تقي زاده

تقي زاده

En Italie, les laboratoires de bio-guerre que la Russie vient d'installer sous le nez de l'OTAN et des Etats-Unis, apportent des révélations inattendues. Des sources officieuses affirment que les militaires russes auraient découvert que la Covid-19 serait réellement "une bio-arme" et que son agent pourrait être autre que le coronavirus. L'information reste évidemment à confirmer mais ceci n'est pas le tout dans cette histoire : L'Espagne est désormais, après l'Italie, le seconde pays touché par l'épidémie. Quelque 800 morts par jour et les autorités, littéralement prises de court, craignent dépasser bientôt les 8000 morts italiens. Et bien c'est dans ce contexte que l'Amérique de Trump vient de mettre à prix la tête du président vénézuélien Maduro que l'Espagne ne portait pas certes dans le cœur mais qui refusait jusqu'ici de bannir.  

On se rappelle fort bien que Madrid qui avait décidé sous pression US d'extrader son ancien chef du renseignement militaire, l’ex-général vénézuélien Hugo Carvajal, a tout fait en 2019 pour que cette extradition n'ait pas lieu. Mais ce fut avant l'épidémie : la bio-arme US vient d'avoir raison de la résistance de l'Etat espagnol qui se dit désormais prêt à extrader l'ex-général, sous la coupe de ridicule accusation de narcotrafic! 

 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a prononcé samedi soir, 28 mars, un discours à l’occasion du début du mois Chaabane (huitième mois du calendrier lunaire) sur les dernières évolutions au Liban et dans la région.
 
Nasrallah a fait état du passage à l’action des effectifs du Hezbollah pour contribuer à la lutte contre le nouveau Coronavirus au Liban. Il a ainsi annoncé le lancement officiel du plan de lutte du Hezbollah contre le Coronavirus, bien que les forces du Hezbollah aient commencé depuis le milieu de ce mois de mars leurs mesures contre la pandémie mondiale.
 
Le secrétaire général du Hezbollah libanais a souligné : "Le 2ème point dans la lutte contre le coronavirus, il est utile de sentir que nous faisons partie d’une guerre mondiale contre cette pandémie. Nous observons les autres fronts et les autres pays où ils sont arrivés face à cette lutte, et où nous en sommes.
 
Quand nous voyons la confusion régnante dans certaines puissances internationales, nous constatons que la situation au Liban est jusqu’à présent acceptable, et il y a une coopération de tous dans cette lutte. Les mesures prises par les autorités concernées, telles la mobilisation générale, sont fructueuses.
 
En plus de la dégradation de la situation au niveau financier, qui régnait avant cette crise, le nouveau gouvernement a eu comme tâche supplémentaire d’assumer ses responsabilités dans la lutte contre le coronavirus.
 
Mais cette évaluation positive ne doit pas nous pousser à la sérénité, nous sommes encore au début de la lutte. Nous faisons face à un ennemi inconnu (virus) que les grands spécialistes n’ont toujours pas décodé la nature.
 
Lors des guerres militaires, les maisons sont détruits, les gens sont déplacés, mais dans cette lutte la situation est beaucoup plus facile. Nous avons uniquement besoin de sagesse, de sensibilité, de conscience et de se cloitrer à la maison.
 
Le confinement reste le plan de lutte essentielle pour surmonter cette crise avec le moins des pertes. Dans ce point, il faut s’engager à respecter les mesures qui seront de plus renforcées. La vie des gens est en jeu.
 
La crise pourrait durer plusieurs mois, raison pour laquelle la solidarité sociale envers les gens démunis doit être de longue terme.
 
S’agissant de la levée des prix et le monopole de certaines marchandises par certains commerçants dûs à leur cupidité inhumaine, les ministères concernés doivent renforcer les mesures pour empêcher cela.
 
Nous devons lutter simultanément contre la maladie et la famine. Ici, j’appelle les commerçants humains, pieux …à intervenir, dans ces conditions difficiles, pour casser le monopole des ceux-là."
Selon la chaîne Al Mayadeen, lors de son discours retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision régionales, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a mis en exergue l’importance de la préparation spirituelle au mois de Chaabane qui est la porte d’entrée au mois béni de Ramadan.
dimanche, 29 mars 2020 20:17

Abbas ibn Ali (a)

Ce dimanche 29 mars coïncide avec le 4 cha'ban, jour anniversaire d'Abbas ibn Ali (a), frère de l'imam Husayn (a) et son commandant, le jour de l'Achoura. A cette même occasion, nous vous présentons un article sur cet héro de Karbala qui a accompagné l'imam Hussein (a) jusque ses derniers moments.
Al-Abbas b. Ali (a) (en arabe : العباس بن علي), né en 26 H (647 C) - décédé en martyre 61 H (681 C), surnommé Abu al-Fadl (en arabe : (ابوالفضل(ع) et connu sous le titre de Qamar Banî Hâshim (en arabe : قمر بني هاشم, la lune de Banu Hashim). Il fut l’enfant de l’Imam Ali (a) et d’Umm al-Banîn (a). A Karbala, il fut le commandant et le Saqqâ (porteur d’eau). Celui qui donne souvent à boire aux autres) de l’armée de l’Imam al-Husayn (a) et parmi les chiites, il est intitulé « Saqqâ de Karbala ».
 
Il a une très grande considération – par rapport aux autres fils des Imams – dans le milieu chiite, au point de lui allouer une des dix nuits de Muharram, consacrées à la commémoration du martyre de l'Imam al-Husayn (a).
 
Al-Abbas b. Ali est considéré comme exemple de la dignité, de la bravoure et de la générosité. Il était d’une beauté somptueuse et impressionnante que l’on surnomma Qamar banî Hashim (قمر بني هاشم) la lune de banî Hâshim.
 
Il était le général-major et le porte-drapeau de l’Imam al-Husayn (a), le jour de Achoura, lors de la bataille de Karbala. Il transperça les lignes des ennemis à deux reprises, le septième et le dixième jour de Muharram pour procurer de l’eau au camp de l’Imam al-Husayn (a), où il réussira la première fois, mais, se fera tué la deuxième fois par ses ennemies après lui avoir coupé les deux bras et ciblé son œil par une flèche.
 
Généalogie
Al-Abbas, fut le fils de Ali b. Abî Talib (a) et de Fatima, la fille de Hizâm b. Khâlid. Sa mère, Fatima fut mariée à Ali b. Abî Talib (a), après le martyre de Fatima az-Zahra (a). On la surnomma Umm al-Banîn (en arabe : أم البنين), car elle eut quatre enfants, dont l'aîné était Abu al-Fadl al-Abbas.
 
Naissance et martyre
Al-Abbas b. Ali (a) naquit le quatrième jour du mois de Sha'bân en l’an 26 H à Médine, et il est mort au champ d’honneur lors de la bataille de Karbala, le 10 Muharram 61 H.
 
Son surnom
Le surnom le plus réputé d’al-Abbas b. Ali (a) est Abu al-Fadl (en arabe : أبو الفضل).
Les historiens pensent que l’on lui attribua ce surnom, car il jouissait de nombreuses qualités de bonté. On lui attribua le surnom d'Abu al-Qâsim dans la zîyârat d’Arba’în. Jâbir b. Abd Allah al-Ansârî dit :
 
« Que la paix soit sur toi, ô Abu al-Qâsim, ô Abbas b. Ali. » (السلام عليك يا أبا القاسم يا عباس بن علي)
 
Ses titres
ses titres les plus connus sont :
 
Qamar banî Hashim : la lune de Banu Hashim (قمر بني هاشم)
Bab al-Hawâij : la porte de l'exaucement des vœux (باب الحوائج)
At-Tayyâr : qui vole beaucoup (الطيّار)
Ash-Shahîd : martyr (الشهيد)
As-Saqâ’ : porteur d’eau (السقّاء)
Al-‘Abd as-Sâlih : serviteur vertueux (العبد الصالح)
Sâhib al-Liwâ’ : porte-drapeau (صاحب اللواء)
 
Son enfance
Al-Abbas vécut auprès de son père, Ali b. Abî Talib (a) et de ses deux frères al-Hasan (a) et al-Husayn (a), où il apprit de leurs sciences et acquit leur connaissance, et s’était une personne dotée de facultés intellectuelles très développées et avait des aptitudes individuelles à réfléchir et à comprendre.
L’Imam Ali (a) dit :
 
« إنّ ولدي العبّاس زق العلم زقاً »
« certes, mon fils, al-Abbas, est nourri de connaissances comme un oisillon, nourri par un oiseau. »
An-Nâsirî, Mawlid al-Abbas b. Ali, p 62
 
Au moment du martyre de l’Imam Ali (a), il eut 14 ans. Pendant ces années, il était toujours et dans toutes les conditions avec son père.[3] En l’an 37 de l’Hégire, il participa à la bataille de Siffîn[4] et combattit avec courage. Il y a des rapports sur sa bravoure dans cette bataille.
 
Un jour, Umm al-Banîn (la mère d’al-Abbas) vit le Commandeur des croyants (a) faisant asseoir Abu al-Fadl sur ses genoux, puis il retroussa ses manches et embrassa ses bras tout en pleurant.
Voyant cela, Umm al-Banîn fut surprise de ce geste. Alors, il lui expliqua ce qui allait lui arriver, lors de la bataille de Karbala.
Lorsque ses deux bras seront coupés dans l’assistance et la défense de son frère, al-Husayn (a). Umm al-Banîn se mit à pleurer avec ceux qui étaient dans la maison.
Mais, l’Imam Ali (a) aussi vite lui annonça la bonne nouvelle que celui-ci aura une place d’honneur auprès de Dieu, Tout-Puissant, et que Dieu lui donnera deux ailes à la place de ses deux bras perdus dans la bataille, à l'aide desquels, il volera avec les anges, tout comme Ja’far b. Abî Talib.
 
Jeunesse
Ali b. Abî Talib (a) fit tout pour éduquer son fils, al-Abbas, avec les hauts et nobles principes islamiques, ce fut pour cette raison que ce dernier, ce dernier accompagna son père durant quatorze années qu'ils vécurent ensemble. Il participa même à la bataille de Siffîn, en 37 H, malgré son jeune âge.
 
Héroïsme et le courage d’al-Abbas b. Ali (a)
Lorsque Muawiya descendit l’Euphrate avec son armée, au cours de la bataille de Siffîn, et il s’en accapara, il ordonna à Abu al-A’war as-Sulamî d’interdire l’accès à quiconque voulant prendre de l’eau. Le Commandeur des croyants (a) envoya Sa’sa’at b. Sawhân, auprès de Muawiya, lui demandant d’autoriser l’accès à l’eau, mais ce dernier refusa.
Alors, l’Imam Ali (a) ordonna de combattre l’ennemi et envoya quelques bataillons de son arm (dont : l'Imam al-Hasan (a), l'Imam al-Husayn (a) et al-Abbas b. Ali (a)), pour ouvrir l’accès à l’eau qui combattirent avec courage jusqu’à ce que l’accès à l’eau, ait été en leur possession.
 
