Alors que les populations ont les yeux rivés sur les chiffres de la progression du coronavirus, une profonde réorganisation des exécutifs a lieu accordant le primat aux hauts-fonctionnaires de Santé sur les politiques. Dans l’ombre, des banquiers et des militaires s’agitent espérant confisquer le Pouvoir à leur profit.

تقي زاده
Coronavirus : «La présidence de Trump est terminée»
« Cela a pris beaucoup plus de temps qu’il n’aurait dû, mais les Américains ont maintenant vu l’homme escroc derrière le rideau », indique Peter Wehner.
Peter Wehner, analyste chez le quotidien américain The Atlantic, a écrit, dans un article, publié le 13 mars sur l’édition électronique de cette publication, que Donald Trump était fondamentalement inapte - intellectuellement, moralement, à tempérament et psychologiquement - à exercer ses fonctions.
« Pour moi, c’est la considération primordiale dans l’élection d’un président, en partie parce qu’à un moment donné, il est raisonnable de s’attendre à ce qu’un président soit confronté à une crise inattendue - et à ce moment-là, le jugement et le discernement du président, son caractère et sa capacité de leadership, comptent beaucoup ».
L’auteur ajoute : « Quant à M. Trump, la combinaison virulente d’ignorance, d’instabilité émotionnelle, de démagogie, de solipsisme et de vengeance ferait plus que conduire à un échec de la présidence ; cela pourrait très bien conduire à une catastrophe nationale. La perspective de Donald Trump comme commandant en chef devrait faire froid dans le dos à tous les Américains ».
Peter Wehner continue : « Cela a pris jusqu’à la seconde moitié du premier mandat de Trump, mais la crise est arrivée sous la forme de la pandémie de coronavirus, et il est difficile d’évoquer un président qui a été aussi submergé par une crise que le coronavirus a submergé Donald Trump. Cela dit, le président et son administration sont responsables d’erreurs graves qui nous ont coûté cher, en particulier les échecs de fabrication épiques quant aux tests de diagnostic, la décision de tester trop peu de personnes, le retard dans l’extension des tests aux laboratoires en dehors des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, et les problèmes dans la chaîne d’approvisionnement.
Des putschistes à l’ombre du coronavirus
- Le 1er février, le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a donné instruction au général Terrence J. O’Shaughnessy de se tenir prêt. Le 13 février, celui-ci a déclaré devant la Commission sénatoriale des Forces armées se préparer au pire scénario. En cas de catastrophe sanitaire, le plan de « continuité du gouvernement » ferait de lui le prochain dictateur (au sens antique du terme) des États-Unis.
Le primat de la logique administrative sur celle de la politique
De nombreux gouvernements de pays industrialisés ont décidé de répondre à l’épidémie de Covid-19 en confinant leur population. Cette stratégie ne ressort pas de la médecine qui n’a jamais pratiqué d’isolation des biens portants, mais d’une bonne gestion des moyens médicaux visant à prévenir une arrivée massive de malades pour ne pas engorger les hôpitaux [1]. Rares sont les pays industrialisés, comme la Suède, qui ont rejeté cette approche administrative de l’épidémie. Ils ont opté pour une approche médicale et ne pratiquent donc pas de confinement généralisé.
Le premier enseignement de la période actuelle est donc que dans les pays développés, la logique administrative est désormais supérieure à l’expérience médicale.
Pourtant, même sans compétence médicale, je ne doute pas que des millénaires d’expérience médicale peuvent être plus efficaces contre une maladie que des recettes bureaucratiques. Au demeurant, si nous poursuivons l’observation du phénomène en cours, nous constatons que pour le moment la Suède enregistre 10 morts par million d’habitants, tandis que l’Italie en pleure 166 par million. Bien sûr, ce n’est que le début de l’épidémie et ces deux pays sont très différents. Cependant, l’Italie devra probablement faire face à une deuxième, puis une troisième vague de contamination, tandis que la Suède aura acquis une immunité de groupe et en sera protégée.
