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas et avait ensuite traduit en justice ses auteurs, l'impératif pour l'Iran de punir ce régime voyou aurait pu être évité », a déclaré la mission dans un communiqué publié sur la plateforme X, hier jeudi.

Téhéran a promis de riposter à la frappe aérienne israélienne qui a tué sept conseillers militaires iraniens dans la section consulaire diplomatique iranienne à Damas ainsi que six Syriens le 1er avril.

(18 : 25) *Or, ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et ils en ajoutèrent neuf [années]*

Ce verset élucide combien de temps ils sont restés endormis dans la caverne. Ce séjour est ce qui est entendu dans les versets relatant l’histoire. La durée de leur séjour a été évoquée de manière vague dans les versets initiaux : « *Alors, Nous avons frappé de surdité leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années.* »

Cela est confirmé par ce qui suit : « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » et « *Récite ce qui t’a été révélé du Livre* » suivi de « *Dis : « La vérité émane de votre Seigneur* » », couplé au fait qu’Il ne mentionne pas d’autres chiffres.

Il ne faut pas prêter attention à l’opinion selon laquelle la clause « *ils demeurèrent dans leur caverne* » est une citation des Gens du Livre, alors que « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » est une réponse à ces derniers.

De même, on ne doit pas prêter attention à l’opinion selon laquelle  « *ils demeurèrent dans leur caverne trois cent ans et ils en ajoutèrent neuf [années]* » est une allusion à l’opinion des Gens du Livre, le pronom renvoyant à eux ; ce qui signifierait que les Gens du Livre ont ajouté neuf ans au nombre réel, et ensuite, « *Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » est une réponse à cela.

Ce que rapportent les Gens du Livre, c’est que les Compagnons de la Caverne sont restés deux cents ans ou moins, et non trois cent neuf, ou même trois cents.

_Sinīne_ (années) n’est pas un complément spécifiant le nombre. Sinon, le verset aurait dit _thalatha miʾatin sana_ (lit. trois cents « année » au lieu de trois cents « années »)1. En fait, il est mis en apposition à _thalāthamiʾatin_ (trois cents). Il y a dans la formulation une similarité avec la forme indéterminée _sinīna ʿadadan_ (pendant de nombreuses années) dans les versets initiaux.

Le but de remplacer sana (année) par _sinīne_ (années) est peut-être de montrer qu’ils restèrent longtemps (de notre point de vue). Ainsi, dire « *et [certains] en ajoutèrent neuf [années]* » implique une juxtaposition comme pour dire : « et ils restèrent dans leur grotte trois cents ans qui parurent si longs que certains en ajoutèrent neuf autres. » Cela ne contredit pas ce qui a été expliqué auparavant concernant _sinīna ʿadadan_ (un nombre limité ou précis d’années) qui a été mentionné pour montrer combien les années étaient peu nombreuses car l’objectif derrière chacune des deux parties est différent. Dans la partie précédente, il s’agissait de nier que le signe divin dans la caverne avait quelque chose d’extraordinaire par rapport au signe divin consistant à faire de tout ce qui est sur terre un embellissement de celle-ci. Il était donc plus adéquat de souligner la brièveté de la durée de leur séjour. Cependant, dans cette partie, l’objectif est de montrer que leur séjour dans la caverne était l’un de Ses signes et constituait une preuve contre ceux qui niaient la résurrection ; il est donc plus approprié de décrire la période comme longue. La durée de leur séjour peut être décrite des deux manières (courte ou longue) selon le point de vue adopté : elle est dérisoire du point de vue de Dieu mais longue du nôtre.

Ajouter neuf ans à trois cents ans (la durée de leur séjour) donne comme résultat qu’ils sont restés dans leur caverne trois cents années solaires, car la différence entre trois cents années solaires et trois cents années lunaires est d’environ neuf ans. Il ne doit faire aucun doute que le verset désigne les années lunaires par _sinīne_ (années) car une _sana_ (année) dans la convention Coranique est une année lunaire composée des mois qui commencent avec la nouvelle lune. Ce sont les mois qui comptent dans la sharia islamique.

