Les idéologies de l’antiracisme et du racisme se fondent sur la même imposture : il existerait des races humaines distinctes ne pouvant avoir de descendance commune en bonne santé ; postulat stupide dont chacun peut constater l’ineptie. Interrogés à ce sujet, les partisans de ces deux idéologies ne peuvent qu’assurer parler au figuré, mais reprennent peu après leur interprétation raciale de l’humanité et de son histoire. Comme le montre Thierry Meyssan, ce couple passionné n’a jamais servi que les intérêts des puissances dominantes.

تقي زاده
BIOGRAPHIE D'IMAM JAFAR SADIQ
Le sixième Imam du descendant du Prophète Mohamed (sawas), Ja’far Sadiq (AS) est né le Vendredi 17 Rabi' al-Awwal de l'an 83 de l'Hégire. Son célèbre titre était "al-Çâdiq" (Le Véridique). Il a été élevé par son grand-père, l'Imam Zayn al-'Abidine pendant 12 ans, et ensuite sous le patronage de son père, I'Imam Muhammad al-Bâqir pendant 19 ans.
La période de son Imamat a coïncidé avec la période la plus révolutionnaire et la plus fertile en événements de l'histoire musulmane, la période où l'on a assisté à la chute de l'Empire omayyade et à la montée de la dynastie abbasside.
Les guerres intestines et les bouleversements politiques apportaient des changements rapides dans le gouvernement. Donc le Saint Imam a assisté aux règnes de différents rois, depuis la chute d'Abdul Malik jusqu'au souverain omayyade, Marwân Ibn al-Hakam. Il a survécu jusqu'à l'époque de Abul Abbâs al-Saffâh et d'al-Mançour, tous deux de la dynastie abbasside.
Sous l’Imamat du 6e Imam (AS), les conditions de diffusion des sciences islamiques furent donc encore plus propices. Non seulement le contexte politique était favorable mais par ailleurs, suite aux efforts de publications des hadiths du 5e Imam (AS) et de ses élèves, les gens avait pris conscience de leurs besoins en connaissances islamiques et attendaient d’autres « récits » concernant les « gens de la Maison ». De plus la dynastie omayyade était vacillante. La dynastie abbasside qui n’était pas bien établie cherchaient une légitimité à travers le soutien de la famille des martyrs de Karbala.
L’Imam Ja’afar Sadiq (AS) se mit à diffuser les sciences religieuses et des textes islamiques. Les doctes et les savants venaient de tous les coins pour l’interroger au sujet des sciences islamiques, de l’histoire des prophètes, des Imams, de la philosophie… Celui-ci discutait avec diverses catégories sociales, dialoguait avec les représentants des différentes nations et religions.
L’Imam éduqua de nombreux croyants, format de multiples élèves ; des centaines de livres rassemblant les hadiths chi’ites et les propos scientifiques de l’Imam durent publiées sous le nom de « Principes » (Oçoul). Profitant du cours répit que lui laissait la lutte entre les Ommayades et les Abbassides, l’Imam (AS) consacra son temps à l’éducation des musulmans et à la formation des spécialistes des sciences religieuses : plus de quatre mille savants ont profité de son enseignement, de son savoir et de sa sagesse.
L’Imam (AS) avait demandé à ses élèves d’enregistrer par écrit les cours qu’il leurs dispensait. Il leurs disait : « Aux périodes troubles et d’anarchie de nombreuses œuvres sont détruites ; vous aurez alors besoin de ces livres et de ces textes qui deviendront les seules références religieuses et scientifiques des musulmans. »
Aussi à ses cours les élèves de l’Imam (AS) apportaient leurs plumes et leurs encriers…
Ses disciples ont compilé des centaines de livres relatifs aux différentes branches de la science et de l'art. Outre le "Fiqh" (la Jurisprudence), le "Hadith" (la Tradition) et le "Tafsîr" (l'exégèse), l'Imam dispensait également des cours de mathématiques et de chimie à certains de ses disciples. Jâbir Ibn Hayyân al-Tartûcî, le célèbre savant en mathématiques était l'un des disciples de l'Imam, et a beaucoup appris des connaissances et de la guidance de ce dernier, ce qui lui a permis d'écrire 400 livres sur des sujets divers.
