
تقي زاده
L'Iran est teint jour de deuil ' Tassua '
La commémoration des dix premiers jours de Muharram est différente dans les pays islamiques. En Iran, les fidèles se réunissent dans les mosquées et autres centres religieux à exprimer leur chagrin, ou descendre dans les rues pour célébrer les actes de groupe de deuil.
A Téhéran, la capitale iranienne, et plusieurs autres villes, cette journée est célébrée Tazieh, un drame musical national et religieux iranien qui raconte les histoires religieuses, historiques et folkloriques à travers leur événements rituels spécifiques, la poésie, la récitation musique, chant et mouvement.
Rituels Tazieh symbolisent la lutte éternelle de la vérité contre le mensonge et l'humanité contre la tyrannie.
Ce jour, le martyre de Abal Fazl (P), frère de l'imam Hussein, qui a sacrifié sa vie pour amener l'eau à la famille et aux collègues du troisième imam des musulmans chiites se souviennent.
Imam Hussein et 72 de ses compagnons ont été martyrisés le jour de l’Achoura, le dixième jour du mois de Muharram, dans la lutte contre le deuxième calife omeyyade Yazid dans le désert de Karbala, située en Irak d’aujourd’hui, il y a 14 siècles.
Fin/229
L'Iran attire de plus en plus les touristes et relance un secteur moribond
Les cars remplis de touristes se succèdent de nouveau à l'entrée du site de Persépolis. L'Iran a réussi son opération séduction pour attirer les touristes.
L'arivée des touristes est plus marqué cette année avec 35% d'Européens en plus, selon les professionnels.
"Les agences de voyages ont remis l'Iran dans leurs brochures. C'est une nouvelle vague. Pour certaines langues, on manque même de guides", explique à l'AFP Mohsen Hajisaeid, qui accompagne un groupe venu de Hong Kong pour visiter Persépolis, imposante capitale de l'empire Achéménide fondée en 550 avant JC, à 70 km de Shiraz (sud).
"Avant de venir en Iran, je savais que l'image de ce pays à l'extérieur était très sombre", dit à l'AFP Piotr Chwalba, venu de Pologne.
"Mes amis m'ont dit que les gens étaient très gentils et que le pays était très sûr, peut-être plus que certains pays d'Europe", explique-t-il. "C'est le genre de pays qui a deux côtés, l'un créé par les médias et l'autre, le vrai, où tout le monde vous aide quand vous voyagez, tout le monde vous sourit et c'est génial".
Entre mars 2013 et mars 2014, l'Iran a accueilli près de 4,5 millions de touristes et l'objectif est d'atteindre plus de 20 millions par an d'ici dix ans, selon Massoud Soltani-Far, le vice-président chargé du Tourisme. Il veut également multiplier par cinq les revenus en devises pour atteindre plus de 30 milliards de dollars en 2025.
L'Iran veut désormais voir revenir des touristes à fort pouvoir d'achat. Comme ces 70 privilégiés, Européens et Australiens, qui ont déboursé entre 10.000 et 23.000 euros pour faire le voyage Budapest-Téhéran dans un train de grand luxe.
L'Iran veut aussi protéger ou restaurer ses 17 sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Hassan Nasrallah : Da’ech est la plus grande distorsion de l’Islam dans l’histoire
Le 27 octobre 2014, à l’occasion de la commémoration de ‘Ashura, le martyre de l’Imam Hussein, Sayed Hassan Nasrallah, Secrétaire général du Hezbollah, dénonce les atrocités du mal nommé État islamique. Il les décrit comme une distorsion flagrante des principes de l’Islam, comme un danger pour l’Islam et les musulmans eux-mêmes, du fait de l’image exécrable et mensongère qu’il en véhicule.
Ce que nous vivons actuellement dans le monde islamique, et dans notre région en particulier, à la lumière des développements qui se sont produits ces dernières années, et de la montée en puissance, de l’expansion et de la prise de contrôle, par le courant que nous désignons comme « takfiri », de territoires très étendus dans certains pays arabes et islamiques, ainsi que ses pratiques épouvantables, barbares et outrageantes auxquelles nous assistons et dont nous entendons parler jour et nuit, tout cela nous appelle à prendre une position courageuse, et également à définir clairement la nature du danger que représente la prise de contrôle par le courant takfiri de tel ou tel pays arabe ou musulman, ou même de plusieurs pays.
O mes frères et sœurs ! En toute franchise – et mon propos sera simple et clair, et mes preuves le seront également –, et comme à mon habitude, je m’abstiendrai de tout recours à une terminologie érudite ou complexe. En toute franchise, oui, nous pouvons dire aujourd’hui que ces dangers qui menacent l’Islam sont comparables à ceux de l’année 60-61 de l’Hégire [martyre de l'Imam Hussein au moment où l'Islam était menacé d'extinction].
Premièrement, la menace que fait peser ce courant sur l’Islam en tant que religion, message, valeurs, principes. Comment ? Laissez-moi vous présenter des preuves qu’il y a un véritable danger.