(18 : 26) *Dis : « Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là. À Lui appartient le secret des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient ! Ils n’ont aucun allié en dehors de Lui et Il n’associe personne à Son commandement. »*

Il s’agit de la suite de l’histoire des Compagnons de la Caverne. Elle fait référence aux différends entre les gens sur la question et au fait que ce que Dieu a raconté de leur histoire est la vérité, sur laquelle il n’y a aucun doute.

« *Dis : « Dieu sait mieux combien de temps ils demeurèrent là* » suggère que les gens n’étaient pas certains de la durée de leur séjour dans la caverne (d’après les versets précédents) et le Prophète (s) a reçu l’instruction de discuter de la question en s’appuyant sur le savoir de Dieu – qu’Il les connaît (et leur situation) mieux que quiconque.

« *À Lui (_lahou_) appartient le secret des cieux et de la terre* » énonce l’idée qu’Il sait mieux combien de temps ils sont demeurés là. « *_Lahou_ (à Lui)* » indique une possession exclusive. Cela signifie qu’à Lui seul appartient ce qui est invisible, dans les cieux et sur Terre, rien ne Lui échappe même si cela échappe aux cieux et à la Terre, car il possède l’invisible dans le sens propre du verbe « posséder ». Il a la vue et l’ouïe parfaites et sait donc mieux que quiconque combien de temps ils sont restés – ce qui relève de l’invisible.

« *Comme Il est Voyant (_abṣar_) et Audient (_asmiʿ_) !* » est une exclamative qui souligne combien Sa vue et Son ouïe sont parfaites ! Elle complète le raisonnement comme pour dire : « Comment pourrait-Il ne pas savoir mieux combien de temps ils sont restés, alors qu’Il les a placés dans l’invisibilité et qu’à Lui appartient l’invisible, et qu’Il a vu leur situation et entendu ce qu’ils disaient ? »

Certains disent que « *_lahou_ (à Lui)* » indique que Dieu seul sait ; c’est-à-dire que l’invisible Lui appartient en termes de savoir. Cela prouve qu’Il connaît toutes les autres créations (celles qui ne sont pas invisibles) puisque, si nous reconnaissons qu’Il a connaissance de l’invisible, il ne fait plus de doute qu’Il a connaissance de tout le reste.

*Remarque* : Cela n’est pas correct car les mots « *Comme Il est Voyant et Audient !* », ainsi que nous l’avons expliqué ci-dessus, visent très probablement quelque chose de nouveau et ne soulignent pas quelque chose de déjà dit. De même, le sens littéral de _lahou_ désigne une possession complète, et pas seulement le savoir.

La phrase « *Ils n’ont aucun maître en dehors de Lui et Il n’associe personne à Son commandement* » rejette l’idée que quiconque d’autre que Dieu exerce une tutelle sur eux. La tutelle comprend à la fois la tutelle indépendante et la tutelle dépendante, c’est-à-dire la tutelle indépendante de Dieu ou la tutelle déléguée par Dieu à quelqu’un d’autre.

Parce qu’un verbe (« associer ») est utilisé au lieu d’un adjectif, la deuxième phrase (« *Il n’associe personne...* ») indique, par sa construction, que la première partie de la phrase nie également que quelqu’un d’autre que Lui a la tutelle, que ce soit de manière indépendante ou par délégation (c’est-à-dire que le tuteur gérerait leurs affaires indépendamment de Dieu ou que la responsabilité aurait été confiée au tuteur).

La deuxième partie de la phrase rejette l’idée que Dieu ait fait de qui que ce soit un associé dans le commandement ou le jugement de telle manière que Dieu serait son Maître et lui déléguerait les affaires et la gouvernance, à la manière des dirigeants qui nomment des gouverneurs et des commissaires dans divers domaines pour s’occuper directement de la gouvernance à l’insu des dirigeants.