La chute des Omayyades et la montée des Abbassides ont constitué les deux importants événements de l'histoire musulmane. L'état d'anarchie était en progression. On se trouvait au milieu d'une telle obscurité mortelle que le personnage de l'Imam Ja’far Sadiq (AS) se dressait comme un phare déversant continuellement sa lumière pour éclairer les vastes étendues des ténèbres pécheresses qui l'entouraient. Le monde s'inclinait devant sa personnalité vertueuse et admirable. Abou Salma Khallâl lui a offert le trône du califat, mais l'Imam, perpétuant la tradition caractéristique de ses ancêtres a décliné fermement cette offre en raison des conditions critiques qui prévalaient à l'époque.
C'est une vérité historique indéniable que d'affirmer que tous les grands savants de l'Islam étaient redevables, pour ce qui concerne leur instruction, aux Ahl-Elbayt qui constituaient la fontaine des connaissances et de l'instruction pour tout le monde. Al-'Allamah al-Chiblî écrit dans son livre "Sirat al-Nu`mân'': "Abou Hanifah a fréquenté pendant une très longue période l'Imam al-Çâdiq, acquérant auprès de lui des connaissances étendues et précieuses en matière de Fiqh et de Hadith. "Tous les deux math-hab (rites) islamiques -le sunnisme et le chiisme - croient que la source des connaissances d'Abou Hanifah provenait principalement de son association avec l'Imam al-Câdiq."
En raison de ses immenses connaissances et de ses nobles enseignements, les gens se sont rassemblés autour de lui avec toute la dévotion et toute la révérence qui lui étaient dues. Cette haute position et le pouvoir croissant de notre Imam (AS) n'a pas manqué de susciter la jalousie et surtout la peur du gouvernant abbasside, Mançour al-Dawânîqî qui, craignant la popularité de l'Imam, a décidé de le supprimer.
Pendant toute sa vie et à toute heure, en cachette ou en public, l’Imam enseignait les vérités de l’Islam et mettait son savoir et sa culture à la portée de tous. Pour résumer, on peut dire que ses discours et ses conseils inestimables ébranlèrent les murs de l’ignorance et du mensonge, refondant la véritable doctrine du Saint Prophète (saww). C’est pourquoi l’on considère que le 6e Imam (AS) comme le fondateur de la doctrine shi’ite, d’où la dénomination de doctrine Ja’farite donnée à l’école ou rite shi’ite.
A sa naissance c’est l’omeyyade `Abd al-Malik qui régnait, quand il devint imâm c’était Hichâm. Il vit passer les cinq derniers omeyyades et la prise du pouvoir par les abbassides. Il est mort pendant le règne du deuxième abbasside al-Mansûr.
Sa succession va créer un problème car son fils Ismâ`il ben Ja`far, successeur désigné, est décédé avant lui en 760. A` la mort de Ja`far as-Sâdiq, la majorité préféra prendre pour imâm son deuxième fils Mûsâ al-Kâzim plutôt que son petit-fils Muhammad ben Ismâ`il que suivirent les ismaéliens.df
Il mourut martyr en 148/765 selon les traditions chi’ites, empoisonné par ordre du calife Abbasside, al Mansûr. Après la mort de son père, il devint Imam par Ordre divin et décret de ses prédécesseurs. Durant son imamat, le sixième Imam, jouit de plus grandes libertés et d'un climat plus favorable pour la propagation des enseignements religieux. Ce répit fut la conséquence de révoltes en terre islamique, notamment le soulèvement de Moswaddah visant à renverser le califat omeyyade, et des guerres sanglantes qui aboutirent finalement à sa chute. Les circonstances plus favorables à l'enseignement chi’ite étaient aussi le résultat du terrain que le cinquième Imam avait préparé pendant son imamat de vingt ans par la propagation des enseignements véritables de l'Islam et des sciences de la famille du Prophète.
