تقي زاده

تقي زاده

L'Iran a condamné par la voie de sa porte-parole du ministère des Affaires étrangères l'exécution des Coptes par les terroristes du groupe Daech en Libye.
Les responsables de cet acte terrible, provocant les sensibilités religieuses, suivent des objectifs néfastes qui sont en coordination avec ceux du régime sionistes. Ils veulent détériorer les relations entre les pays islamiques, a-t-elle dit.

La porte-parole du ministre iranien a présenté ses condoléances au peuple et au gouvernement de la république arabique d'Egypte.

lundi, 16 février 2015 01:00

Syrie: Tel-Aviv vise le marché de changes

Le régime sioniste essaie de perturber le marché de change des devises en Syrie pour mettre l’économie syrienne face à de nouvelles épreuves.

Selon Wael al-Imam, professeur à l’Université internationale de Damas, simultanément à la grande opération militaire du gouvernement syrien dans le sud du pays pour nettoyer cette région de la présence des groupes terroristes qui entretiennent des relations très proches avec le régime sioniste, Tel-Aviv essaie de perturber le marche de change des devises en Syrie pour créer de nouvelles difficultés pour l’économie syrienne.

Le professeur Wael al-Imam estime que la baisse de la valeur de la livre syrienne ces derniers jours, face au dollar américain, est dû au trafic des devises étrangères à l’extérieur du pays. « Les gouvernements des pays voisins ne respectent pas du tout leur engagements envers le trafic des devises étrangères qui arrivent sur leur territoire depuis la Syrie », a-t-il ajouté. Il a estimé aussi que certains hommes d’affaires interviennent aussi de manière contreproductive pour tirer profit des oscillations de la valeur de la livre syrienne face aux devises étrangères. Les rumeurs qui se propagent sur Internet est un autre facteur déstabilisateur du marché, a-t-il estimé.

Le professeur Wael al-Imam ajoute : « A mon avis, les services d’espionnage du régime israélien ont lancé un nouveau complot pour réduire le taux de change de la livre syrienne, peu de temps après le raid israélien sur Quneitra. Ils estiment que la Résistance ripostera ce raid israélien, et que leur efforts pour faire baisser la valeur de la monnaie syrienne pourrait perturber, dans cette situation sensible, la vie économique du pays et la vie quotidienne des citoyens. »

Il a rappelé que depuis le début de la crise, les sanctions imposées par les pays occidentaux et arabes ont créé de grands problèmes économiques pour la Syrie, mais que le soutien des pays amis comme la Russie, l’Iran et la Chine ont permis au gouvernement de Damas de stabiliser l’économie nationale et protéger la valeur de la livre syrienne.

La résolution du Conseil de sécurité pour lutter contre le terrorisme :

Le professeur Wael al-Imam affirme que la résolution du conseil de sécurité de l’ONU a insisté sur la nécessité de priver les groupes terroristes de leurs sources financières. « Les terroristes profitent des aides médiatiques, financières et logistiques de leurs amis à l’extérieur de la Syrie. La résolution du Conseil de sécurité ne pourra être correctement appliquée que si elle vise directement les Etats qui soutiennent financièrement les terroristes. » Il a rappelé que les terroristes de l’Etat islamique (Daesh) profitent de trois sources de revenus : la vente du pétrole, la vente de produits agricole et alimentaires, et le contrôle du marché locale des régions qu’ils ont occupées en Syrie et en Irak. « L’application correcte de la résolution du Conseil de sécurité pourra empêcher aussi le trafic des richesses de la Syrie et de l’Irak à l’étranger », a-t-il estimé.

Wael al-Imam a déclaré : « L’Union européenne a identifié des bandes qui sont liées aux grandes entreprises financières soutenant les terroristes de Daesh. Par exemple, une bande pareille a été identifiée récemment en Espagne. Les entreprises et les hommes d’affaires des pays arabes du sud du golfe Persique ont également un rôle important dans le soutien financier aux terroristes de Daesh. »

Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une résolution qui menace d’intervention militaire les Etats, les organisations, les organes ou les personnes physiques qui soutiennent financièrement les groupes terroristes de Daesh et le Front al-Nosra.

