تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 18 avril 2021 12:14

Une histoire: est ce que vous jeûner?

Pendant le mois sacré du Ramadan, des jeunes ont vu un vieil homme manger à perte de vue(en cachette) ... Ils lui ont demandé: Ô vieil homme, tu ne jeûnes pas?! Le vieil homme a répondu:si si, biensûre que je jeûne, je ne suis que entrain de manger et de boire de l'eau !!!
Les jeunes ont ri et ont dit: Vraiment tu jeûnes?
Le vieil homme a répondu: Oui, je ne mens pas,puisque dans mon état, je ne regarde personne mal, je ne me moque de personne, je n' insulte personne, je ne blesse personne, je ne suis ennemi avec personne,je ne nuis à personne,je n'ai l'oeil posé sur les biens matériels de personne regarde personne... mais puisque j'ai une certaine maladie, malheureusement je ne peux pas supporter de priver mon estomac de la nourriture et de l'eau. Alors le vieil homme demanda aux jeunes: Et vous ,est-ce que vous jeûnez aussi? L'un des jeunes hommes, baissant la tête avec embarras sous l'effet de la honte?,et dit doucement: "Non, nous ne jeûnons pas,nous ne faisons que nous priver de la nourriture et de l'eau!"
 
Sur ce,bon Ramadan à tous ceux dont les yeux, les cœurs, les langues, le comportement et les actes sont au service du createur,Allah le trés haut et qui ne nuisent aussi petite que cette nuisance soit t elle, à la terre, ni à l'eau, aux fleurs, à la verdure et aux autres créatures.
 
Félicitations pour le mois sacré du Ramadan aux musulmans du monde entier.
dimanche, 18 avril 2021 12:11

L'UNICITÉ

La réfutation de l'état de corps ou de forme

selon Ali Ibn Abi Hamza déclarant avoir dit à Abi Abdullah (s) : " J'ai entendu Hichem Ibn Al-Hakam rapporté de toi, que الله -Dieu est un corps lumineux impénétrable, que Sa connaissance est obligatoire, IL la donne avec générosité à qui IL veut de Ses créatures ".

" L'Imam Jafar as-Sadeq (s) à répondu: " La Louange appartient à Celui dont personne ne peut Le décrire si ce n'est Lui-Même. Rien ne Lui est semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit, ni limité, ni senti, ni touché. Les regards des hommes ne l'atteignent pas, ni les sens. Rien ne Le circonscrit, ni état de corps, ni état de forme, ni appareils de vie organique, ni limitation ". 

Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 125., hadith 279.
selon Hamza Ibn Mohammed déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan (s) pour lui demander à propos de l'état de corps et de forme. L'Imam ar-Reda(s) répondit : " La Louange appartient à Celui dont rien ne Lui est semblable, ni corps, ni forme ". 
- L'a rapporté également Mohammed Ibn Abdullah sans citation du transmetteur ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 280.
Selon Mohammed Ibn Zaïd déclarant avoir rendu visite à Imam Al-Redha (s) pour le questionner au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité, il (s) me dicta ceci : " الحمد لله-Al-Hamdou Lillah-La Louange appartient à الله -Dieu, Le Créateur de toutes choses, Formateur et Concepteur d'une Production sans modèle et sans intermédiaire émanant de Sa Puissance et de Sa Sagesse. Rien ne peut mettre un terme à l'Invention, aucun handicap n'étant présent dans la Production rien ne peut lui nuire. 