L'Imam profita des circonstances pour répandre les sciences religieuses tout au long de son imamiat, contemporain de la fin des omeyyades et du début du califat Abbasside. Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim, Mu'min Tâq, Hishâm Ibn Hakam, Abân Ibn Taghlab, Hishâm Ibn Salim, Hurayz, Hishâm Kalbi Nassâbah et Djâbir Ibn Hayân l'alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanifah, le fondateur de l'école Hanafi, Qâdî Sukûni, Qâdî Abu al Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants. On raconte que de ses cours sortirent quatre mille savants dans le hadith et autres sciences. Le nombre de hadiths rapportés des cinquième et sixième Imams dépasse celui des hadiths rapportés du Prophète et des autres dix Imams réunis.
Mais vers la fin de sa vie, l'Imam fut soumis à de sévères restrictions de la part du calife Abbasside, al Mansûr , qui ordonna de torturer et d'assassiner beaucoup de descendants du Prophète qui étaient chi’ites, du point qu'il surpassa en cruauté les Omeyyades. Sur ses ordres, ils furent arrêtés par groupes, certains jetés dans des prisons profondes et sombres et torturés jusqu'à la mort; d'autres furent décapités, enterrés vivants ou placés dans les fondations ou entre les murs de constructions et emmurés vivants.
Hishâm, le calife omeyyade, avait ordonné que le sixième Imam fut arrêté et en présence de son père, le cinquième Imam, emmené a Damas. Plus tard, l'Imam Sadiq fut arrêté par Saffâh, Ie calife Abbasside, et emmené en Iraq. Finalement Mansûr le fit arrêter de nouveau et emmener à Sâmarrah où il fut gardé à vue. Mansûr était rude et irrespectueux envers l'Imam et projeta plusieurs fois de le tuer. Finalement l'Imam fut autorisé à retourner à Médine où il passa le reste de sa vie dans la retraite, jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de Mansûr.
A l'annonce de la nouvelle du martyre de l'Imam, Mansûr écrivit au gouverneur de Médine, lui ordonnant de se rendre à la maison de l'Imam sous prétexte d'exprimer ses condoléances à la famille, et de demander à voir et à lire le testament de l'Imam. Quiconque était choisi par l'Imam comme son héritier et successeur devait être décapité sur place. Le but de Mansûr était évidemment de mettre un terme à toute la question de l'imamat et des aspirations chi’ites. Quand le gouverneur de Médine, conformément aux ordres reçus, lut le testament, il vit que l'Imam avait choisi quatre personnes plutôt qu'une seule pour administrer son testament : le calife lui-même, le gouverneur de Médine, Abdallah Aftah, le fils aîné de l'Imam et Mussa, le plus jeune fils. De cette manière le complot de Mansûr échoua
Al Manssour résista de longues années avant de faire assassiner l'Imam as-Sadeq car il lui fallut de longues années pour que son pouvoir soit stable.
Puis, il prit la décision d'agir selon la tradition Omeyyade consistant à tuer l'Imam l'époque !
Il ordonna que l’Imam (as) soit empoisonné et Ja'far as-Sadeq mourut le 25 Chawal de l'an 148 de l'Hégire en Martyre comme les autres Imams, il était âgé de 65 ans.
QUELQUES PAROLES DE L'IMAM JA'FAR AS-SADEQ (as) -Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de part leur appartenance à Adem (as).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien):
-la sécurité, la justice et la fertilité.
Le regard de l'enfant vers ses parents, par amour pour eux est une adoration
Extraits des paroles de Imam Jafar Sadeq (as)
Imam as-Sadiq (Psl) a dit sur l’autorité de son noble père l'Imam al-Baqir (Psl) :
«Rien ne va corrompre le cœur autant que de commettre des péchés. Le cœur va les rencontrer et va continuer jusqu’au moment où les péchés vont triompher. Alors le cœur va être renversé en envers».
(Mishkat ul-Anwar fi Ghurar il-Akhbar. Hadith # 1501).
L'Imam Jaa'far as-Sadiq (Psl) a dit :
« L’amour de ce monde éphémère est l’origine de tous les péchés ».
(Al-Kafi, vol. 2, p.315.)
L'Imam Jaa'far as-Sadiq (Psl) a dit :
« Penser à la mort souvent, car celui qui pense souvent à la mort va s’abstenir de ce monde ».
Mishkat ul-Anwar fi Ghurar il-Akhbar. Hadith # 1779).
Selon l'Imam as-Sâdiq (p) , le Prophète (Pslf) disait dans son invocation :
«O mon Dieu ! Je me protège auprès de Toi contre un enfant qui serait de trop pour moi , une richesse qui serait gaspillée à mon détriment et une épouse qui me ferait vieillir prématurément ....»
