تقي زاده

تقي زاده

L'armée arabe syrienne a pris aujourd'hui le contrôle de la zone de Rajem al-Saïd dans la banlieue sud-ouest de Damas et éliminé les derniers regroupements des terroristes du « Front Nosra ».De plus, des unités de l'armée se sont emparées complètement, avec la collaboration des groupes de la défense populaire, de la rue de Tal Brak et elles ont rétabli la sécurité et la stabilité dans 31 villages et fermes dans la banlieue nord-est de Hassaké, après en avoir expulsé des terroristes de "Daech".Toujours à Hassaké, une unité a repoussé une attaque menée par des terroristes de "Daech" contre les habitants du village de Dawodiyah au sud du gouvernorat.En outre, d'autres unités ont détruit par l'artillerie lourde des rassemblements des terroristes dans la zone de Meilbiyah et dans le village d'Abyadh à l'ouest de la ville de Hassaké.Dans la banlieue de Quneitra, une unité de l'armée a détruit un véhicule doté de mitrailleuse lourde avec les terroristes à bord au village de Masshara.

En ce qui concerne la guerre par procuration en Ukraine, qui a commencé pour de bon il y a environ un an, avec le violent coup d’État qui a renversé le président Ianoukovitch pour le remplacer par un oligarque local pro-américain, personne n’a de doute sur l’identité des acteurs clés: à gauche, nous avons l’Ouest, représenté par les États-Unis, l’Union européenne et l’OTAN; et à droite, nous avons la Russie. La seule chose qui n’était pas tout à fait claire jusqu’ici, c’était le rôle que jouait cet autre partenaire encombrant – la Chine.

Il est certain que, tout au long de la guerre civile en Ukraine, on s’est rarement posé la question de savoir de quel côté penchait la Chine. C’est d’autant plus étonnant que le rapport de force précaire entre l’OTAN et la Russie a conduit à une impasse dans laquelle aucune des deux parties n’a sur l’autre un avantage évident (alors que l’Ukraine dont l’économie est morte et la monnaie en hyperinflation, attend un vainqueur clair), et que le soutien explicite ou implicite de la Chine à l’un des deux camps pourrait faire toute la différence, surtout pour l’axe le plus redoutable de la planète.

Aujourd’hui nous avons enfin eu la réponse et le gagnant est… ce type-là:

Selon Xinhua, jeudi soir, Qu Xing, l’ambassadeur de Chine en Belgique, aurait critiqué la compétition entre la Russie et l’Ouest dans la crise en Ukraine, et exhorté les puissances occidentales à cesser de croire qu’il doit y avoir un gagnant et un perdant* dans la relation avec la Russie.

Selon Reuters, Xing a déclaré que les puissances occidentales devaient prendre en considération les inquiétudes sécuritaires légitimes de la Russie en Ukraine.

Reuters qualifie la déclaration de Xing de témoignage particulièrement franc et ouvert de soutien à Moscou dans la crise.

Au moins, ce n’est pas un avertissement aux États-Unis de faire machine arrière, sinon… En tous cas, pas encore.

Dans un langage très clair et explicite, contraire aux traditions diplomatiques, l’ambassadeur chinois a déclaré que la nature et la racine de la crise était un jeu entre la Russie et les puissances occidentales.

Il a dit que l’intervention extérieure de différentes puissances avait accéléré la crise et il a indiqué que Moscou se sentirait traité injustement si l’Occident ne changeait pas d’approche.

«L’Occident doit cesser de croire qu’il doit nécessairement y avoir un gagnant et un perdant et prendre en considération les réelles préoccupations de la Russie pour sa sécurité», a dit Qu Xing.

Il est rare que la Chine manifeste publiquement son accord avec la position russe. La Chine et la Russie ont des positions communes sur de nombreuses questions diplomatiques internationales, mais jusqu’à présent Pékin n’avait pas semblé disposé à soutenir ouvertement la Russie sur l’Ukraine.

Comme cela vient d’être dit, la Chine s’est longtemps gardée de prendre parti dans la lutte entre la Russie et l’Occident sur l’Ukraine, par crainte de s’aliéner un allié capital. Et pourtant, quelque chose a changé du jour au lendemain, avec ce langage très clair, et c’est un avertissement, en quelque sorte, que la Chine ne veut plus de la Pax americana, ni même de la simple perspective d’un monde occidental unipolaire, sans parler de sa réalité.

Qu Xing a fait ces déclarations juste au moment où les États-Unis envisagent avec leurs alliés européens d’alourdir les sanctions contre Moscou.

Lundi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé les puissances occidentales d’essayer de dominer le reste du monde et de lui imposer leur idéologie. Les délégations des États-Unis et de l’UE ont condamné le soutien de Moscou aux rebelles de l’est de l’Ukraine.

