تقي زاده

تقي زاده

mardi, 02 décembre 2014 01:00

LES DOCTRINES

Tout au long de l’histoire de l’Islam, les Musulmans, en dépit de leurs différences, se sont entendus sur beaucoup de choses, pas seulement sur les principes de l’Islam, mais aussi sur beaucoup de ses pratiques. Le Coran et la grande personnalité du Prophète, d’une part et l’amour sincère et la dévotion de tous les Musulmans envers eux, d’autre part, ont unifié les Musulmans et ont abouti vers une réelle nation qui a sa propre identité, son héritage, ses buts, ses objectifs et sa destinée. L’hostilité des ennemis de l’Islam, ainsi que les épreuves du temps, ont aussi aidé réveillé et fortifié le sens de l’unité et de fraternité parmi les Musulmans. L’appel Coranique et prophétique à l’unité a toujours été rappelé les grandes personnalités dirigeantes islamiques de différentes écoles de l’Islam.

Avec le respect aux croyances, tous les Musulmans ont partagé la croyance en Dieu et Son Unicité, les prophètes en général et la mission du Prophète Mohammad en particulier, la Résurrection, et le traitement juste et équitable de chacun le Jour du Jugement. Ce sont les principes les plus fondamentaux de l’Islam qui sont acceptés par tous les Musulmans. Une vue générale des étendues d’accord entre les Musulmans Chiites et les Sunnites est exprimée dans le passage suivant:

Depuis la Révolution Iranienne, tout le monde sait que les Chiites sont des Musulmans, comme les Sunnites respectant le dogme central de l’Unicité de Dieu, les mêmes écritures saintes (Le Coran), le même Prophète Mohammad, la même croyance en la Résurrection suivie du dernier Jugement et les obligations fondamentales, la prière, le jeûne, le pèlerinage, l’aumône, et lejihad (guerre sainte). Ces points communs sont plus importants que les différences: il n’y a pas longtemps, aucune objection théorique n’empêchait un chiite d’accomplir ses prières avec un sunnite, et vice versa, bien que beaucoup de difficultés eut existé dans le passé et qui demeurent encore en pratique. (Richard, p. 5; with abbreviation)

Dans ce qui suit, nous allons souligner les principes de la religion ou les articles de foi. Certaines des croyances caractéristiques des Chiites seront examinées ci-après [1].
Les principes de la religion.
(1) L’Unicité de Dieu:

La foi islamique est formulée par la déclaration de deux faits: Il n’y a pas de dieu (entité digne d’adoration) excepté Dieu (Allah), et Mohammad est Son Messager(Là ilàhà illallàh, Mouhamadou rassouloullah). Les Musulmans croient qu’Allah est UN. Il n’a ni partenaire, ni enfants. Il est le Premier et le Dernier. Il est Omnipotent, Omniscient, Omniprésent. Le Coran dit qu’Il est plus près de l’homme que sa veine jugulaire, mais Il ne peut être vu par les yeux, ni compris par l’intellect humain. Dans une invocation Imam Ali dit:

«Oh Dieu, certes, je Te demande par Ton Nom, grâce au nom d’Allah, Le Clément, Le Miséricordieux; O le Possesseur de la Majesté et de la Splendeur, le Vivant, l’Autosuffisant, l’Eternel, il n’y a pas d’autre Dieu que Toi.»

Justice Divine:

Parmi les attributs divins, les Chiites mettent un grand accent sur la justice. Bien sûr, tous les Musulmans croient que Dieu est Juste (àdil), tel que Dieu ne commet aucune injustice envers Ses serviteurs et qu’Il n’oppresse jamais personne. Ce fait est clairement exprimé dans le Coran:

Dieu n’est point injuste envers Ses serviteurs. (3:182 & 8:51 & 22:10)

Votre Seigneur n’est pas injuste envers Ses serviteurs (4:46)

Je ne suis point injuste envers Mes serviteurs (5:29)

Certes, Allah ne lèse (personne), fût-ce du poids d'un atome (4:40)

En vérité, Allah n'est point injuste à l'égard des gens, mais ce sont les gens qui font du tord à eux-mêmes (10:44) [2]

En plus de l’importance de la justice divine en elle-même, l’autre raison pour l’accentuation de cette doctrine par les Chiites est que les Ascharites, un groupe de théologiens Sunnites, croit qu’il n’y a aucun critère objectif pour les actions moralement bonnes ou mauvaises. «Bon» signifie ce que Dieu fait ou ce qui est commandé par Dieu. Par conséquent, les actions et les commandes de Dieu sont bonnes et justes par définition. Ils croient que si Dieu nous avait demandé de dire des mensonges, les mensonges seraient devenus bons et si Dieu allait envoyer les gens pieux en enfer, ce serait juste. Naturellement, ils croient que Dieu ne fait jamais de telles actions, non pas parce qu’elles sont mauvaises en elles-mêmes, mais parce qu’en pratique Il a dit que ces actions sont mauvaises. Les Ascharites croient aussi que les êtres humains n’ont pas le libre arbitre et c’est Dieu qui créée leurs actions sans qu’ils jouent un rôle en cela. Ils sont seulement les réceptacles d’actions divines.

