تقي زاده

تقي زاده

Selon les légendes de la Perse antique, il y a des milliers d'années, le plateau iranien était gouverné par Jamshid. Un roi bienveillant qui a régné pendant 1000 ans. Pendant son règne, la nourriture était abondante, les mensonges n'existaient pas, les plantes ne se desséchaient pas et personne ne vieillissait.

Un jour, le premier jour du printemps, Jamshid s'assit sur son trône d'or pour apercevoir le lever du soleil. Alors que les rayons de lumière montaient, son trône orné de joyaux brillait comme le soleil lui-même, réjouissant le cœur des Perses. À tel point qu'ils ont dit qu'un nouveau jour s'était levé et l'ont appelé Noruz. C'est là que la mythologie rencontre la réalité.

Le trône de Jamshid était ce matin-là dans une plaine où Darius Premier le Grand fit construire le palais de Persépolis, ou comme on l'appellerait en persan, Takht-e-Jamshid (le trône de Jamshid).

Dans les temps anciens, les joyeuses cérémonies de Noruz ont duré cinq jours et elles ont toutes célébré le Nouvel An et la renaissance de la nature. Aujourd'hui, l'important est le premier jour, où vous visitez habituellement les plus proches parents et le treizième jour, dédié à la nature.

À Noruz, vous devez nettoyer la maison, porter de nouveaux vêtements et décorer la maison avec Haft Sin; sept éléments qui symbolisent les meilleurs vœux pour la nouvelle année tels que la santé, l'abondance et la prospérité.

Scientifiquement, Noruz se produit à l'équinoxe de printemps, entre le 19 et le 21 mars. Au cours de ce fascinant phénomène astronomique, le Soleil est situé juste sur l'équateur céleste, se levant à l'est et se couchant à l'ouest, ce qui génère une lumière solaire abondante et, par conséquent, la nuit a la même durée que le jour. C'est pourquoi il est si important pour le cycle de vie de la Terre. Parce que la saison de chaleur et d'abondance commence.

À l'époque de Noruz, l'Iran est toujours en effervescence d'activité et de passion. Les gens achètent tout, des vêtements aux fleurs. Dans l'environnement, vous pouvez respirer le bonheur et la fraîcheur. Air de printemps. Mais cette année, le virus COVID-19 a compliqué les choses.

Des millions de personnes célèbrent cette année le 20 mars l'année 1399 de l'hégire solaire. Un nouveau Noruz, un nouveau jour, en attendant une nouvelle et radieuse année à venir.

Selon le chiisme, la Révélation fut le 27ème jour du mois arabe de Rajab. Durant les années précédentes la Révélation, Muhammad (s) avait pris l’habitude de se retirer à la montagne ; il se réfugiait sur une grotte nommée Hirâ où il méditait longuement.
Chaque année, pendant un mois, il allait à Hirâ pour prier et en descendant, avant de rentrer chez lui, il faisait un pèlerinage et des circumambulations (sept fois ou plus) autour de la Ka’ba.
 
Ce fut au 27ème jour du mois arabe de Rajab de l’an 610 (de l’ère chrétienne), que lorsque Muhammad (s) était à Hirâ en train de prier, il reçoit sa première Révélation (les premiers versets coraniques), par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel. Il entend la voix de l'ange Gabriel lui revelant que Dieu l'a élu comme Son Messager. Plus tard le Prophète (s) a expliqué ce qui lui était arrivé :
 
« Gabriel vint vers moi me dit « Iqra ! » (« Lis ! »).
Je répondis :
 
« je ne peux pas lire ». Il répéta à nouveau « Iqra ! » («Lis !»).
Je répondis :
 
« que je dois lire » ?
Il dit :
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ
Prêche (Lis), au nom de ton Seigneur qui créa !
Sourate l’Adhérence Al-‘Alaq verset 1
D’après ce qui est rapporté, il eut quarante ans au moment de la Révélation.
 
C’est avec ces premiers versets coraniques (Sourate l’Adhérence - al-'Alaq) qui lui étaient descendus comme la première Révélation, qu’il quitta son lieu de retraite et retourna à La Mecque.
 
Ci-dessous les cinq premiers versets constituant la sourate l’Adhérence (al – ‘Alaq):
 
اقْرَ‌أْ بِاسْمِ رَ‌بِّكَ الَّذِي خَلَقَ ﴿١﴾ خَلَقَ الْإِنسَانَ مِنْ عَلَقٍ ﴿٢﴾ اقْرَ‌أْ وَرَ‌بُّكَ الْأَكْرَ‌مُ ﴿٣﴾ الَّذِي عَلَّمَ بِالْقَلَمِ ﴿٤﴾ عَلَّمَ الْإِنسَانَ مَا لَمْ يَعْلَمْ ﴿٥﴾
Prêche au nom de ton Seigneur qui créa ! (1) qui créa l'Homme d'une adhérence (2) Prêche !, ton Seigneur étant le Très Généreux (3) qui enseigna par le Calame (4) et enseigna à l'Homme ce qu'il ignorait (5)
Le Coran, Sourate XCVI. ; Traduction de Régis Blachère, p.657-658
Etant dans un état qui lui était très nouveau, il rentre immédiatement chez lui, où vivaient trois autres personnes : sa femme Khadidja, son cousin Ali b. Abi Tâlib (qui était sous sa tutelle), et Zîyd b. Hâritha (son enfant adoptif).
 
Il faut savoir que l'évènement de révélation suscite un immense bouleversement dans la vie de Muhammad (s), en même temps qu'il déclenche une crise sans précédent dans la société arabe.
 
A ce moment-là les arabes n'avaient pas d'horizon eschatologique. En fait de religion, ils vouaient un culte sommaire aux idoles protégeant leur famille, leur clan, leur ville. Ils avaient pour repère existentiels la généalogie de leur tribu et le code d'honneur en vigueur dans la Péninsule Arabe. Dans ce cadre, la solidarité du groupe l'emportait largement sur l'autonomie de l'individu.
 
C'est dans ce contexte que le Prophète (s) commence son invitation à l’unicité divine (monothéisme). Il commence d'abord par sa famille. Les premières personnes qui l’ont cru et admis fussent sa femme Khadidja et Ali b. Abi Tâlib. Différentes sources mentionnent également Zîyd b. Haritha et Abu Bakr parmi les premiers musulmans.
 
Dans son invitation à l'unicité divine, et dans son enseignement, il commence à apprendre aux arabes que les choses ont un sens caché, qu'elles participent à un destin unifié, mystérieusement cohérent, voulu, conçu et commandé par Dieu unique et tout puissant, maître non seulement de leur brève existence, mais aussi d'une vie éternelle dans l'au-delà".
 
Ils essayent de leur apprendre que les hommes ayant été individuellement dotés de conscience, de raison et de volonté, ils sont personnellement responsable de leur acte devant Dieu, et vont Lui en rendre compte au Jour du Jugement Dernier, où ils mériteront pour l'éternité les bonheur du Paradis et les souffrance de l'Enfer.
 
Cette religion heurtait de front les croyances de peuple arabe traditionnel. Muhammad (s) se contentait alors d'abord da e la prêcher discrètement dans un cercle étroit de fidèles. Bien que cette invitation initiale fût assez limitée, le nombre des musulmans commençait à accroitre, et assez rapidement ils commencèrent d’aller avec le Prophète (s) à l’extérieur de La Mecque afin de faire la prière.
lundi, 23 mars 2020 12:54

Covid-19 : propagande et manipulation

Revenant sur l’épidémie de Covid-19 et sur la manière dont les gouvernements y réagissent, Thierry Meyssan souligne que les décisions autoritaires de l’Italie et de la France n’ont aucune justification médicale. Elles contredisent les observations des meilleurs infectiologues et les instructions de l’Organisation mondiale de la Santé.Apparition de l’épidémie en Chine

Le 17 novembre 2019, le premier cas de personne infectée par le Covid-19 a été diagnostiqué dans la province de Hubei, en Chine. Au départ, les médecins ont tenté de communiquer sur la gravité de cette maladie, mais se sont heurtés aux autorités régionales. Ce n’est que lorsque le nombre de cas s’est multiplié et que la population en a vu la gravité que le gouvernement central est intervenu.

Cette épidémie n’a pas d’importance statistique significative. Elle tue très peu, même si ceux qu’elle tue passent par une terrible détresse respiratoire.