Cette phrase peut être interprétée comme suit : « Comment pourrait-Il ne pas savoir mieux combien de temps ils sont restés si Lui Seul est leur Tuteur et qu’Il prononce Lui-même un jugement à leur égard ? » Le pronom « *ils* » dans _lahoum_ (« *ils n’ont* ») fait référence aux Compagnons de la Caverne ou à tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre, ainsi que nous le comprenons à partir de la phrase précédente qui place les êtres humains rationnels avant tout ce qui se trouve dans les cieux et sur Terre.

Les trois interprétations ont été présentées par ordre de pertinence, la première étant la meilleure.

Ainsi, le verset comprend deux preuves que Dieu sait mieux combien de temps ils sont restés dans la caverne. La première s’applique aussi bien aux Compagnons de la Caverne qu’à tout le reste : « *À Lui appartient le secret des cieux et de la terre. Comme Il est Voyant et Audient !* » Il est donc le mieux placé pour savoir tout, y compris combien de temps les Compagnons de la Caverne sont restés. La deuxième ne s’applique qu’à eux : « *Ils n’ont aucun maître en dehors de Lui* », car Dieu est leur Tuteur, directement Responsable du jugement porté sur eux. Alors comment ne pourrait-Il pas savoir mieux que quiconque ? Ces deux phrases sont séparées et non reliées par une conjonction car leur but est différent.

*EXAMINER LES NARRATIONS*

À propos du verset « *Penses-tu que les gens de la Caverne…* » (18 : 9), _Tafssīr al-Qoummī_ dit que cela signifie :

« Nous vous avons apporté des signes plus étonnants que cela. Il s’agissait de jeunes qui ont vécu entre l’époque de Jésus, fils de Maryam et celle de Mouhammad (s). L’inscription consistait en deux plaques de cuivre qui étaient _marqoūm_, c’est-à-dire qu’y était inscrit le récit des jeunes, comment ils se sont soumis à Dieu, ce que le roi Dèce voulait d’eux et ce qui leur est arrivé. »

Le même ouvrage (_Tafssīr al-Qoummī_) dit : 

« Mon père m’a dit sous l’autorité d’Ibn Abī ʿOumayr sous l’autorité d’Aboū Basṣīr sous l’autorité d’Aboū ʿAbdillāh :

La raison pour laquelle la Sourate al-Kahf a été révélée est la suivante : Les Koraïchites envoyèrent trois personnes à Najrān: al-Naḍr b. al-Ḥārith b. Kaldah, ʿOuqbah b. Abī Mouʿīt, et al-ʿĀs b. Wāʾil al-Sahmī afin qu’ils apprennent des juifs ce qu’ils devraient demander au Messager de Dieu (s). Ils se rendirent donc à Najrān où ils rencontrèrent des rabbins qui leur dirent : « Posez-lui trois questions ; s’il répond conformément à ce que nous disons, c’est qu’il dit la vérité. Puis, posez-lui une seule question. S’il déclare en connaître la réponse, c’est qu’il ment. »

Ils demandèrent : « Quelles sont ces questions ? »
Les rabbins répondirent : « Interrogez-le sur les jeunes de l’ère précédente qui étaient partis, s’étaient éloignés et s’étaient endormis. Combien de temps sont-ils restés endormis avant de se réveiller ? Combien étaient-ils ? Qui d’autre était avec eux ? Quelle était leur histoire ? Interrogez-le à propos de Moïse lorsque Dieu lui ordonna de suivre l’érudit pour apprendre de lui. Qui était-ce ? Comment est-ce qu’il l’a suivi ? Quelle était son histoire avec lui ? Demandez-lui de vous parler de celui qui s’est mis en route là où le soleil se couche et se lève jusqu’à ce qu’il atteigne la barrière de Gog (_Yajouj_) et Magog (_Majouj_). Qui était-il ? Quelle était son histoire ? »

Ils donnèrent ensuite les réponses à ces trois questions, en disant : « S’il répond comme nous, il dit la vérité, mais s’il dit autre chose, ne le croyez pas. »

Ils demandèrent : « Quelle est la quatrième question ? »

Ils répondirent : « Demandez-lui quand aura lieu l’Heure. S’il dit en avoir connaissance, c’est qu’il ment, car nul autre que Dieu, le Tout Puissant ne sait quand aura lieu l’Heure. »

Ils retournèrent à La Mecque et se retrouvèrent face à Aboū Ṭālib et lui dirent : « Aboū Ṭālib, votre neveu dit recevoir des révélations du ciel. Nous lui poserons trois questions ; s’il parvient à répondre, nous saurons qu’il dit la vérité, mais s’il ne répond pas, nous saurons qu’il ment. »

Aboū Ṭālib répondit : « Demandez-lui ce qui vous plaira. »

Ils lui posèrent donc les trois questions. 