Les Chiites et certains théologiens Sunnites, tels que les Moutazilites croient que le bien et le mal, et le bon et le mauvais sont objectifs, et qu’il y a des critères rationnels pour les jugements moraux. En d’autres termes, ils croient en la bonté et la méchanceté intrinsèque. Ils croient qu’en réalité il y a une différence entre, disons, la justice et l’oppression et ce n’est pas arbitrairement que Dieu nous a commandé d’être juste et de n’oppresser personne, même vos ennemis. Ils croient aussi que les êtres humains sont libres et responsables de leurs actes. Bien sûr, les Moutazilites croient en tawfi*, c’est à dire que Dieu a transmis Son autorité sur les actes volontaires humains et ils ont un contrôle complet sur leurs actes. Mais les Chiites croient bien que le déterminisme (jabr) est mauvais et contraire à la justice divine et que les êtres humains sont libres, leur liberté et leur pouvoir sont limités, et Dieu a une autorité absolue sur leurs actes. Ce fait est exprimé dans la célèbre formulation d’Imam Jaffar As Sadiq:

«Il n’y a aucune force (jabr), ni délégation absolue du pouvoir (tawfi*), mais la position véritable est entre les deux extrêmes» [3]

Etant donné l’extrême importance de ce sujet pour tout système valable, les Chiites ont toujours insisté sur cette doctrine de justice divine et l’ont fréquemment introduit avec le Tawhîd (Unicité de Dieu), les Prophètes, l’Imamat (leadership divin) et la Résurrection comme un des cinq principes de la foi (Oussoul al Madhhab) en contraste au Tawhid, Prophètes et Résurrection qui comptent comme les trois principes de religion (Oussoul al Din), qui sont partagés par tous les Musulmans.

Cet accent sur le sujet de justice divine n’est pas limité à l’aspect théorique de l’Islam Chiite. Les Chiites voient vraiment la question de justice comme un aspect fondamental de l’Islam, ils ont toujours appelé pour l’application de ce principe de justice sur le plan social aussi.
(2) Les Prophètes:

Dieu a créé l’humanité pour un but (51:56). Il a donné à l’homme la raison et le libre arbitre pour trouver son chemin grâce à sa capacité de perfection et le bonheur. Il a aussi donné à la raison humaine un complément avec la révélation divine. Grâce à Sa Sagesse et Sa Justice, Il n’a laissé aucun peuple, ni aucun coin du monde sans guidance, Il a envoyé des prophètes à toutes les nations pour les instruire et les guider (10:47 et 16:36)

Le premier prophète fut Adam et le dernier était Mohammad, le Sceau des Prophètes (33:40). Le Coran mentionne vingt cinq des prophètes et dit qu’il y en a eu beaucoup d’autres (40:78). A travers les indications des hadiths, les Musulmans croient qu’il y a eu 124 000 prophètes. Parmi ceux mentionnés dans le Coran, il y a Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Lot, Jacob, Joseph, Job, Moïse, Aaron, Ezekiel, David, Salomon, Jonas, Zacharie, John le Baptiste, Jésus et Mohammad. Parmi eux, Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Mohammad avaient une mission universelle et ont apporté de nouvelles lois. Ils sont appelés «‘Ouloul ‘Azm» signifiant de grande détermination.

En dehors de lui-même, le Coran parle de quatre Livres Célestes: Le Livre d’Abraham (87:19); les Psaumes de David (4:63 et 17:55); La Torah de Moïse (2:87, 3:3 & 4, 6:91 & 154) et l’Evangile de Jésus (5:46).

Un Musulman doit croire en tous les Livres Célestes (2:4 & 285) et en tous les prophètes (4:152). Comme nous le verrons plus tard, les Chiites croient aussi que tous les prophètes étaient nécessairement infaillibles et exempts de péchés avant et durant leur mission.

Les Chiites, comme les autres Musulmans, ont un grand amour pour le Prophète Mohammad. Ils voient dans le Prophète Mohammad un modèle parfait d’entière confiance en Dieu, une profonde connaissance de Dieu, une dévotion totale à Dieu, une sincère obédience à la volonté divine, un caractère des plus nobles, et la compassion et une miséricorde pour toute l’humanité. Ce ne fut pas par accident qu’il fut choisi par Dieu pour délivrer Son message final et le plus parfait pour l’humanité. Pour être capable de recevoir la révélation divine et assumer les exigences Célestes, il faut être d’un haut rang. Naturellement, pour être capable de recevoir la révélation la plus parfaite, l’exigence du plus haut rang est nécessaire.