Depuis l’Antiquité, dans la culture chinoise, le Ciel donne un mandat à l’Empereur pour gouverner ses sujets [1]. Lorsqu’il le retire, une catastrophe s’abat sur le pays : épidémie, tremblement de terre, etc. Bien que nous soyons à l’époque moderne, le président XI s’est senti menacé par l’incurie du gouvernement régional de Hubei. Le Conseil d’État a donc pris les choses en main. Il a contraint la population de la capitale du Hubei, Wuhan, à rester confinée chez elle. Il a construit en quelques jours des hôpitaux ; a envoyé des équipes dans chaque maison prendre la température de chaque habitant ; a emmené toutes les personnes possiblement infectées à se faire tester dans des hôpitaux ; a traité les personnes infectées au phosphate de chloroquine et a renvoyé les autres chez elles ; et enfin a soigné les personnes gravement malades en réanimation avec de l’interféron Alfa 2B recombiné (IFNrec). Cette vaste opération n’avait aucune nécessité de Santé publique, sinon de prouver que le Parti communiste bénéficie toujours du mandat céleste.

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Lors d’une conférence de presse sur le Covid-19, le ministre adjoint iranien à la Santé, Iraj Harirchi (à gauche), apparaît contaminé.

Propagation en Iran

L’épidémie se propage de Chine en Iran à la mi-février 2020. Ces deux pays sont très liés depuis l’antiquité. Ils partagent de nombreux éléments culturels communs. Cependant, la population iranienne est la plus fragile sur le plan pulmonaire au monde. La quasi totalité des hommes de plus de soixante ans souffre de séquelles des gaz de combat US utilisés par l’armée iraquienne durant la première guerre du Golfe (1980-88), comme les Allemands et les Français après la Première Guerre mondiale. Tout voyageur qui s’est rendu en Iran a été frappé par le nombre de malades graves des poumons. Lorsque la pollution de l’air s’accroît à Téhéran au-dessus de ce qu’ils peuvent supporter, on ferme les écoles et les administrations et la moitié des familles partent à la campagne avec leurs grands-parents. Cela arrive plusieurs fois par an depuis trente-cinq ans et paraît normal. Le gouvernement et le Parlement sont presque exclusivement composés d’anciens combattants de la guerre Iraq-Iran, c’est-à-dire de personnes extrêmement fragiles au regard du Covid-19. Aussi lorsque ces groupes ont été infectés, de nombreuses personnalités ont développé la maladie.

Compte-tenu des sanctions US, aucune banque occidentale ne couvre les transports de médicaments. L’Iran s’est trouvé incapable de traiter les personnes infectées et de soigner les personnes malades jusqu’à ce que les Émirats arabes unis brisent l’embargo et lui envoient deux avions de matériel médical. Des personnes qui ne souffriraient pas dans d’autre pays décèdent dès les premières toux compte tenu des blessures de leurs poumons. Comme à l’habitude, le gouvernement a fermé les écoles. En outre, il a déprogrammé plusieurs événements culturels et sportifs, mais n’a pas interdit les pèlerinages. Certaines régions ont fermé les hôtels pour éviter les déplacements de malades ne trouvant plus d’hôpitaux disponibles à proximité de chez eux.

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CNN augmente son audience grâce au « Diamond Princess »

Quarantaine au Japon

Le 4 février 2020, un passager du navire de croisière US Diamond Princess a été diagnostiqué malade du Covid-19 et dix passagers contaminés. Le ministre japonais de la Santé, Katsunobu Kato, a imposé alors une quarantaine de deux semaines au bateau à Yokohama afin d’éviter la contagion de son pays. En définitive sur 3 711 personnes à bord, dont l’immense majorité a plus de 70 ans, il y aura 7 morts.

Le Diamond Princess est un bateau israélo-états-unien, propriété de Micky Arison, frère de Shari Arison, la femme la plus riche d’Israël. Les Arison transforment cet incident en opération de relations publiques. L’administration Trump et plusieurs autres pays font évacuer par avion leurs ressortissants afin qu’ils puissent faire leur quarantaine chez eux. La presse internationale consacre ses gros titres à ce fait divers. Faisant référence à l’épidémie de grippe espagnole des années 1918-1919, elle assure que l’épidémie pourrait se répandre dans le monde entier et potentiellement menacer d’extinction l’espèce humaine [2]. Cette hypothèse apocalyptique, ne reposant sur aucun fait, va pourtant devenir parole d’Évangile.

On se souvient qu’en 1898, William Hearst et Joseph Pulitzer, pour augmenter les ventes de leurs quotidiens publièrent de fausses informations afin de provoquer délibérément une guerre entre les États-Unis et la colonie espagnole de Cuba. Ce fut le début du « yellow journalism » [journalisme jaune] (publier n’importe quoi pour faire de l’argent). On dit aujourd’hui « fake news » [nouvelles insidieuses].

On ne sait pas pour le moment si des magnats ont volontairement semé la panique à propos du Covid-19 faisant passer cette vulgaire épidémie pour la « fin du monde ». Toujours est-il, qu’une déformation succédant à une autre, des gouvernements s’en sont mêlés. Bien sûr, il ne s’agit plus ici de vendre des écrans publicitaires en faisant peur, mais de dominer des populations en exploitant cette peur.

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Pour le directeur de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, la Chine et la Corée du Sud ont donné l’exemple en généralisant les tests de dépistage ; une manière de dire que les méthodes italiennes et françaises sont des absurdités médicales.

Intervention de l’OMS

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui avait suivi toute l’opération, a constaté la diffusion de la maladie hors de Chine. Les 11 et 12 février, elle organise à Genève un forum mondial sur la recherche et l’innovation consacré à cette épidémie. À cette occasion, son directeur général le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a appellé dans des termes extrêmement mesurés à une collaboration mondiale [3].

Dans tous ses messages, l’OMS a souligné :
- le faible impact démographique de l’épidémie ;
- l’inutilité des fermetures de frontières ;
- l’inefficacité du port de gants, de celui de masques (sauf pour les personnels soignants) et de certaines « mesures barrières » (par exemple, la distance d’un mètre n’a de sens que face à des personnes infectées, mais n’en a pas avec des personnes saines) ;
- la nécessité d’élever le niveau d’hygiène, notamment en se lavant les mains, en désinfectant l’eau et en augmentant la ventilation des espaces clos. Enfin, utiliser des mouchoirs jetables ou, à défaut, éternuer dans le coude.

Cependant, l’OMS n’est pas une organisation médicale, mais une agence des Nations-Unies traitant des questions de santé. Ses fonctionnaires, même s’ils sont médecins, sont aussi et avant tout des politiques. Elle ne peut donc pas dénoncer les abus de certains États.

En outre, depuis la polémique sur l’épidémie de H1N1, l’OMS doit justifier publiquement toutes ses préconisations. Elle avait été accusée en 2009 de s’être laissée entraîner par les intérêts de grandes firmes pharmaceutiques et d’avoir hâtivement sonné l’alerte de manière disproportionnée [4]. Elle n’a employé cette fois-ci le mot « pandémie » qu’en derniers recours, le 12 mars, soit au bout de quatre mois.

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Lors du sommet franco-italien de Naples, le 27 février, le président français et celui du Conseil italien, Emmanuel Macron et Giuseppe Conte, annoncent qu’ils réagiront ensemble à la pandémie.

Instrumentation en Italie et en France

En matière de propagande moderne, on ne doit pas se limiter à la publication de fausses nouvelles comme le fit le Royaume-Uni pour convaincre son peuple d’entrer dans la Première Guerre mondiale, on doit l’embrigader comme le fit l’Allemagne pour convaincre le sien de livrer la Seconde Guerre mondiale. La recette est toujours la même : exercer des pressions psychologiques pour amener les sujets à pratiquer volontairement des actes qu’ils savent inutiles, mais qui les engageront dans la voie du mensonge [5]. Par exemple, en 2001, tout le monde savait que les personnes accusées d’avoir détourné des avions le 11-Septembre ne figuraient pas sur les listes des passagers embarqués. Pourtant, sous le choc, la plupart ont accepté sans broncher les accusations ineptes formulées par le directeur du FBI, Robert Muller, contre « 19 pirates de l’air ». Ou encore, chacun sait que l’Iraq du président Hussein n’avait comme lanceurs que de vieux Scud soviétiques n’excédant pas 700 kilomètres de portée, mais de nombreux États-uniens calfeutrèrent les fenêtres et la porte de leur maison pour se protéger des gaz mortels avec lesquels le méchant dictateur allait attaquer l’Amérique. Cette fois, à propos du Covid-19, c’est le confinement volontaire à domicile qui contraint celui qui l’accepte à se convaincre lui-même de la véracité de la menace.