Premièrement, dans le discours de ce courant, ils se revendiquent de l’Islam, ils se réclament du Coran, et comme le prédisaient certaines prophéties concernant notre époque, ces individus connaissent le Coran par cœur. Ils apprennent le Coran et l’invoquent en guise de preuve, ils récitent ses versets dans leur discours public. Et même sur le terrain, au moment où ils envahissent, égorgent, tuent, ou accomplissent l’une de leurs atrocités, qu’ils retransmettent à la télévision ou sur Internet, ils invoquent Dieu dans leurs déclarations : « Dieu Tout-Puissant a dit, etc. »
Bien sûr, ils ont un problème de compréhension des versets coraniques, et se basent sur des faux-semblants. Ils font de graves erreurs dans la compréhension du Coran et dans son interprétation – mais c’est là une recherche exégétique à part qui n’a pas sa place dans un tel discours.
Mais ce qu’il faut retenir est que pour chacun de leurs actes, ils invoquent l’autorité de versets coraniques, ou de hadiths falsifiés et faussement attribués au Prophète (saas). Ils prétendent : « Le Prophète a dit telle et telle chose. »
C’est-à-dire qu’ils ne justifient pas leurs actes criminels en les attribuant au penseur, au savant, au Cheikh, au Professeur ou au mouvement dont ils sont les adeptes et dont ils suivent les traces et la voie par leurs actes. Mais ils cherchent à attribuer ces crimes directement au Livre de Dieu le Très-Haut et à Son Prophète – paix et bénédictions de Dieu sur lui et sa famille.
Bien sûr, c’est quelque chose de très dangereux. Que veulent-ils faire par-là ? Il s’agit d’implanter dans l’esprit des gens, incident après incident, jour après jour, année après année, que c’est cela l’Islam. (Ils veulent répandre l’idée) que c’est cela l’Islam, non pas que ce serait par exemple une secte déviante ou égarée, qui n’a rien à voir avec l’Islam, non !
Et c’est pourquoi nous commençons à entendre dans certains endroits de l’Occident, et même dans notre région, des personnes qui prétendent que cela n’est pas dû au fait qu’il y a dans l’Islam différentes écoles, de la diversité, des interprétations divergentes, des courants de pensée variés, non, ils prétendent que l’Islam, c’est ça ! « Telle est votre religion, tel est votre Coran, tel est votre Prophète ! » Et naturellement, c’est là quelque chose de dangereux, de très dangereux.
Eh bien, avec le temps, cela enracinera dans les esprits cette compréhension infamante et fausse de l’Islam, du Livre de l’Islam, le Coran, et du Prophète de l’Islam, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui et sa famille.
Je peux déclarer avec certitude que ce qui se produit aujourd’hui est la plus grande distorsion de l’Islam dans l’Histoire. Je le déclare en toute franchise.
Premièrement, parce que la nature des événements qui se déroulent aujourd’hui a peu d’exemples dans l’Histoire, pour autant qu’elle ait un précédent – et on en trouve effectivement des exemples ici ou là.
Mais surtout pour cette deuxième raison, à savoir que nous sommes aujourd’hui à une époque où existent des moyens de communication, des médias, qui transmettent les vidéos, images, sons, propos, à chaque maison, à chaque oreille du monde entier.
Par le passé, il y a des centaines d’années, de telles atrocités ont pu être perpétrées, mais elles n’ont pas été rendues publiques en images, son et avec précision et détails. Elles n’ont été révélées que bien après qu’elles aient été commises.
Mais aujourd’hui, tout se fait en direct. Aujourd’hui, on égorge en direct. Les massacres de masse sont commis en direct. Et les divers crimes commis sont disponibles en image et en son.
Et vous savez bien que cela est beaucoup plus marquant pour les esprits, les cœurs et les sentiments, bien plus que la diffusion à l’oral ou à l’écrit.
C’est pour cela que ce qui se passe aujourd’hui est bien la plus grande menace que l’Islam ait dû affronter en ce qui concerne le dénigrement de ses valeurs, de ses enseignements, de sa pensée et de sa réputation.
La conséquence de tout cela, c’est, premièrement, que les non-musulmans s’éloignent de l’Islam.
Aujourd’hui, dans beaucoup de pays du monde, il y a des gens qui ne suivent aucune religion, et que ce soit du fait d’un manque au niveau de la pensée, du dogme, de la spiritualité, du moral, etc., ils s’instruisent au sujet de l’Islam et s’y convertissent.
Il y a des adorateurs d’idoles dans le monde. Il y a des principes et des dogmes variés.
Beaucoup d’entre eux acceptent l’Islam et sont accueillants envers lui, partout dans le monde.
Que se passe-t-il à présent ? On propose un modèle qu’on veut faire passer pour l’Islam, et plus encore, on veut le faire passer pour l’Islam authentique, pour l’Islam véridique – car ils insistent beaucoup sur pour cette terminologie : « authentique », « véridique », « droit », etc.
Et bien sûr, quiconque voit ces crimes se dit « Alors c’est ça l’Islam ? Je ne veux pas en entendre parler. » Il ne sera même pas prêt à en discuter, à s’en approcher, à faire des recherches, à poser des questions.
La deuxième conséquence, c’est que tout cela éloigne les non-musulmans des musulmans. Car tout cela présente les musulmans comme un groupe de barbares, de criminels assoiffés de sang, qui ne peuvent cohabiter avec absolument personne. Et naturellement, cela expose les musulmans en tant que communautés, groupes et peuples, dans le monde entier, aux dangers de l’isolement, de l’animosité et aux sentiments d’hostilité.