Le caractère et le comportement personnel du Prophète ont grandement contribué au progrès de l’Islam. Il était connu comme étant la personne la plus honnête, sérieuse et pieuse depuis son enfance. Durant le temps de son état de prophète, il a toujours vécu avec ces valeurs et principes. En temps d’aise ou de difficulté, de sécurité ou de danger, de paix ou de guerre, de victoire ou de défaite, il a toujours manifesté l’humilité, justice et confiance. Il était si humble qu’il ne s’est jamais admiré, ni ne s’est jamais senti supérieur aux autres, ni n’a jamais vécu une vie luxueuse. Aussi bien quand il était seul et sans puissance que lorsqu’il régnait sur la péninsule Arabe et les Musulmans le suivaient du fond de leur cœur et récupéraient même chaque goutte de son eau d’ablution, il avait gardé le même comportement. Il vivait très simplement et était toujours avec le peuple, spécialement avec les démunis. Il n’avait ni palais ni gardes. Quand il s’asseyait avec ses compagnons, on ne pouvait pas le distinguer des autres par rapport à sa place ou ses vêtements. Ce sont seulement ses paroles et sa spiritualité qui le faisaient distinguer des autres.

Il était si juste qu’il n’a jamais négligé les droits d’autrui, même de ses ennemis. Il a montré par l’exemple de sa vie le commandement Coranique, «ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites» (5:8)

Avant les batailles, il donnait toujours des instructions à ses soldats de ne pas faire de mal aux femmes, aux enfants et aux vieillards et à ceux qui se rendent, de ne pas détruire les fermes et les jardins, de ne pas chasser ceux qui ont fui du front de guerre et d’être bons avec les captifs.

Juste avant son décès, le Prophète a annoncé à la Mosquée:«Celui qui, parmi vous, estime que j’aurai été injuste envers lui, qu’il s’avance pour réclamer la justice. En vérité, rendre justice dans ce monde est meilleur à mes yeux qu’avoir à rendre compte dans l’au-delà devant les Anges et les Prophètes.». Ceux qui étaient présents dans la Mosquée pleuraient en se souvenant de tous les sacrifices que le Prophète avait endurés pour eux et les problèmes qu’il avait supportés pour les guider. Ils savaient qu’il n’avait jamais donné priorité à ses propres besoins, ni n’avait préféré son propre confort ou convenance à celui des autres. Par conséquent, ils lui ont montré leur sentiment de profonde gratitude et de respect.

Mais un homme, parmi eux Sawada b. Qays, se mit debout et dit: «Ô Messager de Dieu, que mon père et ma mère soient sacrifiés pour vous! Ô Messager de Dieu, lors de votre retour de Taif, j’étais suis venu vous accueillir, alors que vous étiez sur votre chameau, vous aviez levé votre bâton pour diriger le chameau mais le bâton avait percuté mon ventre. Je ne sais pas si vous aviez frappé intentionnellement ou non». Le Prophète dit:«Je me repens à Dieu pour l’avoir fait sans intention». Puis le Prophète dit à Bilal d’aller à la maison de Fatima et d’apporter le même bâton. Dès que le bâton fut apporté, le Prophète dit à Sawada qu’il peut se venger en frappant son dos. Sawada dit alors que le bâton avait atteint la peau de son ventre. Le Prophète a alors soulevé sa chemise pour que la vengeance soit équitable. A ce moment Sawada demanda: «Ô Messager de Dieu, permettez vous que ma bouche puisse toucher votre ventre?». Le Prophète lui donna la permission. Sawada se mit alors à embrasser par respect le corps du Prophète en invoquant à Dieu que grâce à cet acte, Dieu le préserve du feu de l’enfer le Jour du Jugement. Le Prophète demanda à Sawada s’il le pardonnait ou s’il voulait prendre sa revanche? Il dit Ô Prophète de Dieu, je vous pardonne. Le Prophète pria alors:«Ô Dieu, pardonne Sawada b. Qays car il a pardonné Ton prophète Mohammad».
Imâmat:

Comme mentionné plus haut, les Chiites croient dans l’institution d’Imamat comme un prolongement des prophètes. En terme arabe «Imam» veut dire littéralement «leader». En terminologie générale, un Imam peut être bon ou mauvais et l’étendue de son leadership peut être très large, telle que diriger toute une nation, ou limitée à diriger une congrégation dans une mosquée. Cependant, dans la foi chiite, l’Imam dans son sens restrictif est une personne qui a la responsabilité des affaires politiques et religieuses de la nation Islamique. Plus exactement, l’Imam est la personne indiquée par Dieu et présentée par le Prophète, puis chaque Imam le précédant par une désignation explicite (nass), pour diriger la communauté Musulmane, interpréter et protéger la religion et les lois (Shar’iah) et guider la communauté dans toutes les affaires. L’Imam est le Représentant de Dieu sur la terre (Khalifat' Allah) et le successeur du Prophète. Il doit être exempt de péchés et posséder une connaissance divine de la signification du Coran aussi bien exotérique qu’ésotérique.
La vue Sunnite:

Les Musulmans Sunnites utilisent le terme «Imam» comme un équivalent du terme «Khalife» (Khalifat). En terme arabe, «Khalifat» signifie successeur. Le terme a été utilisé comme un titre pour quiconque ayant pris le pouvoir et ayant dirigé l’Etat Islamique après le décès du Prophète Mohammad. Un Khalife peut être élu, ou nommé par son prédécesseur, ou sélectionné par un comité, ou peut même acquérir le pouvoir avec une force militaire. Un Khalife n’a pas besoin d’être exempt de péchés. Ni d’être supérieur aux autres en qualités telles que la foi ou la connaissance.