Ansi, il est dit que, lors de la bataille de Siffîn, un jeune guerrier de dix-sept ans, sortit des rangs de l’armée du Commandeur des croyants (a) dissimulant son visage, laissant transparaître un grand courage en demandant de se battre en duel avec les ennemis.
Au moment, où la plupart d'entre eux n'avançaient pas, Muawiya demanda à Abu ash-Sha’thâ’ d’affronter le jeune guerrier. Ce dernier dit : « chez les gens de Châm, j’équivaux à mille chevaliers, je me contenterai de lui envoyer un de mes sept fils ». Chaque fois que, l’un des fils affronté le jeune guerrier, il trouva la mort, ce qui n’a pas plu leur père, Abu ash-Sha'thâ et le facha. Alors, il l’affronta lui-même, ce qui n’était pas de bon augure, pour lui. Car, il se fit aussitôt tuer, par le jeune guerrier qui mit fin au duel, car personne n’osa l’affronter après ça.
 
Les compagnons de l’Imam Ali (a) furent surpris de ce courage et de cet héroïsme que l’on ne trouvait que chez les Hachémites, car, ils ne reconnaissaient pas ce guerrier masqué. Lorsqu’il regagna les rangs, l’Imam Ali (a) souleva l’écharpe de son visage, c’était son fils Abu al-Fadl al-Abbas.
 
Femme et enfants
On ne connaît qu’une seule femme à al-Abbas b. Ali qui s’appelle Lubâba, la fille de ‘Ubayd Allah b. al-Abbas b. Abd al-Muttalib. Lubâba donna à al-Abbas, al-Fadl et ‘Ubayd Allah.
Certains firent allusion aux autres enfants pour lui, à savoir : al-Hasan, al-Qâsim, Muhammad et une fille. Il est dit qu’au jour de Achoura, al-Qâsim et Muhammad, moururent en martyre, après le martyre de leur père.
Les spécialistes de généalogie sont unanimes sur le fait que la descendance d’al-Abbas b. Ali (a) est uniquement de ‘Ubayd Allah, qui à son tour eut deux enfants, Abd Allah et al-Hasan. Ce dernier, vécut 67 ans et eut cinq enfants : al-Fadl, Hamza, Ibrâhîm, al-Abbas et ‘Ubayd Allah.
Il ('Ubayd Allah ) et ses enfants, tous étaient considérés comme des personnages nobles et intègres.
 
Evénement de Karbala
Depuis le début du soulèvement de l'Imam al-Husayn (a), de Médine à La Mecque et de là à Karbala, Al-Abbas (a) accompagna et soutint son frère, l'Imam al-Husayn (a).
 
Saqqâ (porteur d'eau)
Le septième jour du Muharram, l’Imam al-Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armée d’Ibn Zîyâd. Ils leur coupèrent tout accès à l’eau et petit à petit, leur provision en eau s'acheva, ce qui leur causa une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.
Alors, l’Imam al-Husayn (a) envoya son frère, al-Abbas accompagné de trente cavaliers et une vingtaine d’infanteries, pour apporter de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Al-Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, purent rompre les lignes des ennemis et arriver à l’eau. Malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajjâj, au moment où certains combattaient l’ennemi, les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes. Ils purent ainsi apporter de l’eau au camp de l’Imam al-Husayn (a).
Il se passera la même chose, le dixième jour de Muharram, le jour de Achoura. Mais, à cet instant, il fut tout seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau. Mais au retour, il fut face à une armée qui l’attendait. Il combattit comme un lion, à la fin, il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui, fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandit par terre.
 
Rejet du sauf-conduit
Dans l’après-midi de neuvième jour de Muharram, Shimr proposa un sauf-conduit à al-Abbas et ses frères en disant :
 
« où sont les fils de notre sœur ? Où sont al-Abbas et ses frères ? »
Ils se détournèrent de shimr. L’Imam (a) leur dit :
 
« répondez-lui, même s'il est pervers».
Ils dirent :
 
« qu’est-ce que tu veux ? »
Shimr répondit :
 
« Ô fils de ma sœur, vous êtes à l’abri de toute frayeur, ne vous exposez pas à la mort d’al-Husayn et obéissez à Yazid. »
Al-Abbas lui répondit :
 
« que tes mains périssent et la malédiction soit sur ton sauf-conduit, ô ennemi de Dieu ! Veux-tu que nous quittions notre frère et notre maître, al-Husayn b. Fatima, et que nous obéissions aux maudits et aux enfants des maudits ? Nous proposes-tu un sauf-conduit alors que le fils de l'Envoyé d'Allah n'est pas en sécurité ? »
Du fait que Shimr fut de la même tribu qu’Umm al-Banîn (mère d’al-Abbas ), il s’adressa à al-Abbas et ses frères « ô fils de ma sœur ».
 
Représentant de l’Imam al-Husayn(a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’événement de Karbala, que ‘Umar b. Sa’d s’était préparé pour combattre l’Imam al-Husayn (a) le soir du jeudi, le neuvième jour de Muharram. Il s'écria : « oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis ».
Puis, il se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam al-Husayn (a). En voyant ceci, Al-Abbas dit à son frère, al-Husayn (a) :
 
« l’ennemi s’approche. »
L’Imam se leva et demanda à al-Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaître leurs intentions.
Alors, al-Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leur demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent :
 
«  Nous avons reçu l'ordre de l’émir de vous faire choisir entre la capitulation et la guerre. »
Al-Abbas dit :
 
« patientez, jusqu’à ce que j’informe Abû Abd Allah de votre requête »
Il retourna auprès de l’Imam al-Husayn (a), le mit au courant de leur intention et lui transmit leur message. L’Imam (a) dit à son frère :
 
« retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir; pour qu'on puisse prier Dieu, L'invoquer et Lui demander pardon, une nuit davantage. »
Al-Abbas, retourna sur-le-champ pour transmettre le message de son frère, ‘Umar b. Sa’d l’accepta et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.
 
Abbas et Achoura
L’approvisionnement en eau
 
Sculpture de Gourde derrière le Mausolée d'Abbas
Le septième jour du Muharram l’Imam Husayn (a) et ses compagnons furent encerclés par l’armé d’Ibn Ziyad, et ils leur ont coupé tout accès à l’eau et petit à petit leur provision en eau s’achevée ce qui leur a causé une très grande fatigue et un total épuisement, notamment au niveau des femmes et des enfants.
Alors l’Imam Husayn (a) détacha son frère Abbas et avec lui trente cavaliers et une vingtaine d’homme à pied pour amener de l’eau aux enfants et aux femmes, et il envoya avec eux vingt gourdes.
Abbas et ses hommes en passant à l’attaque, ils ont pu rompre les lignes ennemies et arriver à l’eau, malgré l’assaut des compagnons d’Ibn Hajaj, au moment où certain combattaient l’ennemi les autres s’approvisionnaient en eau et remplissaient les gourdes, et ils ont pu ainsi apporter l’eau au camp de l’Imam Husayn (a).
 
Il se passera la même chose le dixième jour de Muharram, jour de Achoura, mais à cet instant il était tous seul, où il parviendra à briser les rangs de l’ennemi et arriva à l’eau, mais au retour il fut face à une armée qui l’attendait, il combattit comme un lion, à la fin il tomba en martyre et la gourde d’eau qu’il transportait avec lui fut transpercée par plusieurs flèches et son eau répandu par terre.
 
Représentant de l’Imam al-Husayn (a)
Il est cité dans les importants ouvrages qui rapportent l’évènement de Karbala qu’ Omar b. Sa’d (عمر بن سعد) c’était préparé pour combattre Husayn (a) le soir du jeudi le neuvième jour de Muharram, et cria :
 
« oh, cavaliers de Dieu, montez sur vos montures, et préparez-vous pour le paradis. »
Puis se dirigea avec son armée vers le camp de l’Imam Husayn (a), Abbas en voyant ceci dit à son frère al-Husayn (a) :
 
« l’ennemi s’approche »
L’Imam se leva et demanda à Abbas d’aller voir ce qu’ils veulent et de connaitre leurs intentions, alors Abbas accompagné de vingt cavaliers se dirigea vers les rangs de l’ennemi et leurs demanda la raison de leur mouvement. Ils répondirent :
 
«  l’ordre du Amir nous est parvenu de vous faire choisir entre la capitulation ou la guerre.»
Abbas dit :
 
« patientez, jusqu’à ce que j’informe Abi Abdallah de votre requête », il retourna au prés de l’Imam Husayn (a), et le méta au courant de leurs intentions et lui transmit leur message. Imam Husayn (a) dit à son frère :
« retourne chez eux, et si tu peux les persuader de nous laisser ce soir ; peut-être nous pourrons prier Dieu, l’invoquer et lui demander pardons ».
Abbas, retourna sur le champ pour transmettre le message de son frère, Omar b. Sa’d accepte et demanda à ses troupes de se retirer jusqu’au lendemain.
 
Protection des tentes
Malgré que l’ultimatum fut repoussé jusqu’au lendemain, cela n'empêcha pas al-Abbas (a) de surveiller le camp pendant toute la nuit. Zuhayr b. Qayn rejoignit al-Abbas (a) et lui dit :
 
« votre père, le Commandeur des croyants (a) avait demandé à son frère, ‘Aqîl (qui était un généalogiste) de lui choisir une femme comme épouse qui est d’une lignée de courageux arabes, pour qu’elle lui donne un enfant qui soit fort et courageux et prendra la défense de son frère, al-Husayn (a) à Karbala. Ton père t’as réservé pour ce jour, alors ne sois pas passif dans la défense et le secours de ton frère. »
Al-Abbas lui dit :
 
« Ô Zuhayr, par de telles paroles, tu veux m’encourager ? Par Dieu, jusqu’aux derniers moments de ma vie, je ne l’abandonnerai pas et le soutiendrai.»
 
Porte-drapeau
Lorsque l’Imam al-Husayn (a) finit ses adorations et sa prière du matin du jour de ‘Âshûrâ, il mobilisa ses compagnons. Ils étaient trente-deux cavaliers et quarante infanteries. Il mit Zuhayr b. Qayn, sur l'aile droite, Habîb b. Muzâhir, sur l'aile gauche et donna la bannière à son frère al-Abbas b. Ali (a), et lui prit position au milieu de ses troupes.
 