Rappelons que jamais dans l’Histoire on n’a eu recours au confinement d’une population saine pour lutter contre une maladie. Et rappelons surtout que cette épidémie n’aura pas de conséquence significative en termes de mortalité.

En Italie, il s’est d’abord agi d’isoler les régions contaminées selon le principe de la quarantaine, puis d’isoler tous les citoyens les uns des autres, ce qui ressort d’une autre logique.

Selon le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, et le président français, Emmanuel Macron, le confinement de toute la population à domicile ne vise pas à vaincre l’épidémie, mais à l’étaler dans le temps afin que les malades n’arrivent pas au même moment dans les hôpitaux et les saturent. Autrement dit, ce n’est pas une mesure médicale, mais exclusivement administrative. Elle ne diminuera pas le nombre de personnes infectées, mais le reportera dans le temps.

Pour convaincre les Italiens et les Français du bien-fondé de leur décision, les présidents Conte et Macron ont d’abord excipé du soutien de comités d’experts scientifiques. Certes, ces comités n’avaient pas d’objection à ce que les gens restent chez eux, mais ils n’en avaient pas non plus à ce qu’ils vaquent à leurs occupations. Puis les présidents Conte et Macron ont rendu obligatoire un formulaire officiel pour pouvoir se promener. Ce document à en-tête des ministères de l’Intérieur respectifs est rédigé sur l’honneur et ne fait l’objet d’aucune vérification, ni sanction.

Les deux gouvernements affolent leur population en distribuant des consignes inutiles désavouées par les médecins infectiologues : ils incitent à porter des gants et des masques en toutes circonstances et à se tenir à au moins un mètre de tout autre être humain.

 Vidéo du 25 février 2020 censurée par le ministère français de la Santé

Le « quotidien de référence » français (sic) Le Monde, Facebook France et le ministère français de la Santé ont entrepris de censurer une vidéo du professeur Didier Raoult, un des infectiologues les plus réputés au niveau mondial, parce qu’en annonçant l’existence d’un médicament éprouvé en Chine contre le Covid-19, il mettait en évidence l’absence de fondement médical des mesures prises par le président Macron [6].

 Exposé du professeur Didier Raoult à l’Assemblée générale des Hôpitaux universitaires de Marseille, le 16 mars 2020.

Il est trop tôt pour dire quel but réel les gouvernements Conte et Macron poursuivent. La seule chose qui est sûre, c’est qu’il ne s’agit pas de combattre le Covid-19.

[1The Mandate of Heaven and The Great Ming Code, Jiang Yonglin, University of Washington Press (2011).

[2Human Extinction and the Pandemic Imaginary, Christos Lynteris, Routledge (2020).

[3] « Nouveau coronavirus : solidarité, collaboration et mesures d’urgence au niveau mondial s’imposent », Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Organisation mondiale de la Santé, 11 février 2020.

[4Pandemics, Science and Policy. H1N1 and the World Health Organization, Sudeepa Abeysinghe, Plagrave Macmillan (2015).

[5] « Les techniques de la propagande militaire moderne », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 16 mai 2016.

[6] « "La chloroquine guérit le Covid-19" : Didier Raoult, l’infectiologue qui aurait le remède au coronavirus », Étienne Campion, Marianne, 19 mars 2020.

•Les actes de pietes de la 27nuit de Rajab, la nuit de la Révélation

La nuit du 27 Rajab est la nuit de la Révélation et elle est une des nuits bénies durant laquelle il y a des actes :

1 )Sheikh dit dans al-Misbâh :

Il est rapporté d’Abû Ja'far al-Jawâd(p) qui dit : Il y a durant le mois de Rajab, une nuit qui est meilleure pour les gens que ce sur quoi le soleil se lève : c’est la nuit du 27, la veille du jour anniversaire de la Mission Prophétique du Messager de Dieu(s), qui a eu lieu le matin. Celui de nos partisans qui agit en ce jour, reçoit la récompense d’actes de 60 ans. On lui demanda quels étaient les actes durant cette nuit.Il(p) répondit :

Après avoir prié la prière du soir, se mettre au lit et se réveiller (à une heure de la nuit) avant le milieu de la nuit. Prier 12 raka ’ats en récitant pour chaque raka 'at, après al-Hamd(I), une petite sourate de la fin du Coran (de la sourate Mohammed (XLVII) jusqu’à la fin du Coran) et en faisant les salutations finales toutes les deux raka'ats. Après avoir fini, s’asseoir après les salutations finales et réciter 7 fois chacune des sourates suivantes : al-Hamd (I), Les Hommes (CXIV), L’Aurore (CXIII), Le Culte Pur (CXII), Les Incroyants (CIX), al-Qadr (XCVII), le verset du Trône (255/II). Après cela, dire :

Al-hamdu li-llâhi al-ladhî lam yattakhidh waladann wa lam yakun lahu sharîkunn fî-l-mulki wa lam yakun lahu waliyyunn mina-dhdhulli wa kabbirhu takbîrann.

{Louange à Dieu qui n'a pas pris d’enfant, qui n’a pas d’associé dans le Royaume, qui n’a pas de protecteur contre l’abaissement, proclame hautement Sa Grandeur !} (III/ XVII)

Allâhumma, innî as’aluka bima‘âqidi ‘izzika ‘alâ arkâni ‘arshika wa muntahâ-r-rahmati min kitâbika,

Mon Dieu, je Te demande par les lieux de Ta Puissance sur les piliers de Ton Trône et de l’extrême Miséricorde de

Ton Livre,

wa bi-smika al-a‘zhami al-a'zhami al-a‘zhami, wa dhikri-ka al-a‘lâ al-a’lâ al-a‘lâ, wa bi-kalimâtika at-tâmmâti,

et par [la grâce de] Ton Nom le plus Grandiose, le plus Grandiose, le plus Grandiose, et par Ton Souvenir le plus Elevé, le plus Elevé, le plus Elevé et par Tes Mots complets,

an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âlihi wa an taf’ala bî mâ anta

ahluhu.

de prier sur Mohammed et sur sa famille et d'agir avec moi en fonction de ce que Tu es.


الْحَمْدُ للهِ الَّذِی لَمْ یَتَّخِذْ وَلَدا وَ لَمْ یَکُنْ لَهُ شَرِیکٌ فِی الْمُلْکِ وَ لَمْ یَکُنْ لَهُ وَلِیٌّ مِنَ الذُّلِّ وَ کَبِّرْهُ تَکْبِیرا اللهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُکَ بِمَعَاقِدِ عِزِّکَ عَلَى أَرْکَانِ عَرْشِکَ وَ مُنْتَهَى الرَّحْمَةِ مِنْ کِتَابِکَ وَ بِاسْمِکَ الْأَعْظَمِ الْأَعْظَمِ الْأَعْظَمِ وَ ذِکْرِکَ الْأَعْلَى الْأَعْلَى الْأَعْلَى وَ بِکَلِمَاتِکَ التَّامَّاتِ أَنْ تُصَلِّیَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ وَ أَنْ تَفْعَلَ بِی مَا أَنْتَ أَهْلُهُ.

Ensuite, invoquer [Dieu] avec ce qu’on veut.

-La douche rituelle (les grandes ablutions) est recommandée pour cette nuit.

-De même, la prière [de 12 raka’ats] mentionnée lors de la nuit du 15 Rajab. (Cf. p516)

 

2)La visite (ziyârat) au Prince des croyants, qui est le meilleur acte à faire durant cette nuit. Pour cette nuit, il y a trois ziyârâts qui seront rapportées dans le Livre III p1236 avec la Volonté de Dieu.

 

3)Al-Kafa‘amî dit dans le livre al- Balâd al-Amin : Invoquez

[Dieu] durant la nuit de la Mission Prophétique de cette invocation :

Allâhumma, inni as’aluka bi-t-tajallî al-a‘zhami fî hadhihi-l-laylati mina-sh-shahri al-mu‘azhzhami wa-l-mursali al-mukarrami, an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âlihi wa an taghfira lanâ mâ anta bihi minnâ a’lamu yâ man ya ‘lamu wa lâ na‘lamu.

Mon Dieu, je Te demande, par la Manifestation la plus grandiose durant cette nuit du mois grandiose et par le noble Messager, de prier sur Mohammed et sur sa famille et de nous pardonner ce que Tu sais mieux que nous, ô Celui qui sait et nous ne savons pas !