La troisième conséquence, qui est également très dangereuse, est que tout cela éloigne les musulmans eux-mêmes de l’Islam. Il y a beaucoup de musulmans qui ne connaissent que peu de choses de l’Islam. Et lorsque tous les médias viennent leur dire : « Voilà ce qu’est l’Islam, voilà les cheikhs de l’Islam, les savants de l’Islam, les djihadistes de l’Islam, les égorgeurs de l’Islam », beaucoup de ces musulmans diront alors : « Ca suffit. Nous n’avons rien à voir avec cette religion, rien à voir avec l’Islam. »
Et c’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à des commencements – je ne veux pas amplifier cette réalité, mais dans plus d’un pays arabe, jusqu’à l’intérieur de l’Arabie Saoudite, en Egypte, dans d’autres endroits, il y a des commencements d’athéisme, on commence à parler d’une vague d’athéisme.
Pourquoi [s'en inquiéter ?] ? Parce que les choses en viendront à la remise en question du Coran, de la prophétie de Muhammad – paix et bénédictions de Dieu sur lui et sa famille –, [on se demandera] est-ce que c’est un Prophète de Dieu ou non, jusqu’à la remise en cause de Dieu et de son existence même.
Ce que dit l’expression populaire, « Ils rendent les musulmans mécréants », c’est cela même. Il y en a des débuts dans plusieurs endroits. Je ne parle pas d’un mouvement ou phénomène important, mais en guise de précaution, car il y a des données qui évoquent cela, en guise de précaution, je dis qu’il y a là des commencements, des commencements dangereux.
Cela touche jusqu’aux croyants fervents et enracinés dans l’Islam. Il vient un moment où, à cause de cette insistance, durant des mois et des années, par exemple : Les terroristes) bombardent ? (Ils le font en criant) « Allahu Akbar ! » [Dieu est le plus grand]. Ils égorgent ? (Ils le font en criant) « Allahu Akbar ! ». Quel que soit l’acte qu’ils commettent, (ils crient) « Allahu Akbar ! ». A force, on en arrive à un moment où dès qu’on entend « Allahu Akbar ! », on se demande « Qu’est-ce qu’il y a ? Un meurtre ? Un égorgement ? Une catastrophe quelconque au sein des peuples des pays arabes et musulmans ? ».
Jusqu’à en arriver au dénigrement de toute la pensée islamique, des mœurs, de la culture, des symboles et des traditions islamiques. Le hijab (voile islamique) et l’abaya (robe islamique) deviennent une manifestation choquante, etc. La barbe devient une manifestation choquante. Le terme « djihad » devient un terme infâme. Le terme « martyre » devient un terme infâme.
N’est-ce pas là un danger pour l’Islam ? Qu’est-ce que l’Islam ? Ce sont ces concepts, ces enseignements, ces valeurs, ces habitudes, ces traditions.
Voilà pour le premier point, en ce qui concerne la menace qui pèse sur l’Islam.
Lorsqu’on en vient à la menace contre la structure générale de la Nation (islamique), car de fait, ils menacent maintenant la structure tout entière de notre Communauté : ils déchirent cette Communauté, ils la divisent, ils rendent licite l’atteinte à son sang, à ses biens, à son honneur, à ses sanctuaires, à ses mosquées, à ses Eglises, qui constituent une autre partie de cette Communauté, à tous les vestiges historiques, tout ce qui a un rapport avec l’Histoire, tous les tombeaux, etc., tout cela n’a aucune place.
La scène générale qu’ils présentent est une scène de déchirement, de destruction, de combats sanglants. Considérez donc l’ensemble de la région : dans toute la région, on ne voit que des conflits sanglants ici, là, là-bas, etc.
Pourquoi donc ? Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
Au point où les gens ne peuvent plus parler les uns avec les autres, ni dialoguer, ni trouver d’issue politique, ni même trouver aucun moyen de s’entendre. Quelle en est la cause ?
Bien sûr, il y a diverses raisons, mais l’une des causes principales et premières est que se sont implantés dans notre région des forces et des mouvements qui ne sont prêts ni au dialogue, ni au débat, qui croient posséder la vérité absolue, et qui considèrent quiconque est différent d’eux de cette manière négative, radicale, intransigeante et haineuse dont je vais parler. Voilà ce qu’il en est. Eh bien, si nous en venons, après cette première partie – laissez-moi conclure cette première partie en disant : oui, ce qui se passe maintenant dans notre région et dans le monde constitue une menace pour l’Islam en tant que religion, et une menace pour la Communauté et les sociétés islamiques en tant qu’entités.
Vers un Kurdistan autonome syrien ?
Selon le quotidien "Al-Hayat",chaque leader politique cache un petit drapeau, sous le grand drapeau national. Les gens ne meurent pas, pour le grand drapeau, mais pour les petits.