A la rescousse de ses compagnons
At-Tabarî dit en parlant des événements de Karbala :
 
« les premiers qui commencèrent le combat parmi les compagnons de l’Imam al-Husayn (a) furent Jâbir b. Hârith as-Salmânî, Mujammi’ b. Abd Allah al-’ Idhî, Amr b. Khâlid Saydâwî et son esclave, Sa’d. ils avancèrent vers les lignes des ennemis et combattirent, mais, ils se sont fait encerclé, pas trop loin de leurs compagnons. C’est à ce moment qu’al-Abass intervint et les secourut. »
 
Martyre d’al-Abbas
Les historiens divergent sur la façon dont al-Abbas b. Ali (a) tomba en martyre.
D’après Cheikh al-Mufîd :
 
« Après le martyre de nombreux membres de la famille de l'Imam al-Husayn (a), al-Abbas (que la miséricorde d’Allah soit sur lui) envoya les frères de sa mère, ‘Abd Allah, Ja’far et ‘Uhtmân, à la guerre, en leur disant : « Ô enfants de ma mère, allez en guerre. Je veux vous voir que vous sincèrement à Dieu luttez dans le chemin de Dieu et celui du Prophète (s).
‘Abd Allah, Ja’far et ‘Uthmân, partirent respectivement en champ de bataille et moururent en martyre.
L'armée de ‘Umar b. Sa'd se précipita vers le camp de l'Imam al-Husayn (a) et les assiégea. Lorsque la soif s’intensifia pour l’Imam Husayn (a), il grimpa sur un barrage et pour atteindre l’Euphrate, alors que son frère, al-Abbas , était devant lui. A ce moment-là, un homme s’écria : « malheur à vous ! Ne lui permettez pas d’approcher l’Euphrate.»
L’Imam (a) dit : « ô Dieu ! Fais-le mourir de soif. »
Cet homme-là se mit en colère et lança une flèche qui atteignit le menton de l’Imam (a). Ce dernier (a) la retira et plaça la main ouverte sous le menton, ses deux paumes se remplirent de sang qu’il jeta sur le sol, puis dit : « Ô Dieu, je me plains à toi de ce qu’ils font au petit-fils de Ton envoyé. » Il retourna donc à sa position pendant que la soif continuait de s’intensifier.
Les soldats encerclèrent al-Abbas (a) et le séparèrent de lui (l’Imam (a)). Ainsi, il combattit seul jusqu’à tomber en martyre. Ceux qui se chargèrent de le tuer, après qu’il fut recouvert de blessures et qu’il ne pouvait plus bouger, étaient Zayd b. Warqa’ al-Hanafî et Hakim b. Tufayl as-Sinbisî. »
Khawarazmî dit :
 
« Lorsque al-Abbas s’engagea dans le champ de bataille, il chargea les ennemis, tua et blessa beaucoup d’entre eux avant de tomber en martyre au champ d’honneur. A ce moment, l’Imam (a) lui s’approcha et dit : « c’est maintenant que mon dos s’est cassé et qu’il ne me reste aucune ressource. »
Tandis que Ibn Namâ et Sayyid b. Tâwûs établirent le martyre d’al-Abbas comme tel :
 
« lorsque l’Imam al-Husayn (a) eut très soif, il se mit sur sa monture et se dirigea vers l’Euphrate et son frère, al-Abbas était devant lui. Mais, ils furent séparés par les troupes d’Ibn Sa’d qui encercla al-Abbas de tous les côtés et le tuèrent. Ce qui chagrina énormément l’Imam al-Husayn (a) et le pleura fortement. »
Ibn Shahrâshûb dit :
 
« Al-Abbas (Qamar banî Hâshim) était le porte-drapeau de l’Imam al-Husayn (a) et l'aîné de ses frères. Il alla chercher de l’eau, lorsqu’il fut attaqué par les ennemis, il combattit jusqu’à épuisement, à certains moments, Hakîm b. Tufayl at-Tâ’î qui fut s'embusqua derrière un palmier et fut aidé par Hakîm b. Tufayl as-Sunbusî, le frappa sur son bras droit. Alors, al-Abbas prit son épée avec sa main gauche. Ensuite, Hakîm b. Tufayl at-Tâ’î coupa sa mains gauche. En ce moment-là al-Abbas dit : « ô mon âme ! Ne craignez pas les mécréants. On t'est donné la bonne nouvelle la Miséricorde de Grand Dieu et être avec le noble Prophète (s); Ces gens coupèrent la main gauche injustement. Mon Seigneur les déposera dans les flammes de l'enfer. « Il continua à se défendre jusqu’à épuisement. A ce moment-là, on le frappa avec un pieu en fer sur sa tête qui mit fin à sa vie. »
Al-Abbas b. Ali (a) était le dernier combattant adulte qui est tombé au champ d’Honneur, juste avant l’Imam al-Husayn (a). Les autres martyres qui sont tombés au champ d’Honneur après l’Imam (a), n’étaient que des enfants qui ne pouvaient pas prendre les armes.
 
Al-Abbas (a) est tombé en martyre à l’âge de 34 ans.
 
Commémoration de deuil pour al-Abbas b. Ali
Il a une valeur personnelle très grande parmi les chiites. Ils accomplissent des rites cultuels pour al-Abbas (a), dont :
Jour de Tâsû’â : Le neuf Muharram est particulier à lui et on se lamente sur son martyre. A ce jour-là, les chiites portent le deuil de al-Abbas (a).
Ta'zieh : Théâtre religieux, pour représenter l'épopée de Karbala
 
Sanctuaire d'al-Abbas (a)
Le saint sanctuaire de al-Abbas b. Ali (a) se situe à Karbala, à une courte distance du sanctuaire de l’Imam al-Husayn (a) (intervalle de 378 mètres). La distance du sanctuaire de l’Imam al-Husayn (a) à ceci de al-Abbas (a) est nommé Bayn al-Haramayn.
 
Kaff al-Abbas
Kaff al-Abbas est le nom de deux lieux où les deux mains de al-Abbas (a) furent coupées. L’un se situe au nord-est du sanctuaire de al-Abbas (a) et l’autre au nord-ouest du sanctuaire.
 
Ses particularités, ses mérites et ses vertus
Al-Abbas (a) et l’Imam al-Husayn (a)
Al-Abbas b. Ali (a) resta toujours au côté de son frère, l'Imam al-Hasan (a) et sous son commandement, jusqu’au dernier moment. Il fit beaucoup d’efforts pour le défendre et repousser les multiples dangers qui le menaçaient, notamment par son pire ennemi, Muawiya.
 
Il fut connu dans cette période, par le surnom de Bâb al-Hawaïdj (en arabe : باب حوائج), en francais : la porte des besoins. Car c’était l’intermédiaire entre l’Imam al-Hasan (a) et les pauvres et nécessiteux de ses partisans.
 
Et même, au moment des funérailles de l’Imam al-Hasan (a), certains incrédules avaient ciblé de tir le cortège funéraire, alors al-Abbas b. Ali (a) se précipita pour les combattre, si ce n’était que l'Imam al-Husayn (a) lui défendit expressément, respectant ainsi les directives et le testament de son frère, [l'[Imam al-Hasan (a)]].
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam as-Sajjâd (a)
L’Imam as-Sajjâd (a) établit pour son oncle, al-Abbas (a), un grand statut que nuls martyres, en dehors de Ja’far b. Abî Talib at-Tayyâr n’a atteint. Il fait sûrement des sacrifices et fait un grand combat jusqu'à ce que ses mains furent coupées et il se sacrifia pour son frère. Alors, Dieu Tout Puissant, lui substitua à la place de ses mains, deux ailes, grâce auxquelles, il volera avec les anges au paradis, comme il le fit pour Ja’far b. Abî Talib.
 
En effet, al-Abbas aura une place auprès Dieu, que tous les martyrs désireront être à sa place, au Jour du Jugement.
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam as-Sâdiq (a)
L'Imam as-Sâdiq (a) fit toujours l’éloge d’al-Abbas b. Ali (a). Pour ses actes héroïques le jour d’at-Taff, lors de la bataille de Karbala. Parmi ce qu’il dit à son sujet :
 
« Mon oncle, al-Abbas (a), était d’une grande perspicacité, d’une foi solide. Il combattit avec son frère, al-Husayn (a), où il montra sa bravoure, jusqu’à ce qu’il tomba en martyre, au champ d’honneur, soumission au successeur du Prophète (s), approuvant l'Imam (a) de son temps, de la fidélité, en s'efforçant jusqu'aux dernières stations.
Je témoigne et je prends Dieu à témoin que tu as suivi le même chemin des Badrids et les Moudjahidines pour l'amour d'Allah qui le conseillent dans le djihad de ses ennemis ceux qui exagèrent en aider ses amis protégeant ses bien-aimés.»
Au début de la zîyârat d’al-Abbas b. Ali (a), l'Imam as-Sâdiq (a) dit :
 
« La paix soit sur toi, ô bienfaiteur et obéissant à Dieu et au Prophète (s) de Dieu, et au Commandeur des croyants (a) et à al-Hasan (a) et à al-Husayn (a). »
 
Al-Abbas b. Ali (a) du point de vue de l’Imam al-Mahdi (a)
L’Imam al-Mahdi (a) a une très belle expression concernant son oncle, al-Abbas, il dit :
 
« La paix soit sur Abu al-Fadl al-Abbas, le fils du Commandeur des croyants (a) qui sacrifia sa vie pour son frère, qui a préparé son lendemain (l’au-delà) en sacrifiant son aujourd’hui, le défendant, et le protégeant, lui apporta de l’eau, avec les bras coupés, que Dieu maudisse ceux qui l’ont tué, Yazid b. Raqâd et Hakim b. Toufayl at-Tâ’î. »
 
Sa connaissance et sa soumission à l’Imam de son temps
Parmi les spécificités d’al-Abbas b. Ali (a), on peut citer sa très grande connaissance de la notion de l’Imamat, et sa soumission et son obéissance à l’Imam de son temps étaient absolues.
On trouve dans la zîyârat de l'Imam as-Sâdiq (a) sur al-Abbas (a) :
 
« l’obéissant à Allah, à Son Prophète et au Commandeur des croyants et à al-Hasan et al-Husayn, que la paix el le salut de Dieu soient sur eux».
Lorsque Shimr b. dhi al-JawShan apporta une lettre d’amnistie à al-Abbas (a) et ses frères, en fin de la neuvième journée de Muharram et appela :
 
« Où sont nos neveux ? Où sont al-Abbas et ses frères ? »
Personne ne lui répondit. Alors l'Imam al-Husayn (a) dit :
 
« Répondez-lui, même si c’est un paillard.»
Alors, ils dirent :
 
« Qu’est-ce que tu veux ? »
Il dit :
 
« Oh, fils de ma sœur, ne vous suicidez pas avec al-Husayn, prêtez un serment d'allegeance à Yazid et obéissez-le et vous serez amnistiés. »
Al-Abbas (a) répondit :
 
« Que tes mains périssent et que toi et ton amnisti périssent maudit toi et ton amnistie, oh ennemie de Dieu ! Tu nous demandes de laisser notre frère et notre seigneur al-Husayn, le fils de Fatima (a), et obéissons aux maudits et les fils des maudits ? Tu nous amnisties et le fils du prophète (a) n’a pas d’amnistie ?! »

Pendant que les Européens et les Arabes sont absorbés par le coronavirus, les Anglo-Saxons changent l’ordre du monde. Sous commandement US, le Royaume-Uni a pris le contrôle de l’entrée de la mer Rouge ; les Émirats arabes unis se sont retournés contre l’Arabie saoudite et lui ont infligé une cuisante défaite au Yémen du Sud, tandis que les Houthis le faisaient au Yémen du Nord. Désormais, le Yémen est scindé en deux États distincts et l’intégrité territoriale de l’Arabie saoudite est menacée.