L’Imam as-Sâdiq (Psl) rapporte ce hadith du Prophète (Pslf):
« Que deviendra-t-il de vous lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront adonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni n’interdisiez le mal ! »
- « Une telle chose pourrait-elle arriver, ô Messager d’Allah ? » s’étonna-t-on.
-« Oui » dit-il, en poursuivant: « Et pire encore ! Que deviendra-t-il de vous lorque vous interdirez le bien et recommanderez le mal ! » – « Une telle chose pourrait-elle arriver ? » lui demanda-t-on encore.
-« Oui » dit-il en ajoutant: « Et pire encore, que deviendra-t-il de vous lorsque vous considérez le bien un mal et le mal un bien »
-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de part leur appartenance à Adan (Psl).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) : la sécurité, la justice et la fertilité..
25 Shawal, Le Martyre d'Imam Jafar as-Sadeq(as)
25 du mois Chawal 148 AH, marque l'anniversaire du décès en martyre de 6em des 12 imams successeurs légitimes du prophète d'Allah (sawas).
Durant sa vie, il fonda la première université de l'histoire où il enseignait toutes les sciences. Dans cette école, il a formé plus de 4000 savants dont Jabir ibn Hayan à qui on doit la science de l'algèbre, etc...
L'imam Malick, un des 4 fondateurs des écoles de fiqh sunnite lui-même disait : "Aucun œil n’a jamais vu, aucune oreille n’a jamais entendu, aucun cœur n’a jamais connu un homme meilleur que Ja’far al-Sadiq en ce qui concerne son savoir, son adoration et sa piété. »
Sur ses ordres, ils furent arrêtés par groupes, certains jetés dans des prisons profondes et sombres et torturés jusqu'à la mort; d'autres furent décapités, enterrés vivants ou placés dans les fondations ou entre les murs de constructions et emmurés vivants.
Hishâm, le calife omeyyade, avait ordonné que le sixième Imam fut arrêté et en présence de son père, Imam Muhammad al-Baqer, emmené à Damas. Plus tard, l'Imam as-Sadeq fut arrêté par Saffâh, Ie calife Abbasside, et emmené en Iraq.
Finalement al-Mansûr le fit arrêter de nouveau et emmener à Sâmarrah où il fut gardé à vue. al-Mansûr était rude et irrespectueux envers l'Imam et projeta plusieurs fois de le tuer. Finalement l'Imam fut autorisé à retourner à Médine où il passa le reste de sa vie dans la retraite, jusqu'à ce qu'il soit empoisonné à la suite des intrigues de al-Mansûr.
Al-Mansûr résista de longues années avant de faire assassiner l'Imam as-Sadeq car il lui fallut de longues années pour que son pouvoir soit stable. Puis, il prit la décision d'agir selon la tradition Omeyyade consistant à tuer l'Imam de l'époque !
Il ordonna que l’Imam (Que la Paix de Dieu soit sur lui) soit empoisonné et Jaafar as-Sadeq mourut le 25 Chawal de l'an 148 de l'Hégire en Martyre comme les autres Imams, il était âgé de 65 ans.
A l'annonce de la nouvelle du martyre de l'Imam, al-Mansûr écrivit au gouverneur de Médine, lui ordonnant de se rendre à la maison de l'Imam sous prétexte d'exprimer ses condoléances à la famille, et de demander à voir et à lire le testament de l'Imam.
Quiconque était choisi par l'Imam comme son héritier et successeur devait être décapité sur place. Le but de al-Mansûr était évidemment de mettre un terme à toute la question de l'imamat et des aspirations chi’ites.
Quand le gouverneur de Médine, conformément aux ordres reçus, lut le testament, il vit que l'Imam avait choisi quatre personnes plutôt qu'une seule pour administrer son testament : le calife lui-même, le gouverneur de Médine, Abdallah Aftah, le fils aîné de l'Imam et Moussa, le plus jeune fils. De cette manière le complot de al-Mansûr échoua.
quelle est la meilleure science ou l'argent?
Dix personnes demandent à l'Imam Ali p. la même question!