Allâhumma, bârik lanâ fî laylatinâ hadhihi al-latî bi-sharafi-rrisâlati faddaltahâ wa bi-karâmatika ajlaltahâ wa bi-l-mahalli ashsharîfi ahlaltahâ.

Notre Dieu, comble-nous de Bénédictions, durant notre nuit que voici, que Tu as privilégiée par la distinction du Message, que Tu as magnifiée par Ta Noblesse, à qui Tu as donné une noble place !

Allâhumma, fa-innâ nas’aluka bi-l-mab‘athi ash-sharîfi wa-s-

sayyidi al-latîfi wa-l-‘unsuri-l-‘afîfi,

Notre Dieu, nous Te demandons, par la noble Mission Prophétique et le Maître bienveillant, l’Origine pure,

an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âlihi wa an taj‘ala a'mâlanâ fî hadhihi-l-laylati wa fî sâ’iri-l-layâlî maqbûlatann wa dhunûbanâ maghfûratann,

de prier sur Mohammed et sur sa famille et de faire en sorte que nos actes, durant cette nuit et durant les autres nuits, soient acceptés, que nos péchés soient pardonnés,

wa hasanâtinâ mashkûratann wa sayyi’âtinâ mastûratann wa qulûbanâ bi-husni-l-qawli masrûratann wa arzâqanâ min la-dunka bi-l-yusri madrûratann.

que nos bienfaits soient gratifiés, que nos méfaits soient dissimulés, que nos coeurs soient rendus heureux par de bonnes paroles, que nos ressources coulent en abondance, avec facilité, de chez Toi.

Allâhumma, innaka tara wa là turâ wa anta bi-l-manzhari al-a’lâ wa inna ilayka ar-ruj‘â wa-l-muntahâ wa inna laka al-mamâta wa-lmahyâ wa inna laka al-âkhirata wa-l-ûlâ.

Notre Dieu, c’est que Tu vois et Tu n’es pas vu, Tu es sur le site le plus élevé, c’est vers Toi qu’ont lieu le retour et l’aboutissement, c’est à Toi que sont la mort et la vie, c’est à Toi que sont l’Au-delà et le premier [ce monde-ci] !


اللهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُکَ بِالتَّجَلِّی [بِالنَّجْلِ‏] الْأَعْظَمِ فِی هَذِهِ اللَّیْلَةِ مِنَ الشَّهْرِ الْمُعَظَّمِ وَ الْمُرْسَلِ الْمُکَرَّمِ أَنْ تُصَلِّیَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ وَ أَنْ تَغْفِرَ لَنَا مَا أَنْتَ بِهِ مِنَّا أَعْلَمُ یَا مَنْ یَعْلَمُ وَ لا نَعْلَمُ اللهُمَّ بَارِکْ لَنَا فِی لَیْلَتِنَا هَذِهِ الَّتِی بِشَرَفِ الرِّسَالَةِ فَضَّلْتَهَا وَ بِکَرَامَتِکَ أَجْلَلْتَهَا وَ بِالْمَحَلِّ الشَّرِیفِ أَحْلَلْتَهَا اللهُمَّ فَإِنَّا نَسْأَلُکَ بِالْمَبْعَثِ الشَّرِیفِ وَ السَّیِّدِ اللَّطِیفِ وَ الْعُنْصُرِ الْعَفِیفِ أَنْ تُصَلِّیَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ وَ أَنْ تَجْعَلَ أَعْمَالَنَا فِی هَذِهِ اللَّیْلَةِ وَ فِی سَائِرِ اللَّیَالِی مَقْبُولَةً وَ ذُنُوبَنَا مَغْفُورَةً وَ حَسَنَاتِنَا مَشْکُورَةً وَ سَیِّئَاتِنَا مَسْتُورَةً وَ قُلُوبَنَا بِحُسْنِ الْقَوْلِ مَسْرُورَةً وَ أَرْزَاقَنَا مِنْ لَدُنْکَ بِالْیُسْرِ مَدْرُورَةً اللهُمَّ إِنَّکَ تَرَى وَ لا تُرَى وَ أَنْتَ بِالْمَنْظَرِ الْأَعْلَى وَ إِنَّ إِلَیْکَ الرُّجْعَى وَ الْمُنْتَهَى وَ إِنَّ لَکَ الْمَمَاتَ وَ الْمَحْیَا وَ إِنَّ لَکَ الْآخِرَةَ وَ الْأُولَى.

Allâhumma, innâ na'ûdhu bika an nadhilla wa nakhzâ wa an na’tiya mâ ‘anhu tanhâ.

Notre Dieu, nous cherchons refuge auprès de Toi pour que Tu nous préserves de l’humiliation et de l’avilissement et pour que nous ne fassions pas ce que Tu as interdit !

Allâhumma, innâ nas’aluka al-jannata bi-rahmatika     wa

nasta‘îdhu bika mina-n-nâri fa-a‘idhnâ minhâ bi-qudratika,

Notre Dieu, nous Te demandons le Paradis par Ta Miséricorde et nous recherchons Ta Protection contre le

Feu [de l’Enfer], alors préserve-nous-en par Ta Puissance, Wa nas’aluka mina-l-hûri-l-‘îni fa-rzuqnâ bi-‘izzatika,

et nous Te demandons des Houris al-'Aîn alors pourvois-

nous-en par Ta Gloire,

wa-j‘al awsa'a arzâqinâ ‘inda kibari sinninâ wa ahsana a’mâlinâ

‘inda-qtirâbi âjâlinâ,

rends nos ressources les plus abondantes au moment de la vieillesse et nos actes les meilleurs à l’approche de notre terme,

wa atil fî tâ'atika wa mâ yuqarribu ilayka wa yuhzhâ ‘indaka wa yuzlifu ladayka a'mâranâ,

prolonge [notre vie] dans l’obéissance, dans ce qui nous rapproche de Toi, dans ce qui nous fait [obtenir] une meilleure part de chez Toi, dans ce qui fait approcher notre vie auprès de Toi,

wa ahsin fî jamî‘i ahwâlinâ wa umûrinâ ma'rifatanâ wa lâ takilnâ

ilâ ahadinn min khalqika fa-yamunna ‘alaynâ,

rends bonne notre connaissance dans l’ensemble de nos états et de nos ordres, ne nous laisse pas compter sur quiconque de Tes Créatures qui nous reprocherait [le bienfait donné],

wa tafaddal ‘alaynâ bi-jamî‘i hawâ’ijinâ li-d-dunyâ wa-l-âkhirati wa-bda’ bi-abâ’inâ wa abnâ’inâ wa jamî‘i ikhwâninâ al-mu’minîna fî jamî‘i mâ sa’alnâka li-unfusinâ yâ arhama ar-râhimîna.

sois Généreux avec nous dans l’ensemble de nos besoins en ce monde et dans l’Au-delà et commence par nos pères, nos fils et par l’ensemble de nos frères croyants, pour l’ensemble de ce que nous T’avons demandé pour nous-mêmes, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !


اللهُمَّ إِنَّا نَعُوذُ بِکَ أَنْ نَذِلَّ وَ نَخْزَى وَ أَنْ نَأْتِیَ مَا عَنْهُ تَنْهَى اللهُمَّ إِنَّا نَسْأَلُکَ الْجَنَّةَ بِرَحْمَتِکَ وَ نَسْتَعِیذُ بِکَ مِنَ النَّارِ فَأَعِذْنَا مِنْهَا بِقُدْرَتِکَ وَ نَسْأَلُکَ مِنَ الْحُورِ الْعِینِ فَارْزُقْنَا بِعِزَّتِکَ وَ اجْعَلْ أَوْسَعَ أَرْزَاقِنَا عِنْدَ کِبَرِ سِنِّنَا وَ أَحْسَنَ أَعْمَالِنَا عِنْدَ اقْتِرَابِ آجَالِنَا وَ أَطِلْ فِی طَاعَتِکَ وَ مَا یُقَرِّبُ إِلَیْکَ وَ یُحْظِی عِنْدَکَ وَ یُزْلِفُ لَدَیْکَ أَعْمَارَنَا وَ أَحْسِنْ فِی جَمِیعِ أَحْوَالِنَا وَ أُمُورِنَا مَعْرِفَتَنَا وَ لا تَکِلْنَا إِلَى أَحَدٍ مِنْ خَلْقِکَ فَیَمُنَّ عَلَیْنَا وَ تَفَضَّلْ عَلَیْنَا بِجَمِیعِ حَوَائِجِنَا لِلدُّنْیَا وَ الْآخِرَةِ وَ ابْدَأْ بِآبَائِنَا وَ أَبْنَائِنَا وَ جَمِیعِ إِخْوَانِنَا الْمُؤْمِنِینَ فِی جَمِیعِ مَا سَأَلْنَاکَ لِأَنْفُسِنَا یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ

Allâhumma, innâ nas’aluka bi-smika al-‘azhîmi wa mulkika alqadîmi an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa âli Muhammadinn wa an taghfira lanâ adh-dhanba al-‘azhîma innahu lâ yaghfiru al-‘azhîma illâ al-‘azhîmu.