Le président Donald Trump poursuit sa politique de retrait militaire du « Moyen-Orient élargi ». Pour ce faire, il déplace progressivement ses troupes, signe des accords avec les forces contre lesquelles elles étaient déployées (par exemple avec les Talibans) et négocie la libération de ses prisonniers. Simultanément, le Pentagone fait appel au Royaume-Uni pour prendre la tête des opérations de la nouvelle Alliance atlantique-Moyen-Orient et superviser la suite de la « guerre sans fin » au « Moyen-Orient élargi ». La Syrie est considérée comme zone d’influence russe tandis que la stratégie Rumsfeld/Cebrowski se poursuit avec la division du Yémen en deux États distincts et la préparation du démembrement de l’Arabie saoudite.

Rapatriement des agents de la CIA détenus prisonniers

Les 18 et 19 mars 2020, un citoyen US, Michael White, détenu en Iran, a été transféré de sa prison à l’ambassade de Suisse à Téhéran ; un autre citoyen US, Amer Fakhoury, détenu au Liban, a été exfiltré par les troupes états-uniennes ; enfin le président Trump a demandé publiquement l’aide de la Syrie pour retrouver un troisième citoyen US, Austin Tice.

Ces opérations sont supervisées par le discret conseiller de sécurité nationale, Robert O’Brien, qui dispose d’une solide expérience en matière de libération de prisonniers.

- Michael White a servi 13 ans dans la Marine US. Il s’est rendu en Iran pour y retrouver sa fiancée. Il a été arrêté en 2018 et condamné à 13 ans de réclusion pour espionnage. D’autres citoyens US emprisonnés en Iran —dont Morad Tahbaz, Robert Levinson, Siamak et Baquer Namazee— ne semblent pas susciter le même intérêt de Washington. Michael White a été remis à l’ambassadeur suisse Markus Leitner pour « raison de santé ». Il n’est pas libre pour autant.
- Amer Fakhoury est un célèbre collaborateur des troupes d’occupation israéliennes au Liban. Il fut membre de l’Armée du Liban-Sud, directeur de la sinistre prison de Kiam et tortionnaire. Il s’est enfui du Liban lors du retrait israélien et y est revenu, pour une raison inconnue, en septembre 2019. Il a immédiatement été reconnu et arrêté. Il a été libéré au motif d’une prescription de ses crimes, ce qui est juridiquement faux, mais interdit de quitter le territoire. Il s’est alors précipité à la méga-ambassade US d’Awkar sous la protection de l’ambassadrice Dorothy Shea, d’où il a été exfiltré en hélicoptère par les Forces spéciales US vers Chypre.
- Austin Tice est un capitaine des Marines devenu journaliste indépendant. Il a pénétré illégalement en Syrie avec l’aide des services secrets turcs avant de disparaître, en 2012, à Daraya (banlieue de Damas). Eva Filipi, l’ambassadrice de Tchéquie qui représente les intérêts US en Syrie, avait affirmé qu’il serait détenu non pas par des jihadistes, mais par les autorités syriennes. Ce que Damas a toujours démenti.

Ces trois citoyens US sont très probablement des collaborateurs ou des agents de la CIA.

- Étrangement, les Émirats arabes unis ont brisé l’embargo US et apporté des médicaments en Iran.
- Chaque faction libanaise accuse l’autre d’avoir cédé aux pressions US. Le Hezbollah assure ne pas avoir trahi la Résistance et ne pas avoir négocié secrètement avec Washington, tandis que le président du Tribunal militaire (pro-Hezbollah) a démissionné.
- C’est la première fois depuis deux décennies qu’un président états-unien sollicite publiquement l’aide de la République arabe syrienne.

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Le secrétaire à la Défense US, Mark Esper, reçoit son homologue britannique, Ben Wallace, au Pentagone. La « relation spéciale » entre les deux pays est rétablie. Les « Cinq yeux » sont renforcés. Le Royaume-Uni prend le commandement des opérations de l’Otan-MO.

Transfert de l’encadrement militaire au Royaume-Uni

Le 5 mars, le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a reçu au Pentagone son homologue britannique Ben Wallace. Les deux hommes se sont partagés le commandement de la nouvelle Otan-MO [1].

Ben Wallace a ensuite prononcé un discours à l’Atlantic Council au cours duquel il a confirmé la solidité de l’alliance UK-USA et la disponibilité du Royaume-Uni. Il a également soutenu la nécessité de juger le « dictateur Bachar el-Assad » (sic), mais l’impossibilité de le faire compte tenu du soutien de l’« ours russe ». En d’autres termes, la Syrie reste un ennemi, mais on n’y touchera plus. La guerre sera déplacée [2].

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Le secrétaire britannique à la Défense, Ben Wallace, et son homologue turc, le général Hulusi Akar, inspectent les « postes d’observation » turcs qui servent de base de repli aux jihadistes à Idleb (Syrie occupée), le 12 mars 2020. Londres assure Ankara que le Pentagone ne détruira pas la Turquie, mais l’Arabie saoudite.

Les 12 et 13 mars, Ben Wallace s’est rendu en Turquie et en Syrie occupée par les jihadistes. Il a inspecté les postes d’observation de l’armée turque à Idleb et fait parvenir 89 millions de £ de dons « humanitaires » aux familles des jihadistes. Ceux-ci ont alors commencé à attaquer les troupes turques censées les protéger, tuant plusieurs soldats turcs.

La fin du Yémen et le début de celle de l’Arabie saoudite

Poursuivant leur politique de retrait militaire et de transfert de cette fonction à des proxys, les États-Unis sont en train de transformer la guerre du Yémen. Originellement, le Pentagone prévoyait de diviser ce pays en deux selon la ligne de partage qui existait jusqu’en 1990. Il avait encouragé l’Arabie saoudite et Israël à se lancer à l’assaut du pays pour en exploiter les ressources pétrolières de la région mitoyenne du « Quart vide » [3]. L’opération avait été conduite avec l’aviation israélienne, des mercenaires colombiens sous drapeau saoudien et des troupes émiraties. Elle avait été coordonnée par un état-major tripartite (Arabie/USA/Israël) basé au Somaliland.

Cependant, le Pentagone s’appuyant sur les rivalités tribales parvint à complexifier la situation jusqu’à aboutir à un pays effectivement divisé en deux, mais aussi à une Coalition Arabie-soudite/Émirats également divisée. Il lui fallait alors —sans engager ses propres troupes— terminer la division du Yémen en deux États distincts avant de se lancer dans la division de l’ancien allié saoudien en cinq États distincts. Le Pacte du Quincy lui fait obligation de protéger le roi d’Arabie saoudite, mais ni son pays, ni son héritier [4].

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Le souverain de facto d’Abou Dhabi et président de facto des Émirats arabes unis, Mohamed ben Zayed, a été le mentor du prince héritier saoudien, Mohamed ben Salmane. Progressivement l’élève a voulu écraser son maître. En définitive, c’est le discret MBZ qui devrait écraser l’infatué MBS.

Cette semaine, le Pentagone a dépêché un navire de guerre au large d’Aden. Il a installé des troupes britanniques sur l’ile de Socotra pour en faire une base militaire permanente avec les Émirats arabes unis et l’a armé avec des missiles Patriot. Simultanément, les Houthis du Nord soutenus par l’Iran ont attaqué victorieusement deux bases militaires saoudiennes et fait prisonniers plus de 700 soldats saoudiens, tandis que les tribus soutenues par les Émirats ont attaqué les tribus soutenues par l’Arabie saoudite à Aden. Le gouvernement d’Abdrabbo Mansour Hadi, seule autorité officiellement reconnue par l’Onu mais siégeant en exil à Riyad, a perdu le contrôle d’Aden.

Le prince héritier saoudien, Mohamed ben Salman, après avoir torturé son ami d’enfance trop brillant, après avoir assassiné ses rivaux, après avoir exécuté le chef chiite de son opposition, après avoir embastillé et dépouillé ses frères et oncles, après avoir fait découper à Istanbul un Frère musulman trop bavard, n’a plus personne pour le soutenir.

Les départements états-unien, britannique et émirati de la Défense ne communiquent pas sur ces batailles. Seuls les Houthis le font. En l’absence de communication officielle, la presse internationale est aveugle et muette.

Le Yémen du Sud est une ancienne colonie britannique et les Émirats arabes unis étaient intégrés dans l’Empire des Indes. Le Royaume-Uni, sous parapluie états-unien, reconquiert son influence dans le Golfe et en mer Rouge.

L’opposition Arabie saoudite/Axe de la Résistance n’existe plus, faute de combattants. Désormais, après l’Iran (1953-78), l’Iraq (1979-90) et l’Arabie saoudite (1991-2019), les Émirats arabes unis (2020-), sous parapluie de l’Otan-MO, sont devenus les gendarmes de la région.

Ce retournement complet de situation correspond à notre analyse de la crise. Après leur échec en Syrie, les États-Unis poursuivent leur plan de 2001 et s’apprêtent à déstabiliser l’Arabie saoudite. Le président Trump a validé cette étape à la seule condition que les troupes US n’y participent pas directement, mais que les Émirats les représentent.