Le quotidien "Al-Hayat" a publié un article, sur la possibilité de la reprise de l’expérience irakienne, en Syrie, en ce qui concerne le sort des citoyens kurdes. L’auteur de l’article rappelle plusieurs phrases d’un entretien du président de la région autonome du Kurdistan iranien, le 5 avril dernier, c’est-à-dire, deux mois après l’occupation de Mossoul, par les terroristes de l’Etat islamique, (Daesh), tandis que tous les indices laissaient envisager un effondrement total de la Syrie et de l’Irak. Ce jour-là, Massoud Barzani disait : «Malheureusement, l’Irak est en train de s’effondrer… Le processus politique de l’Irak sera, probablement, voué à l’échec… Malheureusement, le conflit entre les Sunnites et les Chiites perdurent, en Irak… Nous ne pouvons pas espérer qu’un pays fondé sur les bases démocratiques et sur le respect des droits de tous les groupes puisse être créé… Tous les pays, qui ont été créé après la Première Guerre mondiale, peuvent s’effondrer, pour retrouver leur statut d’autrefois… En Syrie, l’effondrement de l’Etat est tout proche… Il est difficile d’imaginer que l’on puisse retourner en arrière, après les événements qui se sont produits, ces dernières semaines… »
Les événements, qui se sont produits, récemment, nous remettent en mémoire les propos de Barzani, le 5 avril dernier :
1) le Parlement du Kurdistan irakien a autorisé Barzani à envoyer les Peshmergas, en Syrie, pour soutenir les défenseurs de Kobani, face aux assauts des terroristes de Daesh.
2) Les Kurdes de Syrie et le gouvernement de Damas se sont mis d’accord, sur la création d’une entité politique autonome, pour gérer les affaires des régions kurdes, en Syrie.
Le fait que la région autonome du Kurdistan irakien décide d’envoyer ses Peshmergas, en Syrie, pour soutenir les défenseurs de Kobani, prouve que la crise syrienne est devenue, bel et bien, un enjeu, qui dépasse les frontières nationales de la Syrie.
En outre, la conclusion d’un accord entre les Kurdes de Syrie et le gouvernement de Damas, pour la création d’une entité politique autonome, pour gérer les affaires des régions kurdes, est une évolution très importante, dans le sens de l’autonomie des Kurdes, sur le territoire syrien. C’est, peut-être, la reprise d’une expérience irakienne, en Syrie, en ce qui concerne l’autonomie des Kurdes.
En Irak, la région autonome du Kurdistan irakien a été constituée, en conformité avec la Constitution de 2005. Mais il est certain que les Kurdes, qui vivaient, en Turquie ou en Syrie, avaient un regard différent, sur le Kurdistan irakien, qui devenait autonome, avec son président, son gouvernement et son parlement. Pour eux, la naissance d’un Kurdistan autonome irakien pourrait avoir un sens particulier, leur permettant d’imaginer la même chose, pour eux. Le Kurdistan irakien autonome devenait plus séduisant, pour eux, quand ils voyaient que les autres régions de l’Irak étaient le théâtre de violence et d’agitation. Cet aspect séduisant du Kurdistan irakien autonome peut inquiéter les voisins de l’Irak. Il y a quelques années, le gouvernement de Damas avait invité Massoud Barzani à visiter la Syrie, mais non pas, comme Président du Kurdistan irakien, mais en tant que le leader du Parti démocrate du Kurdistan irakien. Barzani avait rejeté cette condition et il a renoncé à visiter la Syrie.
En tout état de cause, l’expérience des Kurdes d’Irak ne s’est pas répétée, en Syrie. Pourtant, Barzani n’est pas le seul leader politique qui se tient debout, sous deux drapeaux. Aujourd’hui, les experts politiques parlent, souvent, des accords Sykes-Picot, qui avaient tracé les frontières du nouveau Moyen-Orient, sans tenir compte des appartenances et des sentiments des habitants de cette région. Chaque leader politique cache un petit drapeau, sous le grand drapeau national. Les gens ne meurent pas, pour le grand drapeau, mais pour les petits. On nous dit que nous vivons l’époque de la faiblesse des gouvernements centraux et que, désormais, les citoyens vivront sous le drapeau des entités locales, qui seraient défendues, par des forces armées formées par des gens, qui ont la même langue et la même religion. Cela s’est, pratiquement, produit, en Irak, et certains experts estiment que cela arrivera, aussi, en Syrie, au Yémen ou en Libye. Derrière toutes ces nouvelles tendances, on peut, peut-être, trouver l’influence de l’expérience libanaise, là où tous les leaders politiques portent deux drapeaux avec eux : le drapeau national et celui de leur clan.
Israël/Liban: "le front nord explose"!! (Gantz)
Le chef de l'état major interarme israélienne,le général Benny Gantz a affirmé dimanche que le "front nord - terme utilisé pour désigner les frontières israéliennes avec le sud du Liban- est sur le point d'exploser ! " Les hostilités contre Israël n'ont cessé d'accroitre ces dernières années . le cercle des menaces s'étend, a affirmé le général lors d'une cérémonie consacrée à la nomination du nouveau commandant du front nord en Israël. Gantz, largement critiqué pour la gestion catastrophique de l'offensive lancée en juillet contre Gaza a prétendu : " Israël traquera tous ses ennemis et est prêt à faire face à n'importe quel scénario". la cérémonie a été une occasion pour entendre à nouveau le général Aviv Kouchavi, nouveau commandant en chef du front nord, dont les remarques ont révélé bien des failles de l'armée sioniste pendant l'offensive "barrière protectrice". cet ex responsable du renseignement sioniste a souligné : " les extrémistes islamistes viennent de s'ajouter à la longue liste des ennemis d'Israël (ndlr : une prétention parfaitement infondée dans la mesure où les coopérations entre Israël et les takfiris aussi bien en Syrie qu'au Liban sont des faits avérés), ce qui met Tel-aviv devant des défis nombreux . le front nord en Israël est entre autres front situé au coeur de la tempête", a dit Kouchavi . Kouchavi qui vient de succéder à Yaer Golan estime que la future confrontation avec le Hezbollah aura une allure semblable ' à celle du Hamas contre Israël " en ce sens "que le Hezbollah ira utiliser les civils comme bouclier humain"! dans la bouche d'un général sioniste, cette allusion signifie tout bonnement qu'une confrontation irait tourner en massacre de civils par Israël. le régime sioniste a annoncé à plus d'une reprise qu'en cas de guerre contre le Hezbollah , il n'hésiterait pas à "raser le sud du Liban" Kouchavi a reconnu que les "rebelles anti Assad en Syrie" n'ont jamais tiré contre Israël et que le gros des attaques aux missiles effectuées contre le sol israélien venait des parties que contrôlent l'armée et le gouvernement syrien.