" IL a créé ce qu'IL a voulu de la façon dont IL a voulu. IL est Le Seul détenant ce Pouvoir de faire apparaître Sa Sagesse et la Réalité de Sa Seigneurie. Les intelligences ne peuvent Le saisir ; les imaginations ne peuvent Le cerner ; ni les regards des hommes ne l'atteignent ; ni une enceinte ne peut Le circonscrire ; hors Lui, l'expression demeure vaine ; hors Lui, les regards s'épuisent ; Ses Attributs ne sont pas sujets à modification ; IL s'est voilé d'un Voile lui-même voilé, d'un Voile protecteur lui-même voilé ; connu sans nécessité d'être vu ; décrit sans nécessité d'être forme ; qualifié sans nécessité d'être corps. Il n'y a de الله -Dieu que الله -Dieu, Le Très-Grand, Le Très-Haut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 281.
Selon Mohammed Ibn Hakim ayant déclaré avoir transmis les paroles de Hichem Ibn Salim Al-Jawaliqi à Abi Ibrahim (s) disant qu'IL est corps. L'Imam Moussa al-Kazem(s) : " الله -Dieu l'Exalté ! Rien n'est semblable à Lui ! Quelle abomination et quelle parole injurieuse, rien n'est plus grave que de décrire Le Créateur de toutes choses par un état de corps ou de forme ou par Sa création ou par une limitation ou bien encore par des organes. الله -Dieu s'est Lui-Même surélevé au-dessus de tout cela d'une surélévation incommensurable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 282.
De Mohammed Ibn Al-Faraj Al-Roukhaji déclarant avoir écrit à Abi Al-Hassan pour lui (s) demander à propos de ce qu'a dit Hichem Ibn Al-Hakam concernant l'état de corps et de ce qu'a dit Hichem Ibn Salim à propos de l'état de forme. L'Imam (s) répondit par écrit ceci : " Délaisse loin de toi la confusion des gens confus. Cherche refuge auprès de الله -Dieu contre le Satan, car ce qu'ont dit les deux Hichem n'est par une vérité ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 126., hadith 283.
Younès Ibn Dhabyan dire : " Je suis entré chez Abi Abdullah (s) et je lui (s) ai dit ceci : " Hichem Ibn Al-Hakam émet des propos inquiétants dont voici le résumé en quelques paroles. Il prétend que الله-Allah est à l'état de corps car les choses se subdivisent en deux :le corps et l'action réalisée par le corps. Il n'admet pas que Le Producteur soit à la fois action et origine de l'action ".

" Imam Jafar Sadeq(s) dit : " N'a-t-il pas su que l'état de corps est limité et périssable, que la forme est également limitée et périssable. Si la limite s'appliquait à Lui, alors, s'appliquent aussi à Lui le complément ou l'omission ; si s'appliquent à Lui le complément et l'omission, alors, IL est créé ".

" Le visiteur : " Alors, que dois-je dire ? "

" L'Imam (s) : " Ni état de corps, ni état de forme, IL est Celui Qui a façonné le corps et donné forme aux formes. IL ne peut être ni partagé, ni périssable, ni complémenté, ni diminué. S'IL était comme ils LE prétendent, alors, il n'y aurait aucune différence entre Le Créateur et le créé, ni entre Le Producteur et le produit : IL est Le Formateur ayant établi la différence entre ce à quoi IL a donné un état de corps, un état de forme et ce qu'IL a produit. Rien ne peut Lui être semblable, ni IL est semblable à quelque chose ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127, hadith 284.
Selon Al-Hassan Ibn Abderrahmane Al-Hammani déclarant avoir dit à Abi Al-Hassan Moussa Ibn Ja'afar (s) que Hichem Ibn Al-Hakam avance que الله-Allah est en état de corps ne ressemblant à aucune chose, عليم-Alim-IL est Savant, سميع-Samiou-Celui Qui entend, بصير-Baçir-Celui Qui voit, ????-Qadir-Le Tout-Puissant, متكبر-Moutakallim-Celui Qui exprime, ناطق-Natiq-Celui Qui est raisonnable, et que L'Expression, La Puissance et La Science ont un cours unique, aucune n'est créée ".

" L'Imam (s) répondit : " Que الله-Allah l'anéantisse ! Ne sait-il pas que l'état de corps est limité, que la Parole ne définit pas celui qui l'exprime ; plaise à الله -Dieu, à Lui je m'en remets contre cette vision. Ni état de corps, ni état de forme, ni une enceinte limitée, hors Lui, toutes choses sont créées car, les choses ont été formées par Son Pouvoir et Sa Volonté, sans propos préalable ni doute dans l'âme ni énonciation par la langue ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127, hadith 285.

Selon Mohammed Ibn Hakim déclarant avoir transmis à Abi Al-Hassan (s) le propos de Hichem Al-Jawaliqi concernant le jeune homme heureux et la description qu'en a fait Hichem Ibn Al-Hakam [sous-entendu le hadith 269, page 122.123 de Uçul Al-Kafi - Tome 1]. L'Imam (s) dit : " الله -Dieu ! Rien n'est semblable à Lui ! ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 127.128., hadith 286.

Parmi tous les acolytes de "Big Brother" impliqué depuis des années dans son jeu nucléaire face à l'Iran avec plus ou moins de bonheur- puisqu'il y en a ceux des Européens qui bénéficient d'un certain degrés de laxisme US et d'autres qui n'en bénéficie pas du tout et se voit infliger des sanctions lourdes à la moindre incartade et on se rappelle l'amende de la banque française Société général- la France a été le premier à avoir condamné violemment le passage de l'enrichissement d'uranium iranien de 20% à 60% et ce, en réaction à l'attaque terroriste du 11 avril contre le site d'enrichissement de Natanz, attaque planifiée par le couple Maison Blanche/Pentagone, et exécuté par Israël. Ainsi, l'Élysée d'Emmanuel Macron La chaîne LCI a dénoncé un "développement grave" commis de la part de l'Iran qui de surcroit, dixit toujours le président supposé des Français « une réponse coordonnée » des pays impliqués dans les négociations sur le dossier nucléaire.

