تقي زاده

تقي زاده

À Aden où des tensions s’approfondissent, les mercenaires à la solde des Émirats arabes unis ont menacé de détruire tout avion violant l’espace aérien de cette ville.

Après que Riyad eut transféré, par avion, des dizaines de mercenaires, formés en Arabie saoudite, à Aden, dans le sud du Yémen, le Conseil de transition du Sud, affilié aux Émirats arabes unis, ont fermé l’espace aérien et les entrées maritimes de cette ville.

Dans la foulée, Abdel Nasser al-Baawah, alias Abou Hamam al-Yafi, un commandant du Conseil de transition du Sud, a averti que tout avion ne respectant pas la fermeture de l’espace aérien d’Aden serait abattu.

Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a critiqué l’approche militaire américaine en pleine lutte mondiale contre la propagation du nouveau coronavirus.

Lors d’une conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole de la diplomatie chinoise, Zhao Lijian a exhorté ce mardi 7 avril les États-Unis à se concentrer sur la lutte contre la pandémie dans le pays au lieu de violer la souveraineté nationale de la Chine.

mercredi, 08 avril 2020 11:59

Imam al-Mahdi (a)

Muhammad b. Hasan (né en 255 H.), connu sous le nom de l’Imam al-Mahdi (a), (en arabe: المهدي) (qui signifie le bien guidé, et celui qui guidera le monde vers Dieu), l'Imam du temps et Hujjat b. al-Hasan, est le douzième Imam des chiites duodécimains.
D'après les sources chiites, la naissance de l'Imam du temps fut cachée, et sauf quelques compagnons proches de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a), son père, personne ne l'a vu.
Selon cette croyance, l'Imam Mahdi (a) est le Sauveur de la fin des temps, et c'est lui le Mahdi Maw'ûd (a), celui qui a une durée de vie très longue et vie pendant des longues périodes en occultation. C'est celui qui se soulèvera et apparaîtra à la fin des temps pour rétablir la justice dans un monde qui serait alors totalement corrompu.
Certains chiites ont douté, après la mort de l'Imam al-Hasan al-Askarî (a), de la présence de son fils Mahdi (a). Les préceptes et paroles de l'Imam Mahdi (a) adressés aux chiites ont été transmis à la communauté par ses Représentants particuliers et c’est cela qui a joué un rôle important dans la stabilisation du chiisme.
L'Imam Mahdi (a) a eu une première courte occultation (al-ghaybat al-sughrâ) après la mort de son père; ce fut durant cette période de l'occultation mineure qu'il communiquait avec les chiites par l'intermédiaire de ses Quatre Représentants.
Mais il s'est occulté ensuite définitivement, en l'an 329 H., (L'Occultation majeure) ; une occultation suite à laquelle ses communications avec les chiites sont totalement interrompues.
L’exégèse chiite, en se basant sur les paroles attribuées aux Imams des chiites, considèrent que certains versets coraniques ont été révélés au sujet de l’Imam Mahdi (a) et le concernent. Il existe également de nombreux hadiths à propos de la vie, les occultations et le gouvernement de l’Imam Mahdi (a) dans des divers livres de compilation de hadith. Indépendamment des livres de hadiths, beaucoup d’autres livres sont aussi rédigés à propos du douzième Imam.
Il a aussi de nombreux lieux dans des endroits différents du monde, attribués à l’Imam Mahdi (a). Des lieux comme Galerie sacrée à Sâmirrâ, la Mosquée de Sahla à Kûfa, et la Mosquée de Jamkarân près de Qom en Iran.
Nous pouvons également mentionner d’innombrables prières et invocations qui concernent les communications avec l’Imam Mahdi (a) dans le monde chiite. D’après certains hadiths, même la vision de l’Imam Mahdi (a) est possible pour certaines personnes ; ce qui est d’ailleurs mentionné dans les récits de certains événements mystiques dans les livres des sages et savants chiites.
Son nom, ses pseudonymes et ses titres
Les noms comme Muhammad, Ahmad et Abd allah, ont été mentionnés dans les hadiths chiites, pour nommer le douzième Imam. Toutefois, il est connu dans le monde chiite, comme on l'a dit plus haut, par le nom de Mahdi qui fait plutôt partie de ses titres.
D'après les divers hadiths, il a le nom et le pseudonyme identique à celui du prophète (s). Dans d'autres sources chiites bien connues comme Al-Kâfi et Kamâl ad-Dîn, il est nommé avec quatre lettres coupées de M. H. M. D. (م ح م د) (les lettres constituant le nom du Prophète (s); cette manière d'écrire vient d'une croyance (basée également sur des hadiths) d'après laquelle il interdit de prononcer son nom.
Le respect et l'interdiction de la prononciation de son nom
Comme nous avons mentionné, d'après de nombreuses sources, il est interdit de prononcer le nom du douzième Imam.
Il existe deux traditions dans ce courant de pensée à ce propos, qui sont d'abord celle de Sayyid Murtadâ, Fâdil Miqdâd, Muhaqqiq Hillî et 'Allâma Hillî. Ils considèrent ce respect et cette interdiction dû à la pratique de La Taqîyya.
Puis on a une deuxième tradition, avec d'autres penseurs comme Mîr Dâmâd et Muhaddith Nûrî, qui considèrent cette interdiction comme valable durant tous les temps d'Occultation indépendamment de la pratique de la Taqîyya.
Ses pseudonymes et ses titres
Le douzième Imam des chiites est décrit de nombreuses manières dans des diverses sources, invocations et prières dont les plus connus sont : Mahdi, Sâhib az-Zamân (le Maître du temps), Abâ Sâlih, Muntazar, Hujjat Allah (Preuve de Dieu), Baqîyyat Allah, Muntaqim, Maw'ûd, Khâtam al-Awsiyâ, Ghâ'ib (Occulté) et Ma'mûl. Qâ'im est un autre titre de l'Imam du temps que les chiites utilisent suivant le huitième Imam (Imam ar-Ridâ (a) (a)) et se lèvent en l'entendant et mettent la main sur la tête (signe de respect).
Il existe bien d'autres surnoms et titres pour le douzième Imam (a). Par exemple Muhaddith Nûrî en mentionne 128 dans son célèbre livre Najm al-Thâqib; également, il y a 310 titres mentionnés dans le livre Nâm namih de l'Imam Mahdi (a) pour l’Imam Mahdi (a).
Ces noms et surnoms sont également mentionnés dans les sources sunnites. Toutefois, ces sources utilisent souvent le titre de Mahdi pour parler de lui. Le titre le moins utilisé dans ces dernières sources est le Qâ'im.
La famille et les liens de parenté du douzième Imam
Son père
Article connexe : Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
D'après la croyance chiite le père de l'Imam du temps est l'Imam al-Hasan al-Askarî (a). Certains sunnites pensent, selon les hadiths dont l'authenticité est faible d'après les chiites, que le nom du père de l'Imam du temps est Abd allah.
Sa mère
On a attribué de différents noms à la mère du douzième Imam (a) comme : Narjis, Sûsan, Hadîtha, Malîka et Rayhâna[12]. Il existe quatre sortes de récits à propos de la vie et des caractéristiques de la mère du douzième Imam (a).
D'après un récit rapporté par le Cheikh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn wa tamâm al-Ni'ma, la mère de l'Imam Mahdi (a) était une princesse romane; et dans d'autres récits, sans mentionner sa vie, on a dit qu'elle a été élevée chez Hakîma, la fille de l'Imam Jawâd (a).
La troisième catégorie de récits concerne ce que Mas'ûdî rapporte dans Ithbât al-Wasîyya selon laquelle la mère de l'Imam Mahdi (a) est née et élevée dans la maison du onzième Imam (a).
La quatrième série de récits a une différence principale par rapport les trois autres. D'après cette dernière la mère du douzième Imam (a) était une esclave noire.
Les trois premières catégories sont presque complémentaires, tandis que la quatrième est totalement à part. Pour cette raison, certains pensent que dans ces 4 catégories, il ne s'agit pas de sa mère, mais de "sa mère par intermédiaire" ou de l'éducatrice de sa mère.
Hakîma, sa tante paternelle
Hakîma la fille de l'Imam Jawâd (a) et la tante paternelle de l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) a vécu contemporain avec quatre Imams, et selon les sources chiites, elle serait témoin et rapporteuse de la naissance de l'Imam Mahdi (a). D'après ces sources la mère de l'Imam Mahdî (a) aurait été élevée dans sa maison ; de nombreux récits à propos de l’Imam Mahdi (a) auraient été également transmis par elle.
Jadda, sa grand-mère
Jadda (le terme qui signifie ancêtre féminin en arabe) est la mère de l'Imam al-Hasan al-Askarî et la grand-mère du douzième Imam (a). D'après les sources, c'est une personnalité très importante qui a joué un rôle crucial dans la gestion des affaires des chiites et dans la protection du chiisme après la mort de son fils, le onzième Imam (a).
Ja'far al-Kazzâb
Ja'far b. Muhammad est le frère du père du douzième Imam (a) (le frère de l'Imam al-Hasan al-'Askarî) qui s'est proclamé Imam après la mort de son frère. C'est pour cette raison qu'il est appelé Ja'far al-Kazzâb qui signifie : Ja'far le menteur.
Les sources chiites le considèrent comme celui qui a commis des péchés importants ; outre la négation de l’imamat de l’Imam Mahdi (a), il intriguait les autorités en place contre le douzième Imam (a). D’après ces sources, il est resté convaincu de son imamat jusqu’à la fin de sa vie. D’autres ont dit qu’il s’est repenti à la fin de sa vie, et pour cette raison, il est parfois appelé Ja’far Tâ’ib, qui signifie : Ja’far le repentant. Il est mort à l’âge de 45 ans à Samarrâ.
La naissance de l’Imam al-Mahdi
La date de sa naissance
Il y a des divergences à propos de l'année de la naissance de l'Imam Mahdi (a). Certaines des sources anciennes, n'ont pas voulu parler de la date la naissance de douzième Imam (a), et l'on considéré comme secret. Mais certaines narrations (riwâyât) chiites mais, aussi sunnites, ont considéré l'année 255 H. ou 256 H. comme l'année de sa naissance.
Il y existe également des divergences à propos du mois de la naissance de l'Imam; l'avis le plus courant considère le mois de Sha'bân comme le mois de sa naissance, ce que de nombreuses sources anciennes admettent aussi. Toutefois certaines sources chiites mais aussi sunnites, considèrent le mois de Ramadan comme le mois de sa naissance, d'autres ont parlé des mois de Rabî' al-Awwal ou [[Rabî' ath-Thânî] comme le mois de sa naissance.
Concernant le jour de sa naissance, les sources historiques ont rapporté des informations différentes, parmi toute la plus connue est celle qui considère le 15ème jour du mois de Sha'bân comme le jour de sa naissance. Parmi les savants chiites qui sont de cet avis nous pouvons mentionner Kulaynî, Mas'ûdî, Cheikh Sadûq, Cheikh Mufîd, Cheikh Tûsî,Ibn Tâwûs, Ibn Tiqtaqî, 'Allâma Hillî, Cheikh Bahâ'î, Shahîd Awwal, Kaf'amî, Amîn al-Islam Tabarsî et Fattâl Niyshâbûrî.
Parmi les savants sunnites qui sont de cet avis, nous pouvons citer : Ibn Khalkân, Ibn Sabbâgh Mâlikî, Shi'rânî Hanafî, Ibn Tûlûn, etc.
Précision également que le premier jeudi soir (nuit de vendredi) du mois de Ramadan, ou un autre jeudi soir (nuit de vendredi) de ce mois est mentionné dans le livre Kamâl ad-Dîn de Cheikh Sadûq comme l'éventuel jour de la naissance de l'Imam.
Le lieu de sa naissance
Les historiens qui se sont exprimés à propos du lieu de naissance de l'Imam, sont unanimes à propos du fait qu'il est né dans la maison de son père, l'Imam al-Hasan al-'Askarî à Samarra. Cette maison était située dans une rue appelée "Râdha" ou "Wasâfa". Aujourd'hui ce lieu est le sanctuaire de l'Imam Hâdî (a) et de l'Imam Askarî (a).
D'après les historiens, ces deux derniers Imams, ont été appelés à aller vivre à Samarra, le centre du gouvernement abbasside, bien longtemps avant la naissance de l'Imam Mahdi (a).
Le récit de sa naissance
Le célèbre récit de la naissance du douzième Imam est rapporté par Hakîma Khâtûn, la tante paternelle de l'Imam al-'Askarî (a). Certains passages des témoignages de Hakîma sont rapportés par Cheikh Sadûq.
Elle raconte :
"l'Imam al-Hasan al-Askarî m'appela auprès de lui et me dit :
Ô ma tante! Reste chez nous ce soir de mi-Sha'bân, puisque Dieu le Très Haut fera apparaître sa preuve [sur terre].
Je lui ai demandé, c'est qui sa mère ? Il m'a répondu :
Narjis!
Je lui ai dit :
Mais il n'y a aucune trace de grossesse en elle;
il m'a répondu :
[oui mais] c'est ce que je te dis!.
Hakîma Khâtûn rapporte le récit de la naissance ainsi :
Je suis rentrée et me suis assise; puis Narjis arriva, rangea mes chaussures et me dit :
Ô Ma Dame, et la Dame de ma famille! comment allez-vous?
Je lui ai dit :
C'est toi Ma Dame et la Dame de ma famille! Cela ne lui a pas plu et m'a dit :
ma chère tante! ne dite pas cela!
Je lui ai dit:
Chère fille, ce soir Dieu le Très Haut te donnera un enfant qui est le seigneur d’ici-bas et de l'au-delà.
Pudique, elle n'a rien répondu. J'ai rompu mon jeûne après la prière et me suis couchée ensuite. Dans la nuit quand je me suis levée pour la prière, Najis dormait. J'ai continué mes prières puis me suis allongée, mais j’étais réveillée par inquiétude. Elle, elle dormait. Plus tard elle se réveilla et effectue sa prière et se recoucha.
Elle continue :
[Je me suis levée] et suis sortie pour regarder l'aube dans le ciel. J'ai constaté que la première aube (fajr al-awwal) est levée; elle, elle dormait. J'ai douté dans mon cœur! Soudain Abu-Muhammad cria de sa chambre:
Ô ma tante! Dépêche-toit que cela se rapproche ici! Elle dit:
Je me suis assise pour réciter les sourates As-Sajda et Yâsin.
Elle [Narjis] se réveilla d'un coup avec inquiétude; je me suis précipitée vers lui et lui ai dit :
Que le nom de Dieu soit sur toi! Sens-tu quelque chose?
Elle m'a dit: Oui ma tante! Je lui ai dit :
Recueille toi et renforce ton cœur que cela est bien ce dont je t'ai parlé!
Elle continue:
D'un coup une faiblesse nous prit Narjis et moi ... j'ai repris la conscience par l'appel de mon seigneur; j'ai retiré le drap sur Narjis et j'ai vu soudain mon seigneur (l'enfant de Narjis) qui se prosterne par terre. Je l'ai pris dans mes bras. Il était propre et pur.
Abu-Muhammad m'a dit:
Ô ma chère tante! Emmène mon enfant auprès de moi!
Je l'ai emmené. Il a étendu ses deux paumes et plaça l'enfant sur ses paumes et mit ses pieds contre sa poitrine. Il mit ensuite sa langue dans la bouche de l'enfant, et passa sa main sur ses yeux, ses oreilles et ses articulations. Il dit ensuite:
"اشهد ان لا اله الا الله وحده لاشریک له و اشهد ان محمدا رسول الله".