Porter assistance à un croyant dans l’embarras
Porter assistance à un croyant dans l’embarras
Safwân al-Jammâl était assis un jour [dans le Haram à La Mecque] en présence de l’Imam Jafar as-Sadiq (as) quand un homme (originaire de La Mecque) entra et exposa le problème auquel il se trouvait confronté. Il apparut qu’il s’agissait d’un problème pécunier qu’il n’arrivait pas à résoudre.
“Lève-toi vite, dit l’Imam as-Sadiq (as) à Safwân, et va aider ton frère en religion à résoudre son problème.»
Safwân partit et revint après la résolution du problème.
“Comment cela s’est-il passé? demanda l’Imam (as).
Dieu a permis que l’affaire s’arrange, lui répondit-il.
“Sache que le fait d’avoir assisté quelqu’un dans l’embarras – aussi minime cela semble-t-il pour lequel tu n’as dû consacrer que peu de temps – est plus méritoire que sept “tawafs” autour de la Ka‘ba.»
Puis l’Imam (as) poursuivit: “Un jour, un homme confronté à un problème vint voir l’Imam Hassan (as) et demanda son aide. L’Imam (as) se chaussa sur le champ et ils se mirent en route. En chemin, ils aperçurent l’Imam Hussein (as) fils de ‘Ali en train de prier. L’Imam Hassan (as) demanda à l’homme: “Comment se fait-il que tu ne sois pas allé voir Hussein?” Il répondit: ”C’est lui que je voulais voir pour lui demander de l’aide, mais je m’en suis abstenu lorsque l’on m’a dit qu’il était en retraite (‘itikâf).” Pourtant, reprit l’Imam Hassan (as), s’il t’avait aidé, cela aurait été mieux pour lui qu’une retraite d’un mois.”
Lettre de Malcolm X lors de son pélerinage : à méditer
Au retour de son pélerinage à la Mecque, Malcolm X a publié une lettre ouverte (extraite de son autobiographie - discussion avec le journaliste Alex Haley) sur l'Islam, les peuples sous domination coloniale et le racisme en Amérique. Au journaliste qui lui demande s'il va définitivement abandonner le nom de Malcom X au profit de son patronyme musulman, il répond: "Je vais continuer de porter le nom de Malcolm X tant que perdure la situation qui a produit ce nom". Et tire les conclusions politiques de son expérience spirituelle de pélerin sur le site sacré de la Ka'aba édifiée par le prophète Abraham Alayhi al salam .
"Jamais je n'ai connu d'hospitalité aussi sincère ni de fraternité aussi bouleversante que celles des hommes et des femmes de toutes races réunis sur cette vieille Terre Sainte, patrie d'Abraham, de Muhammad salla Allah alayhi wa salam et des autres prophètes des Saintes Écritures. Durant toute la semaine qui vient de passer, j'ai été à la fois interdit et charmé par la bonté et la gentillesse déployées, autour de moi, par des personnes de toutes les couleurs."
"J'ai eu la chance de visiter la cité sainte de la Mecque, j'ai fait sept fois le tour de la Ka'aba, guidé par un jeune nommé Muhammad; j'ai bu l'eau du puits de Zam-Zam, j'ai fait sept fois l'aller-retour, en courant, entre les collines de Safa et Marwa. J'ai prié dans l'ancienne cité de Mina et j'ai prié sur le mont Arafat
"Il y avait des dizaines de milliers de pèlerins, qui étaient venus de partout à travers le monde. Ils étaient de toutes les races, il y avait des blonds aux yeux bleus et des noirs africains. Mais nous nous soumettions tous aux mêmes rituels, dans un esprit d'unité et de fraternité que mes expériences, aux États-Unis, m'avaient amené à croire impossible entre un Blanc et un Noir.
"L'Amérique a besoin de comprendre l'Islam, parce que c'est la seule religion qui ignore le racisme. À travers mes voyages dans le monde musulman, j'ai rencontré, discuté et même mangé avec des gens que nous aurions considéré comme des Blancs, aux Etats-Unis – mais la mentalité du Blanc était absente de leur esprit et avait été remplacée par l'Islam. Jamais auparavant je n'avais vu une telle fraternité réunissant des gens de toutes les races."