L’Iranien Rohani a tenu au conseil des ministres de ce mercredi 14 avril, à préciser que le passage de l’Iran à l’uranium enrichi à 60 pourcent, combiné au lancement des cascades de centrifugeuses IR6 ne constituait qu’un début de réponse au terrorisme nucléaire d’Israël, illustré le samedi 11 par une cyber attaque contre le réseau de distribution électrique des unités IR1 du site de l’enrichissement de Natanz. Il s’est gardé de se prononcer sur l’affaire Hyperion Ray. Et pourtant il le fallait et au plus haut point: le mardi 13 avril vers midi, « Hyperion Ray », un navire de renseignement israélien, déguisé comme cet autre navire, le dénommé "Hélios Ray", et battant le pavillon de Bahama faisait la route en mer d’Oman en partance du  port koweïtien d’al-Ahmadi vers le Fujaïrah, hub pétro-commercial des Emirats quand il a été pris pour cible d’une « attaque ».

 

Le coup d’État avorté en Jordanie n’a rien à voir avec une rivalité interne au sein de la famille royale, même si celle-ci a permis de trouver un chef. Il s’agit d’une opposition à la remise en cause de la normalisation des relations israélo-arabe par Donald Trump et de la réactivation d’un conflit vieux de trois-quarts de siècle par Joe Biden. Washington veut reprendre la « guerre sans fin » au Moyen-Orient élargi.

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Le roi Abdallah de Jordanie et son demi-frères le prince Hamza (photo d’avril 2001)

Tout article sur ce qui vient de se passer en Jordanie est désormais censuré par ordre du Palais royal. Il vous sera donc impossible de trouver des explications sur le coup d’État que préparait le prince Hamza, demi-frère du roi Abdallah.

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Tout au plus sait-on que, le 3 avril 2021, le chef d’état-major, le général Youssef Huneiti, était venu poliment signifier au prince Hamza son placement en résidence surveillée et l’interdiction de s’adresser aux médias. La conversation, enregistrée, a néanmoins circulé. On y entend un prince arrogant et enflammé tandis que le militaire, toujours courtois et ferme, lui déclare qu’il vient de franchir les bornes de l’acceptable. Cependant rien n’y est dit sur le fond du litige. Simultanément, seize personnalités ont été arrêtées. Loin d’obéir, le prince Hamza diffusa alors un enregistrement vidéo [photo] où il démentait toute tentative de coup d’État et critiquait le leadership du roi Abadallah.

En définitive, le prince Hamza acceptait de signer un communiqué en présence de son oncle, le prince Hassan ben Talal, où il prête allégeance à la Couronne : « Je resterai fidèle à l’héritage de mes ancêtres, à Sa Majesté le roi ainsi qu’à son prince héritier, et je me mettrai à leur disposition pour les aider et les soutenir ».

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Le Premier ministre adjoint Ayman Safadi.

Le Premier ministre adjoint, Ayman Safadi, a indiqué le 4 avril qu’un complot venait d’être « tué dans l’œuf ». Les services de sécurité avaient surveillé « les contacts [des comploteurs] avec les éléments étrangers visant à déstabiliser la sécurité de la Jordanie », notamment l’exfiltration de l’épouse du prince Hamza. Aucun mouvement de troupe n’a été observé confirmant que ce coup d’État a été réprimé alors qu’il n’en était qu’à sa phase préparatoire.

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Cherif Hassan Ben Zaid (membre de la famille royale) et Bassem Awadallah (ancien ministre)

Les personnes arrêtées sont Bassem Awadallah, Cherif Hassan Ben Zaid et des membres de leur entourage. Ces deux hommes sont très liés au prince héritier et véritable maître de l’Arabie saoudite, le prince Mohamed ben Salman (dit « MBS »). Bassem Awadallah a été interpellé alors qu’il s’apprêtait à fuir le pays.

Une délégation saoudienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, arriva à Amman et exigea la libération de Bassem Awadallah qui a la double nationalité jordano-saoudienne. Selon le Washington Post, elle refusa de quitter le pays sans Awadallah, ce que l’Arabie a démenti. Cependant, peu après, l’Arabie saoudite exprima par communiqué son soutien à la famille régnante de Jordanie.