Notre Dieu, nous te demandons, par [la grâce de] Ton Nom grandiose et de Ton Royaume éternel, de prier sur Mohammed et sur la famille de Mohammed et de nous pardonner nos péchés grandioses car ne pardonne le

[péché] grandiose que le Grandiose !

Allâhumma, wa hadhâ rajabunn al-mukarramu al-ladhî akramtanâ bihi awwalu ash’huri-l-hurumi akramtanâ bihi min baynil-umami falaka al-hamdu yâ dhâ-l-jûdi wa-l-karami,

Notre Dieu, voici le [mois] vénéré de Rajab, par lequel Tu nous as honorés, le premier mois sacré dont Tu nous as fait l’honneur de parmi les nations, alors, à Toi la Louange, ô Celui qui détient la Largesse et la Noblesse,

fa-as’aluka bihi wa bi-smika al-a‘zhami al-a‘zhami al-a‘zhami alajalli al-akrami al-ladhî khalaqtahu fa-staqarra fî zhillika falâ yakhruju minka ilâ ghayrika,

alors, je Te demande, par lui et par [la grâce de] Ton Nom le plus grandiose, le plus grandiose, le plus grandiose, le plus majestueux, le plus noble que Tu as créé et qui s'est stabilisé dans Ton Ombre, alors il ne sort pas de Toi vers

autre que Toi,

an tusalliya ‘alâ Muhammadinn wa ahli baytihi-t-tâhirîna wa an taj‘alanâ mina-l-‘âmilîna fîhi bi-tâ‘atika wa-l-âmilîna fîhi lishafâ‘atika.

de prier sur Mohammed et sur les gens purs de sa maison, et de nous placer parmi ceux qui agissent, durant ce [mois], en T’obéissant et qui espèrent Ton Intercession durant ce [mois].

Allâhumma, ihdinâ ilâ sawâ’i- s-sabîli wa-j‘al maqîlanâ ‘indaka khayra maqîlinn fî zhillinn zhalîlinn wa mulkinn jazîlinn fa-innaka hasbunâ wa ni‘ma- l-wakîlu.

Notre Dieu, guide-nous vers la voie droite et rends notre demeure chez Toi la meilleure des demeures, dans une ombre épaisse et un royaume abondant, car Tu nous suffis, quel excellent Protecteur !

Allâhumma, iqlibnâ muflihîna munjihîna ghayra maghdûbinn

‘alaynâ wa lâ dâlîna bi-rahmatika yâ arhama ar-râhimîna.

Notre Dieu, retourne-nous au nombre des Bienheureux, de ceux qui réussissent et {non pas au nombre de ceux qui encourent [Ta] Colère ni des égarés.} (7/1) par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !

Allâhumma, innî as’aluka bi-‘azâ’imi maghfiratika wa bi-wâjibi rahmatika as-salâmata min kulli ithminn wa-l-ghanimata min kulli birrinn wa-l-fawza bi-l-jannati wa-n-najâta mina-n-nâri.

Mon Dieu, je Te demande, par les préceptes de Ton Pardon et les implications de Ta Miséricorde, le salut de tout péché, le butin de tout bienfait, le gain du Paradis et le salut du Feu !

اللهُمَّ إِنَّا نَسْأَلُکَ بِاسْمِکَ الْعَظِیمِ،
وَ مُلْکِکَ الْقَدِیمِ أَنْ تُصَلِّیَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِ مُحَمَّدٍ وَ أَنْ تَغْفِرَ لَنَا الذَّنْبَ الْعَظِیمَ إِنَّهُ لا یَغْفِرُ الْعَظِیمَ اِلّا الْعَظِیمُ اللهُمَّ وَ هَذَا رَجَبٌ الْمُکَرَّمُ الَّذِی أَکْرَمْتَنَا بِهِ أَوَّلُ أَشْهُرِ الْحُرُمِ أَکْرَمْتَنَا بِهِ مِنْ بَیْنِ الْأُمَمِ فَلَکَ الْحَمْدُ یَا ذَا الْجُودِ وَ الْکَرَمِ فَأَسْأَلُکَ بِهِ وَ بِاسْمِکَ الْأَعْظَمِ الْأَعْظَمِ الْأَعْظَمِ الْأَجَلِّ الْأَکْرَمِ الَّذِی خَلَقْتَهُ فَاسْتَقَرَّ فِی ظِلِّکَ فَلا یَخْرُجُ مِنْکَ إِلَى غَیْرِکَ أَنْ تُصَلِّیَ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ أَهْلِ بَیْتِهِ الطَّاهِرِینَ وَ أَنْ تَجْعَلَنَا مِنَ الْعَامِلِینَ فِیهِ بِطَاعَتِکَ وَ الْآمِلِینَ فِیهِ لِشَفَاعَتِکَ اللهُمَّ اهْدِنَا إِلَى سَوَاءِ السَّبِیلِ وَ اجْعَلْ مَقِیلَنَا عِنْدَکَ خَیْرَ مَقِیلٍ فِی ظِلٍّ ظَلِیلٍ وَ مُلْکٍ جَزِیلٍ فَإِنَّکَ حَسْبُنَا وَ نِعْمَ الْوَکِیلُ اللهُمَّ اقْلِبْنَا مُفْلِحِینَ مُنْجِحِینَ غَیْرَ مَغْضُوبٍ عَلَیْنَا وَ لا ضَالِّینَ بِرَحْمَتِکَ یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ اللهُمَّ إِنِّی أَسْأَلُکَ بِعَزَائِمِ مَغْفِرَتِکَ وَ بِوَاجِبِ رَحْمَتِکَ السَّلامَةَ مِنْ کُلِّ إِثْمٍ وَ الْغَنِیمَةَ مِنْ کُلِّ بِرٍّ وَ الْفَوْزَ بِالْجَنَّةِ وَ النَّجَاةَ مِنَ النَّارِ.

Allâhumma, da‘âka ad-dâ‘ûna wa da‘ûtuka wa sa’alaka as-sâ’ilûna wa sa’altuka wa talaba ilayka at-tâlibûna wa talabtu ilayka.

Mon Dieu,ceux qui invoquent T’ont invoqué et je T’ai invoqué, ceux qui sollicitent T’ont sollicité et je T’ai sollicité, ceux qui demandent se sont adressés à Toi et je me suis adressé à Toi !

Allâhumma, anta ath-thiqatu wa-r-rajâ’u wa ilayka muntahâ arraghbati fî-d-du‘â’i.

Mon Dieu, Tu es la Confiance, l’Espoir et vers Toi a lieu l’aboutissement du désir dans l’invocation !

Allâhumma, fa-salli ‘alâ Muhammadinn wa âlihi wa-j‘ali al-yaqîna fî qalbî wa-n-nûra fî basarî wa-n-nasîhata fî sadrî wa dhikraka bi-l-

layli wa-n-nahâri ‘alâ lisânî,

Mon Dieu, prie sur Mohammed et sur sa famille et place la certitude dans mon coeur, la lumière dans mon regard, le conseil dans ma poitrine, l’évocation de Toi sur ma

langue nuit et jour, wa rizqann wâsi'ann ghayra mamnûninn wa lâ mahzhûrinn,

[accorde-moi] une ressource abondante grâce à laquelle je ne serais redevable de personne et que l’on ne pourrait pas m’interdire,

fa-rzuqnî wa bârik lî fimâ razaqtanî wa-j‘al ghinâya fi nafsî wa

raghbatî fimâ ‘indaka bi-rahmatika yâ arhama ar-râhimîna.

pourvois-moi et comble-moi de Tes Bénédictions dans ce que Tu m’as accordé et place ma richesse dans mon âme, mon désir dans ce qui est chez Toi, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.