"Peut-être serez-vous renversés par ces mots, surtout venant de moi. Mais ce que j'ai vu et vécu au cours de ce pèlerinage m'a obligé à réviser certaines idées qui étaient miennes, à rejeter certaines conclusions auxquelles j'étais parvenu. Cela n'a d'ailleurs pas été très difficile. Car en dépit de mes fermes convictions, j'ai toujours été un homme qui sait faire face à la réalité et qui l'accepte, qui aime vivre de nouvelles expériences et apprendre de nouvelles choses. J'ai toujours gardé un esprit ouvert, ce qui est nécessaire à une flexibilité qui va de pair avec toute quête intelligente de la vérité.
"Au cours de mes onze derniers jours, ici, dans le monde musulman, j'ai mangé dans le même plat, bu dans le même verre, dormi sur le même tapis et prié le même Dieu que mes frères musulmans aux yeux les plus bleus, aux cheveux les plus blonds et à la peau la plus blanche qui soient. Dans leurs paroles comme dans leurs actes, les musulmans « blancs » sont aussi sincères que les musulmans « noirs » d'Afrique, qu'ils soient du Nigéria, du Soudan ou du Ghana. Nous sommes véritablement frères. Parce qu'ils croient en un seul Dieu, ils excluent de leur esprit, de leurs actes et de leurs comportements toutes considérations raciales."
"J'ai pensé, en les voyant, que si les Blancs américains admettaient l'Unicité de Dieu, ils pourraient peut-être admettre également l'unicité de l'homme et ils cesseraient de s'affronter, de nuire à autrui pour des raisons de couleur."
"Le racisme étant le véritable cancer de l'Amérique, nos “chrétiens” blancs devraient se pencher sur la solution islamique du problème; solution qui a fait ses preuves, et qui pourrait peut-être intervenir à temps pour sauver l'Amérique d'une catastrophe imminente – celle-là même qui s'est abattue sur l'Allemagne raciste et qui a fini par détruire les Allemands eux-mêmes."
"Chaque heure passée ici en Terre Sainte m'a permis de mieux comprendre le problème racial des États-Unis. On ne saurait blâmer le Noir pour son agressivité dans ce domaine : il ne fait que réagir à quatre siècles de racisme conscient de la part des Blancs. Mais si le racisme mène l'Amérique au suicide, je crois que les jeunes Blancs de la nouvelle génération, ceux des universités, verront ce qui crève les yeux, et que nombre d'entre eux opteront pour la vérité spirituelle. C'est le seul moyen qu'ait encore l'Amérique d'éviter le désastre auquel mène inévitablement le racisme."
"Jamais je n'ai été honoré comme ici. Jamais je ne me suis senti plus humble et plus digne. Qui aurait cru qu'un simple Noir américain serait comblé de tant de bénédictions. Il y a quelques nuits de cela, un homme que l'on aurait appelé un « homme blanc », aux Etats-Unis, un diplomate de l'ONU, un ambassadeur, un ami des rois, m'a gracieusement cédé sa suite à l'hôtel, m'a donné son lit pour la nuit. Jamais je n'aurais même rêvé d'être l'objet d'un pareil honneur, d'un honneur qui, aux Etats-Unis, aurait été réservé à un roi, et non à un Noir."
« Louanges à Dieu, le Seigneur des mondes! »
Que ALLAH☝?nous donne la bonne compréhension de l’islam.
Chari’ati est un héritage qui doit être reconnu et préservé


Racisme et antiracisme comme mensonges
- Des émeutiers blancs incendient un poste de police à Minneapolis à l’occasion du lynchage du noir George Flyod par un policier blanc.
Les communautés humaines ont tendance à surestimer leur mode de vie et à se méfier de celui des autres. Pour maintenir la cohésion de leur groupe, certains de ses membres ont un réflexe de rejet des nouveaux arrivants. Cependant, dès qu’ils font leur connaissance, qu’ils comprennent que ce sont des hommes comme eux, les tensions s’apaisent.
À ce fonctionnement ethnologique, des idéologies sont venues s’ajouter au XIXème et XXème siècle : le racisme et l’antiracisme. Dans le contexte de l’impérialisme britannique et du développement de la biologie et de la génétique, ces théories permettaient de justifier la hiérarchie ou l’égalité en droits des populations.