Les Chiites duodécimains qui constituent la vaste majorité des Musulmans chiites croient que douze Imam [4]ont succédé au Prophète. Ils sont:

1. Imam Ali b. Abou Talib[5]

Martyrisé en 40/659

2. Imam Hassan b. Ali

Martyrisé en 50/669

3. Imam Housayn b. Ali

Martyrisé en 61/680

4. Imam Ali b. Housayn

Martyrisé en 95/712

5. Imam Mohammad b. Ali

Martyrisé en 114/732

6. Imam Ja'far b. Mohammad

Martyrisé en 148/765

7. Imam Moussa b. Ja'far

Martyrisé en 183/799

8. Imam Ali b. Moussa

Martyrisé en 203/817

9. Imam Mohammad b. Ali

Martyrisé en 220/835

10. Imam Ali b. Mohammad

Martyrisé en 254/868

11. Imam Hassan b. Ali

Martyrisé en 260/872

12. Imam al-Mahdi

Né en 255/868

La croyance en un sauveur est partagée par la plupart des religions (sinon toutes).En Islam, l’idée d’un sauveur est très délibérément présentée dans la doctrine d’Al Mahdi (Le guidé) qui s’élèvera avec la bénédiction divine et remplira la terre de justice après qu’elle aura été emplie d’injustice et d’oppression. L’idée d’un sauveur ou d’une bonne fin pour le monde est indiquée dans beaucoup de versets du Coran et des hadiths Islamiques. Par exemple, on lit dans le Coran:

Et Nous avons certes écrit dans le Zabour, après l'avoir mentionné (dans le Livre céleste), que la terre sera héritée par Mes bons serviteurs (21:105)

Mais Nous voulions favoriser ceux qui avaient été faibles sur terre et en faire des dirigeants et en faire les héritiers (28:5)

; Ci-dessous quelques exemples de hadiths sur la même idée du sauveur raconté par les sources aussi bien Sunnites que Chiites.

1. Le Prophète a dit:

Même si la durée entière de l’existence de la terre est épuisée et qu’il reste seulement un jour (avant le Jour du Jugement), Dieu allongera ce jour d’une telle longueur pour établir le royaume d’une personne des gens de ma maison qui sera appelé par mon nom [6]

2. Le Prophète a dit aussi:
Al Mahdi est un des nôtres, membres des gens de ma maison ‘Ahloul Bayt). Dieu préparera pour lui (ses affaires) en une nuit. [7]

3. Le Prophète a également dit:

Al Mahdi sera de ma famille, de la descendance de Fatima. [8]

4. Jabir b. Abdallah al Ansari raconte qu’il a entendu le Messager de Dieu dire:

Un groupe de ma nation se battra pour la vérité jusqu’au Jour du Jugement. Quand Jésus, fils de Marie descendra et leur leader lui demandera de conduire la prière, Jésus déclinera en disant: «Non, en réalité Dieu a fait des leaders parmi vous pour les autres afin d’honorer cette nation». [9]

Ainsi Al Mahdi aura une mission universelle. Son nom sera le même que celui du Prophète Mohammad et il sera de la descendance de Dame Fatima. Les Chiites croient qu’il est le fils d’Imam Hassan Al ‘Askari. Il est né en 255 (A.H.). Son occultation a commencé en 260 (A.H.). Il est toujours vivant, sous la protection de Dieu, en état d’occultation jusqu’à ce que les préparations soient faites pour sa réapparition. La même est la croyance de certains érudits Sunnites, alors que d’autres érudits Sunnites croient qu’il n’est pas encore né. Sayyed Muhsin al-Amin dans don A’yàn al Shi’ah a nommé treize exemples de ces érudit Sunnites qui ont affirmé qu’Al Mahdi est le fils d’Imam Hassan et déjà né, tels que Mohammad b. Yousuf al-Kanjî al-Shafi’i dans son Al Bayàn fî Akhbàr Sàhib al-Zamàn et Kifàyat al-Tàlib fî Manàqib Ali b. Abî Tàlib; Nûr al-Dîn Ali b. Mohammad al-Màlikî dans son Al-Fussûl al-Mouhimmah fî Ma‘rifat al-A’immah et Ibn al-Jawzî dans son célèbre Tadhkirat al-Khawâss
(3) La Résurrection

Le monde arrivera à sa fin le Jour de la Résurrection (Qiyàmah), le Jour du Jugement. Tout le monde sera ressuscité est présenté devant Dieu qui décidera leur sort individuellement selon leurs croyances et actes dans ce monde. Le bien sera récompensé et le mal puni (22:1, 2 & 6-9; 3:185; 6:62). Dieu traitera les gens avec justice mais le facteur dominant dans l’administration de Sa Justice sera Sa Miséricorde (6:12)
Note:

Bien que tous les Musulmans croient aux principes de l’Islam ci-dessus, il y a une légère différence dans leur articulation de ces croyances et pratiques. Les Musulmans Chiites expriment les croyances ci-dessus comme les racines de la religion (Oussoul al-Dîne) et les actes d’adoration à suivre comme pratiques ou branches de la religion (Fourou al-Dîne). La raison d’une telle articulation est que ces croyances sont les aspects les plus fondamentaux de la religion et le critère pour être considéré comme Musulman. Cependant, les actes obligatoires d’adoration sont les implications d’être croyant, puisque la véritable foi se manifeste dans la pratique. Les Musulmans Sunnites présentent d’habitude la déclaration de foi de l’Islam (Kalimah) qui consiste à attester qu’il n’y a pas d’autres dieux que Dieu (Allah) et que Mohammad est Son Messager, ainsi que quatre actes d’adoration, c’est à dire les prières quotidiennes, le jeûne, le pèlerinage à la Mecque, et l’aumône comme les cinq piliers de l’Islam. Ils considèrent les autres actes d’adoration tels qu’apprécier le bon et interdire le mauvais, et la lutte sur le chemin de Dieu comme des actes obligatoires qui ne sont pas inclus parmi les Piliers de la Foi.
Note:

[1]Une des sources des discussions suivantes sur les principes et les pratiques de l’Islam est “An Introduction to Islam” par Bashir Rahim. Pour une version en ligne de cet article et autres introductions à l’Islam, voyez: http://www.al-islam.org.
[2]Il y a beaucoup d’autres versets dans le Coran affirmant la justice divine.
[3]Al-Saduq, Muhammad b. Ali b. Husayn b. Babawayh, Al-Taw13d (Qum: Jamā΄at al-Mudarris3n), p. 362.
[4]Il y a une série de hadiths, dans laquelle le Prophète a mentionné qu’il y aurait douze leaders après moi. Par exemple, Bukhari rapporte que le Prophète a dit: «Il y aura douze leaders ‘Amîr’ après moi. Puis le narrateur dit que le Prophète a dit quelque chose qu’il n’a pu entendre. Il a demandé à son père, qui était aussi présent en ce temps, pour savoir ce que le Prophète a dit. Son père lui dit que le Prophète a dit «Tous ces leaders seront de la tribu de Qoreish.» Les Musulmans rapportent cette tradition en disant que le narrateur de cette tradition est allé avec son père à l’endroit où se trouvait le Prophète et le Prophète a dit: «Cette religion ne se terminera pas jusqu’à ce qu’il n’y aura pas eu douze successeurs (Khalifat). Puis le narrateur dit: «Le Prophète a dit quelque chose que je n’ai pas compris et j’ai demandé à mon père. Il dit que le Prophète a dit «Ils sont des Qoreish».
[5]Comme on a vu plus haut, Imam Ali était le cousin et gendre du Prophète (le mari de la Dame Fatimah). Il fut le premier homme à embrasser l’Islam.
[6]Sunan de al-Tirmidhi, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 2156 & 2157 et Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr série no. 3733 & 3734. Selon Abu Dawud, le hadith finit par, “Il remplira la terre de justice comme elle aura été emplie d’injustice et d’oppression.” Voir aussi Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 734 and Sunan de Ibn Majah, Kitab al- Jihäd, série no. 2769.
[7]Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr serie no. 4075 et Musnad de Ahmad, Musnad al-‘Asharah al-Mubashsharin bi al-Jannah, Sakhr série no. 610.
[8]Sunan de Abu Dawud, Kitab al-Mahdi, Sakhr serie no. 3735. Voir aussi Sunan de Ibn Majah, Kitab al-Fitan, Sakhr série no. 4076.
[9]Sahih de Muslim, Kitab al-Iman, Sakhr serie no. 225 et Musnad de Ahmad, Baqi Musnad al-Mukthirin, Sakhr série no. 14193 & 14595.

Le chef de l’armée pakistanaise, général Raheel Sharif, et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, se sont entretenus lundi à Washington. Les deux hommes ont discuté de la sécurité au Moyen-Orient et du retrait des troupes étrangères d’Afghanistan. A l’heure actuelle, le torchon brûle entre les Etats-Unis et le Pakistan sur fond de la publication par le Département américain à la Défense d’un rapport faisant état du soutien d’Islamabad aux groupes terroristes. Le Pentagone vient de remettre un rapport au Congrès des Etats-Unis dans lequel il a accusé le Pakistan d’avoir soutenu les groupes terroristes. « Pour pouvoir faire face à la suprématie militaire de l’Inde, Islamabad exploite les groupes terroristes et extrémistes en faveur d’une guerre par procuration», a-t-on appris du rapport du Pentagone qui a provoqué la vive réaction du gouvernement pakistanais.