Il salua ensuite le Prince des croyants et les Imams suivants jusqu'à ce qu'il arrive au nom de son propre père; puis il retira sa langue [de la bouche de l'enfant]".
La discrétion de sa naissance
Les califes abbassides, en se basant sur les hadiths et les récits attribués au Prophète et aux Imams, savaient bien que le douzième Imam et le Mahdi (a) allait naître. Ils avaient mis alors en place des surveillances sur l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) et sur sa maison. Les historiens ont apporté que [[Mu'tamid Abbassî] avait demandé aux sages-femmes d'entrer à l'improviste chez les sâdât (les descendants des Imams) et notamment chez l'Imam al-Hasan al-Askarî (a), et de fouiller les maisons et de rapporter les états de son épouse.
Une servante nommée Thaqîl qui, pour sauver la vie de l'Imam Mahdi (a) avait prétendu sa grossesse, était alors arrêtée et on l'avait même gardée sous surveillance pendant deux ans pour être sûr qu'elle ne porte pas d'enfant.
La naissance de l'Imam Mahdi (a) a été cachée du commun des croyants. Ce fait et ses raisons ont été expliqués dans les hadiths et les récits. Par exemple l'Imam al-Sajjad (a) dit :
" Il y a des traditions venues des prophètes chez notre Qâ'im ... dont une tradition d'Abraham [qui est] la discrétion de la naissance et la retraite à l'égard des gens...".
l'Imam al-Sâdiq dit également :
"La naissance du Maître de l'Ordre (Sâhib al-Amr) est dissimulée aux yeux du peuple jusqu'à son apparition; (et cela) pour qu'il ne porte aucune dette due à l'allégeance sur son épaule".
Le Cheikh Mufîd pense également que :
"La naissance de son Excellence a été cachée au public à cause des problèmes de son époque et la recherche acharnée du roi et ses efforts obstinés pour trouver la dernière Preuve de Dieu".
Le fait qu'une naissance soit faite en cachette, n'est pas nouveau dans l'histoire. Par exemple, on le sait très bien, la naissance du prophète Abraham (a) avait également été fait en cachette par peur du roi de son temps qui le cherchait pour le faire disparaître. Dans le Coran également nous lisons dans la Sourate al-Qasas, les versets 7 à 13, le récit de la naissance cachée de Musâ b. 'Imrân (a) (Coran, XXVIII./7-13).
Les témoins de sa naissance
Les témoins de la naissance de l'Imam Mahdi (a), en plus de Hakîma Khâtûn, étaient deux servantes de l'Imam al-Hasan al-'Askarî, nommées Mariya et Nasîm.
Le Cheikh Tûsî et le Cheikh Sadûq ont rapporté :
"Nasîm et Mariya ont dit : lorsque le Maître du Temps est sorti des entrailles de sa mère, il se mit à genou par terre et monta les deux index au ciel et éternua et dit :
" Louange à Dieu, et que Dieu bénisse Muhammad et Sa Famille" (الحمدلله رب العالمین و صلی الله علی محمد و آله); les oppresseurs pensent que la Preuve de Dieu est disparu. Si nous aurions l'autorisation de prendre la parole, ce doute aurait été aboli".
Les rapports sunnites
Certains savants sunnites ont également rapporté la naissance du douzième Imam, toutefois, ils sont restés silencieux quant à l'idée de son retour en tant que Mahdi (le fait qu'il est le Maw'ûd). Nous pouvons citer à ce propos Ibn Athîr (630 h.) dans Kâmil fî al-Târîkh; Ibn Khalkân (681 h.) dans Wafîyât al-A'yân ainsi que Dhahabî (748 h.) dans Al-'Ibar.
D'autres ont rapporté sa naissance tout en admettant son retour en tant que Mahdi (le fait que c'est lui le Maw'ûd). Parmi ces derniers, nous pouvons citer : Ibn Talha Shâfi'î (652 h.) dans Matâlib al-Su'ûl et Ibn Sabbâgh Mâlikî (855 h.) dans al-Fusûl al-Muhimma.
La conscience des chiites de sa naissance
Suite à la naissance du douzième Imam (a), certains chiites initiés et fiables auprès de l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) ont rendu visite à l'Imam du Temps (a). Le Cheikh Mufîd en mentionne certains comme : Muhammad b. Ismâ'îl b. Mûsâ b. Ja'far, Hakîma la fille de l'Imam Jawâd (a), Abû Ali b. Muttahar, 'Amr Ahwâzî et Abû Nasr Tarîf - le serviteur (Khâdim) de la maison du onzième Imam (a) .
Il est rapporté que Muhammad b. 'Uthmân 'Amrî accompagné de quarante personnes s'était rendu auprès de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a). L'Imam leur montra son enfant et dit :
" Il est votre Imam après moi et mon successeur parmi vous. Obeissez-le et ne vous dispersez pas dans votre religion pour ne pas périr. Vous ne le verriez plus jamais désormais.".
Cheikh Tûsî rapporte un récit semblable en mentionnant des personnalités comme : Ali b. Bilâl, Ahmad b. Hilâlî, Muhammad b. Mu'âwîya b. Hakîm et Hasan b. Ayyûb b. Nûh.
Kulaynî également rapporta de Dû' b. Ali 'Ijlî qu'un homme de la Perse (Fars) avait dit:
" Je suis allé chez l'Imam al-Hasan al-Askarî (a) à Samarra pour devenir son serviteur; il me confia les courses de la maison. Un jour l'Imam (a) me montra son fils âgé d'à-peu-près deux ans et m'a dit :
Il est votre Maître (هذا صاحبکم)."
Dû' b. Ali 'Ijlî rajoute que cet homme de la Perse lui a dit qu'à partir de là, il n'a plus revu cet enfant jusqu'à la mort de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
Cheikh Mufîd considère des personnes comme Abû 'Umar, 'Uthmân b. Sa'îd al-Samân et son fils Abû Ja'far Muhammad b. 'Uthmân parmi ceux qui ont vu l'Imam du Temps (a) durant la vie de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
Il faut également parler des personnalités issues des célèbres familles comme : Banû al-Rahbâ de Nasîbîn et Banû Sa'îd, Banû Mahzîyâr de la ville de Ahwâz (du sud de l'Iran), Banû al-Rakûlî de la ville de Kûfa, Banû Nawbakhtî de la ville de Baghdâd, et un groupe des gens des villes de Qazvîn et Qom (de l'Iran) ainsi que de Jibâl (du Liban), comme ceux qui ont vu l'Imam (a) durant la vie de son père.
La réaction des Abbassides de sa naissance
Quand le calife abbasside, al-Mu'tamid Abbassî a appris la nouvelle de l'état grave de santé de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a), il a chargé cinq personnes fiables parmi ses agents pour qu'ils surveillent la maison de l'Imam (a). Il a ordonné également au Juge de la ville (Qâdi al-Qudât) de charger dix personnes fiables de son entourage pour veiller l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a).
L'Imam de son côté, mentionna dans son testament qu'il donnerait tous ses biens à sa mère, Hudayth. Toutefois les abbassides n'ont pas permis que sa volonté soit réalisée ; ainsi ce fut Ja'far, le frère de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a), qui pris la moitié de ses biens.
Suite à la mort de l'Imam, le calife abbasside envoya un groupe à la maison de l'Imam. Ce groupe, outre de fermer et de sceller la maison et de confisquer les biens, était chargé de la fouiller afin de trouver son enfant. Ils sont allés même jusqu'à vérifier l'état d'éventuelle grossesse de toutes les femmes et de toutes les servantes dont Thaqîl qu'ils ont soupçonnée enceinte, et ont amenée avec eux, laquelle ils ont gardé pendant deux ans!
La durée de vie de l'Imam du Temps
Le diuzième Imam est donc né en 255 H. Cela fait maintenant 12 siècles ! Cette durée de vie n'est logique vu la durée de vie de l'homme ordinaire. Les savants chiites se sont exprimés de manière différentes pour répondre à cette énigme. Dans ce qui suit nous allons essayer de les catégoriser en plusieurs parties.
Les réponses expérimentales
Il paraît que pour les biologistes, la longue vie humaine n'est pas chose impossible. L'Âyatullâh Sâfî Gulpâygânî se référe à différents biologistes occidentaux qui pretendent qu'un être humain peut vivre, biologiquement jusqu'à 800 - 1000 ans.
Les réponses logiques et théologiques
• Le miracle (I'jâz): d'après cette explication, la durée de la vie de l'Imam Mahdi (a) est de l'ordre de miracle et fait partie des ordres métaphysiques.
• La volonté divine pourrait déterminer la durée ou la pérennité de vie d'un être humain.
• C'est l'âme ou le nafs de l'homme qui détermine et gère son corps ; c'est cela qui peut dominer son corps physique. Si l'âme est très puissante et si elle a une supériorité sur le corps, elle pourra, suite à l'autorisation divine, pérenniser son corps pour une durée plus longue qu'habituelle.
• La pérennité est essentiellement possible dans l'être humain et c'est son contraire qui est un fait secondaire/accidentel. Le fait accidentel peut aussi atteint le néant. Alors si un fait n'est pas accidentel, le résultat serait la pérennité.
• On a dans l'histoire les récits comme le « vin » et « met » de 'Uzayr Nabî, qui après cent ans restèrent frais et sains sans avoir de l'âme ; l'homme ayant une âme supérieure pourrait bien avoir une durée de vie au-delà des durées de vie ordinaires.
• D’après les rapports historiques, la raison la plus élevée pour la possibilité d'une chose est en effet son occurrence.
Les exemples historiques
Abû Hâtam Sajistânî a rapporté dans son livre "al-Mu'mmarûn wa al-Wasâyâ", les exemples des individus qui ont eu une durée de vie extraordinaire. Les savants chiites comme le Cheikh Sadûq dans Kamâl ad-Dîn et Karâjakî dans al-Burhân 'Alâ Sihhat 'Umr al-Imam Sâhib az-Zamân, ont également écrit des chapitres entiers à propos du mystère de la durée de vie de l'Imam Mahdi (a).
Les livres sacrés
Dans les Livres sacrés comme la Torah, les Evangiles et le Coran, les hommes d'une durée de vie extraordinaire ont été mentionnés. D'après le Coran le prophète Noé avait une durée de vie d'à-peu-près 950 ans; également les durées de vies semblables parmi les peuples anciens y sont mentionnées.
Les récits saints
Dans les récits saints attribués aux Imams des chiites la longue durée de vie a été mentionnée; par exemple, il est rapporté de l'Imam Sajjad (a) :
"Notre Qâ'im est héritier des traditions prophétiques...sa tradition héritée d'Adam et de Noé est la durée de vie..."
Egalement, l'Imam as-Sâdiq (a) a comparé la durée de vie de l'Imam du Temps avec la durée de vie d'Abraham (a) qui a vécu 120 ans, mais qui était comme les jeunes de 30 ans.
Il est également rapporté de l'Imam al-Hasan (a) :
" Dieu prolongera la vie du neuvième enfant de mon frère Husayn, puis il le fera réapparaître avec un visage jeune de moins de quarante ans".
La fin de la vie de l'Imam
L'Imam du Temps (a) régnera après son soulèvement, à la fin des temps. La durée de son gouvernement est indiquée dans les récits entre 7 ans et 303 ans. Dans les récits sunnites cette durée est égale à 7 ans, et dans les récits chiites, plus de dix ans. Dans certains récits chiites le nombre de 7 années est indiqué mais avec cette précision que chaque année serait égale à dix ou vingt années ordinaires.
Dans certains récits, la durée de son règne est liée à la volonté de Dieu et elle est donc ambiguë. Le récit le plus célèbre parmi les chiites parle d'une durée de règne égale à 19 années.
Il n'y pas de précision, à propos du martyre ou de la mort de l'Imam (a) dans les récits saints. Certains savants, se basant sur la célèbre phrase indiquant que tous les Imâms (a) meurent en martyre: "ما منّا الا مقتول او مسموم", pensent que lui aussi finira en martyre à la fin de son règne.
Il y a une seule phrase qui parle de la qualité du martyre du douzième Imam (a) d'après laquelle cela serait effectué par une femme barbue appelée Sa'ïda. Bien que le livre appelé Ilzâm al-Nâsib rapporte cette phrase parmi les événements post-apparition de l'Imam en la considérant comme prise parmi les récits saints, mais la source de cette phrase n'a pas été trouvée parmi ces récits.
D'après les croyances imamites (chiisme duodécimain), le célèbre événement de Raj'at (Retour) aura lieu après la fin de la vie de l'Imam du Temps (a). D'après cette croyance, l'Imam Husayn (a) serait la première personne qui reviendrait ; ce serait lui qui ferait la prière sur le corps de l'Imam Mahdi (a) et ce serait lui-même qui lui donnerait les ablutions funéraires et le mettrait dans son linceul.
Lieux de vie de l'Imam
Le lieu de naissance et de vie de l'Imam avant son Occultation
L'Imam Mahdi (a) a vécu à Samarra, depuis sa naissance jusqu'à son Occultation mineure. Durant ce temps, la Galerie sacrée fut son lieu de vie et d'invocation. D'après certains rapports, il y a été vu plusieurs fois durant la vie de son père (a).
Certains chercheurs pensent qu'il aurait accompagné son père, a la fin de la vie de ce dernier, au pèlerinage de Hajj, puis s'est réfugié à Médine. Cette hypothèse n'est pas conforme aux sources historiques chiites.
Le Lieu de vie de l'Imam pendant son Occultation
Certains récits saints insistent sur le fait que le lieu de vie de l'Imam, durant son Occultation, est inconnaissable. Toutefois, il y a d'autres récits qui mentionnent des lieux précis comme Dhî Tuwâ(un lieu autour du sanctuaire de la Mecque), La montagne Radavî (une montagne près de Médine), Tayyiba (Médine) comme lieu de sa vie durant l'Occultation.
Considérant qu'il a été en contact avec les Quatre représentants durant son Occultation mineure, on peut penser qu'il a passé une période de son Occultation en Irak.
Certaines sources ont également parlé, d'après un récit, d'une île appelée Khadrâ' (lieu géographiquement inconnu) comme son lieu de vie durant son Occultation majeure. Mais cela a sérieusement été mis en question par certains savants chiites qui ont même écrit des textes pour le critiquer.
Ibn Qayyîm Jawzî et Ibn Khaldûn attribuent aux chiites de croire que l'Imam du Temps (a) vive toujours dans la Galerie sacrée et qu'il se soulèvera de là-même. Mais on n'a pas pu trouver des sources chiites concernant cela. Pour les chiites la sacralité de ce lieu est uniquement due à la vie de l'Imam (a) dans ce lieu durant le vivant de son père (a).
Le lieu de son apparition, de son soulèvement et le lieu de sa résidence (après son apparition)
Il n'y a pas d'information précise à propos du lieu exact de l'apparition de l'Imam du Temps (a). Ce serait peut-être, d'après un certain récit, dans un lieu appelé Dhi Tuwâ (un lieu autour du sanctuaire de la Mecque). D'après le même récit, il en partirait en compagnie de 313 personnes à la Mecque, s'y appuierait à la Pierre noire (حجرالاسود) et y redresserait son drapeau. Ce récit (et d'autres récits) indique(ent) que le soulèvement de l'Imam aura lieu à Masjid al-Harâm et ses partisans feraient l'allégeance avec lui, dans un lieu entre Rukn et Maqâm (de lieux de cette mosquée).