- Pour le Prix Nobel de médecine (1912) Alexis Carrel (chercheur à la Fondation Rockefeller et soutien de Philippe Pétain et d’Adolf Hitler), il conviendrait d’éliminer les minorités, les aliénés, les criminels lorsqu’ils se montrent dangereux.
Le racisme scientifique
Suite aux théories de Charles Darwin (1809-1882) sur l’évolution des espèces animales, Herbert Spencer (1820–1903), posa qu’il existait des races humaines distinctes et que la sélection naturelle avait abouti à la supériorité des Blancs. C’était le début du « social-darwinisme ». Un cousin de Darwin, Sir Francis Galton (1822-1911), étalonna les races et relia le taux de fécondité des femmes à la dégénérescence des individus. Il put ainsi non seulement prouver la supériorité des Blancs sur les gens de couleur, mais aussi des riches sur les pauvres.
Un « consensus scientifique » établit que les accouplements interraciaux étaient à l’origine de nombreux handicaps. Dès lors, il devenait indispensable de les interdire au même titre que l’inceste pour préserver chaque race. C’était l’« eugénisme ». La mise en application de ce principe fut d’autant complexe que, quelle que soit la définition de chaque race, aucun individu n’est de race pure, par conséquent chaque situation est sujette à discussion. Aux États-Unis cette logique ne conduisit pas seulement à décourager la formation de couples entre Européens d’un côté et Indiens, Noirs ou Chinois de l’autre, mais aussi à privilégier les Blancs Anglo-Saxons sur les Blancs non-Anglo-Saxons (Italiens, Polonais, Serbes, Grecs etc.) (Immigration Act en vigueur de 1924 à 1965).
L’Institut du Kaiser Wilhelm (équivalent allemand du CNRS français) démontra que non seulement la préservation de la race exigeait de ne pas se reproduire avec des individus de race différente, mais aussi de ne pas s’accoupler du tout. En effet, dans le cas de pénétration anale, les gènes de l’un et de l’autre se mêlaient bien que n’ayant pas de descendance. D’où la prohibition de l’homosexualité par les nazis.
Il fallut attendre la chute du nazisme et la décolonisation pour que le « consensus scientifique » se retourne et que l’on prenne conscience de l’incroyable diversité au sein de chaque race supposée. Ce qui nous ressemble chez certains individus d’autres races supposées est beaucoup plus important que ce qui nous distingue d’individus de notre race supposée.
En juillet 1950, l’Unesco proclame l’inanité du « darwinisme social » et de l’« eugénisme ». Tout simplement, l’humanité est certes issue de plusieurs races d’homo sapiens préhistoriques distinctes, mais ne constitue qu’une seule race dont les individus peuvent s’accoupler sans risques. Évidemment, il n’était pas nécessaire d’être scientifique pour le remarquer, mais les idéologies impérialiste et coloniale avaient provisoirement obscurci l’esprit des « savants ».
- Contrairement à une idée reçue, l’esclavage n’a pas été aboli aux USA du fait des mouvements abolitionnistes, mais parce que les deux camps de la Guerre de sécession avaient besoin d’enrôler de nouveaux soldats. De même, la ségrégation raciale n’a pas été abolie du fait de Martin Luther King, mais parce que le Pentagone avait besoin de soldats contre le Vietnam. Il fut d’ailleurs assassiné par le FBI non pour son engagement en faveur des droits civiques, mais parce qu’il était opposé à cette guerre.
Le racisme juridique
Alors que les scientifiques retrouvaient leur unité, les juristes se divisaient en deux manières différentes d’aborder la question. Cette fois ce ne sont pas les idéologies impérialiste et coloniale qui les séparent, mais leurs conceptions de la Nation. Pour les Anglo-Saxons, celle-ci est un rassemblement ethnique (au sens culturel), tandis que pour les Français, elle est un choix politique. Le principal dictionnaire juridique US dispose : « Nation : Un grand groupe de personnes ayant une origine, une langue, une tradition et des coutumes communes constituant une entité politique » (“Nation : A large group of people having a common origin, language, and tradition and usu. constituting a political entity,” Black’s Law Dictionary, 2014). Au contraire la France depuis la Révolution dispose : Nation : « Personne juridique constituée par l’ensemble des individus composant l’État » (Arrêté du roi Louis XVI du 23 juillet 1789).