En outre la vive réaction du ministère pakistanais des Affaires étrangères aux accusations du Pentagone, le ministre de la Défense, Khawaja Asif, a récemment jugé la Maison Blanche, un ami à qui Islamabad ne peut pas faire confiance. Il ne s’agit pas de la première fois que Washington accuse Islamabad de soutenir les groupes terroristes et l’extrémisme au Moyen-Orient. Pendant les dernières années, la Maison Blanche a, à maintes reprises, accusé Islamabad d’avoir opté pour les politiques de deux poids deux mesures face au terrorisme et de manquer de l’honnêteté dans la lutte contre ce phénomène néfaste. Le Pakistan se croit la plus grande victime de la lutte contre le terrorisme et les responsables pakistanais exigent de la communauté mondiale le paiement des coûts qu’a payés Islamabad dans sa lutte contre l’extrémisme transféré de l’Afghanistan au Pakistan. Les aides financières et militaires de Washington à Islamabad ont accusé une baisse considérable depuis 2011 sur fond des relations tendues qu’entretiennent ces deux capitales. Il y a quelque temps, Daniel Feldman, émissaire spécial des Etats-Unis en Afghanistan et au Pakistan, a fait part du changement de la nature des relations Islamabad-Washington. Selon M. Feldman, les relations entre le Pakistan et les Etats-Unis seront désormais basées sur les commerces au lieu des aides financières. Par cette phrase, Feldman veut dire que le Pakistan ne doit pas s’attendre à ce que ses besoins militaires soient satisfaits d’une manière autre que le paiement de leurs coûts. Auparavant, le Pakistan s’est placé au troisième rang sur la liste des pays recevant des aides financières de la Maison Blanche. Une partie des discussions du chef de l’armée pakistanaise avec le secrétaire d’Etat américain s’est concentrée sur le réchauffement des relations bilatérales car le parti au pouvoir, bien qu’il ait réagi aux accusations de la Maison Blanche, cherche toujours à recevoir des aides financières de Washington en échange de lutter contre le terrorisme ou de favoriser le transfert des troupes étrangères depuis l’Afghanistan. Le Pakistan et les Etats-Unis s’efforcent depuis des années de parvenir à un cadre pour une coopération stratégique mais la méfiance mutuelle qui règne dans leurs relations a jusqu’ici empêché l’aboutissement des discussions.

mardi, 02 décembre 2014 01:00

Les USA menacent Téhéran/Moscou!!

La porte-parole du Département d’Etat américain s’est attardée sur les accords économiques conclus entre l’Iran et la Russie pour dire que les coopérations de ce genre pourraient aboutir à des sanctions. La porte-parole du Département d’Etat américain, Jen Psaki, a déclaré, lors de son point de presse quotidien, que les négociations entre l’Iran et le groupe 5+1 reprendraient au mois de décembre, tout comme John Kerry et ses homologues ont annoncé avant de quitter Vienne. Elle a pourtant ajouté qu’aucun calendrier ni lieu n’avaient été prévus pour le prochain tour des discussions. Mme Psaki a fait allusion aux accords économiques signés entre Téhéran et Moscou ajoutant qu’ils risqueraient aboutir à des sanctions. « Nous sommes bien au courant des discussions entre l’Iran et la Russie dans les différents domaines dont l’économie », a-t-elle ajouté. 

mardi, 02 décembre 2014 01:00

Irak: frappe française contre Daech

« Deux avions de chasse français ont détruit lundi un check-point tenu par des terroristes du groupe Daech dans le nord de l'Irak », a indiqué le ministère français de la Défense dans un communiqué.

« Une patrouille de reconnaissance armée de deux avions de chasse a bombardé une position du groupe terroriste Daesh lundi matin », selon le communiqué, précisant que les moyens de la coalition avaient repéré quelques heures avant le check point au sud-ouest du Mont Sinjar.

« Les Rafale équipés de bombes guidées laser ont neutralisé la menace et détruit les deux structures qui constituaient le barrage », indique la défense, sans préciser si des terroristes ont été tués dans la frappe. La dernière frappe en Irak de la France, qui participe à la coalition internationale contre le groupe Daech, remontait au 19 novembre.

mardi, 02 décembre 2014 01:00

Quand Poutine contredit Erdogan....!!

le président russe qui se trouve en escale de 24 heures en Turquie a réitéré haut et fort on soutien à Assad en plein point de presse avec son homologue turc Erdogan où ce dernier a remis en cause la légitimité de Assad : " la présidentielle syrienne n'a pas été démocratique", avait prétendu Erdogan . selon Daily Sabah , Poutine a affirmé qu'"Assad jouit d'un très fort soutien populaire en Syrie bien que la Russie accepte qu'il se passe des choses en Syrie qui ne sont pas normales". ces propos interviennent alors que juste avant Poutine, Erdogan avait affirmé qu'en présence d'Assad, une solution en Syrie est impossible! et Poutine poursuit :" la Russie est d'accord avec la Turquie pour affirmer que le chaos en Syrie est inacceptable . c'est en ce sens que Moscou a repris langue avec tous les acteurs de la crise. Erdogan avait dit aussi que la Turquie, la Russie et l'Iran devront coopérer pour règler la crise