Dans d'autre récit un autre lieu appelé Tihâma (un lieu au bord de la mer Rouge, en Arabie Saoudite actuelle) a été mentionné comme le lieu de soulèvement de l'Imam. D’après le même récit la Mecque, comme faisant partie de ce territoire, s'appelle aussi Tihâma.
Dans d'autres récits, ce serait un endroit nommé Kur'a comme lieu d'apparition de l'Imam; il paraît que ce soit situé au Yémen. Il y en a encore d'autres qui considèrent la ville de Kûfa comme le lieu de règne de l'Imam du Temps (a), la Mosquée de Kûfa comme son lieu de jugement et la Mosquée de Sahla comme son lieu de vie et son lieu de partage des biens, après son apparition.
Les lieux saints attribués à l'Imam
Il existe des lieux qui sont attribués au douzième Imam où les chiites se rendent pendants son Occultation majeure afin de communiquer avec lui. Ces lieux sont les suivants :
• La Galerie sacrée ou la Galerie de l'occultation: ce lieu était le lieu d'invocation des trois derniers Imams à savoir Imam Hâdî (a), Imam al-Hasan al-'Askarî (a) et l'Imam Mahdi (a).
• La Mosquée de Jamkarân située dans un village près de la ville de Qom. Ce lieu a été construit, d'après une parole reconnue, sous l'ordre de l'Imam du Temps (a) et par Hasan b. Muthlih Jamkarânî.
• La Mosquée de Sahla; il y a un lieu (maqâm) au sein de cette mosquée attribuée à l'Imam du Temps (a). Ce lieu est situé entre le lieu (maqâm) attribué à l'Imam Sajjad (a) et le lieu (maqâm) attribué à Khidr. Certains récits ont présenté ce lieu comme le lieu de vie de l'Imam (a) après son apparition.
• Dhî Tuwâ: c'est un lieu au sein de la Mecque, à l'intérieur du sanctuaire, où d'après certains hadiths, l'Imam Mahdi (a) vit. Dans certains récits, ce lieu est présenté comme le lieu d’apparition de l'Imam et le lieu où il se réunira avec ses compagnons. Il a été rapporté également que l'Imam Mahdi (a) sera dans ce lieu à côté de la Ka'ba, et attendra ses 313 compagnons avant de se soulever.
• La Montagne Razawî. Certains récits ont présenté ce lieu comme le lieu de vie de l'Imam (a) durant l'Occultation. Cette montagne est située dans un endroit au milieu des montagnes Tihâma entre Médine et la Mecque.
• Wâdî as-Salâm. Au sein de ce célèbre cimetière, il y a un lieu (maqâm) attribué à l'Imam Mahdi (a). Ce lieu ressemble actuellement à un sanctuaire détenant un dôme, et a été construit en 1310 H. par Sayyid Muhammad Khân, le roi du Sind (au Pakistan). Dans le même lieu, existait un autre bâtiment qui avait été rénové par Sayyid Bahr al-'Ulûm (m. 1212 H.). Dans le Mihrâb de ce lieu, existe une pierre sur laquelle est gravée une invocation (ziyârat-nâma). La date indiquée sous cette gravure remonte au l'an 1200 H.
• L'Île de Khadrâ'. C'est un lieu attribué à l'Imam Mahdi (a), où vivant, d'après certains récits, les enfants de l'Imam Mahdi (a). Le récit de cette île est rapporté dans certaines narrations, tandis que les positions des chercheurs à ce propos sont assez ambivalentes : certains l'ont accepté, d'autres l'ont considéré comme une pure légende et ont écrit des critiques à son propos.
• Tayiba aussi fait partie des lieux attribués à l'Imam (a) pendant son Occultation. Il considéré comme le lieu de vie de l'Imam dans certains récits. Il a été également dit que ce lieu est le même que la ville de Médine.
Les caractéristiques physiques et moraux de l'Imam
Il existe de nombreux hadiths chiites et sunnites à propos des caractéristiques particulières de l'Imam Mahdi (a).
Les caractéristiques physiques et apparentes
Le Prophète (s), à de nombreuses reprises, a décrit l'Imam Mahdi (a) comme la personne qui lui ressemble le plus. L'Imam al-Hasan al-'Askarî (a) également le considère comme celui qui ressemble le plus au Prophète, aussi bien dans ses aspects physiques que moraux.
l'Imam Ali (a) avait dit aussi que quand il se soulèvera, il aura moins de quarante ans.
L'Imam al-Hasan al-Mujtabâ le présente comme un jeune de moins de quarante ans avec un pouvoir infini.
L'Imam as-Sâdiq (a) le décrit en ayant un visage jeune, mature et équilibré. 'Allâma Majlisî écrit à propos de ce hadith :
"par "équilibré" on entend qu'il est d'âge moyen ou vers fin de jeunesse."
L'Imam Rida (a), dans un hadith s'adressant à Abâsalt Hiravî qui lui avait demandé à propos des signes de l'Imam (a) au moment de sa réapparition, dit :
" son signe est qu'il est d’âge mûr, tout en ayant un visage jeune, de sorte qu'on lui donne quarante ans ou moins".
Dans le livre Mikyâl al-Makârim la beauté et l'Imam du Temps (a) est indiquée comme une de ses caractéristiques et il a été dit que son visage brille comme la lune.
Dans différentes narrations les détails du visage de l'Imam sont décrits. Par exemple le Prophète dit :
"Mahdi est de moi, il a un front large, et un long nez droit".
Dans un autre hadith, le Prophète (s) insiste sur le fait qu'il a une teinte d'arabe, et un corps d'Israelite. Il rajoute qu'il a un grain de beauté sur sa joux droite qui brille comme une étoile.
L'Imam al-Bâqir (a) a rapporté de son père et de son arrière-grand-père que l'Imam Ali (a) avait dit :
" Il apparaîtra un enfant de mes enfants à la fin des temps qui aura un visage blanc et rose, avec une large poitrine [...], fortes épaules, et il aura deux grains de beauté sur son doc, l'un de même couleur que sa peau, l'autre comme le grain de beauté du Prophète (s)".
Les caractéristiques morales et pieuses
Nous pouvons étudier les caractéristiques morales de l'Imam Mahdi (a) de deux façons suivantes :
1. en se basant sur les hadiths et narrations selon lesquels, il est la personne la plus ressemblante au Prophète (s) et interpréter ses caractéristiques morales en le comparant avec ce dernier.
2. en étudiant les hadiths et narrations indépendants attribués aux Imams des chiites à propos des caractéristiques morales de l'Imam Mahdi (a). Ces hadiths, qui sont d'ailleurs dans le corpus de hadiths sunnites également, il est présenté comme la personne la plus amble à l'égard de Dieu, et la personne la plus sage et la plus savante.
• L'Imam Husayn (a) dit à propos de lui :
"vous connaîtrez l'Imam Mahdi (a) par sa dignité et sa sérénité, par sa lucidité et connaissance du bien (licite) et du mal (illicite), par le besoin du peuple de lui et par son manque de besoin des autres".
• L'Imam as-Sâdiq (a) le considère comme la personne la plus vertueuse et la plus ascète, qui s'habille et mange sobrement. Il est très exigeant avec les autorités (les agents de son gouvernement) mais très tolérant et compréhensif avec le peuple.
• L'Imam al-Bâqir (a) le présente comme celui qui pratique d'après le Livre de Dieu et ne voit le mal qu'en s'y opposant.
• L'Imam ar-Ridâ (a) dit à propos de l'Imam Mahdi (a) :
" Il est considéré les mérites des gens plus qu'eux-mêmes et il est plus soucieux à l'égard des gens leurs propres parents. Il est plus modeste à l'égard de Dieu plus que tout, et il est plus rigoureux que tout, pour appliquer ses règles et pour s'abstenir des interdictions". L'Imam ar-Ridâ (a) le considère comme la personne la plus sage et la plus savante, la plus patiente, la plus vertueuse, la plus humble et la plus pieuse avec laquelle communiquent les anges".
La période de l'imamat de l'Imam Mahdi
L'ambiguïté dans l'existence du fils de l'Imam al-'Askarî (a)
Durant la vie de l'Imam al-'Askarî (a) un propos circulait dans la communauté ; d'après ce propos les chiites attendaient le soulèvement du fils de l'Imam Askarî (a). L'Etat abbasside cherchait à tout prix ce fils afin de l'arrêter. Ce fut pour cette raison que l'Imam al-'Askarî (a) cacha son fils et sauf certains rares et proches individus, personne n'a vu ce fils. Lors de la mort en martyre de l'Imam al-'Askarî (a), ces rares individus étaient les seuls à savoir que l'Imam al-'Askarî (a) avait un fils.
Et ce fut pour la même raison que l'Imam al-'Askarî (a) mentionna dans son testament uniquement le nom de sa propre mère, Hudayth. Durant les premières années après la mort de l'Imam al-'Askarî (a), certains chiites croyaient qu'après lui ce serait sa mère, Hudayth, qui par procuration, aurait la charge de l'imamat.
Suite à la mort de l'Imam al-'Askarî (a), ses compagnons proches avec 'Uthmân b. Sa'd 'Amrî (m. 260 H. ou 267 H.) en tête, ont annoncé à la société chiite que l'Imam avait laissé un fils qui le remplacerait dans son statut de l'imamat. Abd allah b. Ja'far Himyarî dit à ce propos :
"J'ai demandé à 'Uthmân b. Sa'd 'Amrî à propos du descendant de l'Imam al-'Askarî (a). 'Amrî m'a répondu :
cela vous a été interdit de demander son nom puisque le gouverneur en vigueur croit que l'Imam n'avait aucun fils et que son héritage revient uniquement à sa mère, sa sœur et son frère. Si je prononce son nom, ils (les autorités) commenceront à le rechercher. Ne me demandez alors pas son nom".
Confusion à propos de l'identité de l'Imam
Après la mort de l'Imam al-'Askarî (a), et malgré la lucidité de ses compagnons proches à propos de sa descendance, toute la communauté chiite (notamment celle de l'Irak et de Mésopotamie) était tombée alors dans un état de confusion et d’incertitude. Par exemple, une personne a été envoyée à Médine pour y rechercher le descendant de l'Imam, puisqu'on avait dit que le fils de l'Imam y avait été envoyé par son père. Ou bien, il avait été dit qu’Abû Zayd Ahmad b. Sahl Balkhî (un célèbre savant de la période de l'Occultation) est allé de Khurâsân en Irak afin d'y chercher son Imam et y est resté pendant des années à la recherche de ce dernier.
Il y eut même une divergence au sein même de la maison de l'Imam al-'Askarî (a). Hudayth, la mère de l'Imam al-'Askarî (a) et Hakîma, sa tante, prenait la défense de son fils (Mahdi) tandis que l'unique sœur de l'Imam al-'Askarî (a) (qui était la seule descendante de [ (a)[l'Imam Hâdî (a)]] après Ja'far son frère), prenait la défense de son frère, Ja'far.
Les chiites qui avaient des responsabilités dans le gouvernement était également divisés. Par exemple, la famille Nawbakhtî soutenait l'existence et l'imamat du fils de l'Imam al-'Askarî (a) et reconnaissait 'Uthmân b. Sa'îd et son fils, comme les représentants de ce dernier en tant que l'Imam du Temps (a).
Les divisions au sein de la communauté chiite
Les tensions pendant cette période furent tant que de nombreux chiites ont quitté leurs communautés et se sont associés à d'autres communautés musulmanes ou à d'autres branches chiites. Certains n'ont jamais voulu croire la mort de l'Imam al-'Askarî (a) et le considérèrent comme Mahdi, lui-même. D'autres ont pris pour Imam, Sayyid Muhammad, un autre fils de l'Imam Hâdî (a) et ont nié l'imamat de l'Imam al-'Askarî (a).
Au milieu de tout cela un groupe bien important ont cru en imamat de Ja'far. Celui-ci a fait beaucoup d'effort pour récupérer l'imamat ; il a réclamé l'héritage que l'Imam avait laissé pour sa mère, bien que celle-ci fût encore vivante. Il a même encouragé le gouverneur en vigueur dans la recherche du fils de l'Imam al-'Askarî (a), a payé une somme annuelle importante à une des autorités abbasside afin qu'il approuve son imamat.
Malgré toutes ces divergences, finalement la plupart des chiites ont admis l'imamat du fils de l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a) et ce fut ce courant qui dirigea plus tard la principale guidance du chiisme imamite et demeura depuis le 4ème siècle de l'hégire comme le chiisme duodécimain[.
Le Cheikh Mufîd écrit à propos des 14 sectes chiites dérivées du chiisme imamite après la mort du onzième Imam (a) :
" De toutes ces sectes dont nous avons parlé, il ne reste plus aujourd'hui, c'est-à-dire en l'an 373 H., sauf une : l'imâmisme duodécimain ; autrement dit ceux qui reconnaissent l'imamat du fils de Hasan 'Askarî, celui qui est appelé au même nom de l'Envoyé de Dieu (a), ceux qui croient à sa vie et sa pérennité jusqu'au jour où il se soulèvera avec son épée". (il le rapporte de Hasan b. Mûsâ Nawbakhtî, l'auteur du livre Firaq Shî'a).
Le rôle des correspondances de l'Imam (tawqî'ât) dans la stabilisation du chiisme
Comme nous avons mentionné plus haut, certains messages de la part de l'Imam ont été communiqués aux croyants par l'intermédiaire de ses représentants durant la période de son Occultation Mineure. Certains de ces messages concernaient la confirmation de son propre imamat.
Les arguments qu'il a apportés dans ses messages appuient sur la continuité de la guidance divine depuis Adam jusqu'à l'Imamat de son père (l'Imam al-Hasan al-'Askarî (a)), et le fait que la terre ne serait jamais sans la Preuve Divine. Il a également présenté trois critères pour distinguer le "vrai" Imam de ceux qui s'autoproclament Imam, qui sont : le 'Ismat (impeccabilité), le 'Ilm '(Science et Connaissance) et l'admission divine.
Voici deux exemples des correspondances de l'Imam:
Les signes d'apparition de l'Imam
De nombreux hadiths ont parlé des signes de l'apparition de l'Imam Mahdi (a); au de-là de ce fait, les savants chiites pensent selon ces hadiths, que le Coran a également parlé à propos des signes de l'apparition de l'Imam.
Trois signes principaux peuvent être comptés à propos de l'état du monde lors de l'apparition de l'Imam qui sont les suivants :
• L'oppression et l'injustice auront rempli le monde jusqu'à la moindre maison.
• La montée des ennemis comme les Sufyânî, les Nawâsib et autres, qui en alentour de l'Irak et d'autres territoires musulmans, feront des efforts contre les chiites, occuperont la Syrie et réoccuperont le gouvernement de ce pays
• Le courant "Mahdisme" et les compagnons de l'Imam Mahdi (a) s'étendront dans les pays musulmans et essayeront de propager le nom de l'Imam à travers le monde.
Les paroles et les écrits de l'Imam
Pour parler des écrits (maktûbât) de l'Imam, le terme tawqî'ât (n. pluriel) a été utilisé. Cependant ce terme se réfère aussi expressions orales mais également les paroles de ses Représentants Particuliers (Nâ'ib) référées à lui. Il existe des sources dans lesquelles les tawqi'ât de l'Imam sont réunis, comme le livre : Mu'jam Ahâdîth al-Imam al-Mahdi de Kamâl ad-Dîn Sadûq.
Les tawqi'ât de l'Imam, constitués de 80 chapitres, ont été pour la plupart exprimés durant la période de l'Occultation mineure et comprennent des thématiques très différentes comme des thématiques doctrinales, juridiques, financières, etc.
mercredi, 08 avril 2020 11:53