Le Messager de Dieu (s) répondit : « Je vous répondrai demain sans faute. »

Là-dessus, le Prophète (s) ne reçut aucune révélation durant quarante jours au point que le Prophète (s) était inquiet et que ses compagnons qui avaient cru en lui avaient des doutes. Les Koraïchites se réjouissaient et se moquaient d’eux, et Aboū Ṭālib était attristé.

Puis, quarante jours plus tard, la Sourate al-Kahf fut révélée et le Messager de Dieu (s) dit : « Gabriel, tu en as mis du temps. »

Il répondit : « Nous ne pouvons révéler qu’avec la permission de Dieu. »

*Ensuite, Dieu révéla : « Penses-tu, ô Mouhammad, que les gens de la Caverne et de l’Inscription ont constitué une merveille parmi Nos Signes ? » Il raconta ensuite leur histoire : « Quand les jeunes se furent réfugiés dans la caverne, ils dirent : « Ô notre Seigneur ! Donne-nous de Ta part une miséricorde ; et assure-nous la droiture dans tout ce qui nous concerne. » »* 

À suivre inshaAllah ?
Source : Tafssir-e-Mizan, Allamah Tabataba’i
Traduit par l’équipe Shia974 ✨

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah a poursuivi ses frappes contre les positions militaires israéliennes dans le flanc nord des territoires occupés en 1948, en soutien aux Palestiniens au milieu de la guerre sanglante d’Israël contre la bande de Gaza assiégée.

Citant le communiqué du Hezbollah, la chaîne d’information libanaise en langue arabe Al-Mayadeen a rapporté que la Résistance libanaise a visé, le samedi 6 avril, un rassemblement de soldats israéliens à proximité du site de Ramia avec une salve d’obus d’artillerie.

Cette opération a eu lieu en soutien à la population de la bande de Gaza et à sa résistance courageuse face aux frappes aériennes et terrestres du régime israélien, selon le communiqué du Hezbollah.

Par ailleurs, l’Agence nationale de presse officielle libanaise a déclaré que la frappe israélienne du vendredi 5 avril sur la ville frontalière d’Aita al-Chaab, située dans le sud du Liban, a entraîné le martyre de deux personnes et la blessure d’une autre.

Le président iranien a remercié la nation iranienne pour sa présence épique aux marches grandioses de la Journée mondiale de Qods à travers le pays affirmant que le mouvement mondial contre les atrocités du régime israélien atteindra certainement à son apogée avec l'anéantissement du régime sioniste.

« Aujourd'hui, grâce au zèle et au courage dont font preuve des Palestiniens, il est devenu clair pour tout le monde que le palais de papier du sionisme est plus faible qu'une toile d'araignée », a ponctué le président iranien, Ebrahim Raïssi. « La présence épique et estimable des gens à la marche de la Journée mondiale de Qods adresse un message très clair à l’arrogance mondiale. »

La Journée mondiale de Qods est célébrée chaque année le dernier vendredi du mois béni du Ramadan, à l'initiative du défunt fondateur de la République islamique, l’imam Khomeini, en août 1979, pour inciter les musulmans du monde entier à s’unir contre le régime sioniste et à soutenir la cause palestinienne.

Ce vendredi 5 avril, des millions de personnes en Iran et partout dans le monde se sont rassemblées pour célébrer cet événement alors que la guerre génocidaire du régime sioniste contre la bande de Gaza se poursuit. Elle a jusqu'à présent fait plus de 33 000 morts palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.