Qu Xing a dit que l’engagement de Washington en Ukraine pouvait le détourner de l’essentiel dans sa politique étrangère.

Et puis, Qu Xing a carrément remis Obama à sa place: «Les Etats-Unis ne sont pas disposés à voir leur présence s’affaiblir dans le monde, mais le fait est que les ressources du pays sont limitées, et qu’il lui sera difficile de maintenir son influence sur la politique internationale.»

Surtout si – et quand – la Chine décide d’envoyer quelques soldats de la paix, à elle, en Ukraine. Vous savez – juste pour s’assurer que l’influence américaine dans les affaires internationales ne soit pas trop maintenue.

Le ministre irakien du Pétrole a estimé dimanche que les cours du brut, tombés en janvier à leur plus bas niveau depuis six ans, allaient remonter jusqu'à atteindre 64 ou 65 dollars le baril.
Je ne pense pas que les prix vont immédiatement retrouver leur niveaux d'avant, on s'attend plutôt à ce qu'ils montent probablement à 64 ou 65 dollars, a indiqué Adel Abdel Mehdi.

Le baril de Brent de la mer du Nord, descendu à 45 dollars le baril en janvier, soit moins de la moitié de sa valeur de juin, est remonté aux alentours de 62 dollars vendredi à Londres.

L'Irak, qui a bâti son budget 2015 sur un prix moyen du pétrole de 56 dollars le baril, est très dépendant de ses revenus pétroliers alors qu'il est aux prises avec une guerre coûteuse contre les rebelles de Daech.

L'Irak doit 20 milliards de dollars aux compagnies pétrolières installées dans le sud du pays, selon M. Abdel Mehdi.

Près de douze milliards doivent être prélevés dans le budget pour régler cette somme et le ministre du Pétrole prévoit de financer le reste en demandant au gouvernement d'émettre le même montant en bons du Trésor.

Il est important (pour l'avenir de l'industrie pétrolière en Irak) que nous honorions ces engagements, a-t-il indiqué.

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a annoncé dimanche soir le début d'une offensive majeure pour libérer les villes occupées par les combattants de Daech dans la province de Salahuddin, au nord de l'Irak, a indiqué un responsable provincial.
L'ordre de lancer l'offensive a été donné alors que M. Abadi, qui est également le commandant en chef des forces armées irakiennes, faisait une visite surprise au centre de commandement provincial de la ville de Samarra, à quelque 120 km au nord de la capitale Bagdad, selon le cheikh Jasim al-Jbarra, chef de la commission de sécurité du conseil provincial de Salahuddin.

"M. Abadi a ordonné aux forces de sécurité de commencer l'offensive pour libérer les parties au nord de la province de Salahuddin, à l'issue de sa réunion avec les commandants de sécurité et le gouverneur de la province, Ra'ed al-Jubouri", a précisé M. Al-Jbarra à par téléphone.

M. Abadi a également ordonné aux soldats et aux milices alliées sunnites et chiites d'éviter les victimes civiles et de préserver les propriétés, selon M. Al-Jbarra.

Les opérations militaires visent à reprendre toutes les positions des combattants de Daech à travers la province afin de les empêcher de manoeuvrer avec leurs différents groupes.