Le suicide de l’Union européenne

Pendant ce temps, l’Union européenne réagit de manière inadaptée à l’épidémie de coronavirus. Au lieu de lutter contre la maladie (tests généralisés, traitement des personnes infectées à la chloroquine, soins d’urgence aux malades avec respiration artificielle et interféron Alfa 2B recombiné), elle prévient l’engorgement de ses hôpitaux (assignation à résidence de la population saine) [5]. Son économie s’est arrêtée et la Banque centrale européenne annonce une récession de 5 % si cette situation se prolonge deux semaines, mais ce sera probablement six.

Lorsque le pic de l’épidémie sera passé, elle ne sera plus une grande puissance économique et le monde sera organisé d’une manière nouvelle, sans elle.

[1] « NATO Go Home ! », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 février 2020.

[2] « Quelle cible après la Syrie ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 mars 2020.

[3] « Exclusif : Les projets secrets d’Israël et de l’Arabie saoudite », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 juin 2015.

[4] « Le Pacte du Quincy ne protège que le roi d’Arabie, pas son héritier », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 23 octobre 2018.

[5] « Covid-19 : propagande et manipulation », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 mars 2020.

dimanche, 29 mars 2020 19:41

Le 3eme jour de Sha’aban (Invocation)

Le 3eme jour de Sha’aban

C’est un jour béni. Sheikh dit dans al-Misbâh : « En un tel jour, a eu lieu la naissance de l’Imam al-Hussein fils de ‘Alî(p). Il est rapporté d’Abû al-Qâsem fils de 'Alâ' al-Hamadânî, le délégataire de l'imam al-’Askarî(p) que notre Maître al-Hussein(p) est né un jeudi le 3 du mois de Sha’aban, alors jeûnez durant ce jour et invoquez Dieu de cette invocation :

Allâhumma, innî as’aluka bi-haqqi-l-mawlûdi fî hadhâ-l-yawmi al-maw‘ûdi bi-sha-hâdatihi qabla istihlâlihi wa wilâdatihi,

Mon Dieu, je Te sollicite, par le droit de celui qui est né en ce jour, le promis au martyre avant son commencement

et sa naissance,

bakat’hu as-samâ’u wa man fîhâ wa-l-ardu wa man ‘alayhâ, wa lammâ yata’ lâbatayhâ, qatîli-l-'abrati wa sayyidi-l-usrati, almamdûdi bi-n-nusrati yawma-l-karrati,

[celui que] le ciel et ceux qui s’y trouvent et la terre et ceux qui se trouvent dessus ont pleuré alors qu’il n’avait pas encore foulé leur sol rocailleux, le tué pleuré, le maître des gens de sa maison, l’assisté le jour du Retour,

al-mu‘awwada min qatlihi anna al-a’immata min naslihi, wa-shshifâ’a fi turbatihi wa-l-fawza ma'ahu fi awbatihi, wa-l-awsiyâ’i min

‘itratihi ba'da qâ’imihim wa ghaybatihi,

celui qui reçut, en compensation de son assassinat, que les Imams soient de sa descendance, que la guérison se trouve dans son argile, et que la victoire vienne avec lui lors de son retour et celui des légataires de sa famille après leur

Sustentateur et son occultation,

hattâ yudrikû-l-awtâra wa yath’arû-th-athâra, wa yurdû-l-jabbâra wa yakûnû khayra ansârinn, sallâ-llâhu ‘alayhim ma‘a ikhtilâfi allayli wa-n- nahâri.

jusqu'à atteindre ceux qui vont le venger, réclamer (le prix) de son sang injustement versé, obtenir la Satisfaction du Tout-Puissant et être les meilleurs des partisans, que

Dieu prie sur eux avec la succession de la nuit et du jour.

Allâhumma,fa-bi-haqqihim ilayka atawassalu wa as’alu su‘âla muqtarifmn mu‘tarifinn musî’inn ilâ nafsihi mimmâ farrata fi yawmihi wa amsihi yas‘aluka-l-‘ismata ilâ mahalli rasmihi.

Mon Dieu, par leur droit envers Toi, j’implore et je demande, de la demande de quelqu'un qui a commis une faute, reconnaissant, malfaisant envers lui-même par sa négligence jour et nuit, et qui Te demande l’immunité jusqu'au moment de son enterrement !

Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa ‘itratihi wa-hshurnâ fi zumratihi wa bawwi’nâ ma'ahu dâra-l-karâ- mati wa mahalla-liqâmati.

Notre Dieu, prie sur Mohammed et sur sa famille et fais nous ressusciter dans son groupe, établis-nous avec lui dans la Demeure de la Noblesse et le Lieu du Séjour.

Allâhumma, wa kamâ âkramtanâ bi-ma‘rifatihi fa-akrimnâ bizulfatihi wa-rzuqnâ murâfaqatahu wa sâbiqatahu,

Notre Dieu, comme Tu nous as honorés par sa connaissance, honore-nous par sa proximité auprès de lui, pourvois-nous de sa compagnie et de sa compétition,

wa-j‘alnâ mimman yusallimu li-amrihi        wa  yukthiru-s-salâta

‘alayhi ‘inda dhikrihi wa ‘alâ jamî‘i awsiyâ’ihi wa ahli asfiyâ’ihi,

place-nous au nombre de ceux qui se sont soumis à son ordre, qui multiplient la prière sur lui lors de son évocation et sur l’ensemble de ses légataires et les gens de ses purs

Elus,

al-mamdûdîna minka bi-l-‘adadi-l-ithanî ‘ashara-n-nujûmi azzuhari wa-l-hujaji ‘alâ jamî‘i-l-bashari.

ceux qui ont atteint, de Toi, le nombre de douze étoiles brillantes, les Arguments à l’encontre de l’ensemble de l’humanité.

Allâhumma. wa hab lanâ fi hadhâ-l-yawmi khayra mawhibatann

wa anjih lanâ fîhi kulla talibatihi,

Notre Dieu, accorde-nous en ce jour le meilleur des cadeaux et fais-nous réussir en ce mois toutes nos demandes,

kamâ wahabta al-Husayna li-Muhammadinn jaddihi wa ‘âdha futrusu bi-mahdihi, fa-nahnu ‘â’idhûna bi-qabrihi min ba'dihi nash’hadu turbatahu wa nantazhiru awbatahu âmîna rabbal-‘âlamîna.

comme Tu as fait don de Hussein à Mohammed, son grand-père, et que [l’Ange] Futrus a trouvé refuge auprès de son berceau, nous cherchons refuge auprès de sa tombe après lui, nous sommes présents auprès de sa terre [sa tombe] et nous attendons son retour. Exauce-nous, Seigneur des mondes !

 


اللهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُکَ بِحَقِّ الْمَوْلُودِ فِی هَذَا الْیَوْمِ الْمَوْعُودِ بِشَهَادَتِهِ قَبْلَ اسْتِهْلالِهِ وَ وِلادَتِهِ بَکَتْهُ السَّمَاءُ وَ مَنْ فِیهَا وَ الْأَرْضُ وَ مَنْ عَلَیْهَا وَ لَمَّا یَطَأْ [یُطَأْ] لابَتَیْهَا قَتِیلِ الْعَبْرَةِ وَ سَیِّدِ الْأُسْرَةِ الْمَمْدُودِ بِالنُّصْرَةِ یَوْمَ الْکَرَّةِ الْمُعَوَّضِ مِنْ قَتْلِهِ أَنَّ الْأَئِمَّةَ مِنْ نَسْلِهِ وَ الشِّفَاءَ فِی تُرْبَتِهِ وَ الْفَوْزَ مَعَهُ فِی أَوْبَتِهِ وَ الْأَوْصِیَاءَ مِنْ عِتْرَتِهِ بَعْدَ قَائِمِهِمْ وَ غَیْبَتِهِ حَتَّى یُدْرِکُوا الْأَوْتَارَ وَ یَثْأَرُوا الثَّارَ وَ یُرْضُوا الْجَبَّارَ وَ یَکُونُوا خَیْرَ أَنْصَارٍ صَلَّى اللهُ عَلَیْهِمْ مَعَ اخْتِلافِ اللَّیْلِ وَ النَّهَارِ اللهُمَّ فَبِحَقِّهِمْ إِلَیْکَ أَتَوَسَّلُ وَ أَسْأَلُ سُؤَالَ مُقْتَرِفٍ مُعْتَرِفٍ مُسِی‏ءٍ إِلَى نَفْسِهِ مِمَّا فَرَّطَ فِی یَوْمِهِ وَ أَمْسِهِ یَسْأَلُکَ الْعِصْمَةَ إِلَى مَحَلِّ رَمْسِهِ،

اللهُمَّ فَصَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ عِتْرَتِهِ وَ احْشُرْنَا فِی زُمْرَتِهِ وَ بَوِّئْنَا مَعَهُ دَارَ الْکَرَامَةِ وَ مَحَلَّ الْإِقَامَةِ اللهُمَّ وَ کَمَا أَکْرَمْتَنَا بِمَعْرِفَتِهِ فَأَکْرِمْنَا بِزُلْفَتِهِ وَ ارْزُقْنَا مُرَافَقَتَهُ وَ سَابِقَتَهُ وَ اجْعَلْنَا مِمَّنْ یُسَلِّمُ لِأَمْرِهِ وَ یُکْثِرُ الصَّلاةَ عَلَیْهِ عِنْدَ ذِکْرِهِ وَ عَلَى جَمِیعِ أَوْصِیَائِهِ وَ أَهْلِ أَصْفِیَائِهِ الْمَمْدُودِینَ مِنْکَ بِالْعَدَدِ الاثْنَیْ عَشَرَ النُّجُومِ الزُّهَرِ وَ الْحُجَجِ عَلَى جَمِیعِ الْبَشَرِ اللهُمَّ وَ هَبْ لَنَا فِی هَذَا الْیَوْمِ خَیْرَ مَوْهِبَةٍ وَ أَنْجِحْ لَنَا فِیهِ کُلَّ طَلِبَةٍ کَمَا وَهَبْتَ الْحُسَیْنَ لِمُحَمَّدٍ جَدِّهِ وَ عَاذَ فُطْرُسُ بِمَهْدِهِ فَنَحْنُ عَائِذُونَ بِقَبْرِهِ مِنْ بَعْدِهِ نَشْهَدُ تُرْبَتَهُ وَ نَنْتَظِرُ أَوْبَتَهُ آمِینَ رَبَّ الْعَالَمِینَ.