La nuit de mi-Sha‘aban

C’est une nuit très honoré. Ali Ibn Abi Taleb (p) a rapporté que l’Envoyé de Dieu (psl) a dit : « Quand on arrivera au mi-Chacbâne, veillez la nuit en priant et jeûner le jour, car Dieu, au coucher du soleil dit : « Y a t-il un pêcheur qui demandera le pardon pour que je l’exauce ? Y a-t-il quelqu’un qui demande du bien pour que je le lui accorde ? Y a-t-il un malade pour que je le guérisse ? Et ainsi de suite jusqu’à l’aube.

Selon différents hadith beaucoup d’actes d’adoration sont très recommandés pendant cette nuit.

 

Il est rapporté de [l’imam] Jafar as-Sâdeq(p) : On interrogea [l'imam] Muhammad al-Bâqer(p) sur les faveurs de la nuit du 15 Sha’aban.Il(p) répondit :

«Elle est la meilleure nuit après celle d'al-Qadr. Durant cette nuit, Dieu fait don de Ses Faveurs à Ses Serviteurs et leur pardonne par Sa Grâce. Alors, faîtes des efforts dans la proximité vers Dieu Très-Elevé durant cette nuit. Car c’est une nuit durant laquelle Dieu s’est fait le serment à Lui-même de ne repousser aucun solliciteur tant qu’il ne demande pas à Dieu un acte de désobéissance. Elle est la nuit que Dieu nous a accordée, à nous les Gens de la Maison, au même titre qu’il a accordé la nuit d’al- Qadr à notre Prophète(s). Efforcez- vous, durant cette nuit, d’invoquer Dieu Très-Elevé et de Le louer ! » Parmi les bénédictions grandioses de cette nuit, celle de la naissance du «Sultan de l’époque», de «l’imam du Temps» (que nos esprits soient en rançon pour lui). Il (qa) naquit avant l’aube de l’année 255H à Sarr Man Ra’â [l’actuelle Sâmorâ’ située au nord de Bagdad]. Et cet événement augmente la noblesse et les grâces de cette nuit.

 

 

Il est rapporté pour cette nuit de nombreux actes :

1)La douche rituelle (les grandes ablutions) qui oblige l’allégement des péchés.

 

2)Animer cette nuit avec des prières, des invocations et des demandes de pardon, comme le faisait l’imam Zayn al-’Abidîne(p). Et d'après un hadîth du saint Prophète (p): «Le cœur de celui qui anime cette nuit ne mourra pas le jour où les cœurs mourront.»

 

3)La visite (ziyârat) à [l’imam] Hussein(p). Elle est la meilleure chose à faire durant cette nuit. Elle oblige le pardon des péchés. Celui qui veut avoir la main serrée par 124 000 Prophètes, qu’il le (p) visite durant cette nuit ! Et le minimum qu’il puisse faire est de monter sur un toit élevé, de regarder à droite et à gauche, puis lever la tête vers le ciel et le(p) visiter avec ces propos :

As-salâmu ‘alayka yâ abâ ‘abdi-llâhi.

Que la Paix soit sur toi, ô Abâ ‘Abdallah !

As-salâmu ‘alayka wa rahmatu-llâhi wa barakâtuhu.

Que la Paix soit sur toi ainsi que la Miséricorde de Dieu et Sa Bénédiction !

Il est attendu qu’à celui qui visite [l’imam] Hussein(p) où que ce soit avec cette ziyârat, il lui est inscrit la récompense d’un Hajj et d’une Umrah. (Livre III des Ziyârât, ziyârat specifique, cf. p1397 du Mafatihul-Jenan)

 

4)Invoquer [Dieu] de cette invocation que Sheikh et Sayyed ont rapportée et qui équivaut à une ziyârat à l’imam occulté (que les

Prières de Dieu soient sur lui).

Allâhumma, bi-haqqi laylatinâ hadhihi wa mawlûdihâ wa hujjatika wa maw'ûdihâ al-latî qaranta ilâ fadlihâ fadlann fatammat kalimatuka sidqann wa ‘adlann.

Mon Dieu, par le droit de cette nuit qui est la nôtre et de celui qui y est né, Ton Argument, le Promis, dont Tu as ajouté les faveurs aux faveurs de cette nuit, achevant ainsi

Ta Parole en Vérité et Justice, lâ mubaddila li-kalimâtika wa lâ mu'aqqiba li-âyâtika,

-et personne ne peut modifier Tes Propos ni différer Tes

Signes -

nûruka al-muta’alliqu wa diyâ ’uka al-mushriqu wa al-‘alamu annûru fî takhayâ’i-d-dayjûri, al-ghâ’ibu al-mastûru jalla mawliduhu wa karuma mahtiduhu,

Ta Lumière resplendissante, Ta Clarté rayonnante, l'Oriflamme de la Lumière dans les ténèbres de la nuit, l’Occulté, le Voilé, celui dont la naissance est magnifiée et l’origine honorée,

wa al-malâ’ikatu shuhhaduhu, wa-llâhu nâsiruhu wa mu’ayiduhu

idhâ âna mî‘âduhu wa-l-malâ’ikatu amdâduhu,

l’attesté des Anges, le défendu et le soutenu par Dieu quand arrivera le moment de son retour et que les Anges se porteront à son secours,

sayfu-llâhi al-ladhî lâ yanbû wa nûruhu al-ladhî lâ yakhbû wa dhû-l-hilmi al-ladhî lâ yasbû madâru-d-dahri,

le Sabre de Dieu qui ne faiblit pas. Sa Lumière qui ne s’éteint pas, plein de mansuétude qui ne suit pas de penchants, Pivot de l’époque,

wa nawâmîsu-l-‘asri wa ulâtu-l-amri,wa-l-munazzalu ‘alayhim mâ yatanazzalu fî laylati-l-qadri wa as’hâbu-l-hashri wa-n-nashri tarâjimatu wahîhi wa ûlâtu amrihi wa nahîhi.

les Confidents des secrets du Temps, les Dirigeants de l’Ordre, ceux sur qui est descendu ce qui est descendu, la nuit d'al-Qadr [la Révélation], les Maîtres du Rassemblement et de la Résurrection, les Traducteurs de Sa Révélation, les Tuteurs de Son Ordre et de Son Interdit.

Allâhumma, fa-salli ‘alâ khâtimihim wa qâ’imihimu-l-mastûri ‘an ‘awâlimihim.

Mon Dieu, alors, prie sur le dernier d’entre eux et celui d’entre eux qui se dresse, le caché à leurs mondes.

Allâhumma, wa adrik binâ ayyâmahu wa zhuhûrahu wa qiyâmahu wa-j’alnâ min ansârihi wa-qrin thâranâ bithârihi, wa ktubnâ fi

a'wânihi wa khula sâ’ihi,

Mon Dieu, fais que nous atteignions ses jours, son apparition et son établissement, place-nous au nombre de ses partisans, lie notre demande de vengeance à la sienne et

inscris-nous au nombre de ses auxiliaires et de ses dévoués,

wa ahînâ fî dawlatihi nâ‘imîna wa bi-suhbatihi ghânimîna wa bi-

haqqihi qâ’imîna wa mina-s-sû’i sâlimîna, yâ arhama-r-râhimîna.

fais-nous vivre d’une vie aisée dans son Etat, tirant profit de sa compagnie, accomplissant son droit, échappant au mal, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !

wa-l-hamdu-lillâhi rabbi-l-‘âlamîna, wa salawâtuhu ‘alâ sayyidinâ Muhammadinn khâtami-n-nabiyyîna wa-l-mursalîna wa ‘alâ ahli baytihi as-sâdiqîna wa ‘itratihi an-nâtiqîna.

Louange à Dieu, Seigneur des mondes, et que Ses Prières soient sur notre Maître, le Sceau des Prophètes et des Envoyés et sur les gens sincères de sa maison, les

membres parlant de sa famille,

wa-l‘an jamî‘a-zh-zhâlimîna wa-hkum baynanâ wa baynahum yâ

ahkama-l-hâkimîna.

et qu’il maudisse l’ensemble des oppresseurs et statue entre eux et nous, ô le plus Juste des justes.

اللَّهُمَّ بِحَقِّ لَيْلَتِنَا {هَذِهِ} وَ مَوْلُودِهَا وَ حُجَّتِكَ وَ مَوْعُودِهَا الَّتِي قَرَنْتَ إِلَى فَضْلِهَا فَضْلاً فَتَمَّتْ كَلِمَتُكَ صِدْقاً وَ عَدْلاً لا مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِكَ وَ لا مُعَقِّبَ لِآيَاتِكَ نُورُكَ الْمُتَأَلِّقُ وَ ضِيَاؤُكَ الْمُشْرِقُ وَ الْعَلَمُ النُّورُ فِي طَخْيَاءِ الدَّيْجُورِ الْغَائِبُ الْمَسْتُورُ جَلَّ مَوْلِدُهُ وَ كَرُمَ مَحْتِدُهُ وَ الْمَلائِكَةُ شُهَّدُهُ وَ اللَّهُ نَاصِرُهُ وَ مُؤَيِّدُهُ إِذَا آنَ مِيعَادُهُ وَ الْمَلائِكَةُ [فَالْمَلائِكَةُ] أَمْدَادُهُ سَيْفُ اللَّهِ الَّذِي لا يَنْبُو وَ نُورُهُ الَّذِي لا يَخْبُو وَ ذُو الْحِلْمِ الَّذِي لا يَصْبُو مَدَارُ الدَّهْرِ وَ نَوَامِيسُ الْعَصْرِ وَ وُلاةُ الْأَمْرِ وَ الْمُنَزَّلُ عَلَيْهِمْ مَا يَتَنَزَّلُ [يَنْزِلُ ] فِي لَيْلَةِ الْقَدْرِ

وَ أَصْحَابُ الْحَشْرِ وَ النَّشْرِ تَرَاجِمَةُ وَحْيِهِ وَ وُلاةُ أَمْرِهِ وَ نَهْيِهِ اللَّهُمَّ فَصَلِّ عَلَى خَاتِمِهِمْ وَ قَائِمِهِمْ الْمَسْتُورِ عَنْ عَوَالِمِهِمْ اللَّهُمَّ وَ أَدْرِكْ بِنَا أَيَّامَهُ وَ ظُهُورَهُ وَ قِيَامَهُ وَ اجْعَلْنَا مِنْ أَنْصَارِهِ وَ اقْرِنْ ثَارَنَا بِثَارِهِ وَ اكْتُبْنَا فِي أَعْوَانِهِ وَ خُلَصَائِهِ وَ أَحْيِنَا فِي دَوْلَتِهِ نَاعِمِينَ وَ بِصُحْبَتِهِ غَانِمِينَ وَ بِحَقِّهِ قَائِمِينَ وَ مِنَ السُّوءِ سَالِمِينَ يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ وَ الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعَالَمِينَ وَ صَلَوَاتُهُ عَلَى [وَ صَلَّى اللَّهُ عَلَی] سَيِّدِنَا مُحَمَّدٍ خَاتَمِ النَّبِيِّينَ وَ الْمُرْسَلِينَ وَ عَلَى أَهْلِ بَيْتِهِ الصَّادِقِينَ وَ عِتْرَتِهِ النَّاطِقِينَ وَ الْعَنْ جَمِيعَ الظَّالِمِينَ وَ احْكُمْ بَيْنَنَا وَ بَيْنَهُمْ يَا أَحْكَمَ الْحَاكِمِينَ

 

5)Sheikh rapporte d'Isma’îl fils de Fadl al-Hâshimî qui dit : [L’Imam] Jafar as-Sâdeq(p) m’a appris cette invocation pour que je la récite la nuit du 15 Sha'aban :

Allâhumma, anta al-hayyu al-qayyûmu al-‘aliyyu al-‘azhîmu alkhâliqu ar-râziqu al-muhyî al-mumîtu al-badî’u al-badî‘u,

Mon Dieu, Tu es le Vivant, le Subsistant, le Très-Elevé, le Très-Grandiose, le Créateur, le Pourvoyeur, Celui qui donne la vie, qui fait mourir. Celui qui commence [à partir

de rien] et qui innove [crée à partir de rien],

laka-l-jalâlu wa laka-l-fadlu wa laka-l-hamdu wa laka-l-mannu wa laka-l-jûdu wa laka-l-karamu wa laka-l-amru wa laka-l-majdu wa laka-sh-shukru,

à Toi est la Majesté, à Toi est la Faveur, à Toi est la Louange, à Toi est la Grâce, à Toi est la Largesse, à Toi est la Générosité, à Toi est l’Ordre, à Toi est la Gloire, à Toi est le Remerciement,

wahdaka lâ sharîka laka, yâ wâhidu yâ ahadu yâ samadu yâ man yalid wa lam yûlad wa lam yakun lahu kufuann ahadunn,

uniquement à Toi, point d’associé à Toi, ô Unique, ô Un, ô Impénétrable, ô Celui qui n’engendre pas et n’est pas en-

gendré, nul n’est égal à Lui,

salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa-ghfir lî wa-

rhamnî wa-kfinî mâ ahammanî wa-qdi daynî wa wassi’‘alayya fî rizqî,

prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et pardonne-moi, fais-moi Miséricorde, suffis-moi dans ce qui me préoccupe, acquitte mes dettes, accrois pour moi la part de mes ressources,

fa-innaka fi hadhihi-l-laylati kulla amrinn hakîminn tafruqu wa

man tashâ’u min khalqika tarzuqu.

car c’est durant cette nuit que Tu mesures tout ordre sage et que Tu pourvois qui Tu veux de Tes créatures.

Fa-rquznî wa an ta khayru-r-râziqîna fa-innaka qulta wa anta khayru-l-qâ’ilîna an-n-nâtiqîna : wa-s’alû-Allâha min fadlihi.

Alors, pourvois-moi. Toi qui es le Meilleur des pourvoyeurs car Tu as dit et Tu es le Meilleur de ceux qui disent, qui parlent : {Demandez à Dieu de Ses Faveurs !} (32/IV),

fa-min fadlika as’alu wâ iyyâka qasadtu wa bna nabiyyika a‘ta-

madtu wa laka rajawtu fa-rhamnî yâ arhama-r-râhimîna.

alors, je Te demande de Tes Faveurs, m’adressant à Toi, accréditant le fils de Ton Prophète, mettant mes espoirs en Toi, fais-moi Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

أَنْتَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ الْخَالِقُ الرَّازِقُ الْمُحْيِي الْمُمِيتُ الْبَدِي ءُ الْبَدِيعُ لَكَ الْجَلالُ وَ لَكَ الْفَضْلُ وَ لَكَ الْحَمْدُ وَ لَكَ الْمَنُّ وَ لَكَ الْجُودُ وَ لَكَ الْكَرَمُ وَ لَكَ الْأَمْرُ وَ لَكَ الْمَجْدُ وَ لَكَ الشُّكْرُ وَحْدَكَ لا شَرِيكَ لَكَ يَا وَاحِدُ يَا أَحَدُ يَا صَمَدُ يَا مَنْ لَمْ يَلِدْ وَ لَمْ يُولَدْ وَ لَمْ يَكُنْ لَهُ كُفُواً أَحَدٌ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَ اغْفِرْ لِي وَ ارْحَمْنِي وَ اكْفِنِي مَا أَهَمَّنِي وَ اقْضِ دَيْنِي وَ وَسِّعْ عَلَيَّ فِي رِزْقِي فَإِنَّكَ فِي هَذِهِ اللَّيْلَةِ كُلَّ أَمْرٍ حَكِيمٍ تَفْرُقُ وَ مَنْ تَشَاءُ مِنْ خَلْقِكَ تَرْزُقُ فَارْزُقْنِي وَ أَنْتَ خَيْرُ الرَّازِقِينَ فَإِنَّكَ قُلْتَ وَ أَنْتَ خَيْرُ الْقَائِلِينَ النَّاطِقِينَ وَ اسْئَلُوا اللَّهَ مِنْ فَضْلِهِ فَمِنْ فَضْلِكَ أَسْأَلُ وَ إِيَّاكَ قَصَدْتُ وَ ابْنَ نَبِيِّكَ اعْتَمَدْتُ وَ لَكَ رَجَوْتُ فَارْحَمْنِي يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ

 

6)Invoquer [Dieu] de cette invocation que le Prophète(s) récitait en cette nuit :

Allâhumma,aqsim lanâ min khashiyatika mâ yahûlu baynanâ wa bayna ma'siyatika wa min tâ'atika mâ tuballighunâ bihi ridwânaka wa mina-l- yaqîni mâ yahûnu ‘alaynâ bihi musîbâtu-d-dunyâ.