La décision de l’Ukraine de quitter la Communauté des Etats indépendants (CEI) a fait réagir Moscou, lançant des avertissements à Kiev, qu’en sortant de la CEI, son économie connaîtrait de graves préjudices. La Russie estime que les liens étroits entre l’Ukraine et les pays membres de la CEI assurent le développement de l’économie de ce pays. Pour le rappel, la Communauté des Etats indépendants (CEI) a été créée en décembre 1991 par onze pays de l'ex-URSS : Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Moldavie, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine. Elle a été rejointe en décembre 1993 par la Géorgie. Les états baltes – membres de l'Union européenne (UE) – sont les seules anciennes républiques soviétiques à ne pas être membres de la CEI. Le traité de Minsk, signé par l’ex-président russe Boris Eltsine et ses homologues ukrainien et biélorusse de l’époque, prévoyait une coordination entre les trois États dans une multitude de secteurs -économie, environnement, affaires étrangères, etc. - tout en favorisant leur transition vers une économie pluraliste. Un peu plus tard, huit autres républiques joignent les rangs de la CEI. Or, la décision de Kiev de sortir de cette Communauté, se fait dans le cadre de ses politiques pro-occidentales, témoignant de son intention de tourner le dos aux alliés et amis régionaux. Néanmoins, la Russie ne permet pas si facilement que son voisin ukrainien, rejoigne le camp de l’Occident, donnant ainsi le champ libre, soit sur le plan économique (la zone euro) soit à l’échelle militaire (l’Otan), aux jeux euro-américains contre la Russie. Quoi qu’il en soit, il ne semble pas que l’UE souhaite accepter un nouveau membre, aussi en crise que l’Ukraine dont les problèmes iront s’ajouter à ceux de cette Union, elle-même, d’autant plus que le nouveau président de la Commission européenne, Jean Claude Junker, a opté pour la politique de « nouveau membre, c’est interdit ». Dans de telles circonstances, la sortie de l’Ukraine de la CEI lui coûtera indubitablement cher, sans lui apporter un quelconque intérêt particulier. 

Vingt-quatre hauts responsables de la sécurité au ministère irakien de l'Intérieur ont été limogés par le Premier ministre Haidar al-Abadi, qui réforme les forces de l'ordre pour mieux combattre les rebelles de Daech (EI), a annoncé son bureau lundi.
Depuis sa prise de fonction il y a trois mois, M. Abadi a déjà limogé ou mis à la retraite plusieurs hauts commandants, considérés comme responsables de la débandade de l'armée lors de l'offensive fulgurante de Daech en juin.

"De nouveaux responsables ont été nommés dans le cadre du mouvement visant à réformer l'appareil de sécurité (...) et améliorer son efficacité dans sa lutte contre le terrorisme", a précisé le bureau de M. Abadi dans un communiqué.

La veille, le Premier ministre avait annoncé une intensification de la lutte contre la corruption après avoir découvert que le pays payait des salaires à 50.000 soldats fictifs.

"Ce processus de nettoyage va s'étendre au-delà de l'armée pour atteindre tous les niveaux de l'Etat", avait précisé son porte-parole.

Bibijan Rahimullah croyait qu'elle ne mettrait qu'une semaine pour gagner la Malaisie et échapper aux persécutions dont est victime en Birmanie la minorité musulmane apatride des Rohingyas. Mais c'est un périple éprouvant qui l'attendait, elle et ses trois jeunes enfants.
A bord d'une succession de bateaux ou à pied à travers la jungle, la jeune femme et ses trois enfants ont subi l'enfer pendant un mois. Autour d'elle, ses compagnons de voyage tombaient comme des mouches et leurs cadavres étaient jetés à la mer comme autant de détritus.

"Je ne m'attendais pas à cette tragédie. Si j'avais su, je ne serais jamais venue. J'aurais préféré mourir chez moi", explique la jeune femme de 27 ans. Après être massacrée par les bouddhistes extrémistes soutenus par le gouvernement birman, Depuis des années, la minorité rohingya de Birmanie, considérée par l'ONU comme l'une des plus persécutées au monde, brave tous les dangers pour aller en Malaisie. Depuis 2012, le flux s'est transformé en exode.

En Birmanie à dominante bouddhiste, la plupart des 1,3 million de Rohingyas musulmans sont privés de la nationalité birmane. De nombreuses violences contre la minorité rakhine et Rohingyas ont fait en Etat Rakhine (ouest) plus de 2000 morts et 140.000 déplacés, qui vivent dans des camps dans des conditions déplorables.

D'après Chris Lewa, de l'association Arakan Project qui défend les droits de cette minorité, environ 19.000 Rohingyas ont pris la mer depuis début octobre.
- Tassés "comme des sardines" -
Bibijan, son fils de cinq ans et ses deux filles de deux et trois ans ont quitté l'Etat Rahkine début octobre pour rejoindre leur mari et père, qui avait fui deux ans auparavant. Pour cela, elle a versé 2.500 dollars à des passeurs.

Elle a descendu la rivière par bateau jusqu'à la mer où elle a patienté plusieurs jours sur une autre embarcation, le temps que des centaines de personnes s'y entassent. "Il y avait beaucoup de monde. On était comme des poissons, comme des sardines", dit-elle.

Les femmes recevaient deux fois par jour du riz et trois piments séchés. Les hommes n'étaient nourris qu'une fois par 24 heures.

Les hommes "se sont affaiblis. Lorsqu'ils demandaient davantage à manger, ils étaient battus à coup de crosses et de barres de fer", raconte Bibijan. D'après elle, une dizaine de réfugiés sont morts en mer, de faim, de maladies ou d'avoir été battus. Elle a vu des corps jetés par dessus bord.