 

-Invoquer [Dieu] après cela de l’invocation de l’Imam al-Hussein(p) qui fut sa dernière invocation, le jour où ses ennemis se multiplièrent le jour de ‘Ashûrâ’ :

Allâhumma, anta muta‘âlî-l-makâni ‘azhîmu-l-jabarùti shadîdu-lmihâli ghaniyyunn ‘ani-l-khalâ’iqi,

Mon Dieu, Tu es d’une position très élevée, d’une Puissance coercitive grandiose, à la Force sévère, Te dispensant des créatures,

‘arîdu-l-kibriyâ’i qâdirunn ‘alâ mâ tashâ’u qarîbu-r-rahmati sâdiqu-l-wa‘di sâbighu-n-ni‘mati,

à la superbe Magnificence étendue, pouvant faire ce que Tu veux, à la Miséricorde proche, à la Promesse sincère, aux Bienfaits répandus,

Hasanu-l-balâ’i qarîbunn idhâ du'îta muhîtunn bimâ khalaqta qâbilu-t-tawbati liman tâba ilayka qâdirunn ‘alâ mâ aradta wa mudrikunn mâ talabta wa shakûrunn idhâ shukirta wa dhakûrunn idhâ dhukirta.

à l’Epreuve bonne, Proche si tu es appelé, enveloppant ce que Tu as créé, acceptant le repentir de celui qui se repent à Toi, ayant le Pouvoir sur ce que Tu veux, atteignant ce que Tu demandes, reconnaissant si Tu es remercié, Te souvenant si Tu es évoqué.

Ad'ûka muhtâjann wa arghabu ilayka faqîrann wa afza‘u ilayka khâ’ifann wa abkî ilayka makrûbann wa asta‘înu bika da'îfann wa atawakkalu ‘alayka kâfiyann,

Je T’invoque étant dans le besoin, je Te désire étant pauvre, je me réfugie auprès de Toi étant effrayé, je pleure auprès de Toi étant affligé, je demande Ton Aide étant

faible, je compte sur Toi en tant que Tu me suffis,

uhkum baynanâ wa bayna qawminâbi-l-haqqi fa-innahum ghar-

rûnâ wa khada'ûnâ wa khadhalûnâ wa ghadarû binâ wa qatalûnâ,

statue entre nous et notre peuple en vérité car ils nous ont abusés, nous ont trompés, nous ont abandonnés, nous

ont trahis et nous ont tués,

wa nahnu ‘itratu nabiyyika wa waladu habîbika Muhammadi bni ‘Abdi-llâhi al-ladhî-stafay-tahu bi-r-risâlati wa-'tamantahu ‘alâ wahîka,

alors que nous sommes de la famille de Ton Prophète et les enfants de Ton Bien-aimé Mohammed fils de ‘Abdallah que Tu as choisi pour le Message, à qui Tu as confié Ta

Révélation,

fa-j‘al lanâ min amrinâ farajann wa makhrajann bi-rahmatika yâ

arhama-r-râhimîna.

alors place, pour notre ordre, un soulagement et une issue par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.


اللهُمَّ أَنْتَ مُتَعَالِی الْمَکَانِ عَظِیمُ الْجَبَرُوتِ شَدِیدُ الْمِحَالِ غَنِیٌّ عَنِ الْخَلائِقِ عَرِیضُ الْکِبْرِیَاءِ قَادِرٌ عَلَى مَا تَشَاءُ قَرِیبُ الرَّحْمَةِ صَادِقُ الْوَعْدِ سَابِغُ النِّعْمَةِ حَسَنُ الْبَلاءِ قَرِیبٌ إِذَا دُعِیتَ مُحِیطٌ بِمَا خَلَقْتَ قَابِلُ التَّوْبَةِ لِمَنْ تَابَ إِلَیْکَ قَادِرٌ عَلَى مَا أَرَدْتَ وَ مُدْرِکٌ مَا طَلَبْتَ وَ شَکُورٌ إِذَا شُکِرْتَ وَ ذَکُورٌ إِذَا ذُکِرْتَ أَدْعُوکَ مُحْتَاجا وَ أَرْغَبُ إِلَیْکَ فَقِیرا وَ أَفْزَعُ إِلَیْکَ خَائِفا وَ أَبْکِی إِلَیْکَ مَکْرُوبا وَ أَسْتَعِینُ بِکَ ضَعِیفا وَ أَتَوَکَّلُ عَلَیْکَ کَافِیا احْکُمْ بَیْنَنَا وَ بَیْنَ قَوْمِنَا [بِالْحَقِ‏] فَإِنَّهُمْ غَرُّونَا وَ خَدَعُونَا وَ خَذَلُونَا وَ غَدَرُوا بِنَا وَ قَتَلُونَا وَ نَحْنُ عِتْرَةُ نَبِیِّکَ وَ وَلَدُ [وُلْدُ] حَبِیبِکَ مُحَمَّدِ بْنِ عَبْدِ اللهِ الَّذِی اصْطَفَیْتَهُ بِالرِّسَالَةِ وَ ائْتَمَنْتَهُ عَلَى وَحْیِکَ فَاجْعَلْ لَنَا مِنْ أَمْرِنَا فَرَجا وَ مَخْرَجا بِرَحْمَتِکَ یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ.

 

-Ibn ‘Ayyâsh a dit : J’ai entendu al-Hussein fils de ‘Ali fils de Sufiyân al-Bazûfirî dire : «J’ai entendu as- Sâdeq(p) invoquer [Dieu] de cette invocation en ce jour.» Puis il ajouta : « Elle est une des invocations du 3eme jour de Sha’aban qui est le jour anniversaire de la naissance de l’imam al-Hussein(p). »

3 du mois béni Chaban, Heureuse naissance de Imam Hussein (as), Le Petit fils du Prophète sawas 

L’Imam Al-Hussein Par Lui-Même (1)


1."Nous sommes le Parti de Dieu, lequel sera vainqueur,1 et nous sommes les plus proches parents du Messager de Dieu et les membres pieux de sa famille. Nous formons l’un des Deux Poids, ceux-là mêmes que le Prophète a placés après le Livre de Dieu…". 

2. "Dieu est content de celui dont nous sommes contents (la famille du Prophète)... Car nous savons patienter devant l’épreuve à laquelle Il nous soumet..., et Il nous en récompense de la récompense que méritent ceux qui savent patienter." 

3. "Nous sommes la famille du Prophète, et le lieu de fréquentation des Anges. C’est par nous que Dieu a débuté (le Message) et c’est par nous qu’Il 2 a parachevé. Par contre, Yazid est un libertin qui ne cache pas son libertinage, un alcoolique et un assassin de l’âme innocente que Dieu a interdit de tuer. Quelqu’un comme moi ne saurait donc prêter serment d’allégeance à quelqu’un comme lui." 

4. L’Imam Al-Hussayn, lors de l’annonce de son soulèvement contre Yazid: 

"Je ne me suis pas soulevé de gaieté de coeur, ni pour une quelconque insatisfaction personnelle, ni par subversion ni injustement. Je me suis soulevé pour réformer la Umma de mon grand-père, le Messager de Dieu, pour commander le bien et interdire le mal, et pour suivre les traces de mon grand-père et de mon père…" 

5. Rappelant aux musulmans leur devoir de s’opposer à Yazid, l’Imam Al-Hussayn dit: 

"Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu’il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu’il s’oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu’Il réserve à ce sultan." 

* Source: www.Bostani.com


1. Allusion au verset coranique: Ceux qui prennent pour maîtres: Dieu, son Prophète et les croyants: voila ceux qui forment le parti de Dieu et qui seront les vainqueurs﴿ Sourate[5: 56].
2. Allusion aux nombreux versets coraniques interdisant de tuer une âme innocente. Par exemple: 
Ne tuez pas l’âme que Dieu a interdit de tuer﴿ Sourate [17: 33

dimanche, 29 mars 2020 19:35

La Position De L’Imam al-Hussein(as)

La Position De L’Imam al-Hussein(as)


Fait significatif lorsqu’on sait que la Sunna ou la Tradition consiste en les paroles, les gestes et le comportement du Prophète- le Messager de Dieu le couvrait publiquement de son amour et de sa tendresse, et le portait ainsi que son frère aîné, Al-Hassan, contre sa poitrine en exprimant à haute voix, devant ses Compagnons, cet amour paternel généreux: 

«Ô mon Dieu! Je les aime et j’aime ceux qui les aiment».1

La métaphore suivante en dit long sur l’amour que le Prophète éprouvait et exprimait pour ses deux petits-fils: 

«Mes deux fils (le Prophète avait coutume d’appeler, par affection, ses deux petits-fils: "mes fils") que voici sont mes deux basilics de ce bas-monde ».2 

Et les propos suivants ne laissent plus de doute sur la portée et la profondeur de cet amour: 

«Al-Hussayn fait partie de moi, et je fais partie d’Al-Hussayn. Dieu aimera celui qui aura aimé Al-Hussayn».

«Celui qui aime Al-Hassan et Al-Hussayn m’aura aimé, et celui qui les déteste, m’aura détesté».

Propos réitérés et confirmés à maintes autres occasions. Par exemple, lorsqu’un jour, le Prophète qui accomplissait sa prière, que l’Imam Al-Hassan et l’Imam Al-Hussayn se bousculaient sur son dos, en ces moments de recueillement, et que des gens vinrent les éloigner, dit: 

«Laissez-les... Par mon père et ma mère, celui qui m’aime, doit les aimer aussi».5 

Ou encore cette autre métaphore révélatrice et on ne peut plus claire, utilisée par le Prophète pour mettre en évidence la position prédestinée de l’Imam Al-Hassan auprès de Dieu: 

«Celui qui se réjouirait de voir un homme destiné au Paradis, (le Prophète savait de par sa mission prophétique divine que l’Imam Al-Hassan serait martyr. Or tout martyr en Islam est destiné au Paradis) qu’il regarde Al-Hussayn».

Ainsi, le Prophète a donc pris soin de faire connaître aux Musulmans le sort de martyr qui attendait Al-Hussayn, dés son enfance et de désigner sa position privilégiée dans son Umma, pour que celle-ci ne pardonne jamais à quiconque aurait le malheur de devenir parmi les assassins de son bien-aimé. 

Abou Bakr a dit un jour: 

«J’ai entendu le Messager de Dieu dire: "Al-Hassan et Al-Hussayn sont les deux Maîtres de la jeunesse du Paradis"».

Quant à Ibn Omar, c’est bien après l’assassina de l’Imam Al-Hussayn qu’il rappela à des Irakiens venus lui poser un question canonique sur les moustiques, ce que le Prophète avait dit à propos de la position privilégiée qu’occupaient auprès de lui ses deux petits-fils: 

«Les Irakiens, dit-il, amer, m’interrogent sur les moustiques, alors qu’ils ont tué le fils de la fille du Messager de Dieu, lequel Messager avait dit "ce sont (Al-Hassan et Al-Hussayn) mes deux basilics (C’est-à-dire, le parfum, l’aromate, le plaisir...) dans ce bas monde"».8 

Conscients de cette place de choix que l’Imam Al-Hussayn occupai dans le coeur et la pensée du Prophète et dans sa famille, les Musulmans ne pourront pas ne pas sentir qu’à travers son assassinat, c’était le sang du Prophète qui fut répandu si injustement et si tragiquement dans la terre de Karbala. Ils ne cesseront jamais de penser à ce crime impardonnable perpétré contre la 
famille du Prophète. De là les révolutions successives, dont ce d’Al-Tawwabine, contre le régime ommayyade, auteur ce crime. Le sang de l’Imam Al-Hussayn sera ainsi le volcan qui ébranlera les piliers de l’Etat Omayyade et détruira son entité. 