Les relations de la Jordanie avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont été très étroites. Ces deux pays subventionnant généreusement ce petit royaume pauvre (3,6 milliards de dollars de 2012 à 2017). Mais depuis le réchauffement de leurs relations avec Israël, ils se sont éloignés de la Jordanie. L’économie jordanienne en est durement impactée : le déficit du budget annuel est d’environ un cinquième.

La presse internationale se passionne pour les conditions d’accès au trône du roi Abdallah au détriment de son demi-frère, Hamza, à la fin des années 90. Mais réduire les événements actuels à des jalousies au sein de la famille royale ne saurait les expliquer.

Bassem Awadallah est aussi impliqué dans la récente acquisition de terres palestiniennes pour le compte des Émirats. C’est plutôt sur cette piste qu’il faut chercher.

Tout se passe comme si l’Arabie saoudite avait projeté de renverser le roi Abdallah afin de mettre en œuvre la seconde partie du plan du président Trump pour le Moyen-Orient, avant que l’administration Biden ne se ravise. En effet, le roi Abdallah avait rejeté les propositions de Jared Kushner pour le « deal du siècle ». Il ne soutenait pas le projet de remplacer le président de l’État palestinien, Mahmoud Abbas, par l’ancien responsable de la sécurité qui avait assassiné Yasser Arafat, Mohamed Dahlan (aujourd’hui réfugié aux Émirats) [1]. Des élections législatives ont été convoquées pour le 22 mai en Palestine, après 15 ans sans consultation démocratique d’aucune sorte. Les Jordaniens craignent que les Palestiniens quittent leur patrie et tentent de s’emparer de la leur comme ils l’ont fait en 1970 (« Septembre noir »).

Le choix face à un conflit vieux de trois-quarts de siècle est soit de persister à défendre les droits inaliénables du Peuple palestinien, soit admettre qu’après cinq défaites militaires (1948-9, 1967, 1973, 2008-9, 2014), il les a perdus. Les puissances qui souhaitent exploiter la région entretiennent ce conflit en soutenant les Palestiniens au plan juridique et en les privant de la protection des Nations unies. Israël est sans cesse mis en demeure par l’Assemblée générale, mais jamais contraint par le Conseil de sécurité. Ce conflit est d’autant plus complexe que le Hamas ne se bat pas contre la colonisation israélienne (comme le Fatah), mais parce que, selon une lecture du Coran, une terre musulmane ne saurait être gouvernée par des juifs. Ce faisant, les Palestiniens ont perdu tout appui dans le monde.

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En septembre 2020, le président Trump contraignait Bahreïn, les Émirats arabes unis et Israël à signer les Accords d’Abraham. Il s’agissait de finir le conflit israélo-palestinien entretenu depuis de très longues années afin de priver le Moyen-Orient de tout avenir. Pour les uns, il trahissait les droits des Palestiniens, pour les autres il cessait de leur promettre la lune pour enfin les aider à se développer.

Dans ce contexte, le président Trump et son conseiller spécial Jared Kushner avaient négocié les « Accords d’Abraham » entre Israël d’une part, les Émirats arabes unis et le Bahreïn d’autre part [2]. Ils ont normalisé les relations diplomatiques israélo-marocaines et s’apprêtaient à généraliser ce processus à toute la région lorsqu’ils ont été écartés du pouvoir par un scrutin opaque. Au contraire, l’Administration Biden souhaite raviver la plaie afin de relancer la « guerre sans fin ». Ainsi a-t-il décidé de financer à nouveau l’Agence de l’Onu chargée des réfugiés palestiniens (UNRWA) ou d’aider à la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique par l’Onu afin de faire pression sur le Maroc pour qu’il se rétracte. Plus les conflits s’éternisent, plus facilement Washington en est le bénéficiaire. Peu importe ce qu’en pensent ses autres « alliés » et encore moins les populations concernées

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Le capitaine Roy Shaposhnik

Un homme d’affaire israélien basé au Royaume-Uni, Roy Shaposhnik, a proposé son avion personnel au prince Hamza pour lui permettre de quitter la Jordanie. L’agence de presse jordanienne, Petra, qui a observé qu’il était capitaine de Tsahal, affirme que c’est un agent du Mossad, ce qu’il a démenti. Il déclare être simplement un ami du prince, ne pas faire de politique et juste vouloir lui rendre service, à lui et à sa famille. Sa société, Global Mission Support Services, se consacre à la logistique au Moyen-Orient et en Afrique anglophone, notamment à l’exfiltration de personnalités en fuite.