La Route Prise par Imàm Houssein (as) de Makkàh à Karbalà
La carte nous montre le parcours que Imàm Houssein a pris quand il a quitté Makkà pour se diriger vers l'Iraq. C'était le 8 Zilhajj 60 Hijri (10/9/680). Il y avait avec lui environs 50 personnes incluant femmes, enfants et amis.
Son oncle Ibné Abbas et son frère Mohammad-é-Hanafiya n'étaient pas avec lui. Ils sont arrivé pour un dernier adieu et prévenir Imàm Houssein des dangers futures.
Mohammad-é-Hanafiyà lui dit que les mecquois et autres pèlerins se demandaient pourquoi il quittait juste un jour avant le Hajj. Imam Houssein laissa une lettre à son frère qui explique ses positions clairement. La lettre est comme suit:
"Je ne suis pas parti de gaieté de cœur, ni pour déjouer l'oppression. Je voudrais ramener la communauté au chemin de "Amr-bil_Ma'rouf et Nahyi 'anil mounkar" (encourager le bien et interdire le mal). Je voudrais la ramener sur le chemin de mon Grand-père et de mon Père Ali ibné Abi Talib".
Après avoir quitté Makkah, il y a 14 endroits mentionés dans les livres historiques où Imàm Houssein a fait soit un arrêt, soit rencontré des gens, soit délivré un sermon.
1- Saffah : Ici, Imàm a rencontré Farazzdaq le à qui Imàm a demandé la situation de Kouffa. Il dit: "Le cœur des gens sont avec vous, mais leurs épées sont contre vous". Imàm a répondu: "Allàh fait ce qu'Il souhaite. Je le laisse à celui qui propose la juste cause
2- Dhat-el-Irq : Ici le cousin d'Imàm Abdoullah Ibné Ja'ffar a apporté ses deux fils Auwn et Mohammad à leur mère Zaynab (as), pour aider Imàm. Il a essayé de persuader Imàm à retourner à Madina, mais Imàm lui a répondu :"Ma destinée est entre les mains d'Allàh"
3- Batn-er-Roumma: Imàm a envoyé une lettre à Kouffa avec Qais bin Massir, et rencontra Abdoullah bin Mouti qui revenait d'Iraq. Quand il entendit l'intention d'Imàm, il a essayé de l'arrêter. Il dit que les habitants de Kouffà ne sont pas sincères et indignes de confiance. Mais Imàm a continué son voyage.
4- Zouroud : Imàm rencontra Zohair ibné Qain. Zohair n'était pas parmi les partisans de Ahloul Bayt. Mais quand Imàm lui dit les buts de sont voyage, Zohaire donna tous ce qu'il possédait à sa femme, lui dit de rentrer à la maison et déclara qu'il souhaitait devenir martyre avec Imam.
5- Zabala: Imàm a appris de deux voyageurs venant de Kouffà l'assassinat de Hazrat Mouslim ibné Akil. Imàm dit :"Inna Lillàhi wa inna ilayhi ràji'oun, indallàh nahtasib anfoussana" (Nous sommes pour Allàh et nous retournerons à Lui qui compte sûrement nos sacrifices" Les voyageurs Asadi ont essayé de dissuader Imàm de continuer le voyage, mais il persista.
Imàm dit la nouvelle de la mort de Mouslim ibné Akil et de Hani ibné Ourwà à ses compagnons et que les gens de Kouffà n'étaient pas préparés à les aider. Imàm dit: "ceux qui veulent me quitter peuvent le faire maintenant". Des groupes de gens de divers tributs qui avaient suivi Imàm dans le but de collecter le butin de guerre ont réalisé leurs faux espoirs et ont regagné leur maison. Seuls sont resté une cinquante d'irréductibles.
6- Batn-é-Aqiq: Imàm a rencontré un homme du tribut de Akrama qui lui dit que Kouffà n'était vraiment pas une ville amie et qu'elle était encerclée par l'armée de Yazid. Personne n'entre ni ne sort de la ville. Cependant Imàm continua...
7- Sorat: Imàm est resté la nuit ici et le lendemain matin dit à ses compagnons de prendre autant d'eau que possible.
8- Sharaf: Quand Imàm passait par cet endroit, un de ses compagnons a crié qu'il voyait s'approcher une armée. Imàm a demandé à ce que tout le monde se dirige vers une place sûre. On se plaça de manière à avoir une montagne à l'arrière.
9- Zouhasm: C'est là que Imàm a rencontré l'armée de Hour comprenant 1000 hommes. Comme ils étaient assoiffés, Imàm a ordonné à ses compagnons de leur donner à boire. Même les animaux ont été servi. La prière de Zohr a été conduit par Imàm et tout le monde l'a suivi y compris les soldats de Hour. Imàm a dit à Hour concernant de nombreux lettres reçues de Kouffà.
