L’Administration Biden est pleine de bonne volonté, mais ignorante du monde tel qu’il est. Sous l’autorité d’un président sénile, elle se propose de restaurer la démocratie dans le monde, sans avoir conscience que les classes sociales qui ont fait ce régime politique sont en voie de disparition. Elle espère rétablir l’Empire américain, redouté par une majorité de peuples, avec la conviction de leur rendre service. Enfin, elle entend poursuivre la « guerre sans fin », mais sans sacrifier de vies de soldats US. Mais cela, elle ne sait pas l’expliquer.

تقي زاده
Pied de nez au clan pro-américain à Vienne; sauf une levée totale de l'embargo, l'accord de Vienne est mort
« 40 des 133 cas de progrès nucléaires, devant être dévoilés le 7 avril en Iran correspondent aux équipements et aux pièces utilisés dans l'enrichissement de l’uranium et pour divers types de centrifugeuses ». C'est ce qu'a révélé l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA).
Cité par ISNA, le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie nucléaire (OIEA), Behrouz Kamalvandi, a annoncé :
« Sur les 133 cas de progrès nucléaires qui seront dévoilés à l'anniversaire de l'accès par l'Iran à l'énergie nucléaire pacifique le 9 avril, 40 cas concernent le champ de l'enrichissement. »
« Par ailleurs, 12 projets dans divers domaines, dont le quantique, le laser, la médecine nucléaire, l'enrichissement, seront inaugurés par le Président Rohani lors d’une visioconférence », a-t-il ajouté.
Par rapport à l’année dernière, l’Iran a eu des progrès remarquables dans le champ nucléaire, au point que ces 133 articles sur 255 ont fait l’objet des procédures d’audit et qu'ils ont été préparés pour être dévoilés lors de la prochaine exposition à Téhéran. Par ailleurs, 40 cas des progrès concernent les équipements et les pièces liées au domaine de l'enrichissement d’uranium et à diverses centrifugeuses.
L'une des avancées dans le domaine de l'enrichissement est le début des tests mécaniques de la centrifugeuse IR-9 ; cette machine est l'une des centrifugeuses fabriquées entièrement en Iran qui fonctionne conformément aux nouvelles normes.
Aïn al-Assad évacuée partiellement par les USA
Les Américains ont évacué une partie de la base militaire d’Aïn al-Asad, en Irak.
Le porte-parole du Commandement en chef des Forces armées irakiennes, le général de brigade Yahya Rassoul, a déclaré, mardi 6 avril, qu’une partie de la base militaire d’Aïn al-Asad avait été évacuée et remise à l’armée irakienne.
« Les forces de la coalition internationale ont confié aux forces de sécurité irakiennes des équipements, des tours de contrôle, des caméras thermiques et des générateurs qui fonctionnent dans la base militaire d’Aïn al-Asad », a déclaré Yahya Rassoul.
À noter qu’il y a trois jours, certaines d’autres tours de contrôle, opérant dans des parties d’Aïn al-Asad, et il y a deux semaines, une autre partie des équipements militaires de cette base ainsi que plusieurs véhicules avaient été remis aux forces irakiennes.
Les attaques contre les convois militaires américains circulant çà et là en Irak ont été multipliées pendant les dernières semaines.
Manœuvre de dissuasion russe en Ukraine
En pleine tension entre la Russie et l’OTAN au sujet de la dégradation de la situation en Ukraine, le ministre russe de la Défense a ordonné l’organisation d’un exercice militaire.
Selon le site web du ministère russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a ordonné ce mardi 6 avril le lancement d’un exercice militaire qui se déroulera jusqu’à la fin d’avril.
90 frappes aériennes à Homs, Hama, Raqqa; les drones Orion font feu ...
A l'heure des grands mouvements de troupes US/OTAN en Ukraine à qui le " Sultan" a livré ses Bayraktar pour rendre service à l'administration Biden et s'éviter un coup de force identique à celui de 2016, la Russie n'a plus aucune raison de le faire dans la dentelle.
Après la série de frappes aux missiles tactiques et pluritonnes d'Iskandar et de Tochka de la semaine dernière pulvérisant des sites de contrebande de pétrole syrien tenus par le couple Erdogan/Biden, l'heure est cette semaine aux frappes aériennes: 90 frappes contre l'est de Hama, Tabqa dans la banlieue de Raqqa, et Homs évidemment où les Américains continuent à exfiltrer les terroristes daechistes depuis al Hol et d'al Tanf. Parallèlement "Liwa al Qods" et les forces populaire syriennes ont mené ce matin de vastes opérations de nettoyage à l'est de Deir ez-Zor. Plus au nord à Idlib, la Russie a usé pour la première fois d'un système de frappe dit une bombe une cible.