Le primat des hauts-fonctionnaires de Santé sur les élus du Peuple
Ceci étant posé, le confinement généralisé des biens portants perturbe non seulement l’économie, mais aussi les modes de gouvernement. Un peu partout, nous voyons la parole des politiques s’effacer devant celle des hauts-fonctionnaires de Santé, censés être plus efficaces qu’eux. C’est logique puisque la décision du confinement est purement administrative. Nous avons collectivement accepté de nous battre pour nos hôpitaux et de nous prévenir de la maladie, pas de la combattre.
Chacun peut malheureusement constater que contrairement aux apparences, nous n’avons pas gagné en efficacité. Par exemple, les États membres de l’Union européenne n’ont pas été capables de fournir les équipements médicaux et médicaments nécessaires en temps voulu. La faute aux règles habituelles. Par exemple : la globalisation économique a abouti à ce qu’il n’y ait plus qu’un seul fabricant de respirateurs artificiels sur le marché international et qu’il soit chinois. Les procédures d’appel d’offre imposent plusieurs mois avant de pouvoir en disposer et les politiques ne sont plus là pour passer outre ces procédures. Seuls les États-Unis ont été capables de résoudre immédiatement ce problème grâce à des réquisitions d’entreprises.
La France qui a connu durant la Seconde Guerre mondiale avec Philippe Pétain une dictature administrative dite « État français », a déjà vécu depuis trois décennies une prise du pouvoir politique par de hauts-fonctionnaires. On a alors parlé d’ENArchie. Identiquement et sans quelle en ait conscience, elle a privé les politiques de la connaissance de l’administration que leur conférait le cumul de mandats locaux et nationaux. Désormais, les élus sont moins bien informés que les hauts-fonctionnaires et ont toutes les peines du monde à les contrôler.
De même que les hauts-fonctionnaires de Santé se trouvent soudain investis d’une autorité qui ne leur revient normalement pas, de même des banquiers et des militaires aspirent à la même promotion au détriment des politiques.
Les banquiers tapis dans l’ombre
L’ancien chancelier de l’échiquier (ministre des Finances), puis Premier ministre britannique, Gordon Brown, a ainsi publié une tribune libre dans le Financial Times [2]. Il y plaide pour utiliser la peur du Covid-19 afin de réaliser ce qui a échoué lors de la crise financière de 2008. À l’époque, il n’était pas parvenu à créer un gouvernement financier mondial et avait dû se contenter d’une simple concertation avec le G20. Il serait possible aujourd’hui, poursuit-il, de créer un gouvernement de Santé mondial. Et d’envisager quelles puissances devraient être associées aux membres permanents du Conseil de sécurité.
Rien ne permet de penser que ce gouvernement mondial réussirait mieux que des gouvernements nationaux. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il échapperait à toute forme de contrôle démocratique.
Ce projet n’a pas plus de chance d’aboutir que celui du gouvernement financier mondial. Gordon Brown était aussi un farouche partisan du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Là encore, il a perdu.
L’État profond US tapi dans l’ombre
Historiquement, dans toutes les crises, on tente d’utiliser l’argument de l’« urgence » pour modifier le Pouvoir sans que le public ait le temps de réfléchir, et souvent on y parvient.
Le 30 janvier 2020, l’OMS déclare l’« état d’urgence de santé publique de portée internationale ». Le lendemain, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, signe secrètement un Warning Order (Mise en alerte) stipulant que le NorthCom devait se tenir prêt à une éventuelle application des nouvelles règles de « continuité du gouvernement ».
Celles-ci sont classées Above-Top Secret ; c’est-à-dire que leur communication est réservée aux personnes ayant le niveau d’habilitation le plus élevé et disposant en outre d’un accès nominatif spécial (Special Access Program).
Rappelons que le principe de « continuité du gouvernement » a été forgé au début de la Guerre froide [3]. Il s’agissait de protéger les États-Unis en cas de guerre nucléaire contre l’Union soviétique et de décès ou d’empêchement du président, du vice-président et du président de la Chambre des représentants. Selon une directive écrite du président Dwight Eisenhower, un gouvernement militaire de remplacement devait immédiatement assurer la continuité du commandement durant la guerre jusqu’au rétablissement des procédures démocratiques [4].
