تقي زاده

تقي زاده

La fête a tourné au cauchemar : Au moment où MBS, prince héritier du trône des Saoud, gardiens des lieux saints musulmans, plantait son couteau dans le dos des milliards de musulmans y compris des millions de Saoudiens, en accueillaient à Neom, ville futuriste et tire-lire de l'économie en faillite d’Israël, le criminel de guerre sioniste Netanyahu, et ce, sous les yeux complices d'un Pompeo qui signait, là et le plus tranquillement du monde, l'acte de décès de l'un des princes les plus pusillanimes, les plus vendus de toute l'histoire de l'Arabie saoudite, un missile de croisière "Qods-2", un seul, qui toute raison garder, aurait même pu aller plus au nord en direction de Neom, frappait des réservoirs de la raffinerie d'Armaco, à Djeddah, le port le plus important d'Arabie saoudite, par où transite des marchandises made in Occident vers un royaume qui par cécité, obscurantisme, vient de nouer son destin à celui d'un Israël finissant. 

 

Djeddah est à 700 kilomètres de Sanaa, d'où Qods-2 aurait été tiré, un Qods-2 que Abdel Wahhab al-Mahbachi, membre du bureau politique d'Ansarallah affirmait le lundi 23 novembre être " à vrai dire destiné au port sioniste d'Eilat". Car tout compte fait, cette frappe au missile que la revue spécialisée US The Drive qualifie " de nouveau tournant après l'attaque du septembre 2019 contre la raffinerie d'Abqaiq" plus petite certes de taille puisque n'ayant impliqué aucun drone" mais " plus fort en termes de précision et d'intensité" vise Israël. C'est ni plus ni moins qu'une déclaration de guerre à l'encontre d'une entité qui continue, à renfort de clowns américains à l'instra de Trump et de Pompeo de tirer des plans sur la comète et de croire que le "Moyen Orient" est une "terre domptable". Cela fait 70 ans qu'Israël n'a pu gagner : il ne gagnera pas non plus maintenant que tout indique sa fin imminente. 

 

Pour un Président qui tout au long de son mandat a prétendu mener une "grosse bataille" contre "Deep State" allant jusqu'à promettre une guerre civile avec en toile de fond des "millions de trumpistes armés" prêts à défendre "la nation", c'est presque la fin. Trump dont le MAE continue à se défouler au Moyen-Orient en graissant la patte à  l'entité sioniste, et ce, sur le dos des Golfiens, a jeté l'éponge, après la confirmation des résultats du comptage des voix au Michigan. L'ex-président n'a toutefois pas manqué d'air. Et comment?

 

 

Les propos du ministre algérien des A.E., Sabri Boukadem, qui, ayant rencontré l'ambassadeur de Damas à Alger, lui a présenté ses condoléances pour le décès de son homologue syrien, Walid al-Mouallem, méritent réflexion. 

A l'issue de cette rencontre, Boukadem a déclaré à Al-Mayadeen que la « perte d'un diplomate chevronné comme Walid al-Mouallem n'était pas propre à la Syrie », mais que « le monde arabe et la diplomatie arabe venaient de subir une grande perte » : " L'Algérie apporte son soutien à la Syrie. Le peuple syrien devra décider de son propre destin et aucun pays étranger ne devra s'immiscer dans cette question. La position de l'Algérie est décisive et fondée sur des principes : l'Algérie avait été aux côtés de la Syrie dans les circonstances les plus difficiles et elle restera toujours à ses côtés, pas seulement en paroles, mais en pratique ».

 

Ce raid du 17 novembre qu'Israël dit avoir lancé depuis le ciel du Golan occupé à l'intention de "l'unité 840 semi-clandestine" de la Force Qods qui, toujours selon Israël, aurait poussé les "habitants du Golan" à "poser les mines anti-personnelles et les engins explosifs improvisés" au passage des soldats du régime sioniste n'aurait jamais dû avoir lieu. L'entité sioniste aurait dû à vrai dire continuer à prendre son mal en patience et ne pas risquer de jouer au Rambo. Pourquoi? Selon les sources proches de l'armée syrienne, la frappe au missile de croisière contre le sud ouest de Damas a toutes les chances de provoquer un nouveau tournant dans le pacte militaire signé au mois de juin avec l'Iran, lequel pacte a ouvert le ciel syrien à la DCA iranienne. En effet, le 17 novembre Bavar- 373 a convaincu l'armée syrienne qu'elle mérite son qualificatif du "bouclier du ciel". 

Sur fond des pressions américaines visant à empêcher Bagdad d’acquérir le système de défense antiaérienne russe S-400, le chef de la diplomatie irakienne fait part d’une visite inopinée à Moscou, Washington craignant que le S-400 menace son hégémonie aérienne et surtout celle de son allié israélien dans la région.

