تقي زاده

تقي زاده

Des centaines de milliers de Turcs ont participé ce dimanche à un grand rassemblement anti-putsch à Istanbul.
 
Ce rassemblement "pour la démocratie et les martyrs" a été organisé par le gouvernement pour condamner le coup d'Etat manqué du 15 juillet.

Le président Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre Binali Yildirim et les personnalités du gouvernement et de plusieurs partis politiques ont participé à ce rassemblement.

Des manifestations similaires ont été organisées à Ankara et plusieurs autres villes de la Turquie.
lundi, 08 août 2016 16:13

Rencontre Rohani-Aliev à Bakou

Les présidents iranien et azerbaïdjanais se sont rencontrés ce dimanche à Bakou, capitale de la République d'Azerbaïdjan.
 
En présence des deux présidents, les autorités iraniennes et azerbaïdjanaises ont signé plusieurs documents et notes d'entente de coopération bilatérale dans divers domaines: coopération en matière des standards nationaux, coopération entre les Banques centrales iranienne et azerbaïdjanaise, le tourisme, le transport, la sécurité électronique, la protection des espèces végétales...

Après leur réunion, le président iranien Hassan Rohani et son homologuer azerbaïdjanais, Ilham Aliev, ont participé à une conférence de presse commune.

Le commerce et l'industrie:
"Durant ces trois dernières années, l'Iran et la République d'Azerbaïdjan ont accéléré la promotion de leurs relations dans tous les domaines. Aujourd'hui à Bakou, nos deux délégations ont échangé leurs points de vue sur les moyens permettant le développement des échanges et surtout la baisse des tarifs douaniers. Notre but final est d'établir un système de libre échange entre l'Iran et la République d'Azerbaïdjan.", a déclaré le président iranien, Hassan Rohani.

Le président iranien a évoqué ensuite l'inauguration d'un projet iranien de fabrication automobile en République d'Azerbaïdjan. "La réalisation de ce projet nous permettra de produire chaque année 10.000 automobiles en République d'Azerbaïdjan, destinées au marché azerbaïdjanais et à ceux des pays voisins.", a-t-il ajouté.

Le président Rohani a estimé que l'application de ce projet renforcerait la coopération bilatérale dans le domaine de l'industrie et du transfert de technologie.

Le tourisme et le transport:
Les présidents iranien et azerbaïdjanais ont plaidé pour la promotion de la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme et ont insisté sur l'importance de l'établissement de plus de vols directs parmi les différentes villes iraniennes et azerbaïdjanaises.

Les deux pays ont décidé aussi de promouvoir leur coopération en matière du transport international et du transit de passagers et de marchandises, en insistant sur l'importance du corridor nord-sud.

"La première phase de ce grand projet est celui de la construction d'un chemin de fer entre les deux villes d'Astara et Rasht. Nos deux gouvernements se sont engagés à financer ce projet qui reliera d'une part la République d'Azerbaïdjan au golfe Persique et à l'Asie centrale, et de l'autre assurera la liaison ferroviaire entre l'Iran et l'Europe de l'Est, via le Caucase.", a déclaré le président Rohani.

La sécurité et la lutte antiterroriste:
Le président Rohani a plaidé pour le règlement des conflits parmi les pays de la région par le biais du dialogue politique. Il a défendu l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan et s'est dit contre la modification des frontières internationales. Il a fait état de la disponibilité de l'Iran a soutenir le règlement diplomatique des litiges entre Bakou et Erevan au sujet du Haut Karabakh.

Les deux présidents ont parlé aussi du danger du terrorisme et du violence au Caucase, au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Au cours de cette conférence de presse, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a rappelé que durant ces trois dernières années les deux pays ont signé 16 documents de coopération bilatéral.

"La République d'Azerbaïdjan s'est toujours opposée aux sanctions injustes qui avaient été imposées à l'Iran, et aujourd'hui nous saluons la levée de ses sanctions, qui nous permet de promouvoir rapidement nos coopérations bilatérales.", a-t-il déclaré.

Le président Aliev s'est réjoui de la construction dans son pays d'usines automobiles et pharmaceutiques par la partie iranienne et s'est dit pour la promotion de la coopération Téhéran-Bakou dans le domaine du tourisme.
Un Américain et un Australien, tous deux professeurs à l'Université américaine de Kaboul, ont été enlevés dimanche soir dans le centre de la capitale afghane, ont rapporté lundi des sources de sécurité.
 
"Les deux professeurs étrangers ont été enlevés hier soir vers 20h20 (01h50 GMT) par des hommes armés dans le centre de Kaboul sur la route de Dar-ul-Aman", du nom de l'ancien palais royal, a indiqué à l'AFP une source des services de sécurité refusant d'être nommée.

"Nous préférons nous abstenir de tout commentaire pour ne pas entraver les efforts de la police afin de leur venir en aide", a-t-il ajouté.

Aux Etats-Unis comme en Australie, les responsables contactés se sont montrés très prudents.

Une source au département d'Etat à Washington s'est contentée d'indiquer: "Nous sommes au courant des informations faisant état de l'enlèvement d'un citoyen américain à Kaboul. Mais pour des raisons de confidentialité, nous préférons nous abstenir de tout commentaire".