Le partenariat stratégique Iran-Chine a de graves conséquences pour les États-Unis (Forbes)
Le pacte Iran-Chine est «tuant» pour les USA. Pourquoi? L'Iran est la clé de l'aboutissement de l'initiative « une ceinture, une route» pour cause de ses liens civilisationnels avec l'Asie centrale. Les projets séparatistes à Xinjiang ne pourraient être neutralisés qu'avec l'aide de l'Iran culturellement proche de la Chine et étant le premier État à avoir présenté l'islam aux Chinois.
Et puis, sans le Moyen-Orient et une coalition militaire pro-Est dans le golfe Persique, la Chine ne saurait garantir le transit sûr du pétrole dont il a si grandement besoin, ni avoir une contrepartie pour neutraliser les actes de sabotage US en mer de Chine. Ce mardi, le ministre tadjik de la Défense a été en Iran, une première visite depuis longtemps tandis que la marine pakistanaise a tenu un exercice naval conjoint avec l'Iran à Bandar Abass. En décembre ce fut le tour de la Russie et de l'Inde de participer à des exercices conjoints navals avec la marine iranienne. Alors le pacte Iran-Chine, un danger existentiel pour les USA? Bien probable.
Dans une note rédigée par l'analyste américano-israélien Ariel Cohen, la revue américaine Forbes passe en revue les effets de la signature d'un pacte de coopération stratégique entre l'Iran et la Chine, soulignant que l'accord précité avait de graves conséquences pour les États-Unis.
«La Russie a besoin du Hezbollah pour faire face à l'axe atlantiste» (sources russes)
Il y a trois jours le journal israélien, Jpost, faisait part d'une proposition « israélienne » faite à Poutine pour débloquer la « situation en Syrie » : « Puisque ni la Russie ni les États-Unis ne voudraient pas d'une confrontation militaire directe, et que la Russie a plutôt l'air de se conformer à la présence US et turque sur le sol syrien comme celle d'Israël dans le ciel du Levant, autant diviser la Syrie en plusieurs morceaux : « La solution pourrait consister à diviser le pays en un État alaouite dans l'Ouest à céder à l'Etat syrien, un État sunnite à l'Est, comme le Kosovo a été séparé de la Serbie dans des circonstances similaires ».
Djeddah frappée, l'USS Eisenhower a peur des missiles de la Résistance yéménite...
De ce « méga-feu d'artifice » qu'a déclenché depuis le début mars la Résistance yéménite et qui embrase de façon quasi-quotidienne, tantôt la côte est, tantôt la côte ouest ou encore le Sud saoudien avec en toile de fond un Aramco qui saigne et qui secoue les marchés pétroliers au grand dam du dollar US, faisant le bonheur de tous les Anti-dollars du monde, Djeddah avait curieusement échappé. C'est vrai que depuis le 23 novembre, et cette fameuse nuit de Neom où Trump partant, avait réuni Ben Salman et Netanyahu en Arabie, ce port n'avait plus connu de frappe significative.
La stratégie de Sécurité nationale du président Biden
Chaque administration définit la politique de Sécurité nationale des États-Unis après avoir consulté les responsables des forces armées et ses propres spécialistes. Ce processus est forcément long —un à deux ans—. Aussi l’administration Biden, qui entend rompre sans attendre avec les « errements » anti-impérialistes de Donald Trump, a t-elle rendu publics dès à présent les nouveaux principes de Sécurité nationale des États-Unis, quitte à les préciser par la suite [1].
L’idée centrale est de revitaliser la démocratie comme système de gouvernement, de manière à pouvoir mobiliser les alliés et à maintenir l’organisation actuelle des relations internationales. Cette stratégie est conforme à ce que Joe Biden avait annoncé, dans Foreign Affairs, il y a un an déjà, durant sa campagne électorale [2].
Les orientations qu’il vient de publier sont extrêmement claires, mais ne répondent pas aux questions qu’il devra affronter. Certes, le président a listé un certain nombre de thèmes de travail (la pandémie, la crise climatique, la prolifération nucléaire, la quatrième révolution industrielle), mais il n’a pas énoncé les nouveaux problèmes qui ont surgi (le déclin de la production US, la financiarisation de l’économie, la baisse du niveau technique US, l’inégalité vertigineuse des richesses).