Des avions de combat égyptiens ont bombardé lundi des positions de Daech en Libye, quelques heures après que l'organisation terroriste y eut revendiqué la décapitation de 21 chrétiens égyptiens dans une vidéo, a annoncé l'armée au Caire.
Le président Abdel Fattah al-Sissi avait convoqué d'urgence dimanche soir le Conseil national de défense et juré de punir les assassins de la manière adéquate.

Nos forces armées ont mené lundi des frappes aériennes ciblées contre des camps et des lieux de rassemblement ou des dépôts d'armes de Daech en Libye, lit-on dans un communiqué de l'armée.

Selon le quotidien Al-Hayat, le changement radical de la position de l’Occident, fait du président Bachar al-Assad le gagnant des événements de la Syrie.

Le quotidien arabophone Al-Hayat qui paraît à Londres a publié dimanche 15 février un article signé par Elias Harfoush qui souligne que désormais l’Occident modifie radicalement son approche quant à la crise syrienne, et considère le gouvernement du président Bachar al-Assad comme une partie de la solution et non pas une partie du problème. L’auteur estime que c’est une victoire très important pour le président Assad de voir l’Occident changer d’approche envers son gouvernement, en revenant sur sa position prise il y a quatre ans au début de la crise. L’auteur de l’article ajoute qu’il ne faut minimiser l’importance des déclarations de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mastura qui confirme, lui aussi, que le gouvernement de Damas est une partie de la solution de la crise syrienne, bien que les opposants au gouvernement d’Assad veulent le nier par toute leur force.
Selon l’article d'Al-Hayat, aujourd’hui, le gouvernement du président Bachar al-Assad n’est plus considéré comme un obstacle devant les efforts politiques pour trouver une solution à la crise. Al-Hayat ajoute que la position du président des Etats-Unis Barack Obama qui exigeait autrefois le départ de Bachar al-Assad, s’est transformée, et il appelle aujourd’hui implicitement Assad à rester à la tête du pouvoir. L’article conclut qu’il s’agit d’un changement de cap majeur, car Washington soutient maintenant les initiatives de la Russie pour résoudre la crise en Syrie, tandis que l’Occident avoue que la crise syrienne ne serait résolue que par la diplomatie, ce qui signifie en quelque sorte que l’Occident accepte les conditions du président Bachar al-Assad pour la sortie de la crise.

Après la diffusion de la vidéo montrant apparemment la décapitation de 21 Chrétiens égyptiens le président égyptien a averti que sa réaction sera à la hauteur du crime.
Selon l'agence de presse Reuters depuis le Caire Abdel Fattah al-Sissi lors d'une interview avec la télévision nationale a affirmé l'air grave que son pays se réservait «le droit de répliquer à la manière et au moment adéquat pour punir ces assassins». Sissi a également convoqué d'urgence le Conseil national de la Défense. Avec ces exécutions revendiquées par la branche libyenne de Daesh quelques jours seulement après l'annonce de la décapitation de huit personnes par sa branche égyptienne l'organisation démontre qu'elle a exporté ses méthodes d'extrême brutalité en dehors de sa «base» dans les régions qu'elle contrôle en Syrie et en Irak et où elle a multiplié les atrocités. La décapitation de ces Egyptiens peut renforcer la volonté de Sissi de faire face aux menaces sécuritaires que représentent les violences et le chaos en Lybie et qui renforcent ces conflits jusqu'au renversement de la situation avec le soutien de l’Egypte.