En Australie, un porte-parole du département des Affaires étrangères a confirmé qu'il semblait s'agir "apparemment d'un enlèvement". “L'ambassade d'Australie en Afghanistan cherche à vérifier les informations rapportant l'enlèvement d'un ressortissant australien à Kaboul", a-t-il dit.

Pour l'Australie, il s'agirait du deuxième kidnapping visant un de ses ressortissants après celui d'une humanitaire, Katherine Jane Wilson, à Jalalabad (est) fin avril. Son sort reste inconnu à ce jour.

En avril, les Etats-Unis ont mis leurs ressortissants en garde contre un risque "très élevé" selon eux d'enlèvement après qu'un Américain a échappé de peu à une tentative de rapt au coeur de Kaboul.
vendredi, 05 août 2016 09:47

Syrie: armes US aux mains des terroristes

En Syrie, le groupe terroriste du Front Al-Nosra a abandonné un grand dépôt d’armements, bourré des équipements militaires et des munitions sophistiqués « Made in USA », près d’Alep.

Ces armements avaient été livrés au groupe terroriste dans le cadre d’une cargaison de 1700 tonnes, transportée par un navire américain vers le port d’Aqaba, en Jordanie.

Le dépôt contient des équipements destinés aux opérations terrestres et aériennes et s’y trouvent même des missiles téléguidés ultrasophistiqués.

Selon la chaîne 2 de la télévision russe, une partie de ces armements a été débarquée le 21 juin dans le port jordanien d’Aqaba.

Après avoir reçu ce cadeau américain de 1700 tonnes, les terroristes l’ont transféré aux régions qu’ils contrôlaient.

L’opération a été accomplie au moment où les Russes et les Américains étaient à la table du dialogue pour discuter des négociations de paix en Syrie.

Lance-mortiers, armes anti-char, missiles téléguidés, missiles TOW, des grenades et une importante quantité de munitions fabriqués pour la plupart aux Etats-Unis ont été découverts dans ce dépôt d’armes.

C’est grâce à ces équipements que les terroristes ont pu abattre des hélicoptères de transport russes ayant pour mission de livrer des aides humanitaires aux habitants des différentes régions.

Un expert militaire a déclaré à l’antenne de la télévision russe qu'une partie des armements découverts étaient des productions exclusives des Etats-Unis, ayant des critères des membres de l’OTAN.

Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes ont lancé une guerre par procuration en Syrie faisant des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés et de réfugiés. Cette guerre a complètement dévasté les infrastructures de la Syrie.

vendredi, 05 août 2016 09:45

Les Français vivent un été inédit

Annulations d'événements festifs, policiers armés sur les plages, patrouilles militaires bien visibles dans les rues de Paris... Les Français vivent un été inédit, où la menace de nouveaux attentats fait désormais partie de leur quotidien. 
 
"Comment tenir", titrait récemment le magazine Le Point. C'était après l'attentat de Nice du 14 juillet (84 morts) et avant l'égorgement moins de quinze jours plus tard d'un prêtre dans son église, tous deux revendiqués par le groupe Daech.

Pour la première fois cette année, une centaine de policiers ont été mobilisés pour patrouiller armés sur les plages de France. Leur mission: riposter en cas d'attaque similaire à celle survenue sur la plage de Sousse en Tunisie en juin 2015 (38 morts). Pour ne pas affoler les vacanciers, ils ont placé leur arme dans une sacoche étanche attachée discrètement autour de la taille.

La ville de Cannes (sud-est) a, elle, été jusqu'à interdire les gros sacs sur ses plages pour éviter la dissimulation d'armes ou produits explosifs.
Sept personnes ont été tuées et 20 autres ont présenté des symptômes de suffocation ou des difficultés respiratoires à la suite d'une attaque terroriste au gaz toxique à Alep (nord-ouest), selon les informations d'un observatoire russe cité par l'agence officielle syrienne SANA. 
 
Le groupe rebelle Nur Ad-din al-Zenki avait lancé lundi des obus contenant du gaz toxique dans le district de Salahuddien, contrôlé par les forces du gouvernement, selon la source, et la Russie aurait informé les Etats-Unis de cette attaque.

Selon SANA, les tirs d'artillerie des rebelles contre les quartiers d'Alep contrôlés par le gouvernement syrien ont fait 7 morts et 41 blessés mercredi.

Les combats et les violences se sont intensifiés depuis que le gouvernement a resserré son étau sur les rebelles dans l'est d'Alep, ce qui a incité ces derniers à lancer des offensives pour tenter de briser le siège du gouvernement.

Selon SANA, l'armée de l'air syrienne a effectué mercredi une centaine de frappes aériennes contre les positions des rebelles dans les environs d'Alep afin de contrer une offensive rebelle de grande envergure, la troisième de ces deux dernières semaines.
vendredi, 05 août 2016 09:40

Sud-Syrie: Israël défait

L’échec des terroristes dans le sud de la Syrie à ouvrir un nouveau front pour amortir les pressions sur leurs frères d'armes à Alep, a provoqué la panique dans ses rangs. La panique s' est soldée par un coup d'état militaire au sein des milices terroristes. 