Une nouvelle configuration de forces se met en place au Moyen Orient. Dans un article signé Saoud al Saedi, le site d'analyse irakien al Ketabat souligne " de nouvelles frontières qui s'érigent au Moyen Orient, suivant le rythme des succès militaires remportés par l'axe de la Résistance et la présence croissante de la Russie dans la région. la pugnacité avec laquelle la nation et l'Etat syrien se battent contre les terroristes , le passage de l'armée syrienne d'une posture exclusivement défensive en une posture offensive et la poursuite des scénarios- surprises tramés par les Irakiens contre les Américains , américains qui avaient tout misé sur la bombe à retardement dite "Daech" ont crée une donne totalement nouvelle. Au Yémen, les révolutionnaires contrôlent en dépit de tous les complots la plupart des centres du pouvoir , signe qu'un réel bouleversement est en cours dans la région du Moyen Orient. parallèlement on assiste à une montée en puissance indéniable de l'Iran face à des régimes arabes , toujours aussi butés , aussi obtus qu'avant et qui perdent du terrain face à la Résistance. l'Empire américain est en déclin , engagé dans une logique de fuite en avant commencée en Irak et en Afghanistan il y a dix ans de cela. Tout cela nous porte à faire un constat : un ordre mondial nouveau est en train de naitre. La question est de savoir si cette naissance provoquera davantage de sang et de sueur, quitte à conduire le monde vers une troisième guerre mondiale ou bien si elle est déjà parvenue à se faire accepter , à pousser les acteurs à plus de flexibilité et d'adaptation.. en effet les Etats Unis ont déjà échoué : sous Obama cette puissance a décidé de se dégager de toute logique de confrontation directe : les Etats Unis ont passé de la stratégie de la Croisade à une stratégie de guerre en douce , de guerre par procuration . Or ce changement stratégique ne leur pas été bénéfique. au contraire il a amplifié les défis auxquels ils font face tout en renforçant les ennemis jurés des Etats Unis. L'une des premières conséquences de l'internalisation du terrorisme, tel que prônée par les Américains aura été celle d'unifier les mouvements populaires et d'obédience anti-impérialistes. l'obstination américaine à faire plonger le Moyen Orient dans un marée de sang a fait ôter les barrières psychologiques et politiques , a fait liguer les "anti impérialistes " en Irak, au Liban, en Syrie et au Yémen, déclenchant une dynamique de résistance propre à changer les règles du jeu . l'axe de la Résistance a tiré un maximum de bénéfice de cette erreur de calcule stratégique des Etats Unis. le front uni des terroristes a uni les anti terroristes. la Résistance s'internationalise et met en place des règles qui s'imposent en toute acuité à l'axe américano sioniste . il s'agit d'une réalité , d'une évidence même à laquelle devra se rendre l'Amérique sous peine d'avoir à la confronter .... et la confrontation sera encore plus douloureuse que tout tentative de réajustement , d'adaptation ...

Le site " Information économique allemande"  fait publier un rapport, où il détaille ce qu'il appelle " l'âpre rivalité américano-russe, pour s'allier à l'Iran". "Il semblerait que les rivalités traditionnelles russo-américaines aient pris un nouveau tournant, avec comme point central, l'Iran. Chacune de ces deux puissances veulent faire en sorte que l'Iran leur soit attaché. Les Américains affirment que l'accord nucléaire avec l'Iran est bien accessible et qu'un tel accord pourrait garantir la paix, au Moyen-Orient. De l'autre côté, les Russes négocient, en ce moment, avec l'Iran, la livrasion des missiles anti-missiles, missiles qui vont, très sensiblement, renforcer les capacités défensives iraniennes. Le journal se réfère, ensuite, aux propos de Kerry et de Zarif, qui, au terme de leur dernière rencontre, ont affirmé avoir une meilleure compréhension de leur interlocteur respectif". Le journal relève, ensuite, les menaces de Kerry, qui dit ne pas hésiter à mettre à l'arrêt les négociations. Dans le même temps, le ministre israélien, Yaalon, a qualifié de dangereux, "tout accord nucléaire irano-américain". Et le journal d'ajouter : "Le rapprochement soudain entre Téhéran et Washington intervient, peu de temps après une offre formulée par l'armurier russe, Rostok, qui envisage de livrer des missiles sol-air Anty 2500 à l'Iran, en lieu et place des S-300 que les Russes ont refusés de livrer aux Iraniene, en 2010, sous pression US/Israël. Les Anty 2500 devront, donc, remplacer les S-300, marquant une nouvelle étape, dans les rivalités des deux géants, qui se disputent l'alliance iranienne. Il semblerait que les deux puissances cherchent à créer des engagements, chez les Iraniens, un Iran, qui ne cesse d'être de plus en plus présent, dans de grands dossiers comme l'Irak, le Yémen, la Syrie et le Liban".

"L'Iran a la marine la plus avancée du Moyen-Orient, ce qui lui permet de défendre ses frontières maritimes ", lit un rapport publié par l'agence de nouvelles ITAR TASS.

La neuvième édition de la grande manœuvre militaire CGR a commencé mercredi dans une zone entre la mer d'Oman et le détroit d'Ormuz (au sud du pays persan), concluant le vendredi avec le lancement d'une nouvelle arme stratégique pour être livré à l’unité de défense maritime de cette institution.

Pour sa part, le journal russe Rossiyskaya Gazeta a souligné la destruction de la maquette grandeur nature le porte-avions américain USS Nimitz (CVN-68) par des navires iraniens et a ajouté que l'Iran est en possession de puissants nouveaux missiles qui lui permettraient, si une confrontation avec les États- Unis, abattre porte-avions dans le temps minimum. À la fin de la publication, a également déclaré que, compte tenu de la puissance du pays Persique, Téhéran n’aurait aucun problème à défendre contre les dangers et les menaces des ennemis.

Ces dernières années, le pays de Perse a remporté beaucoup de succès en raison de la capacité de leurs experts et professionnels, une autre manifestation de la volonté de montrer l'inefficacité de l'ennemi de sanctions qui cherchent à entraver leur développement dans la zone défensive.