1- La démocratie
La démocratie, c’est la participation du plus grand nombre aux prises de décisions politiques. Le président Biden semble réaliste quant aux ambitions de ses concitoyens, aussi parle-t-il plutôt du « consentement » éclairé (informed consent) de ses concitoyens. Il reprend ainsi à son compte la terminologie de Walter Lippman, le célèbre journaliste démocrate formé à la propagande par le colonel Edward House [3].
Lorsqu’il décrit la démocratie, le président Biden semble rédiger une dissertation classique accordant toute son importance à la séparation des pouvoirs et à la morale des citoyens [4]. Cependant, contrairement à ce qu’il pense, la désaffection des Occidentaux pour ce type de régime politique ne vient pas de la désinformation qui serait imputable à des « ennemis de l’Amérique » (c’est-à-dire à la Russie et à la Chine), mais de la transformation sociologique de leurs sociétés. Alors qu’elles étaient massivement constituées autour de classes moyennes, celles-ci sont en voie de disparition tandis que des multi-milliardaires se sont hissés au-dessus des gouvernements. Jamais une telle captation des richesses n’avaient été observée depuis l’époque médiévale. Le problème n’est donc pas de rétablir le fonctionnement des démocraties, mais de savoir si et comment elles peuvent encore fonctionner.
Par exemple, les géants de l’Internet n’ont aucune légitimité à s’arroger un pouvoir de censure. Lors du compromis de 1791, les États-Unis se sont fondés sur une totale liberté d’expression (1er amendement), toutefois Google, Facebook et Twitter ont censuré, au début de l’année 2021, le président en exercice des États-Unis, violant ainsi non pas la lettre, mais l’esprit de la Constitution. La démocratie est-elle encore imaginable dans ce contexte ?
2- L’impérialisme puritain
Le président Biden est nourri de culture impérialiste puritaine. Il est persuadé non pas seulement que la démocratie est le meilleur régime politique pour son pays, mais qu’il l’est aussi pour tous les autres. Conscient de la valeur de l’exemple, il espère convertir toutes les nations à ce système en le redynamisant chez lui. Poursuivant son raisonnement, il se donne comme mission de lutter partout dans le monde contre le racisme systémique afin de faire triompher la « démocratie, l’égalité et la diversité ».
Peu importe que certains peuples ne cherchent pas à participer aux décisions politiques ou qu’ils croient que l’humanité n’est composée que d’une seule race, le président Biden sait à leur place ce qui est bon pour eux.
Sur ce point, son administration pense comme les néoconservateurs. Comme eux, elle est prête à imposer la démocratie au reste du monde, croyant ainsi le délivrer. Nous avons souvent souligné que les néoconservateurs ne sont ni démocrates, ni républicains, mais toujours du côté du Pouvoir.
3- La « guerre sans fin »
La principale question que l’on se pose à propos de l’Administration Biden est de savoir si elle va reprendre et continuer la « guerre sans fin » des présidents Bush et Obama. Rappelons-le cette stratégie, énoncée par le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld et son conseiller l’amiral Arthur Cebrowski, vise à détruire toutes les structures étatiques d’une région du monde afin que les capitalistes puissent l’exploiter sans rencontrer de résistance politique. Elle est appliquée au « Moyen-Orient élargi » dont déjà les États d’Afghanistan, d’Iraq, de Libye, de Syrie, du Yémen et du Liban ont été considérablement affaiblis, voire détruits.
La « guerre sans fin » a été officiellement déclarée par le président Bush, non pas contre des individus ou des États, mais contre la « terreur », qui existe un peu partout et à toutes les époques.
La réponse du président Biden à cette question est en demi-teinte. Il a assimilé que son peuple ne veut plus voir mourir ses soldats dans des conflits qu’il ne comprend pas. Aussi se déclare-t-il prêt à retirer ses troupes d’Afghanistan, seul pays concerné où elles sont massivement présentes. Or, l’expression « guerre sans fin », si elle a été évoquée par le président George Bush et le vice-président Dick Cheney juste après les attentats du 11 septembre 2001, ne s’est imposée qu’avec la guerre en Iraq dont le président Joe Biden ne semble pas avoir conscience aujourd’hui. Il est, on le sait et on l’a vérifié de nombreuses fois, atteint de sénilité précoce. Pourtant, c’était lui, lorsqu’il était sénateur, qui proposa de partitionner ce pays en trois conformément au plan Rusmfeld/Cebrowski. En d’autres termes, le président Biden n’a pas conscience de l’évolution récente du monde. Il n’est pas prêt à abandonner la stratégie de la « guerre sans fin », juste à l’adapter sur certains théâtres d’opération pour qu’elle ne coûte pas de vies états-uniennes. Et peut reprendre et se poursuivre, sans troupes US au sol, mais toujours avec des armes, des financements et des conseils du Pentagone.