Selon les sources militaires syriennes, le coup d'état s'est produit au sein de la milice dite "Jeunes sunnites" dans la ville de Bossra al Chaam à Deraa mais il n'a pas produit les effets escomptés: la milice s' est scindée en pro et anti coup d'état. 

Les pro-coup d'état qui soutiennent un certain al Tomaa ont encerclé dans un geste imprévu les stocks d'armes et de munitions et a réussi à s' attirer de nombreux putschistes. 

Ce dernier s' était refusé de se battre contre Daech dans la localité de Yarmouk à l'ouest de Deraa. Les opérations dans cette région se déroulent sous le commandement de "cellule d'operation" Al Mouk. Le coup d'état a donc été fomenté contre le commandement de cette cellule d'opération.

Son rival, le dénommé Al Ouda a été mené à s'enfuir dans le nord de la Jordanie où il aurait rejoint les camps d'entrainement et les milices y opérant. Toujours est- il que les semaines à venir seront riches en événements dans la mesure où les pro et les anti coup d'état se battront les uns contre les autres. 

Les sources militaires syriennes relèvent le travail de renseignement qui a suscité ce remous dans les rangs terroristes dans le sud de la Syrie où Israël comptait ouvrir un front contre Assad et ses alliés du Hezbollah quitte à les détourner de la bataille stratégique d'Alep. Al Nosra dirigé par About Mohamad Al Golani ne cessent d'ailleurs d'accuser les terroristes du sud de ne pas avoir fait assez pour leurs frères d'arme à Alep et à Dariya. Mais la réalité est ailleurs: les terroristes ont tout fait pour ouvrir un nouveau front dans le sud mais ils ont échoué

Le front de Deraa vu sa proximité avec le Golan et le Liban, ne serait pas délaissé à aucun prix par l'axe de la Résistance.  Il y a quelques jours les terroristes de d'une des milices actives dans la région au nord ouest de Deraa sont tombés dans un guet-apen tendu par l'armée syrienne. Le sud deviendra jamais ce qu' Israël souhaite: une zone tampon contre le Hezbollah.

La Turquie a lancé jeudi un mandat d'arrêt contre le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'être le cerveau du coup d'Etat manqué du 15 juillet.

Ankara accuse Gülen, en exil depuis 1999 en Pennsylvanie, d'avoir ordonné la tentative de coup d'Etat du 15 juillet.

Ce mandat d'arrêt ouvre la voie à une demande formelle d'extradition de Fethullah Gülen.

Les plus hauts responsables turcs ont déjà exigé des Etats-Unis d'extrader le prédicateur. Les Américains demandent à Ankara de fournir des preuves de l'implication de M. Gülen dans la tentative de putsch.

Le dossier de son extradition risque d'empoisonner durablement les relations entre Ankara et Washington.

Le journal arabophone al-Safir vient d’écrire un article dans lequel il dresse la liste des groupes terroristes sévissant à Alep en révélant par ailleurs le nom des états étrangers qui les soutiendraient.

Il s’agit alors des groupes al- Nosra, Filq al-Cham, Ajnad al-Cham, Lava al-Haq, Nureddine al-Zenki, Tip 16 ainsi que le mouvement al-Islami al-Turkestani. Et les pays qui leur viennent en aide sont selon cet article : la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.

Le journal ajoute que l’ensemble des opérations sont supervisées par la Turquie et ses services de renseignement.

Par ailleurs, la cellule des opérations syriennes à Alep vient d'annoncer que les groupes terroristes sont entrain de se préparer pour la deuxième phase des batailles et que des dizaines de kamikazes se sont joints aux rangs du mouvement al-Turkestani. Cinq voitures piégées seraient aussi prêtes à l’emploi.

Les groupes terroristes continueraient ainsi à dépendre des aides en armes et en logistiques d’Ankara pour mener la guerre à l’ouest et au sud d’Alep. Concrètement, les armes ne pourraient arriver d’ailleurs que de la Turquie d'après al-Safir. Les Etats-Unis semblent également miser sur la longueur des batailles et la fatigue à venir des soldats syriens. 

La nouvelle ministre japonaise de la Défense, Tomomi Inada, a critiqué la Corée du Nord et la Chine pour leurs récents actes militaires.

La nomination de Mme Inada fait suite à la publication récente d'un rapport annuel sur la défense qui critique particulièrement la Chine pour son attitude, jugée "agressive", dans ses litiges territoriaux en mer de Chine.

Comme le Premier ministre Shinzo Abe, la ministre japonaise de la Défense est favorable à un amendement de la Constitution, dictée par les Américains, à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale.

La Constitution n'autorise le Japon à n'avoir, en guise d'armée, que des "forces d'auto-défense".

Tomomi Inada avait écrit en 2011 que le Japon, seul pays à avoir subi des attaques atomiques, devrait se doter d'armes nucléaires.

Interrogée hier à ce sujet par les journalistes, elle a répondu que le temps n'était pas encore arrivé pour le faire.