* Source: Bostani.com


1. M. D. Al-Tabari, p. 124, et Ibn Kathîr: "Istich-had Al-Hussayn" (le Martyre d’al-Hssayn), p. 138. 
2. Id. Ibid.
3. Al-Tarmathî, cité par Ibn Kathîr dans "Istich-had Al-Hussayn", op. cit. p. 139.
4. M. D. Al-Tabari, op. cit. p. 124.
5. Id. Ibid, op. cit. p. 229. Ce Hadith est cité par Abou Hatam.
6. Id. Ibid, p. 229.
7. Id. Ibid, p. 129.
8. Id. Ibid, p. 124

dimanche, 29 mars 2020 19:32

'Ici-bas et l'Au-delà


Les gens les plus rassasiés dans la vie d'ici-bas, auront le plus faim dans la Vie éternelle. O Salmân! La vie d'ici-bas est la prison du croyant et le paradis du mécréant.(326)

La vie d'ici-bas et la vie éternelle sont comme deux femmes rivales: si tu aimes l'une d'elles, l'autre te détestera.(327)

Agis dans la vie d'ici-bas comme un étranger ou un voyageur.(328)

O gens! Cette vie est une demeure d'affliction et non une demeure de joie, une demeure tortueuse, non une demeure plate. Quiconque la connaîtrait bien, ne se réjouirait pas pour un espoir, ni ne s'affligerait pour un malheur.(329)

Le meilleur d'entre vous est celui qui ne délaisse pas la vie éternelle pour la vie d'ici-bas, ni celle-ci pour celle-là, et qui n'est pas une charge pour les gens.(330)

(Moralité: On ne doit pas refuser de travailler pour gagner sa vie sous prétexte qu'on veut se consacrer à l'adoration d'Allah et se préparer à la Vie future)

Qu'ai-je à faire de ce bas-monde! En fait, je n'y suis que comme un voyageur sur une monture, qui se repose un peu à l'ombre d'un arbre, avant de le quitter et s'en aller pour toujours.(331)

Le plus Malheureux des malheureux est celui qui subit à la fois et la pauvreté dans la vie d'ici-bas et la torture de la Vie éternelle.(332)

O 'Alî! La vie d'ici-bas est la prison du bon croyant et le paradis du mécréant!(333)

O 'Alî! La mort subite est repos pour le Croyant, regret pour le mécréant.(334)

O 'Alî! Allah - IL est Béni et Sublime - a inspiré à la vie d'ici-bas: «Sers celui qui Me sert et fatigue celui qui te sert».(335)

O 'Alî! Si notre monde valait, ne serait-ce que l'aile d'une mouche, aux yeux d'Allah, IL n'en aurait même pas donné une gorgée d'eau au mécréant.(336)

Les actes communs à tous les jours du mois Cha`aban

1- Dire chaque jour 70 fois :

« Astagh-fir-ullâha wa as’aluhu-t-tawba-ta »

اَسْتَغْفِر اللهَ وَاَسْئَلُهُ التَّوْبَةَ

(Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui)

2-Dire chaque jour 70 fois:

« Astagh-fir-ullah-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-r-Rahmân-u-Rahîmu-l-Hayy-ul-Qayyûmu wa atûbu ilayhi »

اَسْتَغْفِرُ اللهَ الَّذي لا اِلـهَ اِلاَّ هُوَ الرَّحْمنُ الرَّحيمِ الْحَيُّ الْقَيُّومُ وَاَتُوبُ اِلَيْه

(Je demande pardon à Allah, point de Dieu que Lui, le Miséricordieux, le Clément, le Vivant, l’Absolu, et je me repens auprès de Lui).

Il est à noter que l’istighfâr (la demande de pardon à Allah) est le meilleur des du‘â’et des actes d’adoration au mois de Chabân.

3-Faire l’aumône, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte (si l’on n’a pas les moyens) pour qu’Allah interdise l’Enfer à son corps.

4- Dire « Allâhu lâ Ilâha illallâh-u, wa lâ na‘budu illâ iyyâh-u, mukhliçîna lahu-d-dîn-a wa law kariha-l-muchrikûn-a »

لا اِلـهَ اِلاَّ اللهُ وَلا نَعْبُدُ اِلاّ اِيّاهُ مُخلِصينَ لَهُ الدّينَ وَلَوْ كَرِهَ الْمُشْرِكُون

(Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah. Nous n’adorons que Lui en étant sincères dans notre culte, et ce même si cela déplaît aux polythéistes).

5-Accomplir deux rak‘ah de prière chaque jeudi de Cha‘bân. Dans chaque rak‘ah, il faut réciter une fois la Sourate al-Hamd (Fâtihah) et cent fois la sourate al-Tawhîd (Ikhlâç). Et au terme de la Prière on doit réciter cent fois 

« Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammad-in »

 (اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّد وَآلِ مُحَمَّد)

(O Allah ! Prie sur Mohammad et sur sa Famille)

Afin de pouvoir espérer qu’Allah subvienne à tous nos besoins dans ce bas-monde et dans l’autre monde.

De même, il est très recommandé d’accomplir le jeûne les jeudis de ce mois, faute de pouvoir le faire tous les jours. En effet, selon le Hadith, le ciel est orné chaque jeudi du mois de Cha‘bân et les Anges disent alors à Allah : “O Notre Seigneur! Pardonne à celui qui jeûne aujourd’hui et exauce ses prières ”.

Enfin, selon un autre Hadith, il est fortement recommandé, de faire le jeûne les lundis et les jeudis de ce mois béni, cela appellera la satisfaction des besoins

6- Multiplier la récitation de la prière sur le Prophète (P) et sur sa Famille: « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad-in ».

7) Prier à midi tous les jours de Sha'aban et la nuit de la mi-Sha‘aban des prières (Salawat Cha’banya) rapportées de [l’imam] Zeinul abidine as-Sajjâd(p) :

 

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn shajarati an-nubuwwati wa mawdi‘i-r-risâlati wa mukhtalafi-lmalâ’ikati wa ma‘dini-l-‘ilmi wa ahli bayti-l-wahî.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, Arbre de la Prophétie, Lieu du dépôt du Message, Lieu de la fréquentation des Anges, Source du savoir, les Gens de la maison de la Révélation.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn alfulki al-jâriyati fî-l-lujaji al-ghâmirati.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, Vaisseau voguant en pleine mer.

ya’manu man rakibahâ wa yaghraqu man tarakahâ al-mutaqaddimu lahum mâriqunn wa-l-muta’akhkhiru ‘anhum zâhiqunn wa-llâzimu lahum lâhiqunn.

Est en sécurité celui qui monte à bord et est noyé celui qui l'abandonne, celui qui les devance est un renégat, celui qui reste derrière eux est un perdant et celui qui les suit arrive.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn alkahfi al-hasîni wa ghiyâthi-l-mudtarri al-mustakîna wa malja’i-lhâribîna wa ‘ismati-l-mu'tasimîna

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, la Caverne imprenable, le Secours du nécessiteux indigent, le Refuge des fugitifs et la Protection de ceux qui recherchent protection.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn salâtann kathîratann takûnu lahum ridann wa li-haqqi Muhammadinn wa âli Muhammadinn adâ’ann wa qadâ'ann bi-hawlinn minka wa quwwa- tinn yâ rabba-l-‘âlamîna.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed, d’une prière multiple, qui soit pour eux une satisfaction, et pour le droit de Mohammed et de la famille de Mohammed, un accomplissement et un acquittement, par une Force et une Puissance de Ta Part, ô Seigneur des mondes.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn attayyibîna al-abrâri al-akhyâri al-ladhîna awjabta huqûqahum wa faradta tâ'atahum wa wilâyatahum.

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur les membres purs, pieux, excellents de la famille de Mohammed, dont Tu as rendu obligatoires les droits, envers qui Tu as imposé obéissance et allégeance.

Allâhumma, salli ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn

wa-‘mur qalbî bi-tâ‘atika wa lâ thukhzinî bi-ma‘siyatika,

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et fais vivre mon coeur dans l’obéissance à Toi, ne

m'avilis pas par la désobéissance à Toi,

wa-rzuqnî mu’âsâta man fat-tarta ‘alayhi min rizqika bimâ wassa‘ta ‘alayya min fadlika wa nasharta ‘alayya min ‘adlika wa ahyaytanî tahta zhillika.

accorde-moi de partager avec celui à qui Tu as donné parcimonieusement de Tes Ressources, ce que Tu as étendu sur moi de Tes Bienfaits, ce que Tu as répandu sur moi de

Ta Justice et le fait que Tu m’as fait vivre sous Ton Ombre.

Wa hadhâ shahru nabiyyika sayyidi rusulika sha'bânu al-ladhî hafaftahu minka bi-r-rahmati wa-r-ridwâni,

Voici le mois de Ton Prophète, le Maître de Tes Messagers, Sha'aban que Tu as entouré de Ta Miséricorde et de

Ta Satisfaction,

al-ladhî kâna rasûlu-llâhi salla-llâhu ‘alayhi wa âlihi wa sallama yad’abu fî siyâmihi wa qiyâmihi fî layâlîhi wa ayyâmihi nujû‘ann laka fi ikrâmihi wa i'zhâmihi ilâ mahalli himâmihi.

durant lequel le Messager de Dieu (que Dieu prie sur lui et sur sa famille et paix), avait l’habitude de jeûner, d’animer ses nuits et ses jours en actes d’adoration, [cherchant à] profiter, pour Toi, de son honneur et de sa grandeur, jusqu’au moment de sa mort.

Allâhumma, fa-a‘innâ ‘alâ-l-istinâni bi-sunnatihi fîhi wa nayli ash-shafâ‘ati ladayhi.

Notre Dieu, alors aide-nous à suivre sa tradition durant ce mois et à bénéficier de son intercession.