Doctrine défensive de l'Iran est basée sur la dissuasion, et les autorités du pays ont fait en sorte que son armée ne représente pas d'aucune menace pour les pays tiers, en particulier pour ses voisins.

La chaîne 7 de la TV israélienne l'a reconnu, jeudi, l'infiltration des drones du Hezbollah, au coeur d'Israël, a poussé le commandant en chef de l'armée de l'Air sioniste à ordonner l'arrêt total des exercices militaires. Cité par "An-Nashra", le général Amir Eichel a justifié cette décision, en expliquant qu'il faudrait examiner "les incidents sécuritaires". Et la chaîne israélienne d'ajouter :"Le général n'a pas évoqué la nature de ces incidents sécuritaires, mais il semblerait qu'il y a deux semaines de cela, des drones inconnus auraient pénétré l'espace aérien israélien, le sillonnant, pendant quelque temps, avant de le quitter. A l'époque, les médias du régime sioniste ont confirmé l'infiltration des drones du Hezbollah, dans la région de Raas Naghoura, drones reconnus comme appartenant au Hezbollah. Depuis le fiasco de l'armée sioniste, à Gaza, en été 2014, les ratés militaires de l'armée sioniste se multiplient : l'attaque du Hezbollah, à Chebaa, l'échec du tir des missiles "Hetz" en sont quelques exemples.

L'Unesco en a appelé vendredi à la Cour pénale internationale (CPI) après la destruction par le groupe Daech d'oeuvres d'art à Mossoul, en Irak.
L'Unesco a envoyé une lettre à la CPI après les destructions par l'EI d'oeuvres d'art au musée de Mossoul. Irina Bokanova, sa directrice générale, dénonce "un nettoyage culturel", "une destruction délibérée du patrimoine qui vise les identités des différentes communautés qui vivent en Irak".


"On lance une coalition internationale contre le trafic illicite des biens culturels", a-t-elle ajouté. L'organisation basée à Paris avait demandé jeudi une réunion de crise au Conseil de sécurité des Nations unies.


Daech avait auparavant mis en ligne une vidéo montrant des militants en train de faire tomber des statues de leur socle et de les détruire à coups de masse. Ils ont vandalisé les collections du musée de Mossoul, qui renferme des objets inestimables des périodes assyrienne et hellénistique, dont le fameux et colossal taureau ailé.


"Fascisme hitlérien"
Des réactions d'indignation venues du monde entier affluaient vendredi. L'instance représentant l'islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, a estimé que la destruction par Daech de trésors antiques révélait leur "ignorance de l'islam", une religion qui "encourage et ordonne" la préservation du patrimoine.


L'Institut du monde arabe à Paris a aussi fait part de son indignation. "Leur modèle, c'est le fascisme hitlérien qui s'est employé à brûler les livres et à organiser des cérémonies d'autodafés", s'est insurgé dans un communiqué son président, l'ancien ministre français de la Culture Jack Lang.

Environ 5.000 membres de la minorité chrétienne des Assyriens ont pris le chemin de l'exode en Syrie après le rapt de dizaines des leurs par les combattants de Daech.
Près de 1.000 familles ont fui leur domicile dans le nord-est syrien depuis lundi pour trouver refuge dans les villes de Hassaké et de Qamichli, "soit près de 5.000 personnes", a affirmé à l'AFP Oussama Edward, directeur du Réseau assyrien des droits de l'Homme basé en Suède.

Cet exode a suivi l'enlèvement par Daech de 90 chrétiens assyriens dans la province de Hassaké, bordée par la Turquie et l'Irak. D'après M. Edward, les otages sont entre 70 et 100, "en grande majorité des femmes, des enfants et des personnes âgées".

Quelque 30.000 Assyriens, une communauté parmi les plus anciennes du christianisme, vivaient en Syrie avant le début du conflit le 15 mars 2011, la majorité à Hassaké.


- 'Ici, la maison de Daech' -

"Mon épouse est originaire de Tall Chamiram, et quand elle a voulu joindre au téléphone la femme de son oncle, c'est un homme qui lui a répondu +Ici, c'est la maison de Daech+", a raconté M. Edward. D'après lui, les otages ont été emmenés à Chaddadé, un fief de Daech dans la province de Hassaké.

Daech cherche ainsi à se venger de l'offensive des forces syriennes à Hassaké.

"Ils savent très bien que prendre des otages chrétiens fera beaucoup de tapage au niveau international", a expliqué M. Edward. "Daech perd du terrain et ils ont pris ces otages pour en faire des boucliers humains", a-t-il affirmé, estimant que le groupe tentera aussi d'échanger ses otages contre des prisonniers insurgés aux mains des Kurdes syriens.