Dans un dernier communiqué, publié le 6 avril à Amman, le Palais assure que tout cela n’est qu’une erreur basée sur de mauvaises interprétations des services de sécurité. Grâce à la « médiation » du sage prince Hassan ben Talal, la paix est revenue après une « méprise » familiale.

Les 16 personnes arrêtées restent en prison, le prince Hamza est injoignable. Tout article sur ce qui vient de se passer conduit ses auteurs eux aussi en prison.

 
 
 

[1] « Les circonstances politiques de la mort de Yasser Arafat », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 novembre 2010.

[2] “Abraham Accords Peace Agreement”, Voltaire Network, 15 September 2020.

mardi, 13 avril 2021 23:42

Un navire israélien frappé

Un cargo israélien a été frappé ce mardi fin d'après-midi au large de Fujaïrah, port émirati. Le bâtiment s'appelle Hyperion et appartient à une société israélienne. L'attaque aurait été faite par un missile. 

Suite aux récents élans aventuristes du régime israélien dans les eaux internationales et ses actes de sabotage ciblant les installations nucléaires iraniennes, les politologues sionistes avaient averti que Tel-Aviv jouait avec le feu. Les photos ont été publiées Marine Trafic via Al-Alam.

La société israélienne propriétaire du cargo serait PCC. Avant Fujaïrah, le bâtiment s’était accosté au port d’al-Ahmadi de Koweït. Selon la presse israélienne, le cargo, un parking flottant, [tout comme Helios Ray qui a été une base logistique flottante, NDLR] a été ciblé peu après l'incident ayant visé le réseau d'électricité du site d’enrichissement de Natanz le 11 avril.

L’attaque a eu lieu mardi matin peu après le départ du général Austin, le chef du Pentagone, de Tel-Aviv où quelques heures plutôt il avait rendu hommage à Israël pour avoir saboté le site d’enrichissement iranien de Natanz, dans l'objectif de priver, selon la presse sioniste, l’Iran de son « levier de pression » (enrichissement) au cours des négociations nucléaires bis censées réintégrer l’Amérique à l’accord.

Un premier message qui s’en dégage est le suivant : la situation sécuritaire en Israël est bien plus fragile pour que l'armée américaine ou son chef puissent éviter sa soudaine détérioration. Le silence d'Israël et son refus de pointer de doigt l’Iran dont il attendait pourtant une réponse en sont le signe. Pour une majorité de journaux en Israël Hyperion vient de payer le prix lourd du faux pas commis à Natanz. Et Hyperion traqué depuis le Koweït sur son trajet vers Fujaïrah, cela veut dire que le bassin sud du golfe Persique tend peu à peu à se fermer sur le trafic maritime d’Israël. Et ce n'est qu'un début...

 

Les préparatifs seront lancés ce mardi 13 avril pour enrichir de l’uranium à 60 % dans le site nucléaire de Natanz, a déclaré le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique (OIEA).

« Dans le cadre d’un décret, émis par le président de la République islamique d’Iran, Hassan Rohani, l’Organisation iranienne de l’Énergie atomique a été chargée de lancer la production de l’uranium à 60 % enrichi au montant requis », a déclaré Behrouz Kamalvandi. 
Il a ajouté que suite à l’émission du décret présidentiel, le questionnaire d’information sur la conception (DIQ) avait été remis à l’Agence internationale de l’énergie atomique. 

En neutralisant les sanctions militaires imposées par les États-Unis, la République islamique d’Iran a pu atteindre les plus hauts stades de progrès dans la fabrication de produits de défense, en particulier de drones reposant sur des technologies modernes.

Les drones iraniens de fabrication entièrement locale de l’armée de la République islamique sont adaptés aux besoins des forces aériennes, terrestres et navales. Ces drones ont différentes capacités, y compris la capacité d’évasion radar élevée, capable de faire des opérations de reconnaissance et de guerre électronique et transporter diverses cargaisons électro-optiques et de combat, de destruction de cibles aériennes…

L’ancien conseiller à la sécurité du régime israélien a reconnu que l’Iran était assez puissant pour infliger de graves dommages à Israël. 

En pleine tension entre l’Iran et Israël, Yaakov Amidror, l’ancien conseiller à la sécurité du régime israélien, a averti, lundi 12 avril, que Téhéran avait la capacité d’infliger de graves dommages à Israël, qui, selon lui, devrait travailler avec la nouvelle administration américaine pour déjouer la menace.
« Oui, l’Iran a le potentiel de nous nuire sévèrement. Cela dépend du niveau auquel ils veulent produire cette confrontation », a déclaré Amidror à Radio 103 FM.