La presse libanaise rapporte que le président syrien a accepté le plan de l’ONU pour le cessez-le-feu à Alep. Selon le journal libanais Al-Akhbar, le président syrien Bachar al-Assad a accepté le plan de l’émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura pour l’arrêt des hostilités à Alep. Demain, mardi, Staffan de Mistura devra présenter le rapport de son voyage à Damas au Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon Al-Akhbar, dans son rapport il annoncera au Conseil de sécurité l’acceptation de son initiative pour le cessez-le-feu à Alep par le gouvernement du président Bachar al-Assad. Le président syrien a dit à l’émissaire spécial de l’ONU que si ce plan était accepté par toutes les parties concernées, le gouvernement de Damas serait prêt à l’appliquer. Dans son rapport au Conseil de sécurité, Staffan de Mistura exposera aussi les résultats de ses pourparlers avec les représentants des groupes rebelles à Alep et de ses consultations avec le gouvernement de la Turquie.

D’après les sources locales à Alep, au cas de l’acceptation de l’initiative de l’ONU par toutes les parties concernées, le cessez-le-feu sera exécuté d’abord dans le quartier de Salaheddin d’Alep où vivent plus de 2.000 civils. Un grand nombre de rebelles armés ses sont installés dans ce quartier.

Les chefs d'Etat russe allemand français ukrainien insistent sur l'importance du respect de l'accord de Minsk. Les présidents, russe français et ukrainien ainsi que la chancelière allemande se sont entretenus dimanche au téléphone des modalités de la mise à exécution des accords signés à Minsk pour l'établissement de la trêve dans l'Est de l'Ukraine. Les quatre chefs d'Etat ont débattu aussi bien des conditions de vie difficiles dans la ville de Debaltsevo dans l'Est du pays que du rôle de la mission de l'Organisation de sécurité et de coopération dans la supervision de la mise à exécution du cessez-le-feu. Des négociations de paix sont également prévues pour lundi avec la participation de la Russie de l'Ukraine de l'Allemagne et de la France.

Dans la situation actuelle, s'il y une volonté politique suffisant de la part de l'autre côté, on pourra arriver à un accord dans un court délai et la Chine peut écourter ce délai, a déclaré le président iranien Hassan Rohani dans une rencontre avec le ministre chinois des Affaires étrangères.
Dès le début de la Révolution islamique, la Chine a réalisé de bonnes coopérations avec la république islamique d'Iran. Nous sommes arrivés à une étape où il faut ce processus de relation se développer dans tous les domaines, a souligné le président iranien.

Indiquant l'importance stratégique des coopérations sino-iraniennes dans le développement et dans la sécurité de la région, le président iranien a souligné que l'Iran espère arriver à un accord général avec le groupe 5+1en coopérant avec son membre, la Chine.

La Chine est décidée de développer ses relations avec l'Iran dans tous les domaines, a déclaré Vang Yi, ministre des Affaires étrangères chinois.

Marquant la visite du président chinois en Iran, le ministre a jouté que ce déplacement peut avoir une influence historique sur les relations entre les deux pays.

dimanche, 15 février 2015 01:00

L'échec du projet takfiri d'Israël ....