Ce gouvernement de remplacement n’a jamais été requis, sauf le 11 Septembre 2001, par le coordinateur national de la lutte antiterroriste, Richard Clarke [5]. Or, si le pays vivait une terrible attaque, ni le président, ni le vice-président, ni le président de la Chambre des représentants n’étaient morts ou empêchés, ce qui m’a fait conclure qu’il s’agissait d’un coup d’État. Quoi qu’il en soit, le président George Bush Jr. a retrouvé ses prérogatives le même jour dans la soirée et aucune explication n’a jamais été donnée de ce qui s’était passé durant la dizaine d’heures de suspension de son autorité [6].
Selon le meilleur spécialiste du Pentagone, William Arkin, dans Newsweek [7], il existerait désormais sept plans distincts : Rescue & Evacuation of the Occupants of the Executive Mansion (RESEM) visant à protéger le président, le vice-président et leurs familles.
Joint Emergency Evacuation Plan (JEEP) visant à protéger le secrétaire à la Défense et les principaux chefs militaires.
Atlas Plan visant à protéger les membres du Congrès et de la Cour suprême.
Octagon, sur lequel on ne sait rien.
Freejack, également inconnu.
Zodiac, toujours inconnu.
Granite Shadow prévoyant le déploiement d’unités spéciales à Washington et stipulant les conditions d’emploi de la force et de passage de lieux sous autorité militaire [8].
Notez bien que le RESEM vise à protéger le président et le vice-président, mais ne peut être appliqué qu’une fois ceux-ci morts ou empêchés.
Quoi qu’il en soit, la mise en œuvre de ces sept plans reviendrait au Commandement militaire des États-Unis pour l’Amérique du Nord (NorthCom) sous la responsabilité d’un illustre inconnu, le général Terrence J. O’Shaughnessy.
Il faut bien se souvenir qu’en droit US, cet homme ne doit devenir le dictateur des États-Unis qu’en cas de décès ou d’empêchement des trois principaux élus de l’État fédéral, mais que dans la pratique, il est arrivé que son prédécesseur, le général Ralph Eberhart, l’exerce sans que cette condition soit remplie. Ce dernier dirige aujourd’hui, à 73 ans, les principales sociétés d’avionique militaire US.
Le général O’Shaughnessy a affirmé le 13 février devant la Commission sénatoriale des Forces armées que le NorthCom se préparait au pire. Pour cela, il se tient quotidiennement en liaison avec les dix autres commandements centraux des États-Unis pour le monde [9].
Le NorthCom a autorité non seulement sur les États-Unis, mais aussi sur le Canada, le Mexique et les Bahamas. En vertu d’accords internationaux, il peut, de sa propre initiative, déployer des troupes US dans ces trois pays.
En 2016, le président Barack Obama a signé la très secrète Directive politique présidentielle numéro 40 (Presidential Policy Directive 40) sur la « Politique de continuité nationale » (National Continuity Policy). L’administrateur de l’Agence chargée des situations d’urgence (FEMA), Craig Fugate, a signé deux jours avant l’entrée en fonction du président Donald Trump, la Directive de continuité fédérale numéro 1 (Federal Continuity Directive 1) qui en précise certaines modalités à des échelons inférieurs.
Ils ont pensé à tout, et se tiennent prêts pour le pire. L’épidémie leur fournit le motif pour passer à l’acte. Du coup, les questions posées par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhao Lijian, sur une possible dissémination du virus depuis les États-Unis prennent tout leur sens [10].
[1] « Covid-19 : propagande et manipulation », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 mars 2020.
[2] “End the dog-eat-dog mentality to tackle the crisis”, Gordon Brown, Financial Times (UK), Voltaire Network, March 26, 2020.
[3] L’État profond américain, Peter Dale Scott, Demi-lune (2015).
[4] Continuity of Government : Current Federal Arrangements and the Future, Harold C. Relyea, Congresionnal Research Service, August 5, 2005.
[5] Against All Enemies : Inside America’s War on Terror, Richard Clarke, Free Press (2004).
[6] A Pretext for War : 9/11, Iraq, and the Abuse of America’s Intelligence Agencies, James Bamfort, Anchor Books (2005).