Mon Dieu, accorde-moi de Te craindre, de quoi nous empêcher de Te désobéir, de T’obéir, de quoi nous faire atteindre Ta Satisfaction, la certitude, de quoi rendre faciles à supporter les épreuves de ce monde !

Allâhumma, amti'nâ bi-smâ‘inâ wa absârinâ wa quwwitinâ mâ ahyaytanâ wa-j‘alhu-l-wâritha minnâ wa-j‘al thâranâ ‘alâ zhalamanâ wa-nsumâ ‘alâ man ‘âdânâ,

Mon Dieu, fais-nous jouir de notre ouïe, de notre vue, de notre force tant que Tu nous laisseras en vie, rends-le notre héritier et venge-nous de ceux qui ont été injustes à notre encontre et aide-nous contre nos ennemis,

wa lâ taj‘al musîbatanâ fî dîninâ wa lâ taj‘ali-d-dunyâ akbara

hamminâ wa lâ mablagha ‘ilminâ,

ne fais pas en sorte que notre malheur soit dans notre religion ni que le monde ici-bas soit notre plus grande préoccupation et l’aboutissement de notre savoir,

wa lâ tusallit ‘alaynâ man lâ yarhamunâ bi-rahmatika yâ arhamar-râhimîna.

ne nous fais pas dominer par quelqu’un qui ne nous fait pas miséricorde, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !

اللَّهُمَّ اقْسِمْ لَنَا مِنْ خَشْيَتِكَ مَا يَحُولُ بَيْنَنَا وَ بَيْنَ مَعْصِيَتِكَ وَ مِنْ طَاعَتِكَ مَا تُبَلِّغُنَا بِهِ رِضْوَانَكَ وَ مِنَ الْيَقِينِ مَا يَهُونُ عَلَيْنَا بِهِ مُصِيبَاتُ الدُّنْيَا اللَّهُمَّ أَمْتِعْنَا بِأَسْمَاعِنَا وَ أَبْصَارِنَا وَ قُوَّتِنَا مَا أَحْيَيْتَنَا وَ اجْعَلْهُ الْوَارِثَ مِنَّا وَ اجْعَلْ ثَارَنَا عَلَى مَنْ ظَلَمَنَا وَ انْصُرْنَا عَلَى مَنْ عَادَانَا وَ لا تَجْعَلْ مُصِيبَتَنَا فِي دِينِنَا وَ لا تَجْعَلِ الدُّنْيَا أَكْبَرَ هَمِّنَا وَ لا مَبْلَغَ عِلْمِنَا وَ لا تُسَلِّطْ عَلَيْنَا مَنْ لا يَرْحَمُنَا بِرَحْمَتِكَ يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِينَ

Cette invocation fait partie des invocations compilatrices complètes et [il est bien de] profiter de cette invocation durant les autres moments. Dans le livre de Ghawâli al-Lâli, il est dit que le Prophète(s) invoquait [Dieu] de cette invocation à tout moment.

 

7)Réciter les prières que l’on récite tous les jours à midi.

 

8)Invoquer Dieu de l’invocation de Komayl. (cf. Livre I pl72 du mafatihul-jenan) Elle est indiquée pour cette nuit.

9)Evoquer Dieu de cette évocation 100 fois :

Subhâna-llâhi wa-l-hamdu li-llâhi wa lâ ilâha illâ-llâhu wa-llâhu akbaru.

Gloire à Dieu, Louange à Dieu, il n’y a de Dieu que Dieu, Dieu est plus Grand !

«سبحان اللّه» و «الحمد للّه» و «اللّه اكبر» و «لا اله الاّ اللّه»

 

Dieu lui pardonnera ses péchés passés et lui satisfera les besoins de ce monde et de l’Au-delà.

10)Sheikh a rapporté dans Al-Misbâh d’Abû Yehia, un hadith sur les faveurs de la nuit de la mi-Sha’aban : Je demandai à mon Maître as-Sâdeq(p) quelle était la meilleure invocation durant cette nuit.Il(p) me répondit : Quand Tu as fini la prière du soir, prie 2 raka’ats en récitant, lors de la 1e raka'at. al-Hamd (I) et la sourate des Incroyants (CIX) et lors de la 2de, al- Hamd (I) et Le Culte Pur

(CXII). Après les salutations finales, tu dis :

Subhâna-llâhi.

Gloire à Dieu ! (33 fois)

Wa-l-hamdu li-llâhi.

Louange à Dieu ! (33 fois)

Wa-llâhu akbaru.

Dieu est plus Grand ! (34 fois)

Puis dis :

Yâ man ilayhi malja’u-l-‘ibâdi fî-l-muhimmâti wa ilayhi yafza‘u-lkhalqu fî-l-mulimmâti yâ ‘âlima-l-jahri wa-l-khafiyyâti,

Ô Celui vers qui s’abritent les serviteurs lors des affaires importantes, ô Celui vers qui se réfugient les créatures effrayées lors des adversités, ô Celui qui connaît ce qui est apparent et ce qui est dissimulé,

yâ man lâ takhfâ ‘alayhi khawâtiru-l-awhâmi wa tasar-rufu-lkhatarâti, yâ rabba-l-khalâ’iqi wa-l-bariyyâti yâ man bi-yadihi malakûtu-l-aradîna wa-s-samâwâti,

ô Celui à qui n'échappent pas les considérations des conjectures ni les agissements des imaginations, ô Seigneur des créatures et des créations, ô Celui qui détient les Royaumes des terres et des cieux,

Anta-llâhu lâ ilâha illâ anta amuttu ilayka bilâ ilâha illâ anta,

Tu es Dieu, point de divinité autre que Toi, je me mets en rapport avec Toi par le ‘Il n’y a point de Divinité autre que

Toi’,

fa-yâ lâ ilâha illâ anta aj'alnî fi hadhihi-l-laylati mimman nazharta

ilayhi fa-rahimtahu wa sami'ta du'â’ahu fa-ajabtahu.

ô point de divinité autre que Toi, place-moi, durant cette nuit, parmi ceux que Tu as vus et à qui Tu as alors fait Miséricorde, dont Tu as entendu l’invocation et auxquels

Tu as alors répondu,

wa‘alimta-stiqâlatahu fa-aqal-tahu watajâwazta ‘an sâlifi

khatî’atihi wa ‘azhîmi jarîratihi,

dont Tu as connu la demande de pardon et auxquels Tu as alors pardonné et pour lesquels Tu as alors fermé les

yeux sur les fautes passées et les péchés graves, faqadi-stajartu bika min dhunûbî wa laja’tu ilayka fî satri ‘uyûbî.

j’ai déjà cherché protection auprès de Toi contre mes péchés et je me suis réfugié auprès de Toi dans la dissimulation de mes péchés.

Allâhumma, fajud ‘alayya bi-karamika wa fadlika wa-htut khatâyâya bi-hilmika wa ‘afwika wa taghammadnî fî hâdhihi-l-laylati bi-sâbighi karâmatika.

Mon Dieu, alors, sois Généreux envers moi par Ta Noblesse et Ta Faveur et décharge-moi de mes péchés par Ta Mansuétude et Ton Pardon, recouvre-moi, durant cette nuit, de l'abondance de Tes Prodiges,

wa-j‘alnî fihâ min awliyâ’ika al-ladhîna-jtabaytahum li-tâ‘atika wa-khtartahum li-‘ibâdatika wa-ja‘altahum khâlisataka wa sifwataka. et place-moi durant cette nuit, au nombre de Tes Proches- Elus que Tu as choisis pour Ton Obéissance, que

tu as préférés pour Ton Adoration et que Tu as placés comme Tes Loyaux Dévoués et Tes Purs Elus.

Allâhumma, aj‘alnî mimman sa'ada jadduhu wa tawaffara mina-lkhayrâti hazhzhuhu,

Mon Dieu, place-moi au nombre de ceux dont les efforts sont bienheureux et dont la part des bienfaits est abondante,

wa-j‘alnî mimman salima fana ‘ima wa fâza fa-ghanima wa-kfinî sharra mâ aslaftu,

place-moi au nombre de ceux qui, étant hors de danger, vivent alors dans l’aisance, de ceux qui gagnant, rapportent alors un butin, protège-moi du mal que j’ai fait précédemment.

wa-'simnî mina-l-azdiyâdi fî ma‘siyatika wa habbib ilayya tâ'ataka

wa mâ yuqarribunî minka wa yuzlifunî ‘indaka.

et empêche-moi de Te désobéir davantage, fais-moi aimer le fait de T’obéir, ce qui me rapproche de Toi et me fait élever à Toi.

Sayyidî ilayka yalja’u-l-hâribu wa minka yaltamisu-t-tâlibu wa ‘alâ karamika yu‘awwilu al-mustaqîlu at-tâ’ibu.

Mon Maître, c’est auprès de Toi que se réfugie le fugitif, c’est à Toi que s’adresse le solliciteur et c’est sur Ta Générosité que compte celui qui veut se décharger de ses péchés et qui se repent.

Addabta ‘ibâdaka bi-t-takarrumi wa anta akramu-l-akramîna wa amarta bi-l-‘afwi ‘ibâdaka wa anta al-ghafûru ar-rahîmu.

Tu as éduqué Tes serviteurs à se montrer généreux et Toi, Tu es le plus Généreux des généreux et Tu as ordonné à Tes serviteurs le pardon et Toi, Tu es Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux.

Allâhumma, falâ tahrimnî mâ rajawtu min karamika wa lâ tu’yisnî min sâbighi ni'amika,

Mon Dieu, alors ne me prive pas de ce à quoi j’aspire de

Ta Noblesse, ne me fais pas désespérer de la Largesse de Tes Bienfaits,

wa lâ tukhayyibnî min jazîli qisamika fi hadhihi-l-laylati li-ahli

tâ‘atika wa-j‘alnî fi junnatinn min shirâri bariyyatika.

ne me déçois pas à propos de la part que Tu alloues abondamment en cette nuit à ceux qui T’obéissent, metsmoi à l’abri de Tes méchantes créatures.

Rabbi in lam akun min ahli dhâlika fa-anta ahlu-l-karami wal-‘afwi wa-l-maghfirati wa jud ‘alayya bimâ anta ahluhu lâ bimâ astahiqquhu.

Mon Seigneur, si je ne suis pas digne de cela, Toi, Tu es Maître de la Générosité, du Pardon et de la Rédemption, sois Généreux envers moi en fonction de ce dont Tu es

Digne et non pas en fonction de ce que je mérite.

Faqad hasuna zhannî bika wa tahaqqaqa rajâ’î laka wa ‘aliqat nafsî bi-karamika fa-anta arhamu-r-râhimîna wa akramu-lakramîna.

Déjà mon opinion de Toi est bonne, mon espoir en Toi est sûr et mon âme s'est accrochée à Ta Noblesse car Tu es le plus Miséricordieux des miséricordieux, le plus

Généreux des généreux.

Allâhumma, wa-khsusnî min karamika bi-jazîli qisamika wa

a'ûdhu bi-‘afwika min ‘uqûbatika,

Mon Dieu, réserve-moi, par Ta Générosité, une part abondante de ce que Tu alloues alors que je cherche protection auprès de Ton Pardon contre Tes Châtiments,

wa-ghfir liya-dh-dhanba al-ladhî yahbisu ‘alayya al-khuluqa wa

yudayyiqu ‘alayya-r-razqa

et pardonne-moi le péché qui m'empêche d'avoir un bon comportement et qui me restreint les ressources,

hattâ aqûma bi-sâlihi ridâka wa an'ama bi-jazîli ‘atâ’ika wa as'ada

bi-sâbighi na'mâ’ika.

afin que je fasse une bonne action qui Te satisfasse, que j’obtienne de Tes Dons abondants et que je jouisse de la diffusion de Tes Biens.

Faqad ludhtu bi-haramika wa ta‘arradtu li-karamika wa-sta‘adhtu bi-‘afwika min ‘uqûbatika wa bi-hilmika min ghadabika,

Déjà, je me suis réfugié dans Ton Sanctuaire, je me suis adressé à Ta Générosité et j’ai demandé la protection de Ton Pardon contre Ton Châtiment et celle de Ta Mansuétude contre Ta Colère,

fajud bimâ sa’altuka wa anil mâ-ltamastu minka.

alors, sois Généreux envers moi de ce que je T’ai demandé et accorde-moi ce que j’ai sollicité de Toi.

As’aluka bika lâ bi-shay’inn huwa a‘zhamu minka.

Je Te demande par Ton Intermédiaire et non par l’intermédiaire de quelque chose qui serait plus grandiose que

Toi.

يَا مَنْ إِلَيْهِ مَلْجَأُ الْعِبَادِ [يَلْجَأُ الْعِبَادُ] فِي الْمُهِمَّاتِ وَ إِلَيْهِ يَفْزَعُ الْخَلْقُ فِي الْمُلِمَّاتِ يَا عَالِمَ الْجَهْرِ وَ الْخَفِيَّاتِ [وَ] يَا مَنْ لا تَخْفَى عَلَيْهِ خَوَاطِرُ الْأَوْهَامِ وَ تَصَرُّفُ الْخَطَرَاتِ يَا رَبَّ الْخَلائِقِ وَ الْبَرِيَّاتِ يَا مَنْ بِيَدِهِ مَلَكُوتُ الْأَرَضِينَ وَ السَّمَاوَاتِ أَنْتَ اللَّهُ لا إِلَهَ إِلا أَنْتَ أَمُتُّ إِلَيْكَ بِلا إِلَهَ إِلّا أَنْتَ فَيَا لا إِلَهَ إِلّا أَنْتَ اجْعَلْنِي فِي هَذِهِ اللَّيْلَةِ مِمَّنْ نَظَرْتَ إِلَيْهِ فَرَحِمْتَهُ وَ سَمِعْتَ دُعَاءَهُ فَأَجَبْتَهُ وَ عَلِمْتَ اسْتِقَالَتَهُ فَأَقَلْتَهُ وَ تَجَاوَزْتَ عَنْ سَالِفِ خَطِيئَتِهِ وَ عَظِيمِ جَرِيرَتِهِ فَقَدِ اسْتَجَرْتُ بِكَ مِنْ ذُنُوبِي وَ لَجَأْتُ إِلَيْكَ فِي سَتْرِ عُيُوبِي اللَّهُمَّ فَجُدْ عَلَيَّ بِكَرَمِكَ وَ احْطُطْ خَطَايَايَ بِحِلْمِكَ وَ عَفْوِكَ وَ تَغَمَّدْنِي فِي هَذِهِ اللَّيْلَةِ بِسَابِغِ كَرَامَتِكَ وَ اجْعَلْنِي فِيهَا مِنْ أَوْلِيَائِكَ الَّذِينَ اجْتَبَيْتَهُمْ لِطَاعَتِكَ وَ اخْتَرْتَهُمْ لِعِبَادَتِكَ وَ جَعَلْتَهُمْ خَالِصَتَكَ وَ صَفْوَتَكَ