اللهُمَّ دَعَاکَ الدَّاعُونَ وَ دَعَوْتُکَ وَ سَأَلَکَ السَّائِلُونَ وَ سَأَلْتُکَ وَ طَلَبَ إِلَیْکَ الطَّالِبُونَ وَ طَلَبْتُ إِلَیْکَ اللهُمَّ أَنْتَ الثِّقَةُ وَ الرَّجَاءُ وَ إِلَیْکَ مُنْتَهَى الرَّغْبَةِ فِی الدُّعَاءِ اللهُمَّ فَصَلِّ عَلَى مُحَمَّدٍ وَ آلِهِ وَ اجْعَلِ الْیَقِینَ فِی قَلْبِی وَ النُّورَ فِی بَصَرِی وَ النَّصِیحَةَ فِی صَدْرِی وَ ذِکْرَکَ بِاللَّیْلِ وَ النَّهَارِ عَلَى لِسَانِی وَ رِزْقا وَاسِعا غَیْرَ مَمْنُونٍ وَ لا مَحْظُورٍ فَارْزُقْنِی وَ بَارِکْ لِی فِیمَا رَزَقْتَنِی وَ اجْعَلْ غِنَایَ فِی نَفْسِی وَ رَغْبَتِی فِیمَا عِنْدَکَ بِرَحْمَتِکَ یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ.

Ensuite se prosterner et dire :

Al-hamdu li-llâhi al-ladhî hadânâ li-ma‘rifatihi,

Louange à Dieu qui nous a guidés pour Le connaître,

wa khassanâ bi-wilâyatihi wa waffaqanâ li-tâ‘atihi.

qui nous a spécifiés par Son Allégeance, qui nous a fait réussir l’obéissance à Lui.
الْحَمْدُ للهِ الَّذِی هَدَانَا لِمَعْرِفَتِهِ وَ خَصَّنَا بِوِلایَتِهِ وَ وَفَّقَنَا لِطَاعَتِهِ

Puis dire 100 fois :

Shukrann, shukrann.

Merci ! Merci !

شُکْرا شُکْرا

Puis lever la tête de la prosternation et dire :

Allâhumma, innî qasadtuka bi-hâjatî wa‘tamadtu ‘alayka bimas’alatî wa tawajjahtu ilayka bi-a’immatî wa sâdatî.

Mon Dieu, je me suis adressé à Toi avec mon besoin, j’ai compté sur Toi pour ma demande et je me suis tourné vers

Toi par l’intermédiaire de mes Imams et Maîtres !

Allâhumma, anfa'nâ bi-hubbihim wa awridnâ mawridahum warzuqnâ murâfaqatahum wa adkhilnâ-l-jannata fi zumratihim bi-rahmatika yâ arhama ar-râhimîna.

Notre Dieu, fais-nous profiter de l’amour pour/d’eux et fais-nous parvenir là où ils sont parvenus, accorde-nous leur compagnie et fais-nous entrer au Paradis dans leur groupe par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux !


اللهُمَّ إِنِّی قَصَدْتُکَ بِحَاجَتِی وَ اعْتَمَدْتُ عَلَیْکَ بِمَسْأَلَتِی وَ تَوَجَّهْتُ إِلَیْکَ بِأَئِمَّتِی وَ سَادَتِی اللهُمَّ انْفَعْنَا بِحُبِّهِمْ وَ أَوْرِدْنَا مَوْرِدَهُمْ وَ ارْزُقْنَا مُرَافَقَتَهُمْ وَ أَدْخِلْنَا الْجَنَّةَ فِی زُمْرَتِهِمْ بِرَحْمَتِکَ یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ

Sayyed a évoqué cette invocation pour le jour de la Révélation.

lundi, 23 mars 2020 12:50

Question de Sayed Sistani

❤️Un grand Merci à tout les médecins, aides soignants et corps médical ❤️
Question :
?Grâce au nom de Dieu le tout miséricordieux le très miséricordieux ?
Le bureau du plus grand Marjaa Sayed Sistani Dieu le garde
Salam alaykom wa Rahmatolah wa barakatoh
Vous savez aujourd’hui les gens sont atteints du Coronavirus. Aussi le corps médical et les aides soignants et les bénévoles dans les hôpitaux et les lieux de santé sont au soins des malades atteints de cette maladie, et ils sont en danger de se contaminer et se sacrifier, comme ils sont en contact avec les malades et le virus. Nous voulons connaître le point de vue de notre grand Marjaa et autorité religieuse en ce sujet ?

Réponse :

Grâce au nom de Dieu
Soignée les malades et s’occuper d’eux et être présents pour leurs besoins, est une obligation (kifai) pour les médecins, le corps médical, les aides soignants et les autres, et les responsables concernés doivent préparer toutes les conditions nécessaires pourra protection du corps médical pour ne pas les protéger d’éventuel danger de se contaminer et il n’y a pas d’excuses de ne pas faire le nécessaire pour ça .
Il n’y a pas de doute que les efforts du corps médical est énorme et inestimable, et leurs importances est comme les soldats qui défendent le pays et le peuple au front.
Sûrement Dieu le très élevé leurs donnera la récompense dans ce monde et dans la vie éternelle, et on peut même espérer que tout ceux qui sacrifie leurs vies dans ce chemin auront la récompense et la place des martyrs dans la vie éternelle. Nous les remercions pour ce geste humanitaire très cher et on demande à Dieu de les protéger et éloigner d’eux tout le mal car Dieu entend et exauce les demandes.

Le Prince des croyants(p) et les astrologues

Quand le Prince des croyants voulut se rendre à Nahrawân, vint à lui un astrologue qui lui dit : « Ô Prince des croyants(p), ne voyage pas maintenant et voyage dans trois heures. » Le Prince des croyants(p) lui demanda : « Et pourquoi donc ? »

Il lui répondit : « Parce que si tu voyages maintenant, tu vas être touché par un grand mal et un grave préjudice, toi et tes compagnons. Alors que, si tu voyages au moment que je t’ai indiqué, tu obtiendras, tu réaliseras et tu acquerras tout ce que ce que tu veux. »

Le Prince des croyants(p) lui dit : « Est-ce que tu sais ce que cette bête porte, si c’est un mâle et une femelle ? »

Il répondit : « Si je fais des calculs, je le saurai. »

Le Prince des croyants(p) lui dit : « Celui qui dit que tu dis vrai est démenti par le Coran. Dieu (qu’Il soit exalté !) dit : {La connaissance de l’Heure est auprès de Dieu ; Il fait descendre la pluie, sait ce qu’il y a dans les matrices. Aucune âme ne sait ce qu’elle va acquérir le lendemain ni (aucune âme) ne sait sur quelle terre elle va mourir. Dieu est le Très Savant, le Très bien Informé.}(34/31 Luqman)

Le [Prophète] Mohammed ne prétendait pas ce que tu as prétendu. Tu prétends que tu [peux] indiquer l’heure durant laquelle, si quelqu’un voyage, tout mal disparaîtra et l’heure durant laquelle, si quelqu’un voyage, il va lui arriver un malheur.

Celui qui pense que tu dis vrai, se dispense par ta parole d’implorer l’Aide de Dieu Tout-Puissant sur ce point de vue, et a besoin de te désirer [de revenir à toi] pour repousser son mal de lui. Il lui faut te louer sans son Seigneur Tout-Puissant. Ainsi, celui qui t’a fait confiance en cela, t’a pris comme un semblable [à une divinité] ou un adversaire en dehors de Dieu. »

Le Prince des croyants(p) se mit à implorer Dieu : « Mon Dieu, il n’y a de mauvaise augure que la Tienne, il n’y a pas de nuisance (ou préjudice) autre que la Tienne, il n’y a de bien que Ton Bien, il n’y a pas de divinité en dehors de Toi. »

Puis, se tournant vers l’astrologue, il(p) ajouta : « Nous te considérons comme un menteur, nous te contredisons et nous allons partir au moment que tu nous as interdit. »

Du Prince des croyants(p), dans Bihâr al-Anwâr, vol.55 p224

Nom: Imam Moussa Kazim (AS)
Titre: Kazim, Baboul, Havaëj, Zainul Mujtéhadin…
Kouniyat: Aboul Hassan, Abou Ismaël, Abou Ibrahim…
Nom de père : Imam  Jaffar As'Sâdiq (as)
Nom de la mère : Bibi Hamidah Khatoune
Date et lieu de naissance : 7 Rajab en l’an 128 de l’hégire à Abwa (une ville entre la Mecque et Médine)
Date et lieu de décès : 25 Rajab en l’an 183 de l’hégire à Kazimayn- Iraq
L'Imam Al- Moussa Al-Kazim (as), notre septième Imam (as), était le fils de l’Imam-As'Sadiq et de Bibi Hamidah Khatoune. Imam (as) est né le 7 Rajab en l'an 128 de l'Hégire et a accédé à l'Imâmat 20 ans plus tard. La durée de son Imâmat était de 35 ans et a coïncidé avec le Califat de Mansour, de Mahdi, de Hâdi et de Haroun Ar'Rachid.