Il dit: "Ô gens de Kouffà, vous m'avez envoyé vos délégations et m'ont écrit que vous n'aviez pas d'Imàm et que je pourrais vous unir et vous conduire sur le chemin d'Allàh. Vous m'avez écrit que nous "Ahl al Bayt" sommes plus qualifiés à gouverner vos affaires que ceux qui revendiquent les choses sans droit et qui agissent injustement et de manière erronée. Mais si vous avez changé votre avis, êtes devenus ignorants de nos Droits et avez oublié vos promesses, je retournerai. Mais il a été empêché et contraint par l'armée de Hour qui l'escortait près de Kouffà.
10- Baiza: Imàm a atteint Baiza le lendemain et a délivré l'un de ses plus célèbres sermons. "Ô les gens, le Prophète a dit que si un homme voit un dirigeant tyrannique transgresser Allàh et le Prophète et oppresser les gens et s'il ne fait rien par la parole ni par les actes pour changer la situation, alors il sera juste qu'Allàh le place là où l'ingrat se trouve.
Ne voyez vous pas combien la situation (shariatique) a dégradé. Ne voyez vous pas que la vérité n'est plus suivie et le mensonge n'a plus de limite. Quant à moi, je considère la mort comme une voie d'atteindre le martyr et la vie parmi les transgresseur comme une agonie et une tristesse".
11- Ouzayboul Hajanat: Ici Imàm a campé loin de l'armée de Hour et rencontra Trimmah bin Adi. Après avoir appris que les "Kouffi" l'ont trahi , il était clair qu'il n'avait aucun espoir de soutient ni survie à Kouffà. Cependant, il a refusé l'offre d'assistance car aucun succès n'y est inclus. Trimmah a plaidé pour l'acceptation de 20000 hommes entraînés de sa tribu pour l'aider s'il le veut à pénétrer dans Kouffa ou pour se retirer dans les montagnes ou pour sa sécurité. Imàm a répondu à Ibn Adi :"Qu'Allàh bénisse vous et votre tribu. Je ne peux retirer ma parole. Les choses ont leur destinée".
Il est claire d'après cette réponse qu'il était parfaitement conscient des dangers qu'il allait affronter et qu'il avait une certaine stratégie et un plan en tête pour apporter une révolution dans la conscience de la Oummah (communauté musulmane) . Il n'a ni essayé de mobiliser un soutien militaire qu'il aurait pu facilement faire à Makka , ni essayé d'exploiter une force physique quelconque qu'il avait en sa possession.
12- Qasr-e-Bani Makatil: Là on voit que Kouffà n'était évidemment pas sa destination. Comme l'armée de Hour ne le lâchait pas, il a longé Kouffà et a pris une autre route. Alors qu'il se reposait l'après-midi, il dit :"Inna Lillàh". Son fils Ali Akber âgé de 18 ans s'approcha et s'enquit. Imàm dit que dans son sommeil, il a entendu quelqu'un dire que ces gens vont vers leurs morts. Ali Akber a demandé : Ne sommes nous pas sur le droit chemin ?" La mort n'était rien pour eux. Une mort de ce genre se transforme en la gloire du martyr.
13- Nainawa: A cet endroit, un homme d'Ibné Zyàd a apporté un message à Hour de ne pas lâcher Imàm. La petite caravane est passé par Gaziriya vers une place appelé Karbala. Imàm a demandé le nom de cet endroit, quelqu'un dit KARBALA. Imàm dit :" oui, c'est l'endroit de Karbin-wa-bala (endroit de peine et de torture). Arrêtons nous ici, car nous sommes arrivés à notre destination. C'est l'endroit de notre martyre, c'est Karbala.
14- Karbala: Sur ordre d'Imàm, les tentes y furent installé près d'un petit cours d'eau originaire du fleuve Euphrate (Fouràt) quelques miles plus loin. C'était le 2 Moharram 61 Hijri (3 Oct 680 Ap JC)
L`avis des Penseurs Sunnites Sur le Soulevement de l`Imam Hussein (AS)
La scène d'Ashoura a été étudiée et présentée de façons différentes par les oulémas chiites et sunnites, mais aussi par les penseurs des autres religions.
Ebn Khaldoun, décédé en 808 de l'hégire, a étudié les dimensions et les raisons du soulèvement de l'Imam Hossein (AS) lors de l'événement d'Ashoura.
Dans la préface de son étude, il écrit : " Il est impossible de dire que Yazid a fait preuve d'Ijtihad en tuant l'Imam Hossein (AS) et qu'il n'est pas coupable, car les compagnons qui n'étaient pas avec l'Imam Hossein (AS), n'avaient jamais donné l'autorisation de le tuer, c'est Yazid qui a décidé lui-même, de le combattre.
Il écrit aussi : "Yazid s'est rendu coupable d'un acte criminel et Hossein en vérité est un martyr agréé par Dieu. Son action est juste et en fonction de l'Ijtihad"
Ebn khaldoun considère l'Imam Hossein (AS) comme un compagnon et un Mojtahed, qui avait des mérites exceptionnels pour conduire un soulèvement contre Yazid.