اللَّهُمَّ اجْعَلْنِي مِمَّنْ سَعَدَ جَدُّهُ وَ تَوَفَّرَ مِنَ الْخَيْرَاتِ حَظُّهُ وَ اجْعَلْنِي مِمَّنْ سَلِمَ فَنَعِمَ وَ فَازَ فَغَنِمَ وَ اكْفِنِي شَرَّ مَا أَسْلَفْتُ وَ اعْصِمْنِي مِنَ الازْدِيَادِ فِي مَعْصِيَتِكَ وَ حَبِّبْ إِلَيَّ طَاعَتَكَ وَ مَا يُقَرِّبُنِي مِنْكَ وَ يُزْلِفُنِي عِنْدَكَ سَيِّدِي إِلَيْكَ يَلْجَأُ الْهَارِبُ وَ مِنْكَ يَلْتَمِسُ الطَّالِبُ وَ عَلَى كَرَمِكَ يُعَوِّلُ الْمُسْتَقِيلُ التَّائِبُ أَدَّبْتَ عِبَادَكَ بِالتَّكَرُّمِ وَ أَنْتَ أَكْرَمُ الْأَكْرَمِينَ وَ أَمَرْتَ بِالْعَفْوِ عِبَادَكَ وَ أَنْتَ الْغَفُورُ الرَّحِيمُ اللَّهُمَّ فَلا تَحْرِمْنِي مَا رَجَوْتُ مِنْ كَرَمِكَ وَ لا تُؤْيِسْنِي مِنْ سَابِغِ نِعَمِكَ وَ لا تُخَيِّبْنِي مِنْ جَزِيلِ قِسَمِكَ فِي هَذِهِ اللَّيْلَةِ لِأَهْلِ طَاعَتِكَ وَ اجْعَلْنِي فِي جُنَّةٍ مِنْ شِرَارِ بَرِيَّتِكَ رَبِّ إِنْ لَمْ أَكُنْ مِنْ أَهْلِ ذَلِكَ فَأَنْتَ أَهْلُ الْكَرَمِ وَ الْعَفْوِ وَ الْمَغْفِرَةِ،

وَ جُدْ عَلَيَّ بِمَا أَنْتَ أَهْلُهُ لا بِمَا أَسْتَحِقُّهُ فَقَدْ حَسُنَ ظَنِّي بِكَ وَ تَحَقَّقَ رَجَائِي لَكَ وَ عَلِقَتْ نَفْسِي بِكَرَمِكَ فَأَنْتَ أَرْحَمُ الرَّاحِمِينَ وَ أَكْرَمُ الْأَكْرَمِينَ اللَّهُمَّ وَ اخْصُصْنِي مِنْ كَرَمِكَ بِجَزِيلِ قِسَمِكَ وَ أَعُوذُ بِعَفْوِكَ مِنْ عُقُوبَتِكَ وَ اغْفِرْ لِيَ الذَّنْبَ الَّذِي يَحْبِسُ عَلَيَّ [عَنِّي ] الْخُلُقَ وَ يُضَيِّقُ عَلَيَّ الرِّزْقَ حَتَّى أَقُومَ بِصَالِحِ رِضَاكَ وَ أَنْعَمَ بِجَزِيلِ عَطَائِكَ وَ أَسْعَدَ بِسَابِغِ نَعْمَائِكَ فَقَدْ لُذْتُ بِحَرَمِكَ وَ تَعَرَّضْتُ لِكَرَمِكَ وَ اسْتَعَذْتُ بِعَفْوِكَ مِنْ عُقُوبَتِكَ وَ بِحِلْمِكَ مِنْ غَضَبِكَ فَجُدْ بِمَا سَأَلْتُكَ وَ أَنِلْ مَا الْتَمَسْتُ مِنْكَ أَسْأَلُكَ بِكَ لا بِشَيْ ءٍ هُوَ أَعْظَمُ مِنْكَ

Ensuite tu te prosternes et tu dis :

Yâ rabbu.

Ô Seigneur ! (20 fois)

Yâ Allâhu.

Ô Dieu ! (7 fois)

Yâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-llâhi.

Il n’y a de forceet de puissancequ’en Dieu ! (7 fois)

Mâ shâ'a-llâhu.

Ce que Dieu veut ! (10 fois) lâ quwwata illâ bi-llâhi.

Il n’y a de force qu’en Dieu ! (10 fois)

Puis tu pries sur le Prophète et sur sa famille et tu présentes ton besoin. Par Dieu ! Si tu demandes [des choses] au nombre des gouttes [de la pluie], Dieu Tout-Puissant te les fait atteindre par Sa Générosité et Sa Largesse.

 

11 )Sheikh Tûssî et al-Kafa‘amî disent de dire durant cette nuit :

Ilâhî ta'arrada laka fî hadhâ-l-layli al-muta‘arridûna wa qasadakal-qâsidûna wa ammala fadlaka wa ma'rûfaka at-tâlibûna,

Mon Dieu, se sont présentés à Toi, durant cette nuit, ceux qui se présentent, se sont adressés à Toi ceux qui s’adressent, ont espéré en Tes Faveurs et en Tes Bontés ceux qui demandent,

wa laka fî hadhâ-l-layli nafahâtunn wa jawâ’izu wa ‘atâyâ wa mawâhibu tamunnu bihâ ‘alâ man tashâ'u min ‘ibâdika wa

tamna‘uhâ man lam tasbiqu lahu-l-‘inâyatu minka,

et Tu as, durant cette nuit, des présents, des récompenses, des dons, des gratifications que Tu accordes à qui Tu veux de Tes serviteurs et dont Tu prives celui que

l'attention pour lui de Ta Part n’a pas précédé,

wa hâ anâ dhâ ‘ubayduka al-faqîru ilayka al-mu’ammilu fadlaka

wa ma'rûfaka,

et me voilà, Ton serviteur, celui qui a besoin de Toi, qui

espère en Ta Faveur et Ton Bienfait.

fa-in kunta yâ mawlâya tafaddlta fîhadhihi-l-laylati ‘alâ ahadinn

min khalqika wa ‘udta ‘alayhi bi-‘â'idatinn min ‘atfïka

Mon Maître, si Tu dispenses de Tes Faveurs, en cette nuit, à quelqu'une de Tes créatures et que Tu lui ramènes un gain de Ta Bonté,

fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn at-tayyibîna attâhirîna al-khayyirîna al-fâdilîna wa jud ‘alayya bi-tawlika wa ma'rûfika yâ rabba-l-‘âlamîna.

alors, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, les bons, les purs, les excellents, les meilleurs et sois Généreux avec moi par Ta Longanimité et Ta Bonté, ô Seigneur des mondes !

Wa sallâ-llâhu ‘alâ Muhammadinn khâtami-n-nabiyyîna wa âlihi at-tâhirîna wa sallama taslîmann inna-llâha hamîdunn majîdunn.

Que Dieu prie sur Mohammed, le Sceau des Prophètes et sur les membres purs de sa famille et les salue d'une salutation de paix, car Dieu est Digne d’être Magnifié et Glorifié.

Allâhumma, innî ad'ûka kamâ amarta fa-stajib lî kamâ wa'adta innaka lâ tukhlifu-l-mî‘âda.

Mon Dieu, je T’invoque comme Tu me l’as ordonné alors réponds-moi comme Tu me l’as promis, car Tu ne manques pas à Ta Promesse !

إِلَهِي تَعَرَّضَ لَكَ فِي هَذَا اللَّيْلِ الْمُتَعَرِّضُونَ وَ قَصَدَكَ الْقَاصِدُونَ وَ أَمَّلَ فَضْلَكَ وَ مَعْرُوفَكَ الطَّالِبُونَ وَ لَكَ فِي هَذَا اللَّيْلِ نَفَحَاتٌ وَ جَوَائِزُ وَ عَطَايَا وَ مَوَاهِبُ تَمُنُّ بِهَا عَلَى مَنْ تَشَاءُ مِنْ عِبَادِكَ وَ تَمْنَعُهَا مَنْ لَمْ تَسْبِقْ لَهُ الْعِنَايَةُ مِنْكَ وَ هَا أَنَا ذَا عُبَيْدُكَ الْفَقِيرُ إِلَيْكَ الْمُؤَمِّلُ فَضْلَكَ وَ مَعْرُوفَكَ فَإِنْ كُنْتَ يَا مَوْلايَ تَفَضَّلْتَ فِي هَذِهِ اللَّيْلَةِ عَلَى أَحَدٍ مِنْ خَلْقِكَ وَ عُدْتَ عَلَيْهِ بِعَائِدَةٍ مِنْ عَطْفِكَ فَصَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ

مُحَمَّدٍ الطَّيِّبِينَ الطَّاهِرِينَ الْخَيِّرِينَ الْفَاضِلِينَ وَ جُدْ عَلَيَّ بِطَوْلِكَ وَ مَعْرُوفِكَ يَا رَبَّ الْعَالَمِينَ وَ صَلَّى اللَّهُ عَلَى مُحَمَّدٍ خَاتَمِ النَّبِيِّينَ وَ آلِهِ الطَّاهِرِينَ وَ سَلَّمَ تَسْلِيماً إِنَّ اللَّهَ حَمِيدٌ مَجِيدٌ اللَّهُمَّ إِنِّي أَدْعُوكَ كَمَا أَمَرْتَ فَاسْتَجِبْ لِي كَمَا وَعَدْتَ إِنَّكَ لا تُخْلِفُ الْمِيعَادَ.

Et cette invocation est faite avant l’aube, après la prière ashafa' (‘la paire’) [de la prière de la nuit].

 

12)lnvoquer Dieu de cette invocation rapportée par Sheikh et Sayyed après toutes les deux raka’ats de la prière de la nuit et après la prière ash-shafa’ (‘la paire’) et al-walr (‘l'impaire’) [de la prière de la nuit].

 

13)Se prosterner et invoquer Dieu des invocations rapportées du Prophète(s) dont celle rapportée par Sheikh de Hamâd fils de ’lssa, de Abân fils de Tughlab qui dit : L’Imam as-Sâdeq(p) dit :

« C’était la nuit de mi-Sha’aban et le Messager de Dieu était chez ‘Aisha’. Quand ce fut le milieu de la nuit, le Messager de Dieu(s) se leva de son lit. Elle se réveilla et vit que le Messager de Dieu(s) s’était levé. Alors, il lui arriva ce qui arrive aux femmes (la jalousie) et elle pensa qu’il(s) s’était rendu chez une de ses femmes. Elle se leva, s’enveloppa de son manteau. Je jure, par Dieu, qu’il n’était pas en soie, ni en lin ni en coton, mais sa chaîne était en poil et sa trame était en peau de chameau. Elle se mit à chercher le Messager de Dieu(s) dans les chambres de ses femmes, chambre après chambre, quand elle le(s)vit prosterné, comme un vêtement collé au sol. Elle s’approcha de lui et l’entendit dire pendant sa prosternation :

Sajada laka sawâdî wa khayâlî wa âmana bika fu’âdî, hadhihi

yadâya wa mâ janaytuhu ‘alâ nafsî,

Se sont prosternés pour Toi mon corps (ou mes secrets) et mes pensées, mon coeur a cru en Toi, et voici mes mains

et ce que j’ai commis en fautes contre moi-même,

yâ ‘azhîmu turjâ bi-kulli ‘azhîminn ighfir liya al-‘azhî-ma fa-in-

nahu lâ yaghfiru adh-dhanba al-‘azhîma illâ ar-rabbu-l-‘azhîmu.

ô Très-Grandiose, Espéré pour tout grandiose, pardonne-moi le grandiose, car ne pardonne le péché grandiose que le Seigneur Grandiose !

 

سَجَدَ لَكَ سَوَادِي وَ خَيَالِي وَ آمَنَ بِكَ فُؤَادِي هَذِهِ يَدَايَ وَ مَا جَنَيْتُهُ عَلَى نَفْسِي يَا عَظِيمُ [عَظِيما] تُرْجَى [يُرْجَی] لِكُلِّ عَظِيمٍ اغْفِرْ لِيَ الْعَظِيمَ فَإِنَّهُ لا يَغْفِرُ الذَّنْبَ الْعَظِيمَ إِلّا الرَّبُّ الْعَظِيمُ

Ensuite, il(s) leva la tête puis il se prosterna à nouveau. ‘Aisha’ l'entendit alors dire :

A‘ûdhu bi-nûri wajhika al-ladhî adâ’at lahu as-samâwâtu wa-laradûna wa-nkashafat lahu azh-zhulumâtu wa salaha ‘alayhi amru alawwalîna wa-l-âkhirîna,

Je cherche protection auprès de la Lumière de Ta Face pour qui les deux et les terres se sont illuminés, les ténèbres se sont dissipées et à qui convient l’ordre des premiers et des derniers,

min fuja’ati niqamatika wa min tahwîli ‘âfiyatika wa min zawâli ni'matika.

contre Ton Châtiment inopiné, le retournement de Ta

Santé/salut et la disparition de Tes Bienfaits.

Allâhumma, urzuqnî qalbann taqiyyann naqiyyann wa mina-shshirki barî’ann lâ kâfirann wa lâ shaqiyyann.

Mon Dieu, accorde-moi un coeur pieux, pur, exempt de l’associationnisme, et non pas un [coeur] incroyant ni misérable.

Ensuite, il(s) frotta sa joue sur la terre et dit :

‘Affartu wajhî fî-t-turâbi wa huqqa liya an asjuda laka.

J’ai frotté mon visage dans la terre et il est de mon devoir de me prosterner devant Toi.

أَعُوذُ بِنُورِ وَجْهِكَ الَّذِي أَضَاءَتْ لَهُ السَّمَاوَاتُ وَ الْأَرَضُونَ وَ انْكَشَفَتْ لَهُ الظُّلُمَاتُ وَ صَلَحَ عَلَيْهِ أَمْرُ الْأَوَّلِينَ وَ الْآخِرِينَ مِنْ فُجْأَةِ نَقِمَتِكَ وَ مِنْ تَحْوِيلِ عَافِيَتِكَ وَ مِنْ زَوَالِ نِعْمَتِكَ اللَّهُمَّ ارْزُقْنِي قَلْباً تَقِيّاً نَقِيّاً وَ مِنَ الشِّرْكِ بَرِيئا لا كَافِراً وَ لا شَقِيّاً.

Quand le Messager de Dieu(s) se prépara à se retirer, elle courut à son lit. Le Prophète(s) arriva au lit et entendit sa respiration élevée. Il(s) lui demanda : C’est quoi cette respiration ? Sais-tu ce qu’est cette nuit ? [C’est] la nuit de la mi-Sha’aban durant laquelle les ressources sont réparties, (durant laquelle) les termes [le moment de la mort] s’inscrivent, (durant laquelle) ceux qui vont au Hajj sont enregistrés. Dieu Très-Elevé, durant cette nuit, pardonne à ses créatures les péchés, plus nombreux que les poils des chèvres de la tribu Kalb, et fait descendre les Anges du Ciel sur la terre de La Mecque.

 

14)Prier la prière de Ja’far at-Tayyâr comme l’a rapportée Sheikh de l’imam ar-Ridâ(p). (cf. Livre I p121 du mafatihul-Jenan)

 

15)De nombreuses prières sont évoquées pour cette nuit.

-Notamment celle rapportée par Abu Yehia as-Sina‘ânî, d'alBâqer(p) et d’as-Sâdeq(p). L’ont également rapportée plus de 30 personnes de confiance, auxquelles on peut se fier, qui dirent : Les 2 Imams(p) dirent : Quand c’est la nuit de la mi-Sha’aban, prie 4 raka ’ats en lisant pour chaque raka’at, après al-Hamd (I), Le Culte Pur

(CXII) 100 fois. Quand tu as fini, dis :

Allâhumina, innî ilayka faqîrunn wa min ‘adhâbika khâ’ifunn mustajîrunn.

Mon Dieu, c'est Toi dont j’ai besoin et c’est Ton Châti-

ment que je crains et contre lequel je cherche refuge,

Allâhumma, lâ tubaddili-smî wa lâ tughayyir jismî wa lâ taj’had balâ’î wa lâ tushmit bî a‘dâ’î.

Mon Dieu, ne remplace pas mon nom, ni ne change mon corps, ne rends pas pénible mon épreuve et ne fais pas en sorte que mes ennemis se réjouissent de mon malheur.