Les événements importants de la vie du septième Imam (as) ont commencé après le martyr de son père. Malgré cet événement, il a assumé le post de l'Imamat. Après le martyre de l'Imâm As-Sadiq (as), Mansour, le Calife Abbasside a envoyé quelques officiels pour découvrir l'identité du de futur Imam (as) et leur a ordonné de décapiter immédiatement celui qui a accepté le post  de l'Imamat. Dans ces circonstances, il était très difficile pour les partisans de pouvoir identifier leur vrai Imam.

Hichâm fils de Salim a dit: "J'étais dans l'embarras de ne pas savoir qui était mon Imam car j'avais des problèmes dont je voulais lui demander les solutions. Tout d'abord je me suis  adressé à Abdullah, le fils aîné de l'Imam As’Sâdiq. Je lui ai exposé mes problèmes et il ne pouvait pas me donner des réponses, j'ai compris qu'il n'était pas l’Imam (as). J'ai continué ma recherche mais j'avais peur d'attirer l'attention des fonctionnaires du Calife.

Un jour j'ai vu un homme qui est venu vers moi. Lorsqu'il a fait connaissance avec moi et a appris ce que je cherchais, il m'a amené à  la maison de l'Imam (as) et s'est éclipsé immédiatement puis un homme est sorti de la maison et m'a guidé vers l'Imam Al- Moussâ Al-Kâzim (as). Je lui ai présenté mes problèmes et obtenu des réponses satisfaisantes.
De là j'ai compris qu’il était mon Imam (as). A la fin l'Imam (as) a dit :" Ne divulgue notre entretien à personne car cela pourrait mettre ta vie en danger.»

J'ai dit les Chi'ites sont embarrassés. Puis-je vous les présenter?

Il a répondu :"Prends beaucoup de précautions. Informe seulement celui qui a fait preuve de maturité et obtiens de lui la promesse de garder ton secret."

J'ai bien écouté son conseil et j'ai amené discrètement quelques compagnons distingués de l'Imâm As'Sâdiq (as) chez le septième Imam (as).

Nous apprenons de cet épisode qu'à l'époque du septième Imam (as), ses partisans vivaient sous une pression terrible.

Mohammad fils d’Ali a dit:"A Nichâpour, Les partisans m'ont confié 30000 dinars, 50000 dirhams et des  vêtements pour que j'aille à Médine et que je les mette à la disposition de l'Imam (as). D'abord je doive présenter à la personne concernée une lettre cachetée dans laquelle quelques questions sont posées. Ils m'ont donné une énigme et il m'ont conseillé de ne lui remettre les biens qui m'ont été confiés que si cette personne parvenait à résoudre l'énigme."

Il a ajouté :" Je suis arrivé à Médine et je me suis mis à la recherche de l'Imam (as) mais personne n'était parvenue à résoudre cette énigme. J'ai erré dans la ville. Finalement un jeune homme  m'a guidé vers la maison de l'Imam Al-Moussâ Al-Kâzim (as) .L'Imam (as)  a deviné l'énigme de la lettre .Finalement j'ai trouvé l'Imam(as) puis j'ai donné les biens à lui."

Les dix dernières années du règne de Mansour ont passé ainsi puis douze ans du règne de Mahdi et de Hadi se sont écoulés. Mahdi recevait des rapports défavorable aux activités de l'Imam (as) et il a décidé de mettre l'Imam (as) en prison

PENDANT LE REGNE DE HAROUN

Haroun Ar'Rachîd connaissait bien l'Imam (as). Le récit suivant est relaté par Ma'moûn, fils de  Hâroun Ar'Rachîd :

"Pendant le Califat de mon père , nous ( mon père  et moi ) sommes allés une année à la Mecque et au cours du même voyage nous avons visité Médine. Le Calife a distribué des sommes d'argent entre 2000 et 500 dirhams aux personnes âgées et distinguées de la ville. Lorsqu'il a rencontré Imam Moussâ Al-Kâzim (as). Il lui a montré un grand respect et a ordonné à ses fils de le raccompagner lors de son départ en faisant preuve d'une parfaite soumission. Lorsque j'ai remarqué tout cet honneur respect à lui .J'en ai demandé la raison.

Haroun a expliqué :" C'est l'Imam (as) des Musulmans, la preuve de Dieu."

J'ai demandé :" Mais cette position ne t'appartient-elle pas ?

Il a répondu :" Je suis devenu le dirigeant des gens par la force mais leur vrai dirigeant est Moussâ Al-Kâzim (as) .Malgré tout cela, j'ai pris possession de ce titre et par Dieu, même toi qui es mon fils, si tu me disputait le Califat, j'ordonnerais de te décapiter, car le pouvoir ne reconnaît ni père ni fils."

Pendant le même voyage Ma'moûn a appris que son père avait insisté pour que l'Imam (as) ne possède que très peu d'argent. Il a demandé à son père pourquoi il tenait à restreindre les ressources financières de l’Imam Moussa Al-Kazim (as) ?

Il répondit:" Mon fils, sois tranquille. S'il venait de posséder de grosses sommes d'argent, il mobiliserait cent mille combattants parmi ses partisans, contre le gouvernement. Il vaut mieux donc pour nous qu'il reste dans la détresse sur le plan financier."

LES PARTISANS DE L'IMAM

Malgré toutes les souffrances et les difficultés, les amis de l'Imam (as) ont gardé leurs relations avec l'Imam (as). Ses partisans étaient dispersés un peu partout et même dans la cour de   Hâroun Ar'Rachîd parmi eux était une personne nommée Ali fils de Yaqtîn qui était le ministre de  Hâroun. Toutefois il maintenait secrètement ses relations avec l'Imam (as).

Il avait l'habitude de rencontrer l'Imam Moussa Al- Kazim (as) en cachette. Un jour il demanda à deux de ses amis de se procurer deux chevaux rapides et de s'approvisionner en vue d'un voyage. Il leur a confié quelques biens et quelques lettres. Il leur a demandé d'aller vite voir l'Imam (as) pour lui remettre ce qu'il leur a confié et revenir. Ils sont donc partis pour Médine en toute vitesse et ne se sont arrêtés pour se reposer qu'une fois, près de Médine puis ils ont repris le voyage. Là, ils ont vu deux cavaliers venant de Médine et ils se sont dirigés vers eux. L'un d"eux était l'Imam (as). L'Imam (as) a ouvert les lettres et examiné les biens apportés. L'Imam (as) répondit aux lettres et apposa sa signature et leur a dit:" Retournez vite."

Ils ont dit:" Nous sommes à court de provision pour le voyage".

Il a jaugé leur provision et dit:" Elles sont suffisantes."

Ils ont dit:" Mais nous désirons visiter le tombeau du saint Prophète."

L'Imam (as) a dit:" C'est fait!" L'Imam (as) voulait dire qu'ils retournent sans visiter le tombeau du Prophète car ils ont reçu la récompense spirituelle parce qu'ils ont eu l'attention de le faire.

Ainsi l'Imam (as) a rencontré les représentants d’Ali à l'extérieur de la ville afin que cette rencontre n'attire l'attention de personne.

Un jour, Hâroun a envoyé quelques cadeaux comprenant un très beau vêtement à Ali, le partisan de l’Imam (as). Ali les a envoyés à Imam (as) en cadeau. L'Imam (as) lui rendit avec ce message:" Garde-le pour toi! Il te sera utile". Après quelque temps, l'un des serviteurs de Ali qui avait quelques différends avec son maître dit à  Hâroun :" Ali a des contacts secrets avec Moussâ Al-Kâzim (as) et lui a envoyé des cadeaux parmi ces cadeaux figure le vêtement que tu lui as offert."

Hâroun a été contrarié. Il a convoqué Ali et lui a dit:" Où est le vêtement que je t'ai offert?"

Ali a envoyé quelqu'un pour rapporter ce vêtement. Dès lors  Hâroun a eu confiance en Ali, il a puni sévèrement la personne qui lui avait fait le faux rapport.