Le journal libanais, "Ad-Diyar", s'attarde sur les inquiétudes du régime sioniste liées aux opérations réussies du Hezbollah et de l'armée syrienne. "Ad-Diyar" fait, surtout, allusion à l'aveu des milieux sionistes, lorsqu'ils reconnaissent que les opérations de Quneitra montrent certaines ressemblances avec la lutte de Qousseir. Plus de détails, dans les lignes qui suivent :
''Le front du Sud syrien préoccupe le régime sioniste. Unanimes, avec les milieux militaires et sécuritaires, les analystes israéliens reconnaissent que l'appui accordé par Israël aux Takfiristes, au Golan, tout près de Deraa et de frontière de la Jordanie, jusqu'à la frontière libanaise, a été une erreur. Aux yeux des Israéliens, les opérations révèlent de plus importantes dimensions, d'autant plus que les groupes takfiristes ont appelé au secours le régime sioniste, un régime, qui a l'habitude de faire des calculs, lorsqu'il s'agit de prendre la moindre mesure, dans la région, en dehors des lignes habituelles de confrontation. «Les groupes armés sont dans une situation difficile et risquent même l'effondrement ; de même, il n'est pas exclu que les forces du Hezbollah avancent, jusqu'à la ligne frontalière du Golan», disait un analyste du monde arabe, à l'antenne de la célèbre chaîne 2 de la télévision israélienne. De nouveaux fronts se sont ouverts. Les analystes israéliens, qui, auparavant, préféraient ne pas trop s'exprimer, n'hésitent pas à dire, aujourd'hui, que les opérations de l'armée syrienne, à Quneitra, sont très sérieuses, opérations qu'ils comparent, d'ailleurs, à la lutte de Quneitra, en termes d'efficacité et de rapidité, avec laquelle l'armée syrienne a pu atteindre ses objectifs prévus. A en croire Ehud Yaari, journaliste israélien et expert du Moyen-Orient, «ce qui se produit, au Golan, ressemble à la lutte du Hezbollah, à Qousseir, sur les frontières syro-libanaises. Mises à part les nuances techniques et stratégiques, ce sont les acquis obtenus, par l'armée syrienne, qui constituent le gros problème, pour les Israéliens. «On ne va pas entrer dans le détail, mais ce qui est important, c'est que l'armée syrienne a réussi un grand acquis, avec l'aide du Hezbollah, de sorte qu'ils exercent, pour l'instant, leur contrôle, sur la ligne de front des groupes armés, le long de la frontière avec le Golan», a précisé la télévision israélienne. Dans le même temps, le journal israélien, "Yediot Aharonot" a écrit : «Israël regarde de l'autre côté de la frontière avec la Syrie ; les événements, qui s'y produisent, donnent matière à l'inquiétude, d'autant plus que la situation est, déjà, critique, sur le front du Nord, en raison des victoires des combattants du Hezbollah, dans les affrontements avec les groupes armés, et sur fond d'inquiétude, liée aux opérations, qui pourraient s'effectuer en représailles à l'assassinat des commandants de ce mouvement». «Ces jours ci, on est témoin des affrontements opposant, d'une part, l'armée syrienne et le Hezbollah, aux groupe armés, de l'autre, tout près du Golan. Les résultats desdits affrontements compteront beaucoup pour Israël, du point de vue stratégique», ajoute "Yediot Aharonot".
Un institut sécuritaire israélien a annoncé que le Hezbollah est un ennemi sérieux de l'armée israélienne, sur les frontières avec la Syrie, en raison, notamment, de ses expériences, quant à l'usage des armes modernes. Il ne faut pas oublier, non plus, que, pour l'instant, le Hezbollah n'est plus sous pression, de la part de Beyrouth, et qu'il n'y a presque aucun empêchement sur le recours à l'option militaire contre Israël. L'armée israélienne va devoir définir de nouvelles règles du jeu, sur le front du Nord, d'autant plus que l'inquiétude d'une éventuelle confrontation avec le Hezbollah et des actes de représailles de ce mouvement a, visiblement, augmenté. Le 18 janvier, Israël a assassiné Jihad Moghniyeh, responsable des opérations du Hezbollah, au Golan, et on sait que le 12 février marque le jour anniversaire de l'assassinat d'Imad Moghniyeh. Lundi prochain, aussi, marquera l'anniversaire de l'assassinat d'Abbas al-Moussaoui, ancien secrétaire général du Hezbollah, et Israël se préoccupe des opérations de représailles. Mais Israël, comment se porterait-t-il, s'il pouvait prendre le contrôle des frontières avec le Golan ?''

dimanche, 15 février 2015 01:00

Le drone du Hezbollah au dessus d'Israël

Des sources sionistes ont fait part du survol, par un drone, des territoires occupés. Des sources israéliennes ont annoncé l'entrée, à partir du Liban, d'un drone, dans l'espace aérien du Nord de la Palestine occupée. Ce drone est entré, dans l'espace aérien israélien, via le ciel de la localité d'Al-Nouqoura. Il a effectué une patrouille de 20 minutes, avant de regagner, à, environ, une heure du matin, le Liban. une dernière information affirme qu'il s'agirait effectivement d'un drone du hezbollah.