[7] “Exclusive : Inside The Military’s Top Secret Plans If Coronavirus Cripples the Government”, William M. Arkin, Newsweek, March 18, 2020.
[8] “Top Secret Pentagon Operation “Granite Shadow” revealed. Today in DC : Commandos in the Streets ?”, William Arkin, Washington Post, September 25, 2005.
[9] Hearing to receive testimony on United States Northern Command and United States Strategic Command in review of the Defense Authorization Request for fiscal year 2021 and the future years Defense Program, Senate Committe on Armed Service, February 13, 2020.
[10] « Propagande autour de l’origine du Covid-19 », Réseau Voltaire, 25 mars 2020.
Le ministre saoudien du hadj: les pays islamiques doivent suspendre les préparatifs au pèlerinage
Des centaines d’officiers US débarquent à Aïn al-Asad
Des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, en Irak.
Selon une source sécuritaire irakienne, des avions ayant à bord des soldats et des conseillers militaires américains se sont atterris, dimanche 29 mars, sur la base aérienne d’Aïn al-Asad, située à Hit, appartenant à la province d’al-Anbar, sous les stricts dispositifs de sécurité.
La même source ajoute que lesdits avions étaient également chargés des équipements militaires qui pourraient être transférés à Aïn al-Asad depuis les bases récemment évacuées par les militaires américains.
La source irakienne a confirmé le vol de plusieurs avions de combat américains au-dessus de la base aérienne d’Aïn al-Asad.
Le cadeau empoisonné US à son pire ennemi ?
Un chercheur américain décrit le coronavirus comme une « arme biologique » et appelle l’Iran à être « très prudent » quant à toute offre d’aide des États-Unis pour contrôler l’épidémie de Covid-19 dont l’origine reste un mystère pour les scientifiques.
Dans une interview exclusive à l’agence de presse iranienne Tasnim, l’écrivain et chercheur américain, Michael Jones, a déclaré que la pandémie de coronavirus était provoquée par un « réseau mondial de contrebande d’armes biologiques », impliquant selon lui, Winnipeg au Canada, l’Université Harvard aux États-Unis et Wuhan en Chine.
« Les États-Unis avaient délocalisé en partie leur programme de développement des armes biologiques en Chine, mais les Chinois payaient des professeurs d’université américains comme Charles Lieber à l’Université Harvard pour faciliter la contrebande de ces matières dangereuses, qui se sont retrouvées finalement à Wuhan », a déclaré Michael Jones à l’agence Tasnim.
Exercices militaires US/Émirats: à quoi devront s'attendre l'US Navy et cie?
À peine 4 jours après avoir frôlé une nouvelle méga déculottée tout près du ciel iranien quand l'un de leurs F-18 Super Hornet a failli être pulvérisė dans par la DCA iranienne alors qu'il escortait l''USS Truman et l'USS Eisenhower en mer d'Oman, les USA et les petits Émirats s'exercent à des opérations de débarquement sur le sol iranien!
Trump veut se servir de la pandémie de Covid-19 pour sortir du bourbier irakien (Atwan)
« Aux prises avec la crise de la pandémie de Covid-19, l’administration Trump essaie de détourner l’attention de l’opinion publique de ses carences en matière de santé et d’économie, en déclenchant de nouvelles attaques contre la Résistance en Irak », estime l’éditorialiste de Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan.
Dans un article publié ce dimanche sur le site du journal Rai al-Youm, Atwan a rappelé la révélation faite par le journal New York Times sur l’existence d’un plan américain pour mener des « opérations militaires sanglantes » contre les bases des Unités de mobilisation populaires irakiennes (Hachd al-Chaabi). Le journal a confirmé que le département américain de la Défense avait donné l’ordre à ses hauts commandants militaires d’élaborer un plan prévoyant l’envoi de milliers de soldats avec du matériel lourd dans les bases de l’armée américaine en Irak.