Ce lundi 23 novembre, Mohammed al-Baldawi, membre de l’Alliance Fatah en Irak, a expliqué les raisons du veto américain pour empêcher l'Irak d'acheter le système de défense aérienne russe « S-400 », indiquant que Washington estime que doter l'Irak de ce système de missiles est au détriment de celui-ci et du régime sioniste, d’après l’agence de presse irakienne Al-Maalomah.

L’ancien ambassadeur d’Iran auprès de l’Organisation de coopération islamique (OCI) Sabah Zanganeh a déclaré que la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en Arabie saoudite n’était ni en sa faveur ni en faveur de Trump et des dirigeants saoudiens, sans manquer de souligner que « cette visite a porté atteinte à la position et à la place de la famille Al-Saoud dans le monde musulman ».

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahu, s’est rendu secrètement à Neom, une ville balnéaire saoudienne, pour y rencontrer le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, disent des sources d'information. Et ce matin du 23 novembre, les sites Internet de tous les quotidiens israéliens sont inondés d’informations sur cette rencontre secrète. Reuters a pour sa part rapporté que Netanyahu s'était rendu en secret en Arabie saoudite dimanche soir et avait rencontré le prince héritier d'Arabie saoudite, en présence du secrétaire d'État américain Mike Pompeo et du chef du Mossad Yossi Cohen. 

Sur place, Benjamin Netanyahu se serait aussi entretenu avec le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo qui était bien en Arabie saoudite et a écrit sur son compte Twitter avoir eu des entretiens « constructifs » avec Mohammed ben Salmane à Neom.

Le ministère irakien des Affaires étrangères a adressé ce dimanche une lettre à l'ambassade chinoise à Bagdad appelant la Chine à mettre en œuvre le projet du port de Faw dans le gouvernorat de Bassora, dans le sud du pays. « Le ministère irakien des Affaires étrangères a joint une lettre envoyée par le représentant technique du ministère des Transports à l'ambassade de Chine en Irak pour s'informer de la position de la société chinoise souhaitant mettre en œuvre le projet Faw Grand Port », précise la lettre. Cette instance a ajouté dans sa lettre qu’elle serait reconnaissante envers l'ambassade de bien vouloir contacter les autorités chinoises compétentes à cette fin et de les informer. Cette lettre marque l’échec de deux ans d'efforts US censés écarter la Chine de l'Irak.

En effet, les géants pétroliers chinois China National Petroleum Corp. et CNOOC Ltd. envisagent d'acquérir la participation restante d'Exxon Mobil Corp. dans un champ pétrolier en Irak, qui pourrait rapporter au moins 500 millions de dollars, selon des personnes proches du dossier. Un accord marquerait la sortie d'Exxon du projet et un nouveau retrait d'Irak par les majors du pétrole mondial, suite au départ de Royal Dutch Shell Plc du champ géant de Majnoon il y a trois ans. Les conditions contractuelles difficiles, les retards de paiement et l’instabilité politique ont émoussé l’attrait de ce qui était autrefois le prix du pétrole à qualité étincelante du Moyen-Orient.

La Chine est au cœur des préoccupations stratégiques qui ont mené le Japon et l’Australie à signer, dans le cadre d’une stratégie de dissuasion, un accord militaire de valeur stratégique à l’échelle régionale, soutenue par les États-Unis.

« L’importance du RAA [accord d'accès réciproque, ndlr] ne doit pas être sous-estimée. Il constituera un élément clé de la réponse de l’Australie et du Japon à un environnement sécuritaire de plus en plus délicat dans notre région, dans des circonstances stratégiques plus incertaines », a affirmé Scott Morrison, Premier ministre australien, dans un communiqué publié à l’issue de l’accord signé le 17 novembre, sans toutefois citer la Chine.

Tokyo renforce par ailleurs, ses liens militaires avec Canberra dans le cadre du traité connu sous le nom de « Défense historique ». Évoquant les inquiétudes quant à la situation en mer de Chine méridionale, le traité permettra à ces deux grands alliés des États-Unis de mener des manœuvres conjointes. Pékin avertit à son tour que les coopérations entre les pays n’ont pas à prendre pour cible un pays tiers ni à menacer ses intérêts, d’après Sputnik.

Cité par Sputnik, Eugène Berg, ancien ambassadeur de France aux îles Fidji et bon connaisseur du Pacifique, y voit avant tout la volonté de Tokyo de monter en puissance, avec l’augmentation de « son budget militaire de 10%». Il confirme que cet accord de défense australo-nippon met une nouvelle fois la Chine dans le collimateur de ses voisins asiatiques et du Pacifique. Selon lui, il s’agit d’une riposte à l’approche de la Chine par rapport à Hong Kong et Taïwan qui pourrait provoquer de nouvelles tensions en mer de Chine méridionale.