Il écrit : "Au sujet des capacités pour cette tâche, l'Imam Hossein avait raison de se sentir à la hauteur, il avait même plus de qualités qu'il en fallait pour combattre ce gouvernement corrompu"
Ebn Khaldoun rappelle les paroles de l'Imam Hossein (AS) au sujet de ses capacités pour conduire le soulèvement contre Yazid, des capacités qu'Ebn Khaldoun présente comme bien supérieures à celles qui étaient nécessaire pour conduire un tel mouvement, même si, à son avis, les conditions n'étaient pas favorables pour une telle entreprise. Ebn Khaldoun estime qu'une personne qui se sent capable de conduire un tel mouvement, a tout à fait le droit de le faire, si les conditions sont favorables.
A son avis, l'Imam Hossein (AS) se sentait capable de mener à bien cette révolution contre Yazid et était conscient de la gravité de la situation de son époque et de la corruption qui régnait à la cour. Ces raisons sont suffisantes pour reconnaître la légitimité du mouvement de l'Imam Hossein (AS).
Au sujet de l'Imam Hossein (AS) et des divergences qui étaient apparues, il faut savoir que la corruption du gouvernement de Yazid était si évidente aux gens de cette époque et aux chiites de la Famille prophétique, à Kufé, qu'ils avaient envoyé une délégation, auprès de l'Imam Hossein (AS), pour se soulever sur son ordre.
Hossein (AS) savait que la révolte contre Yazid, ce corrompu évident, était une obligation, surtout pour ceux qui en avaient les capacités. Il estimait qu'il était capable, à cause de sa réputation, de ses qualités et de son prestige familial, de mener à bien ce mouvement.
Ebn khaldoun considère qu'il existe trois conditions pour la conduite d'un tel mouvement, et que l'Imam Hossein (AS) les remplissait toutes : Le mérite personnel, le pouvoir familial et le prestige, seule la dernière condition souleva certains doutes dans l'esprit d'Ebn Khaldoun.
Bien qu'il reconnaisse ouvertement la corruption de Yazid, Ebn Khaldoun ne reconnaîtra jamais la nécessité de le combattre et estimera toujours que l'Imam Hossein (AS) avait fait une erreur et que son mouvement avait abouti à l'échec. Cette contradiction hantera toujours la pensée d'Ebn Khaldoun.
Abbas Mahmoud Aghab, décédé en 1964, poète égyptien, journaliste, chercheur et critique, au sujet de l'événement d'Ashoura écrit qu'il était peu probable qu'une personnalité comme l'Imam Hossein (AS) fasse serment d'allégeance à Yazid car l'Imam Hossein (AS) recherchait naturellement la vérité et Yazid était de nature, corrompu et injuste. Il écrit : " Il est étonnant qu'on attende de l'Imam Hossein (AS) qu'il fasse serment d'allégeance à Yazid, le reconnaisse comme le commandeur des croyants et annonce que Yazid est le meilleur et le plus capable pour assurer le califat.
Hossein ne pouvait accepter aucun des traits de caractère de Yazid, ni rejeter ses idées et ses principes. L'Imam Hossein (AS), pour une autre raison, ne pouvait envisager de reconnaître ou de collaborer avec Yazid car cela signifiait le rejet des principes de l'Emir des croyants, Hazrate Ali, et du Prophète (SAWA), et de tous leurs efforts, et exigeait de plus, la reconnaissance des insultes à Ali (AS) et aux membres de sa famille (AS).
Un serment de l'Imam Hossein (AS) à Yazid, étant donné la bonne foi et la sincérité que nous lui connaissons aurait été sans retour. S'il prêtait serment, il devait lui rester fidèle jusqu'au bout, comme l'avait fait son frère l'Imam Hassan (AS) dans le traité qu'il avait conclu avec Mo'awieh. Les écarts de Yazid étaient si nombreux et si évidents qu'il aurait été difficile de respecter jusqu'au bout un quelconque accord."
Pour Aghad, l'Imam Hossein (AS) savait que les gens ne prenaient pas leur religion au sérieux et son combat visait à redresser cette situation. Le soulèvement de l'Imam Hossein (AS) est aussi, à son avis, un soulèvement contre les Ommeyades et la pensée dominante de cette époque. L'Imam Hossein (AS) cherchait à combattre Yazid et aussi à restaurer la religion.
Aghad estime que l'Imam Hossein (AS) s'est lancé dans cette aventure en toute conscience, pour rejeter toutes les excuses et montrer la vérité en toute évidence. Dans la suite de son propos il insiste sur le fait que l'Imam Hossein (AS) avait des raisons suffisantes pour organiser un tel soulèvement, il écrit : " Hossein (AS) devait avoir une raison suffisante pour combattre Yazid, il devait présenter à l'ennemi, un argument irréfutable et en cas de défaite, être malgré tout dans son droit et assurer à ses ennemis la plus grande désapprobation populaire, et en cas de victoire, se trouver en situation de supériorité et totalement dans son droit."
Aghab fait allusion dans sa recherche, à deux modèles d'éducation familiale, celui des Ommeyades et celui des Bani Hachem, qui permettent d'interpréter l'événement d'Ashoura. Sans cet aspect de la recherche d'Aghab, qui est en relation avec les conditions spéciales de son époque et des questions d'éducation, nous pouvons toutefois conclure que cet écrivain estime que le conflit était inévitable, étant donné les différences familiales et éducatives de ces deux personnages qui les poussèrent à une confrontation historique lors de l'événement inévitable d'Ashoura.