A‘ûdhubi-‘afwikamin‘iqâbikawa a'ûdhubi-rahmatika min

‘adhâbika,

Je cherche protection auprès de Ton Pardon contre Ta Punition, je cherche protection auprès de Ta Miséricorde contre Ton Châtiment, wa a'ûdhu bi-ridâka min sakhatijca wa a‘ûdhu bika minka,

je cherche protection auprès de Ta Satisfaction contre Ta Colère, je cherche protection auprès de Toi contre Toi,

jalla thanâ’uka anta kamâ athnayta ‘alâ nafsika wa fawqa mâ yaqûlu-l-qâ’ilûna.

que Ta Louange soit magnifiée, Tu es comme Tu T’es

Loué Toi-même et au-dessus de ce que disent les diseurs.-

اللهُمَّ إِنِّی إِلَیْکَ فَقِیرٌ وَ مِنْ عَذَابِکَ خَائِفٌ مُسْتَجِیرٌ اللهُمَّ لا تُبَدِّلْ اسْمِی وَ لا تُغَیِّرْ جِسْمِی وَ لا تَجْهَدْ بَلائِی وَ لا تُشْمِتْ بِی أَعْدَائِی أَعُوذُ بِعَفْوِکَ مِنْ عِقَابِکَ وَ أَعُوذُ بِرَحْمَتِکَ مِنْ عَذَابِکَ وَ أَعُوذُ بِرِضَاکَ مِنْ سَخَطِکَ وَ أَعُوذُ بِکَ مِنْکَ جَلَّ ثَنَاؤُکَ أَنْتَ کَمَا أَثْنَیْتَ عَلَى نَفْسِکَ وَ فَوْقَ مَا یَقُولُ الْقَائِلُونَ.

-Il est rapporté beaucoup de faveurs pour la prière de 100 raka’ats effectuée pendant cette nuit, en lisant pour chaque raka’at après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII) 10 fois.

-La prière de 6 raka'ats déjà évoquée à propos des actes du mois de Rajab pour la nuit du 15 du mois. (p515) Réciter à chaque raka’at après al-Hamd (I), les sourates Yâ Sîn (XXXVI), Le Royaume

LXVII, Le Culte Pur (CXII).

•Le 15eme jour de Sha'aban

C’est le jour anniversaire de la naissance du 12eme Imam, notre Imam al-Mahdî, l’Argument, le fils de Hassan, le Détenteur du

Temps (que les prières de Dieu soient sur lui et sur ses pères).

-Il est recommandé de le visiter en ce jour, en tout temps et en tout lieu, ainsi que d’invoquer [Dieu] pour l’accélération de son soulagement au moment de sa visite. Sa visite au Sirdab à Sâmorâ est confirmée. Sa réapparition est certaine ainsi que le fait qu’il va exercer le pouvoir et remplir la terre de justice et d’équité après qu’elle eut été remplie d’injustice et de despotisme.

mercredi, 08 avril 2020 11:51

Covid-19 Droit ou devoir ?

Droit ou devoir ?

Dans l’alphabet la lettre C précède le registre de la lettre D

Aujourd’hui 4/4/2020 c’est mon crayon déversant et noircissant une page blanche

Déversant un questionnement auquel j’essaie de trouver une réponse à travers un vécu et une mouvance dans le monde la vérité humaine

Dans le monde de la lecture et de la participation au tragique quotidien de l’expérience authentique et réelle de la guerre… Des hostilités … des conflits … du carnage … et, de la belligérance

Ces états de fait dont les agissements étaient menés par les hommes et hautement consolidés par une technologie performante accompagnée d’une information médiatique adaptée à la conduite sanguinaire du stratège prédateur.

Et au cours du temps un code de la guerre prit forme avec une certaine éthique.

Une certaine éthique anticipatrice de l’après conflit.  Ce concept de l’éthique se situant dans le même vecteur de la prédation :

-          Exploitation de l’homme

-          Mains mises sur l’économie… sur toute la société

-          Déconstruction totale tout azimut et surtout écrasement de toute sédition

Ethique … ! Que dis-je… !!!

Cette éthique est en fait un compromis entre la morale et l’intérêt.

Dans cette logique l’intérêt prime au détriment de la morale

L’intérêt bénéficiant d’un soubassement juridique dont l’expression repose sur la nuance et le pouvoir contorsionniste des termes

La morale délayée et progressivement noyée, eloignée de notre horizon et entendement, alourdi par les droits de l’homme.

Droits utopiques ayant engendré le droit fantôme et le fantôme du droit pour un être humain qui n’existe pas

Aujourd’hui nous faisons face à un autre type de guerre mais qui réitère une certaine tendance nécrophile envers les humains souffrant et vivant l’injustice d’un embargo sans fin tout en luttant contre le covid 19

Aujourd’hui les repères ont disparu, les devoirs s’effacent et le désert des valeurs s’installe

Désert sans repères où seuls comptent les comptes

Dans ce contexte l’individu se trouve en déshérance avec une conscience incapable de faire le point entre le mal et le bien ; dans le vide et l’absence de la référence ; mais fort heureusement la morale subsiste dans les consciences.

Et malgré notre état de confinement stratégique dois-je me réjouir de cette nouvelle bataille ??

Un ennemi invisible mais d’une vigueur remarquable d’un pouvoir de frappe virtuel dépassant l’entendement !!

Les 5 continents touchés

covid 19 et ses mutants

Le covid : virus d’après le Larousse est un agent infectieux très petit qui ne peut se reproduire qu’en parasitant une cellule

virus très petit … !

Mais oh combien remarquable !!

Et à qui nous serions redevables de la chute de la pollution atmosphérique en bouchant le trou de l’ozone … en clouant les avions au sol !!!

    -moins de gaz carbonique dégagé par les voitures grâce à leur immobilisation

    -moins de pollution des mers :mais l’ére des corsaires est de retour

    -moins de gaspillage

    -moins d’arrogance

    -moins d’agressivité

Mais

    -plus de sagesse

    -plus de responsabilité

    -plus d’écoute

    -plus d’attention envers l’autre

    -plus d’attention envers l’environnement

    -plus d’attention envers l’animal

    -plus d’attention envers la terre

    -plus de civisme

    -plus de force dans les liens familiaux

    -plus d’humilité

En bref plus de valeurs

La morale reviendra en force elle qui fut même attaquée et tournée en dérision.

Elle ne sera plus désuète et manipulatoire …celle de l’ordre établit… !!

La morale est crédible lorsque l’acte suit le discours. Par ailleurs la morale est « un faire » et les droits de l’Homme ne doivent pas être déconnectés de leur dimension essentielle qu’est la Morale

Pour terminer

La force de la morale réside dans la déconsidération et la disqualification frappant l’immoral

Cherifa Ammar

Née Baouab

 

mercredi, 08 avril 2020 11:49

À Réfléchir

La Sourate Youssouf paix sur lui nous apprend que :
- Le malade guérira .
- L'absent reviendra .
- Le soucieux sera apaisé .
- Le mal disparaîtrera .
Avec bien sûr
la confiance en Dieu Gloire à Lui ,
Lui le Maître des deux mondes avec la patience qu'IL nous recommande .

Quand le croyant est satisfait ,
il doit le reconnaître ,
ne pas oublier son devoir qui est la glorification .

Récit :
Quand le prophète Youssouf interpréta un rêve qu'avait vu le roi ,
il dit à son ami ,
un ancien prisonnier  :
- Rappelle au roi que je suis encore en prison ,
une façon de demander une intervention .

La Volonté du Tout Puissant fit oublier à l'ami de transmettre au roi la demande du prophète et , l'Ange Jibrail apparaît à Youssouf en prison lui dit :

- Pour avoir compter sur ton ami ,
Dieu a augmenté ta peine de 7 ans .
Youssouf regretta amèrement ,
se prosterna , pleura de toutes ses larmes  ,
demanda pardon bien qu'il soit injustement mis en cellule,
pourtant Youssouf est Prophéte de Dieu .

Moralité :
QUI SOMMES-NOUS ,
par rapport aux prophètes qui ont subis  :
- La faim , la soif , les dures épreuves ,
- les guerres , la sécheresse ,
- les longues traversées sous le soleil ,
sous la pluie sans abris ,
- les longues prières et prosternations ,
- le jeûn sans avoir à manger ,
- la stérilité ,
- la vieillesse chargée .

Dieu a fait porter à ses Prophétes l'un après l'autre un lourd fardeau comme épreuve , des dures épreuves .

Soyons reconnaisants d'abord ,
réalistes après  !

Sommes-nous chargés  ?

Pourtant nous avions fait des excès que les prophètes , les saints n'ont pas du tout commis .

Conclusion :
Notre pandémie vient à peine de nous confiner ,
- PRIONS
qu'elle ne soit un fardeau lourd ,
- LISONS chaque soir une seule fois le dernier verset de la Sourate 2 ,
-.PARLONS
avec dévouement et amour
à Dieu dans la langue que l'on maîtrise ,
- OUVRONS
nos coeurs , nos mains ,
IL EST
Pardonneur ,
IL EST
Savant ,
IL EST
Attentif plein de compassion , plein d'amour,
IL EST
le Seul Protecteur ,
Lui Seul maîtrise la situation ,
Sait quand et comment agir ,
Restons confiants ,
IL Agira pour l'humanité !

mercredi, 08 avril 2020 11:45

Les bienfaits de la lecture du Coran

Le coran est l’un des livres les plus lus et les plus mémorisés dans le monde, car dans la tradition islamique, sa lecture est considérée comme une adoration. Ainsi, il existe plusieurs hadiths venant du Prophète (paix et salut de Dieu soit sur Lui et Sa Famille immaculé) qui exhortent les musulmans à lire et à mémoriser le Coran.

Le saint Prophète (pslf) a dit: "Illuminez vos maisons par la lecture du Coran, et ne les transformez pas en tombes comme l'ont fait les Juifs et les Chrétiens qui accomplissaient leurs prières dans les églises et les synagogues en désertant leurs foyers, car plus on lit le Coran dans une maison, plus les bienfaits y augmentent, ses habitants vivent dans la largesse et sa lumière s'étend aux gens du ciel tout comme les étoiles du ciel éclairent les gens de la Terre." (1)

Il a dit encore: "Quiconque lit dix versets coraniques au cours d'une nuit ne sera pas inscrit au nombre des Insouciants, et quiconque en lit cinquante, sera inscrit parmi les Invocateurs (d'Allah), et quiconque en lit cent, sera inscrit au nombre des Obéissants, et quiconque en lit deux cents, sera inscrit parmi les Humbles, et quiconque en lit trois cents sera inscrit parmi les Gagnants, et quiconque en lit cinq cents, sera inscrit parmi les Mujtahid, et quiconque en lit mille, on lui inscrira un quintal de bienfaisance, un quintal étant quinze mille mithqâl d'or et chaque mithqâl est l'équivalent de vingt-quatre qîrât (graine) dont le plus petit est aussi grand que la montagne d'Ohod et le plus grand est aussi grand que la distance entre le ciel et la terre." (2)

Notes:
(1) Uçul al-Kafi T.2,P.610
قال النبي (صلى الله عليه وآله): نوروا بيوتكم بتلاوة القرآن ولا تتخذوها قبورا كما فعلت اليهود والنصارى، صلوا في الكنائس والبيع وعطلوا بيوتهم فإن البيت إذا كثر فيه تلاوة القرآن كثر خيره واتسع أهله و أضاء لأهل السماء كما تضيئ نجوم السماء لأهل الدنيا
(2)  Uçul al-Kafi T.2, P.612
عن أبي جعفر (عليه السلام) قال: قال رسول الله (صلى الله عليه وآله): من قرأ عشر آيات في ليلة لم يكتب من الغافلين ومن قرأ خمسين آية كتب من الذاكرين ومن قرأ مائة آية كتب من القانتين ومن قرأ مائتي آية كتب من الخاشعين ومن قرأ ثلاث مائة آية كتب من الفائزين ومن قرأ خمسمائة آية كتب من المجتهدين ومن قرأ ألف آية كتب له قنطار من تبر  القنطار خمسة عشر ألف مثقال من ذهب والمثقال أربعة وعشرون قيراطا أصغرها مثل جبل أحد وأكبرها ما بين السماء إلى الأرض

Dieu octroya à l'imam Hussein (psl) 10 enfants dont 6 fils et 4 filles. Son fils aîné connu sous le nom Ali el Akbar se distinguait de tous les autres par une caractéristique exclusive :  il ressemblait au Prophète Mohammad (pslf) comme 2 gouttes d'eau.
Hélas !  Cela n'empêchera pas les assaillants de l'assassiner devant son père à Karbala.
???
Ali el Akbar est le fils aîné de l'imam Hussein (psl). Sa mère se nomme Layla fille de Abi Urwat.

Il est né le 11ème de Sha’baan en l'an 33 de l’Hégire à Medine.

De même que son père l'imam Hussein vécu avec son grand-père le Prophète (pslf) durant 7 ans, Ali el Akbar vécu sous l'égide de son grand-père l'imam Ali bn Abi Talib durant 7 ans.

Une période d’éducation spirituelle et de purification contre toute attraction mondaine.

Ali el Akbar était populaire pour son caractère pieux et sa haute éthique, des qualités qui lui valaient le respect même de Moawiya.

Ali el Akbar se distinguait très particulièrement par sa ressemblance extraordinaire d'avec le Messager de Dieu :  une ressemblance tant physique que morale. Et cela a été pour lui un atout déterminant et une influence pour rappeler les gens de son époque vers le Prophète et son enseignement authentique.

Cette ressemblance fut attestée par son père l'imam Hussein (psl) en personne. Lorsque Ali el Akbar s'engagea pour défendre la vérité à Karbala, son père regarda le ciel et dit :

" Ô Seigneur ! Atteste et sois Témoin contre ces gens, un enfant sort pour les affronter, un enfant qui ressemble le plus au Messager de Dieu dans sa physionomie, son attitude et son verbe"
? Foutouh. Vol.5, P.5 - 7. اللّهمّ اشهدْ على هؤلاء القوم فقد برزَ إليهم غُلامٌ أشبهُ النّاسِ خَلْقَاً وخُلُقاً ومَنْطِقاً برسولك

C'est ainsi que Ali el Akbar fut le 1er de la famille du Prophète à combattre l'injustice sur le champ de bataille de Karbala et donc le 1er martyr parmi les fils de l'imam Hussein (psl)

Recommandations de la médecine islamique dans le virus corona (COVID-19).
Manger et boire est interdit:
1.  Le café.
2.  Thé noir.
3.  Faire frire la nourriture
4.  Mangez gras.
5.  Bonbons.

Les aliments et boissons suivants sont recommandés :
1.  Miel et sel: Mélanger et boire une cuillère à soupe de miel avec un peu de sel et d'eau.
2.  Miel et citron: Mélanger et boire une cuillère à soupe de miel et de citron et d'eau.
3.  Buvez du jus de pomme, Ou boire de  jus de pommes coings : Quand vous avez la diarrhée.
4.  Thé au gingembre: Mélanger une cuillère à café de gingembre dans un verre d'eau chaude et boire avec du miel.
5.  Thé à la cannelle: Mélanger une cuillère à café de cannelle dans un verre d'eau chaude et boire avec du miel.
6.  Mangez de l'ail et des oignons, mangez de l'ail cru.
7.  Mangez un peu de sel avant et après les repas.
8.  Eau et sel: Mélanger une cuillère à soupe de sel avec de l'eau et rincer la bouche et la gorge.( Ne buvez pas).
9.  Lavez-vous les mains fréquemment avec du savon et de l'eau.
10. Massage: utiliser l'huile d'olive pour masser la poitrine et les épaules.

mercredi, 08 avril 2020 11:26

Qu'est ce que c'est Taqiyyah?