Documents joints
[1] Interim National Security Guidance, The White House, March 2021.
[2] “Why America Must Lead Again. Rescuing U.S. Foreign Policy After Trump”, by Joseph R. Biden Jr., Foreign Affairs, March/April 2020.
[3] Le colonel House (1858-1938) fut l’éminence grise du président Woodrow Wilson. Il fut aussi un des principaux concepteurs de la propagande de guerre moderne.
[4] Au XVIIIème siècle, le mouvement démocratique insistait sur la nécessaire vertu des responsables politiques. En France, on parlait même de vertu républicaine. Il s’agissait avant tout de faire preuve de courage pour refuser la corruption.
Le chef du nucléaire iranien affirme que l'impasse du PAGC est en train de se lever
"Désormais, les discussions sur l'accord nucléaire sont entrées dans la phase technique, ayant laissé derrière elles les débats initiaux controversés, ce qui signifie la résolution de l'ancien arrêt, ce qui est prometteur", a-t-il ajouté.
"Il a été convenu qu'à partir de la semaine prochaine, les pourparlers techniques commenceront à Vienne, après quoi la question centrale des aspects juridiques et politiques du PAGC sera traitée", a déclaré Salehi, ajoutant que le terrain était préparé pour entrer dans les aspects politiques et juridiques du travail.
"Actuellement, nous avons fait un certain nombre de pas en avant, puisque la discussion injustifiable qu'ils avaient initialement entamée, ou que nous avions entamée, est maintenant laissée derrière, et cela est très prometteur", a déclaré le chef de l'OIEA.
Salehi a déclaré que certaines personnes dans le pays (et même à l'étranger) soutiennent que nous n'avons pas besoin d'énergie nucléaire. "Mais si nous étudions l'histoire de la technologie nucléaire avant la révolution, nous remarquerons qu'à l'époque, il a été conseillé à l'Iran d'avoir sa première centrale nucléaire, comme celle de Bushehr, dans 20 à 30 ans et cette suggestion n'était pas seulement motivée par des préoccupations économiques mais aussi par le besoin du pays de disposer d'un panier d'énergie fiable.
"Les discussions sur le nucléaire ont malheureusement été fortement politisées et tout le monde y voit une question politique plutôt que scientifique. Et ce alors qu'actuellement, 400 réacteurs nucléaires sont en activité dans le monde, produisant 390 gigaoctets d'électricité", a déclaré le chef de l'AEOI.
Il a ajouté que 109 autres centrales nucléaires sont en cours de conception et que 329 autres réacteurs nucléaires sont proposés pour être conçus ; "Par conséquent, le monde va dans cette direction. La Chine construit actuellement 47 centrales nucléaires et des dizaines d'autres réacteurs, et le Canada a déclaré que d'ici 2050, il devra avoir augmenté ses produits nucléaires.
"Le budget total alloué à l'industrie nucléaire au cours des 30 dernières années a été de 7 milliards de dollars, ce qui équivaut annuellement à 230 millions de dollars, dont 230 millions ont été dépensés pour la centrale nucléaire de Bushehr, qui vaut aujourd'hui cinq milliards de dollars", a déclaré Salehi.
Il a déclaré que la valeur ajoutée de la centrale nucléaire de Bushehr (BNP) équivaut à 600 millions de dollars d'exportations d'électricité, ce qui signifie que la BNP peut en dix ans gagner l'argent dépensé pour elle, alors que sa durée de vie est de 60 ans.
"Notre défi avec l'Occident, lui aussi, n'était pas initialement de nature nucléaire, mais il a commencé depuis la Révolution. M. Antony Blinken a déclaré que la Chine était le principal ennemi des États-Unis et son analyse était que la Chine créait une perturbation dans l'ordre mondial que les Américains avaient établi après la Seconde Guerre mondiale", a déclaré le chef.
double missile de 100 kms de portée tiré de Diyala contre Balad
Selon l'agence de presse Fars, des sources médiatiques ont rapporté le bruit d'une explosion près de la base aérienne de Balad dans la province irakienne de Salah al-Din. Pendant la guerre en Irak, c'était la deuxième plus grande base américaine en Irak et abrite aujourd'hui des avions Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon . Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
La chaîne Telegram Sabreen News a rapporté que le bruit d'une explosion avait été entendu près de la base aérienne de Balad, où se trouve l’entreprise américaine «Sally Port». L’entreprise Sally Port a exploité des centaines de soldats au Moyen-Orient et en Asie centrale.