Pour Aghab, l'Imam Hossein (AS) et Yazid sont les symboles de deux familles, avec cette différence que l'Imam Hossein (AS) symbolisait les valeurs et les qualités des Hachémites, alors que Yazid n'avait même pas les qualités matérialistes des Ommeyades. Cela a entraîné un conflit permanent entre les deux familles qui relève du conflit du bien et du mal, dans toute l'Histoire.
Ce conflit d'après Aghab, a commencé à la naissance d'Abdol Manof et d'Abdol Shams, et a fait surface à plusieurs occasion jusqu'à l'époque de Yazid qui dès le début de son règne, avait ouvertement fait preuve d'hostilité contre l'Imam Ali (AS) en obligeant les gens à insulter Ali (AS) dans les mosquées et du haut des minarets. L'allégeance de l'Imam Hossein (AS) à Yazid aurait été la reconnaissance d'une telle pratique et l'obligation de la respecter dans l'avenir.
Selon lui, Hossein avait des raisons totalement spirituelles pour le sauvetage de la religion, cela est visible au résultat de ce mouvement qui conduisit à la mort de Yazid, quatre ans plus tard, dans la plus grande désapprobation, et à la disparition rapide de la dynastie de Ommeyades. Le combat entre le clan des Bani Hachem et les Ommeyades se poursuivit dans les générations suivantes, jusqu'à une séparation complète et irréparable. Aghab considère le mouvement de l'Imam Hossein (AS) comme un mouvement inévitable de réforme du gouvernement islamique, il y voit même un mouvement sacré et exceptionnel.
Dans son livre " Ab ol shohada Hossein ibn Ali", il fait l'éloge du mouvement historique d'Ashoura et ses conclusions sur ses motivations et ses résultats sont tout à fait positives.
Avis de l’utilisateur:
• L'Imam a dit : " je ne me suis pas soulevé par orgueil, ni pour la corruption et enconre moins par iniquité.En vérité je me suis soulelé pour réformer la communauté de mon grand-père.Je veux ordonner le recommandable et agir comme mon père (Ali ibn Abi Taleb) et mon grand-père (Mohammad)PSLF ".l'Islam a pour vocation de briser les idoles,de rétablir à sa place ALLAH, l'UNIQUE.
Irak: dix morts dans un attentat visant des pèlerins chiites
Au moins dix personnes ont été tuées dimanche à Bagdad dans un attentat à la voiture piégée visant des pèlerins chiites se préparant pour l'importante célébration religieuse de l'Achoura, selon des responsables de sécurité et médicaux.
L'explosion, qui a également blessé au moins 20 personnes, a eu lieu dans le quartier Al-Ilam, dans le sud-ouest de la capitale, près d'une tente où les fidèles étaient regroupés avant la grande cérémonie de deuil chiite.
Des centaines de milliers de pèlerins chiites sont en train de se rassembler à Kerbala, au sud de Bagdad, pour y commémorer la martyre de l'imam Hussein, l'une des figures les plus respectées du chiisme dont le tombeau se trouve dans la ville sainte.
Les célébrations, qui culmineront mardi, ont souvent été marquées par des attaques meurtrières visant les fidèles qui rejoignent à pied Kerbala mais la menace est encore plus grande cette année car les insurgés de Daech(EI) ont pris le contrôle de larges zones du territoire irakien, dont des régions du sud de Bagdad, non loin de la route reliant la capitale à Kerbala.
Le pèlerinage est un test majeur pour le nouveau gouvernement du Premier ministre Haidar al-Abadi comme pour les forces de sécurité face aux rebelles.
La sécurité a été renforcée entre Bagdad et Kerbala, avec plus de 25.000 soldats et policiers et 1.500 volontaires issus de milices chiites déployés sur la route et dans la ville sainte, selon le lieutenant Othman al-Ghanimi.
Irak: plus de 200 personnes exécutées par Daech (EI) en 10 jours
Les rebelles de Daech (EI) ont exécuté plus de 200 membres de tribus dans la province irakienne d'al-Anbar (ouest) ces dix derniers jours, selon des responsables et des sources locales.
Les victimes appartenaient à la tribu sunnite Albounimer, selon ces sources.
Manifestation à l'aéroport de Tunis contre l'arrivée de BHL
Des centaines de Tunisiens ont manifesté dans la nuit de vendredi à samedi à l'aéroport de Tunis-Carthage contre l'arrivée de l'écrivain et philosophe français Bernard-Henri Lévy, aux cris de "BHL dégage" et "Non aux intérêts sionistes en Tunisie", ont rapporté des médias.
Les protestataires ont exigé le départ de M. Lévy, accusé d'être animé d'une "haine contre les Arabes et les musulmans", ont rapporté les deux radios privées Mosaïque FM et Shems FM.
Les manifestants ont bloqué la sortie principale des visiteurs à l'aéroport, poussant des agents de sécurité à faire sortir l'écrivain par une porte secondaire, a précisé Shems FM.
Selon une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, des centaines de manifestants criaient "Non aux intérêts sionistes sur le sol tunisien" ou "BHL dégage". L'acteur Lotfi Abdelli, très populaire en Tunisie, figurait parmi les manifestants.
Contacté par l'AFP, le porte-parole du ministère tunisien des Affaires étrangères, Mokhtar Chaouachi, s'est refusé à tout commentaire sur cette visite et la manifestation.