Les vrais Chi’ites d’après le 6eme Imam Ja’far al-Sadiq

D’après Hammad al-Ansari, un des compagnons était venu voir Aba Abdillah (le 6eme Imam Ja’far al-Sadiq) et lui a dit :

- Que je donne ma vie pour vous ! Par Allah, je vous aime et j'aime celui qui vous aime. Ô mon maître, combien de Chi’ites avez-vous ?

L’Imam lui dit :

- Pourrais-tu les mentionner ?

L'homme répondit :

- Ils sont très nombreux.

L’Imam lui dit :

- Pourrais-tu les compter ?

L'homme répondit :

- Ils sont beaucoup au point de ne pouvoir les compter.

L’Imam déclara :

- Si le nombre atteint trois cent et un peu plus, alors ce que tu veux se produira. Nos Chi’ites sont ceux dont la voix ne dépasse pas leurs oreilles, leur zèle ne dépasse pas leur corps, ils ne nous louent pas ouvertement, ils ne se querellent pas avec qui que ce soit à cause de nous, ils ne s’assoient pas avec quiconque nous critiquent, ils ne parlent pas avec quiconque abusent de nous, ils n’aiment pas celui qui nous déteste et ils ne détestent pas celui qui nous aime.

L'homme dit :

- Alors, comment devrions-nous traiter ces différents groupes qui prétendent qu'ils sont Chi’ites ?

L’Imam déclara :

- Ils seront éprouvés, purifiés et distingués. Nos vrais Chi’ites sont ceux qui ne grognent pas comme un chien, ne convoitent pas comme un corbeau et ne demandent pas aux gens l'aumône même s'ils meurent de faim.

L'homme dit :

- Que je donne ma vie pour vous ! Où puis-je trouver de telles personnes ?

L’Imam déclara :

- Tu peux les trouver aux quatre coins du monde. Ce sont ceux, dont la vie est simple, dont les demeures se déplacent d'un endroit à l'autre, s'ils sont vus, ils ne sont pas reconnus, s'ils sont absents, ils ne sont pas demandés, s'ils tombent malades, ils ne sont pas visités, s'ils demandent une femme en mariage, ils ne peuvent se marier et en cas de décès personne n’assiste à leurs funérailles. Ce sont eux, qui partagent leur argent entre eux, ils se rendent visite dans leurs tombes et ils ne sont jamais en désaccord entre-eux même si leur pays est différent. S'ils voient un croyant, ils l'honoreront et s'ils voient un hypocrite, ils le laisseront de côté. Ils ne s'inquiètent pas de leur mort.

Le livre de l’Occultation (Kitab al-Ghaybah), Mohammad ibn Ibrahim ibn Ja’far al-Nu’mani, p. 277, h. 4

mardi, 24 novembre 2020 11:06

Quelques traits du Prophète sawas

De L'Imam Al-Hassan (as) :
«J'ai questionné mon oncle Hind Ibn Abi Halah Al-Tamimi au sujet de l'attitude de Sa Sainteté le Messager (pslf) et sa façon de s'exprimer, mon oncle me répondit ceci :
«Sa Sainteté le Messager (pslf) était toujours posé et pensif ; jamais désœuvré ; le Messager (pslf) parlait seulement lorsque cela était nécessaire ; il (pslf) gardait le silence la plupart du temps; le Messager (pslf) parlait sagement sans mouvements de bouche exagérés ; ses discours étaient compréhensibles et clairs ; le Messager (pslf) ne prononçait aucune Parole inutile; il était humble, courtois, sans aucune agressivité ni brutalité ; il méditait beaucoup sur ce que Dieu lui accordait sans juger si c'était peu. Le Messager (pslf) n'exprimait jamais son opinion concernant ce qu'il mangeait ; les affaires de ce Monde ne le rendaient jamais inquiet ; s'il apparaissait un empêchement à l'établissement de la Vérité, alors, le Messager (pslf) s'en alarmait jusqu'à ce qu'il remette les choses en bonne place; le Messager (pslf) ne s'est jamais inquiété pour lui-même, ni fit preuve de supériorité envers quiconque; lorsque le Messager (pslf) montrait quelque chose, il le faisait la main grande ouverte; il exprimait l'étonnement en tournant la main; lorsque le Messager (pslf) parlait, il posait la paume de sa main droite en contact avec le pouce de sa main gauche; lorsqu'il était exaspéré, le Messager (pslf) détournait son visage en fronçant les sourcils ; lorsque le Messager (pslf) était joyeux, il baissait les yeux ; il souriait plutôt que s'esclaffer aux éclats ; et, lorsque le Messager (pslf) souriait, on pouvait voir ses dents semblables à des rangées de perles ».