A proximité de la côte thaïlandaise, Bibijan et ses compagnons musulmans d'infortune ont encore changé de bateau et ont attendu qu'il s'emplisse de migrants. Puis, ils ont enfin foulé la terre ferme et ont marché plusieurs heures à travers la jungle thaïlandaise pour rejoindre un campement de fortune.

Là, il ne lui est rien arrivé mais d'autres femmes ont été victimes de violences sexuelles. "Ils se servaient des femmes comme d'esclaves. Ils les emmenaient une par une toutes les nuits", dit-elle. Début novembre, la famille est finalement conduite à Kuala Lumpur.
-"Expulser tous les Rohingyas"-
Les défenseurs des droits des Rohingyas mettent en cause les autorités malaisiennes, birmanes et thaïlandaises dans cet exode.

La Birmanie, à laquelle l'ONU vient de demander d'octroyer la nationalité aux apatrides rohingyas, "veut tous les expulser du pays", dit Saifullah Muhammad, militant à Kuala Lumpur.

Quant à la Malaisie et la Thaïlande, elles "ont failli à leurs obligations internationales de protection", déplore Dimitrina Petrova, du groupe Equal Rights Trust. "Même les jeunes hommes en bonne santé ne survivent pas au voyage".

La Thaïlande est accusée de repousser les réfugiés vers la mer quand elle ne les parque pas dans des camps de rétention. L'année dernière, les autorités thaïlandaises avaient annoncé qu'elles enquêtaient sur l'implication de hauts gradés de l'armée dans le trafic.

En Malaisie, les réfugiés espèrent trouver un emploi mais nombre d'entre eux sont contraints à la prostitution ou au travail forcé, selon Human Rights Watch, pour qui les "abus systématiques" subis par cette minorité ont pris "une tournure nouvelle horrible".

Plus de 40.000 Rohingyas ont obtenu le statut de réfugiés de l'ONU. Mais ils sont autant à en être privés et à risquer l'arrestation, estiment les associations, qui s'attendent à de nouveaux afflux en raison de la détérioration de la situation en Birmanie, d'où a été expulsé Médecins sans frontières (MSF).

En attendant, la famille de Bibijan peine à survivre. Son époux pharmacien gagne environ 50 ringgits par jour (15 dollars) en tondant des pelouses. Ils vivent dans la peur de l'arrestation.

" Les Américains devraient répondre à l'opinion publique sur l'efficacité supposée de sanctions (...) si ces embargos ont eu un effet miracle, alors pourquoi le dialogue ? " Larijani racontée interrogé lors d'une émission de télévision .


Larijani a déclaré que les Etats-Unis et ses alliés ont essayé d'arrêter l'enrichissement d'uranium dans le pays perse, cependant, les scientifiques iraniens grâce à la résistance des personnes ont réussi l'ensemble du cycle de production de combustible nucléaire à usage civil.

Il a également souligné les progrès réalisés dans les négociations nucléaires entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, la Grande-Bretagne, France, Russie et Chine, plus l’Allemagne) et a exprimé sa confiance que les pourparlers aboutiraient à un accord finale entre les parties.

" Les pourparlers nucléaires progressent et il n'y a aucune raison d'être pessimiste, les mesures prises jusqu'à présent montrent que les réunions suivantes peuvent réduire les écarts, " a-t-il insisté.

La semaine dernière, les négociateurs de l'Iran et le G5 + 1, après une série de pourparlers intenses à Vienne, capitale autrichienne, ont décidé d'étendre sept mois sur ses pourparlers nucléaires conséquents, le délai, à savoir le 24 Novembre, pas atteint un consensus sur certaines questions.

Comme convenu, le but du prochain dialogue Téhéran Sextet est de parvenir à une compréhension politique jusqu'à Mars prochain pour parvenir à un accord final sur le cas d'un programme d'énergie nucléaire iranien jusqu'au 30 Juin 2015.

« La Marine doit suivre à jouer son rôle important et important de sauvegarder la sécurité nationale et de la défense globale et protéger clôture solide du pays par le développement de leur préparation, leurs capacités militaires, leur foi et leur esprit de sacrifice », a déclaré dimanche le chef suprême lors d'une réunion avec les commandants supérieurs de la force navale de l'armée iranienne.

Commentant frontières maritimes longues qui composent le pays perse et croissantes menaces ennemies, l'ayatollah Khamenei a souligné que la Marine doit surmonter ses lacunes et adopter des plans stratégiques, en tenant compte des faiblesses de l’ennemi.

Il a également salué les sacrifices consentis par les membres de la Force navale de l'armée du pays à des moments différents, en particulier au cours des huit années de guerre imposée par l'Irak à l'Iran (1980-1988).

Malgré les sanctions occidentales unilatérales contre l’Iran, le pays a atteint des réalisations remarquables dans le domaine de la défense et a également atteint l'autosuffisance dans la production de matériel et de systèmes, y compris des chars, des destroyers, des véhicules aériens sans pilote et des missiles avancés et les systèmes radar.

La République islamique d'Iran insiste, cependant, que sa puissance militaire ne pose pas de menace pour les autres pays, car elle est fondée sur la doctrine de la dissuasion défensive.