La Taqiyyah ou la dissimulation  est, au sens littéral,  “weqayah” (prévention), c'est-à-dire sauvegarder quelqu’un, ou quelque chose, de la nuisance et de la mise en danger de l'ennemi. Alors le concept de Taqiyyah est que l'homme accomplisse son acte de manière à ne pas nuire à la vie ou aux biens de l'ennemi ni à la dignité du musulman. Il y a plusieurs sortes de Taqiyyah. Dans certains cas, la Taqiyyah est une protection face à la persécution de l'ennemi: c'est comme dans les premiers jours de l’Islam,  lorsque des infidèles de Quraysh ont obligé Ammar à  blasphémer, il a alors prononcé ces mots blasphématoires malgré son immense foi.
Il est important de se rappeler qu'il y a des cas où la base de la religion est compromise si l’on pratique la Taqiyyah ou la dissimulation. Alors dans de tels cas, il n’y a pas de Taqiyyah (dissimulation).
“Taqiyyah”  signifie cacher une croyance ésotérique et cacher sa foi à l'ennemi afin d'éviter des pertes matérielles et des dommages spirituels et religieux. Plusieurs versets coraniques traitent de la Taqqiya, nous en citons certains:
A) Les croyants ne devraient pas abandonner les croyants et se lier d'amitié avec les mécréants, quiconque le fera n'aura aucune relation avec Dieu à moins qu'il fait Taqiyyah (3/28) (“Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour”. Trad. Hamidullah) Ce verset témoigne clairement du fait que l'amitié avec les mécréants n'est pas autorisée, sauf pour  préserver la vie et prévenir les dangers, auquel cas on peut apparemment être d'accord avec eux.
B) Celui qui  après avoir cru en Dieu devient infidèle  sauf celui qui se confesse par contrainte alors que son cœur est ferme et sûr dans la foi, mais ceux qui ne croient pas en leur cœur, il y aura une colère sévère sur eux(16/106) (“Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible” Trad. Hamidullah). Les commentateurs  disent à propos de la révélation de ce verset: Il était une fois Ammar bin Yasser qui  était devenu hostile aux ennemis avec ses parents,   alors les mécréants les ont exhortés à renoncer à l'Islam et  à embrasser l'incrédulité. Les compagnons d'Ammar ont tous témoigné de l'Unicité de Dieu et de la mission du Prophète, donc certains d'entre eux ont été martyrisés, tandis que d'autres ont été torturés par les ennemis de l'Islam, mais Ammar, contrairement à son désir intérieur, a pratiqué ce que disaient les mécréants, et de cette façon il a été libéré.
Alors qu’il s'approchait du Prophète de Dieu, il devint très anxieux et déprimé par ses paroles. Par conséquent, le Prophète (paix soit sur lui) fut réconforté et le verset fut révélé à cet égard. Il est devenu clair à partir de ce verset et des paroles des commentateurs que la conception des croyances ésotériques afin de préserver la vie et de prévenir les dommages matériels et spirituels a également été réalisée et acceptée par l'Islam à l'époque du Prophète.
La Taqiyyah d’après le chi’isme:
Les gouvernements tyranniques des Omayyades  et des  Abbassides ayant témoigné de l’hostilité tout au long de leur histoire avec les chi’ites et manifesté l’intention de les tuer, les chi'ites avaient recouru aux commandements du Coran et dissimulaient  leurs propres croyances. Et de cette façon, ils se sont sauvés eux-mêmes et leurs frères musulmans en ces temps difficiles.  Il est évident que c'était une tactique pour surmonter l'atmosphère d'oppression et de despotisme et  les tempêtes oppressives qui menaçaient de détruire les chi’ites.
Et donc, si les rois oppresseurs et leurs subordonnés n'étaient pas hostiles aux chi’ites et ne les assassinaient pas impitoyablement sous leur domination, il n'y aurait aucune raison pour faire la Taqiyyah (la dissimulation).
Il est à noter que la Taqiyyah  n'appartient pas au groupe chi’ite, mais aussi à d'autres musulmans, contre l'ennemi  qui s'oppose à toutes les religions islamiques (comme les Khawarij et les gouvernements tyranniques qu'ils trompent à tous égards). S'ils ne peuvent pas les affronter, ils se réfugient dans le bouclier de la Taqiyyah et cachent leurs croyances intérieures afin de leur sauver la vie.
D'après ce qui s'est passé, le résultat est que:
1- Taqiyyah a une racine coranique et la méthode des Compagnons du Prophète (paix soit sur lui) et son approbation est une preuve claire de sa réalisation et de son approbation dans les premiers jours de l'Islam.
2 - La motivation des  chi’ites pour faire la religion  était d'empêcher les tueries brutales de chi’ites et les tempêtes tyranniques qui menaçaient de détruire cette religion à l'époque des Omayyades  et des Abassides..
3- La Taqiyyah n'appartient pas au groupe chi’ite, mais elle existe  aussi parmi d'autres musulmans.
4- La Taqqiyyah ne se limite pas à éviter l'infidélité et à cacher les croyances islamiques aux polythéistes, mais le critère de Taqiyyah qui préserve la vie des musulmans est universel, et cacher les croyances internes contre tout ennemi brutal si l'on n'est pas capable de lui résister dans ces circonstances, est nécessaire.
Pour quelle raison le Coran chi’ite croit-il à l’autorisation  de la Taqiyyah?
Dieu le Tout-Puissant dit au verset 28 de la sourate al-Imran: "Que les croyants ne prennent pas pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait n’est d’Allah en rien la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux. Allah vous met en garde à l’égard de Lui-même. Et c’est à Allah le retour.” “Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour”. Trad. Hamidullah).
Ce verset fait explicitement référence à l’autorisation de Taqiyyah (la dissimulation).
De plus,  un verset sur l'histoire d'Ammar, son père, sa mère, Somayeh et Yasser a été révélé;  il se lit comme suit: "Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible." (Al-Nahl 106) en confirme la sagesse également. Parce que le but de la loi  islamique est de déclarer la vérité et sa survie est parfois de dissimuler et de s’accommoder  avec les ennemis de la religion et les opposants à la vérité, la religion et la vérité seront mieux   préservées.
En outre, le cas du croyant de la famille de Pharaon, dont il est explicitement déclaré dans le Coran qu'il a caché sa foi, est une autre preuve de la légitimité de la Taqiyyah, d’après un verset coranique (Al-Ghafir-28):
“Et un homme croyant de la famille de Pharaon, qui dissimulait sa foi dit: «Tuez-vous un homme parce qu’il dit: «Mon Seigneur est Allah?» Alors qu’il est venu à vous avec les preuves évidentes de la part de votre Seigneur”.(" Et un homme croyant de la famille de Pharaon, qui dissimulait sa foi dit: «Tuez-vous un homme parce qu'il dit: «Mon Seigneur est Allah?» Alors qu'il est venu à vous avec les preuves évidentes de la part de votre Seigneur. S'il est menteur, son mensonge sera à son détriment; tandis que s'il est véridique, alors une partie de ce dont il vous menace tombera sur vous». Certes, Allah ne guide pas celui qui est outrancier et imposteur!” Trad. Hamidullah)
Les prophètes se  dissimulent-ils ?
Il existe différents types de dissimulation, dont un seul, qui est la dissimulation à la peur, est annulé dans l'invitation des prophètes et la transmission du message; mais il existe également d'autres types de dissimulation, y compris la dissimulation par le secret. La vie des prophètes, en particulier du Prophète de l'Islam, est remplie d'une telle dissimulation, et dans de nombreux cas, lorsqu'il était sur le champ de bataille, il cachait sa destination, ses plans de guerre étaient complètement  dissimulés et avec du camouflage  à toutes les étapes. Et  parfois il utilisait  une méthode pas à pas pour l'expression d’un ordre,  qui est une sorte de Taqiyyah (dissimulation)
Cependant, la Taqiyya (dissimulation) existe  parmi tous les sages  du monde, et les dirigeants divins la pratiquent à un certain stade pour atteindre leurs objectifs sacrés.
Quelle est l'opinion des khāridjites sur la Taqiyyah et ses critiques?
Les azraqites disent que la Taqiyyah est à la fois interdite en parole  et en pratique. En même temps, les najadites l’autorisent. On dit que tous les khāridjites  l’interdisent, même si le croyant est en danger de  mort. D’après  Imam Abdou,  par la plume de son adepte, Seyyed Riza, ce qu,il a cité de religion de Azrakites à savoir:   La Taqiyyah  est divisé en cinq types, selon les divisions des  prescriptions, l'un est obligatoire et les autres sont interdits.
La Taqiyyah est obligatoire si elle est pour la préservation de la vie, du bien précieux. Et si elle conduit à une grande corruption telle que la destruction de la religion et la dissimulation de vérités pour les générations futures, elle est interdite. Le Maître Al-Mufid dit à ce sujet :"Elle est autorisée pour la préservation de la vie et aussi parfois permise dans certaines circonstances de préserver des biens et d'autres matériaux précieux.
Énoncer la croyance chi’ite à propos de la Taqiyyah? La proclamation n'est-elle pas la même hypocrisie?

L'homme est un être social qui a toujours beaucoup de difficultés  à atteindre son objectif et, parfois aussi, certains dangers le menaçant dans cette voie. Alors il cherche comment il peut, en préservant sa vie, ne pas renoncer à sa croyance: ce principe s'applique à tous les musulmans.
• Car Ils ont été soumis à l'agression des incroyants qui ont toujours considéré la religion et les croyances religieuses comme un grand obstacle pour atteindre leurs objectifs. Et le Saint Coran,  pour les débarrasser de ces menaces, propose aux musulmans  la voie raisonnable utilisée par tous les sages et les penseurs du monde. Cela consiste à dissimuler sa propre croyance en  face du  danger, ce qui est interprétée comme Taqiyyah.
Par conséquent, la Taqiyyah  est la dissimulation de la croyance intime Pour préserver la vie et la santé de la foi.
Le regretté Cheikh Al-Mufid, grand juriste chi’ite,  dit à propos de la Taqiyyah:
La Taqiyyah, c’est de dissimuler  la croyance ésotérique et de la cacher à des oppositions par crainte des dommages matériels et religieux et afin de les éviter.
Le Cheikh Al-Ansari a également dit à propos de la Taqiyyah: “La Taqiyyah signifie qu’un musulman se protège  contre les autres par le consentement avec eux en paroles et en pratique  dans un acte contraire à la religion. "
En ce qui concerne le sens de la Taqiyyah, il est évident que la Taqiyyah  est complètement à l'opposé de l'hypocrisie, c'est-à-dire la déclaration de la foi  et de l'incrédulité. D’autre part, la dissimulation des croyances pour atteindre des objectifs très importants est constamment  pratiquée par les sages d’où l’importance de la Taqiyyah, qui est un moyen de lutter plus profondément.
La Taqiyyah a une base coranique en plus du soutien rationnel et de la pratique de la Taqiyyah  relatée dans de nombreux versets coranique, elle est considérée comme un moyen rationnel et apprécié cité dans quelques exemples ci-dessous :
1-Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible.(16/106)

Les commentateurs chi’ites et sunnites ont remarqué que ce verset coranique a été révélé à propos d'un groupe des premiers musulmans  qui furent obligés par des incrédules  à attester de l'incrédulité et l'idolâtrie, notamment Ammar Yasser, Somayyah, Saheeb, Bilal, et en particulier Yasser et Somayyah qui ont  fortement résisté et refusé d'autoriser l’incrédulité  et ils ont été martyrisés sous une horrible torture, mais Ammar était très jeune et  il a déclaré ce que les polythéistes  exigeaient de lui, tandis que son cœur était plein d'affection et d'amitié pour le Prophète (paix soit sur lui) et de foi en le Prophète (paix soit sur lui) et en Dieu très Haut. Lorsque les musulmans entendirent la nouvelle, ils le condamnèrent en l’accusant  d’incrédulité, en disant:
Ammar a abandonné la religion de l'Islam. Mais le Prophète (paix soit sur lui) répondit: “Non, tel n'est pas le cas, Ammar est plein de foi  et la foi est mélangée avec sa chair et sa peau.”
2-"Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait n’est d’Allah en rien la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux.(3/28)" “Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour”. Trad. Hamidullah)
De nombreux commentateurs, même des commentateurs sunnites, ont utilisé ce verset comme l’autorisation de la Taqiyyah.

3- L'Imam Al-Sadiq (as) déclare: “La Taqiyyah est un moyen de préserver les fidèles. Tout comme la Taqiyyah est mentionnée comme bouclier dans le Saint Coran et les narrations des Imams Infaillibles, l'Imam Al-Sadiq (AS) déclare dans une autre narration:
“ La Taqiyya est bouclier de Dieu sur la terre, car si le fidèle de  al-Fa'run avait déclaré sa foi, il aurait été tué.”
Par la conduite  d’Ahl al-Bayt (AS), nous voyons également le camouflage dans la pratique, et l'utilisation de la Taqiyyah comme une sorte de tactique: le déplacement nocturne du Prophète de l'Islam, dans le plus grand secret, de La Mecque à Médine, se cachant dans la grotte de Thor, le départ nocturne de l'Imam Al-Hussein (AS)  de Médine à La Mecque et son passage de La Mecque à Karbala: tout cela est une sorte de dissimulation de  croyance pour la réalisation d'un objectif et en sauvant des vies.
Compte tenu de ce qui a été dit, on peut conclure logiquement que la Taqiyyah ou la dissimulation de la croyance pour la préservation de choses importantes telles que la vie, la propriété et l'honneur, est un principe coranique défini qui a toujours été pratiqué par les rationnes du peuple et qu'elle a été pratiquée par les musulmans pour atteindre leurs objectifs plus importants. D'autre part,  tous les êtres humains l'utilisent pour atteindre leurs objectifs, donc elle n'appartient pas exclusivement aux chi'ites.
Selon le verset 68 de la sourate An-An’am (6) qui dit au Prophète: "Ne vous prosternez pas contre les ennemis, et même si vous êtes en leur réunion, levez-vous de leur majesté" (“Quand tu vois ceux qui pataugent dans des discussions à propos de Nos versets, éloigne-toi d'eux jusqu'à ce qu'ils entament une autre discussion. Et si le Diable te fait oublier, alors, dès que tu te rappelles, ne reste pas avec les injustes”. Trad.Hamidullah)
Est-ce la raison pour ne pas permettre aux chefs religieux de poursuivre ou non? Où est l'autre mot, où est le statut de Taqiyyah?
Le chi’isme  ne dit jamais qu'elle (la Taqiyyah) devrait être pratiquée partout, mais qu'elle est dans certains cas interdite  et que son obligation est limitée aux cas où la dissimulation et l'abandon de dire le droit aurait plus d'avantages que  de le déclarer ou de causer et de repousser une grande nuisance.
Une  question évidente: les frères sunnites qui sont actuellement dans les prisons de Guantanamo et Abu Ghraib. . . Et sont captifs des ennemis de l'Islam et des musulmans devraient-ils collaborer avec les infidèles et révéler ou expliquer tout pour eux?  Ou bien pratiquer la Taqiyyah?
La réponse est tout à fait évidente, car dans de nombreux cas,  il en résultera le massacre de femmes et d'enfants et de musulmans innocents par des forces étrangères.

Conclusion: La Taqiyyah (la dissimulation) est un principe islamique dans les religions islamiques et que les ennemis de l'Islam pour  créer la différence dans la communauté islamique la (dissimulation) traite incomplet afin d'en tirer leur intérêts pour  dominer les affaires des musulmans.
Le Saint Coran dit:
"Tirez-en une leçon, ô vous qui êtes doués de clairvoyance. (59/2)." (“C'est Lui qui a expulsé de leurs maisons, ceux parmi les gens du Livre qui ne croyaient pas, lors du premier exode. Vous ne pensiez pas qu'ils partiraient, et ils pensaient qu'en vérité leurs forteresses les défendraient contre Allah. Mais Allah est venu à eux par où ils ne s'attendaient point, et a lancé la terreur dans leurs cœurs. Ils démolissaient leurs maisons de leurs propres mains, autant que des mains des croyants. Tirez-en une leçon, Ô vous qui êtes doués de clairvoyance. Trad. Hamidullah)