Allâhumma, wa-j‘alhu lîshafî-‘ann mushaffa'ann wa tarîqann ilayka mahya'ann wa-j‘alnî lahu muttabi'ann hattâ alqâka yawma-lqiyâmati ‘annî râdiyann wa ‘an dhunûbî ghâdiyann,

Mon Dieu, fais qu’il soit pour moi un intercesseur intercédant en ma faveur et un chemin frayé et large menant à Toi et fais que je le suive jusqu'à Te Rencontrer, le Jour du Jugement Dernier, et Toi Satisfait de moi, détournant Ton

Regard devant mes péchés,

qad awjabta lî minka ar-rahmata wa-r-ridwâna wa anzalta-nî dâri-l-qarâri wa mahalla-l-akhyâri.

et que Tu rendes obligatoires pour moi la Miséricorde et la Satisfaction et que Tu me fasses descendre dans la Demeure de la Stabilité et au Lieu des Excellents.

اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ شَجَرَةِ النُّبُوَّةِ وَ مَوْضِعِ الرِّسَالَةِ وَ مُخْتَلَفِ الْمَلائِكَةِ وَ مَعْدِنِ الْعِلْمِ وَ أَهْلِ بَيْتِ الْوَحْيِ اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ الْفُلْكِ الْجَارِيَةِ فِي اللُّجَجِ الْغَامِرَةِ يَأْمَنُ مَنْ رَكِبَهَا وَ يَغْرَقُ مَنْ تَرَكَهَا الْمُتَقَدِّمُ لَهُمْ مَارِقٌ وَ الْمُتَأَخِّرُ عَنْهُمْ زَاهِقٌ وَ اللازِمُ لَهُمْ لاحِقٌ اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ الْكَهْفِ الْحَصِينِ وَ غِيَاثِ الْمُضْطَرِّ الْمُسْتَكِينِ وَ مَلْجَإِ الْهَارِبِينَ وَ عِصْمَةِ الْمُعْتَصِمِينَ اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ صَلاةً كَثِيرَةً تَكُونُ لَهُمْ رِضًى وَ لِحَقِّ مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ أَدَاءً وَ قَضَاءً بِحَوْلٍ مِنْكَ وَ قُوَّةٍ يَا رَبَّ الْعَالَمِينَ اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ الطَّيِّبِينَ الْأَبْرَارِ الْأَخْيَارِ الَّذِينَ أَوْجَبْتَ حُقُوقَهُمْ وَ فَرَضْتَ طَاعَتَهُمْ وَ وِلايَتَهُمْ اللَّهُمَّ صَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَ اعْمُرْ قَلْبِي بِطَاعَتِكَ وَ لا تُخْزِنِي بِمَعْصِيَتِكَ وَ ارْزُقْنِي مُوَاسَاةَ مَنْ قَتَّرْتَ عَلَيْهِ مِنْ رِزْقِكَ،  بِمَا وَسَّعْتَ عَلَيَّ مِنْ فَضْلِكَ وَ نَشَرْتَ عَلَيَّ مِنْ عَدْلِكَ وَ أَحْيَيْتَنِي تَحْتَ ظِلِّكَ وَ هَذَا شَهْرُ نَبِيِّكَ سَيِّدِ رُسُلِكَ شَعْبَانُ الَّذِي حَفَفْتَهُ مِنْكَ بِالرَّحْمَةِ وَ الرِّضْوَانِ الَّذِي كَانَ رَسُولُ اللَّهِ صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَ آلِهِ وَ [سَلَّمَ‏] يَدْأَبُ فِي صِيَامِهِ وَ قِيَامِهِ فِي لَيَالِيهِ وَ أَيَّامِهِ بُخُوعا لَكَ فِي إِكْرَامِهِ وَ إِعْظَامِهِ إِلَى مَحَلِّ حِمَامِهِ اللَّهُمَّ فَأَعِنَّا عَلَى الاسْتِنَانِ بِسُنَّتِهِ فِيهِ وَ نَيْلِ الشَّفَاعَةِ لَدَيْهِ اللَّهُمَّ وَ اجْعَلْهُ لِي شَفِيعا مُشَفَّعا وَ طَرِيقا إِلَيْكَ مَهْيَعا وَ اجْعَلْنِي لَهُ مُتَّبِعا حَتَّى أَلْقَاكَ يَوْمَ الْقِيَامَةِ عَنِّي رَاضِيا وَ عَنْ ذُنُوبِي غَاضِيا قَدْ أَوْجَبْتَ لِي مِنْكَ الرَّحْمَةَ وَ الرِّضْوَانَ وَ أَنْزَلْتَنِي دَارَ الْقَرَارِ وَ مَحَلَّ الْأَخْيَارِ

 

 

 

 

8)L’entretien intime du mois de Sha‘abân, du Prince des croyants l’imam ‘Ali (p) (Al- Munâjat ash-Sha ’abâniyah)

Lire cet entretien intime que Ibn Khâlawîh a rapporté en disant qu’il est l’entretien intime du Prince des croyants(p) et des Imams du descendance du Prophète (sawas) qu’ils invoquaient durant le mois de Sha’aban, une belle invocation qui contient des notions spirituelles et riche.

dimanche, 29 mars 2020 19:28

Le mois béni de Sha‘aban, les faveurs

Le mois de Sha’aban est un noble mois et il est imputé au Messager de Dieu(s). Il(s) jeûnait pendant ce mois et le liait avec le mois de Ramadan. Il(s) disait :

«Sha 'aban est mon mois. Le Paradis est obligatoire à celui qui jeûne durant un jour de mon mois.»

-Il est rapporté de [l’imam] as-Sâdeq(p) qui dit : Quand commençait le mois de Sha’aban, [l’imam] as-Sajjâd(p) rassemblait l’ensemble de ses compagnons et leur disait : « Ô mes compagnons ! Savez-vous ce qu’est ce mois ? C’est le mois de Sha’aban. Le Prophète(s) disait : « Sha 'aban est mon mois. Alors, jeûnez durant ce mois, par amour pour votre Prophète, pour vous rapprocher de votre Seigneur ! » Je jure, par celui dans la Main Duquel est mon âme, que j’ai entendu mon père al-Hussein dire qu’il(p) avait entendu le Prince des croyants(p) dire : « Celui qui jeûne durant le mois de Sha’aban par amour pour le Messager de Dieu(s), en vue de se rapprocher de Dieu, Dieu l’aime et le rapproche de Sa Noblesse le

Jour du Jugement dernier, et le Paradis lui est obligatoire. » »

-Sheikh rapporte de Safwân al-Jammâl qui dit que [l'imam] asSâdeq(p) lui a dit : « Encourage ceux de ton entourage à jeûner pendant le mois de Sha ’aban.» Je lui demandai : « Que je sois en rançon pour toi, y vois-tu quelque chose ? » Il(p) répondit : « Oui ! Quand le Messager de Dieu(p) voyait la nouvelle lune de Sha’aban, il demandait au crieur de crier à Médine :« Ô habitants de Yathrib! Je suis l'envoyé du Messager de Dieu auprès de vous, qui dit : « Le mois de Sha’aban est mon mois, alors, Dieu fait miséricorde à celui qui me vient en aide à mon mois ! » » »

Puis il(p) ajouta : « Le prince des croyants disait : « Je n’ai jamais manqué de jeûner durant le mois de Sha'aban depuis le moment où j’ai entendu le crieur de Messager de Dieu(s) crier durant le mois de Sha'aban et je n’y faillirai jamais le restant de ma vie avec la Volonté de Dieu Très-Elevé.» Puis il(p) dit que le Messager de Dieu(s) disait : « Le jeûne durant deux mois consécutifs est un repentir auprès de Dieu. »

-Il est rapporté d’isma’îl fils d’Abd-al-Khâleq qui dit : J’étais chez [l’imam] as-Sâdeq(p) quand fut évoqué le jeûne durant le mois de Sha'aban. [L’Imam] as-Sâdeq(p) dit : « Parmi les faveurs du jeûne

durant Sha’aban, il y a cela et cela. Même celui qui a versé le sang interdit est pardonné ! »

*******************************

 

•Le 1er jour de Sha'aban

-Il y a beaucoup de faveurs à jeûner durant ce 1er jour.

Il est rapporté de l’imam as-Sâdeq(p) : « Le Paradis est dû à celui qui jeûne le 1er jour de Sha'aban.»

Sayyed Ibn Tâ’ûs a rapporté du Prophète(s), une grande récompense pour celui qui jeûne durant 3 jours du mois de Sha'aban et qui prie durant les nuits de ces 3 jours, 2 raka'ats en récitant pour chaque raka at, après al-Hamd, Le Culte Pur (CXII) 11 fois.

-Sheikh Hussein at-Tabursî an-Nûri a rapporté, à la fin de son livre en persan Les bons Mots, un propos du Prince des croyants sur les faveurs du 1er jour de Sha'aban, à l’adresse d’un groupe de dogmatistes qui tergiversaient entre eux :

« Ce jour est le début du noble mois de Sha'aban. Notre Seigneur l’a nommé 'Sha 'aban ’ pour la ramification des bienfaits durant ce mois. Durant ce mois, votre Seigneur ouvre les portes de Ses Paradis, vous présente Ses Palais et leurs biens abondants à un prix

au meilleur marché, de la façon la plus facile. Alors, achetez-les ! »

« C 'est le début de Sha’aban et les ramifications de ses biens sont la prière, la zakât, l 'ordonnance du bien et l interdiction du blâmable, la piété envers les parents, les proches et les voisins, la réconciliation entre les gens, l'aumône aux pauvres et aux indigents.»

A la question de savoir ce que Dieu a préparé pour ceux qui Lui obéissent en ce jour, le Prince des croyants(p) rapporta les paroles du Messager de Dieu(s) :

« Quand c’est le 1er jour de Sha'aban, Dieu Tout-Puissant ordonne à la porte du Paradis de s’ouvrir, à l'arbre Tûbâ [arbre du Salut et de la Satisfaction au Paradis] de rapprocher ses branches du monde ici-bas. Ensuite, le crieur de notre Seigneur Tout-Puissant crie :

«O adorateurs de Dieu, voici les branches de l'arbre Tûbâ, alors accrochez-vous-y pour qu’elles vous soulèvent vers le Paradis. Et celles-là sont les branches de l’arbre Zaqûm, alors, prenez garde à ce qu’elles ne vous emmènent en Enfer.»

Par Celui qui m’a envoyé en vérité comme Prophète, celui qui fait une bonne action durant ce jour, s’accroche à une des branches de l’arbre Tûbâ qui l’emmène au Paradis et celui qui fait une mauvaise action durant ce jour, s’accroche à une des branches de l’arbre Zaqûm qui l'emmène au Feu.»

Puis le Messager(s) cita de bonnes actions en ce jour comme la prière, le jeûne, la réconciliation entre les gens..etc.