La vision française est aujourd’hui à peu près universelle, celle des Britanniques n’est défendue que par eux et par leurs créations coloniales : les Frères musulmans et le RSS indien [1].
Ainsi malgré les progrès de la science, les Britanniques vivent aujourd’hui sous le Race Relations Act 1976 (Lois sur les relations raciales de 1976) et sont arbitrés par la Commission for Racial Equality (Commission pour l’égalité raciale), tandis que les textes officiels français parlent de « prétendue race ». Dans la pratique, les deux sociétés n’établissent pas de différences « raciales », mais de classe sociale pour les Britanniques et de niveau social pour les Français.
- Aux USA, les médias établissent un lien entre les émeutes antiracistes et les séquelles de l’esclavage. Pourtant, les premiers esclaves ne furent pas des Africains, mais des Européens (indentured servants) et les États-Unis sont un pays d’immigration : l’écrasante majorité de la population actuelle n’y avait pas d’ancêtre à l’époque de l’esclavage.
L’antiracisme
En Occident, l’antiracisme est désormais confondu avec l’antifascisme. Alors même qu’il n’y a plus de racisme faute de races, ni de fascisme, faute des situations économiques auxquelles cette pensée répondait. Les groupes qui se réclament de ces idées ont aujourd’hui la particularité de se réclamer de l’extrême-gauche anticapitaliste, mais d’être subventionnés par le spéculateur George Soros et de travailler pour le compte de l’Otan, champion du capitalisme. Ils disposent donc d’un entraînement militaire.
- Le président Erdoğan relate sa discussion avec le président Trump à la télévision turque. Reprenant nos révélations qui ont été validées par le MIT, il met en cause le Pentagone et l’Otan dans l’organisation des manifestations antiracistes aux États-Unis et en Europe.
C’est non sans délectation que le président turc Recep Tayyip Erdoğan n’a pas manqué de souligner, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue US le 8 juin 2020, que l’Otan avait utilisé les Brigades internationales antifascistes à la fois contre la Syrie et contre la Turquie [2] ; les mêmes « Antifas » qui coordonnent les émeutes antiracistes actuelles aux États-Unis.
- Le probable candidat du parti démocrate, Joe Biden —dont la proximité avec le Pentagone lui a déjà valu d’être élu vice-président de Barack Obama— s’exprime par vidéo lors des obsèques de George Floyd. Les médias rendent compte d’une cérémonie antiraciste. Or, le service d’ordre de la célébration chrétienne a été confié à Nation of Islam, solidaire de la communauté noire. Cette organisation vit en circuit fermé et interdit les mariages interraciaux à ses membres.
En réalité, le racisme et l’antiracisme sont les deux faces d’une même pièce. Tous deux se fondent sur le fantasme des races dont nous savons pourtant qu’elles n’existent pas. Dans les deux cas, il s’agit d’un conformisme à l’air du temps. Les racistes correspondaient aux idéologies impérialiste et coloniale, les antiracistes à la globalisation financière. Leur unique utilité politique commune est d’occuper le terrain pour masquer les authentiques luttes sociales.
[2] « Les Brigades anarchistes de l’Otan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 septembre 2017.
Ignorant les sanctions illégales américaines, l'Iran continue ses projets de développement
L’inauguration du barrage d'Ochnaviyeh, dans la région de Tchapar Abad, dans la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest, figurait également à l’agenda du président iranien.
Le leader de la Révolution islamique a présenté ses condoléances à l'occasion du décès de Ramadan Abdallah
Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux
A l'occasion du décès du Dr. Ramadan Abdallah Challah, je présente mes condoléances à la chère nation palestinienne et à tous les djihadistes que la Palestine est leur préoccupation majeure. Je présente mes condoléance à l'organisation ''Mouvement du Jihad islamique'' et à la famille de ce défunt. Le courant de la résistance palestinienne a perdu un homme honnête et de valeur. J'espère, qu'avec la direction divine, les efforts des successeurs compétents qui suivent la voie des personnalités comme Fathi Shaqaqi et Ramadan Abdallah cette perte soit réparée.
Sayed Ali Khamenei