Atwan écrit : « Le président Trump a autorisé son secrétaire à la Défense, Mark Esper, et les commandants du Pentagone à organiser des représailles pour venger des militaires américains et britanniques tués lors de l’attaque menée contre la base al-Tajji il y a deux semaines. Maintenant, avec l’effondrement de l’économie et la vulnérabilité du système de santé aux États-Unis en raison de la propagation de la Covid-19, l’administration Trump cherche une sortie en essayant d’intensifier une guerre par procuration en Irak. »
Bio-défense: l'armée et le CGRI arment le secteur sanitaire
L’Organisation des industries de défense de la République islamique d’Iran a produit et remis, jusqu’ici, plus de 2 500 000 litres de désinfectants au secteur sanitaire, a-t-on appris du ministre de la Défense.
En visite dans une usine de production de masques, de désinfectants et de combinaisons de protection destinées au personnel médical, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a déclaré, dimanche 29 mars, que l’Organisation des industries de défense et d’autres secteurs liés à la lutte contre le coronavirus faisaient de leur mieux pour aider le secteur sanitaire ainsi que la société. « Des infrastructures nécessaires pour produire des masques avaient déjà été mises en place il y a une vingtaine d’années, mais le ministère de la Défense a équipé encore davantage ses lignes de production juste après la propagation du coronavirus. Presque 1 500 000 masques filtrants M750 et N95 ont déjà été produits et remis aux responsables concernés », a déclaré Amir Hatami.
Le ministre a ajouté que si le secteur de la défense n’avait pas compté sur les capacités domestiques, il aurait rencontré aujourd’hui de sérieux problèmes pour produire des équipements médicaux en pleine crise.
Sanctions américaines: Moscou opte pour des mesures de représailles
La Russie se lance dans une campagne de lutte contre les sanctions des États-Unis.
Cela fait quelques semaines que le Kremlin se dit prêt à prendre des mesures de représailles vis-à-vis des sanctions imposées par Washington au moment où ce dernier se sent considérablement vulnérable sur fond de la propagation rapide du coronavirus à travers les États-Unis. Dans la foulée, la Russie a tourné le dos à l’OPEP+ et au prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane - déclarant ainsi la guerre au schiste américain.
d’autant plus qu’elle a protégé le géant du pétrole Rosneft par le biais d’un accord que celui-ci vient de conclure avec une entreprise possédée à 100% par le gouvernement de la Fédération de Russie afin de le protéger face aux sanctions américaines.
Samedi 28 mars, Rosneft a annoncé avoir vendu tous ses actifs pétroliers vénézuéliens à une entité publique russe anonyme. « Le gouvernement de la Fédération de Russie a acquis les actifs de Rosneft au Venezuela. Une entreprise détenue à 100% par la Fédération de Russie en est devenue propriétaire », a déclaré le Russe TASS.
Une déclaration de la société russe qualifie la décision de « cruciale » pour protéger les intérêts des actionnaires à un moment où l'administration Trump intensifie la pression sur Maduro et les entités étrangères qui font toujours affaire avec Caracas.
« Dans le cadre de l'accord conclu, tous les actifs et opérations commerciales de Rosneft au Venezuela et /ou liés au Venezuela seront vendus, résiliés ou liquidés », a déclaré Rosneft. « Nous avons pris cette décision dans l'intérêt de nos actionnaires, en tant que société internationale cotée en Bourse », a déclaré à TASS le porte-parole de Rosneft, Mikhaïl Leontyev. « Et nous avons le droit de nous attendre, en effet, à ce que les régulateurs américains tiennent leurs promesses publiques », a-t-il ajouté.
Irak : « les actions US vouées à l’échec »,(officiel russe)
Les États-Unis ont l'intention de reprendre leurs opérations en Irak selon le journal américain, le New York Times citant des sources bien informées auprès du département américain de la Défense.
« L'escalade des opérations américaines en Irak ressemble à un combat perdu à l'avance », a déclaré le samedi 28 mars le membre du Conseil de la fédération Alexei Pushkov sur son Twitter. Et de poursuivre : « Les États-Unis ne peuvent pas se débarrasser des mauvaises habitudes, même au milieu d'une épidémie, ils prévoient d'intensifier les combats en Irak. Cela ne finira pas par une victoire pour les États-Unis. Cela ressemble déjà à une bataille perdue à l'avance sur le territoire de quelqu'un d'autre ».