LA TORTURE ET SEVERITE

Hâroun a décidé de réserver un traitement plus sévère à l'Imam (as) car ce dernier attirait de plus en plus les gens vers l'Islam. Hâroun s'est efforcé d'obtenir par tous les moyens des informations sur les activités secrètes de l'Imam (as); ses fonctionnaires lui envoyaient des rapports continuels. L'un de ces fonctionnaires était une personne distinguée de Médine. Il est allé voir le Calife ayant reçu la promesse d'obtenir une grande somme d’argent, s'il divulguait tous les secrets de l'Imam (as). Il a envoyé un rapport à Hâroun en y ajoutant accessoirement le commentaire suivant:

" Comment peut-il y avoir deux Califes en même temps? Tu es le Calife dans cette ville et Moussâ Al-Kâzim est à Médine puisque les gens lui envoient de l'argent et des cadeaux des quatre coins du monde."

Le Calife lui donna pour ce rapport insidieux 200 000 dirhams. Il ordonna d'arrêter l'Imam (as). Il prépara deux chameaux. Il envoya l'un en direction de Bagdad, l'autre en direction de Bassora afin que les gens ne sachent pas où l'Imam (as) a été amené. En fait l'Imam (as) fut conduit à Bassora. Il ordonna qu'on ne le garde pas longtemps dans un endroit car il voulait que le lieu de l'Imam (as) soit en cachette des autres.

Bien qu'il ait demandé aux gouverneurs de différentes villes de martyriser l'Imam (as) mais ils refusèrent cette demande et répondirent qu'ils ne pouvaient rien  parce que tout ce qu'ils savaient de lui, c'était sa piété et sa vertu et ils ne voulaient pas tremper leurs mains dans ce crime odieux.

Finalement cet ordre fut transmis aux geôliers de sa dernière prison. Ils empoisonnèrent discrètement l'Imam (as) et simulèrent que l'Imâm avait une mort naturelle  mais l'histoire a gravé le nom de  Hâroun comme l'auteur de ce crime. L'Imam (as) fut martyrisé le 25 Rajab en l'an 183 de l'Hégire à la prison de Bagdad et a été enterré à Kâzimayn, près de Bagdad.
Quelques Paroles de l`Imam Moussa al-Kazim (AS)
-Le croyant est comparable à deux plateaux de balance équilibrés : Chaque fois que sa foi se consolide, son épreuve devient autant difficile.
-Le bon voisinage ne consiste pas seulement à ne pas déranger ses voisins mais surtout à les supporters lorsqu'ils vous dérangent.
-Le jour du Jugement, seront appelés ceux qui ont droit de la récompense auprès d'Allah, ce jour là se lèveront seulement ceux qui auront pardonné et rétabli la concorde sans attendre d'autre récompense que celle d'Allah.
-Il n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa religion au profit de la vie et n'est pas des nôtres celui qui délaisse sa vie au profit de sa religion.

lundi, 23 mars 2020 12:38

Conjurer la Malfaisance de la Magie

Conjurer la Malfaisance de la Magie
Le Prophète (P) dit, en s'adressant à l'Imam Ali (p) :

  "O Alî (Ibn Abî Tâlib)!  Quiconque appréhende un magicien ou un diable qu'il récite ce verset coranique:

“Votre Seigneur est Dieu qui a créé les cieux et la terre en six jours; puis IL s'est assis en Majesté sur le Trône.  IL dirige toute chose avec attention.  IL n'y a d'intercesseur qu'avec Sa permission.  Tel est Dieu, votre Seigneur!  Adorez-Le donc!  Ne réfléchissez-vous pas?” (Sourate 10, verset 3)

إِنَّ رَبَّكُمْ اللَّهُ الَّذِي خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالأَرْضَ فِي سِتَّةِ أَيَّامٍ ثُمَّ اسْتَوَى عَلَى الْعَرْشِ يُدَبِّرُ الأَمْرَ مَا مِنْ شَفِيعٍ إِلاَّ مِنْ بَعْدِ إِذْنِهِ ذَلِكُمْ اللَّهُ رَبُّكُمْ فَاعْبُدُوهُ أَفَلاَ تَذَكَّرُونَ (سورة يونس : 3/10)

(Inna Rabbakum-Allâhu-lathî khalqa-s-samâwâti wa-l-ardha fî sittati ayyâmin thumma-stawâ ‘alâ-‘archi yudabbiru-l-amra mâ min chafî‘in illâ min ba‘da ithnihi thâlikum Allâhu Rabbukum fa-‘budûhu afalâ tathakkarûn-a)

Récitation (amulette) pour abolir l’effet de la magie
Selon l’Imam Ali, pour conjurer l’effet de la magie, écrivez les mots suivants sur une feuille et portez-la sur vous :

"Bism-illâhi wa billâhi, bism-illâhi mâ châ’Allâhu, bism-illâhi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâhi. «Qâla Mûsâ : Mâ ji’tum bihi-s-sihru inna-llâha sa-yubtiluhu, inna-llâhu lâ yuçlihu ‘amal-al-mufsidîn-a. Fawaqa‘a-l-haqqu wa batala mâ kânû ya‘malûn-a, faghulibû hunâlika wa-nqalabû çaghirîn-a » " (voir : sourate al-A‘râf : 7/118-119)

بِسْمِ اللهِ وَ بِاللهِ بِسْمِ اللهِ وَ ماشآءَ اللهُ بِسْمِ اللهِ وَ لاحَوْلَ  وَلاقُوَّةَ اِلاّ بِاللهِ " قالَ مُوسَى : ما جِِئْتُم بِهِ الْسِّحْرُ اِنَّ اللَّه سَيُبْطِلُهُ اِنّ اللَّهَ لا يُصْلِحُ عَمَلَ المُفْسِدين. فَوَقَعَ الْحَقُّ وَبَطَلَ مَا كَانُوا يَعْمَلُونَ (118) فَغُلِبُوا هُنَالِكَ وَانقَلَبُوا صَاغِرِينَ (119(  "سورة الاعراف :7/118-119

(Au Nom d’Allah et par Allah, au Nom d’Allah et la Volonté d’ Allah qui prévaut, au Nom d’Allah, et il n’y a de Pouvoir ni de Force en dehors d’Allah. Mûsâ (Moise) dit : “Allah abolira l’effet de la magie que vous avez apportée. "Ainsi la vérité se manifesta et ce qu’ils firent fut vain. Ainsi, ils furent battus et se trouvèrent humiliés" (sourate al-A‘râf : 7/118-119) "

Al-Madâ’in en Irak

La tombe de Salman al-Farsi

A quelques kilomètres au sud de Bagdad, à Ctésiphon tout à côté d’al-Mada’in, près du Tigre, se trouve la tombe du grand et noble compagnon du Messager de Dieu(s), Salman al-Farsî(qs). Son tombeau est situé à proximité de la grande arche ou « Tâq » de Ctésiphon(vestige de l’ancien empire sassanide dont Mada’in était la capitale), dans l’actuelle ville de Salmân Pâk ("Salman le pur" pour sa perfection morale).

Salman « al-Farsî » ou plutôt « al-Muhammadî » fut l’un des plus importants compagnons du Prophète(s) qui avait une grande considération pour lui au point de lui déclarer qu’il faisait partie de sa famille Ahle al-Beit(p). Il eut une grande influence sur de nombreux courants mystiques et gnostiques, soufis et shi‘ites, où il occupe toujours, d’ailleurs, une placé privilégiée.

Il mourut durant le règne du troisième calife ‘Uthman, en l’an 35H (~640 apJC), la nuit de vendredi du 15 Sha‘bân, dit-on. L’Imâm ‘Alî, alors à Médine, se rendit en personne à Madâ’in pour laver son corps (ghosl) et l’envelopper dans son linceul (kafan). Et selon certains propos rapportés, al-Khidr(p) assista également à ses funérailles.

Il fut enterré à Madâ’in, dans la ville où il avait été nommé gouverneur deux ans plus tôt en 638 apJC), bien qu’il fût d’origine persane de la région d’Ispahan. Il est raconté qu’avant de mourir, il demanda à sa femme de lui apporter le petit sac de musc qu’il avait toujours sur lui. Il le mélangea dans un peu d’eau et demanda à nouveau à sa femme : « Asperge-moi de ce musc car les Anges de Dieu ne mangent pas de nourritures terrestres mais aiment le parfum ». Il lui demanda alors de se retirer et il rendit l’âme.

La dernière construction de ces bâtiments remonte aux années 1950 avec une grande salle de prière, deux minarets, plusieurs coupoles et une grande bibliothèque et d’autres pièces attenantes. Début 2006, elle fut en partie endommagée puis restaurée.

Sa tombe demeure visitée par de nombreux pèlerins et ce jusqu’à nos jours. Sheikh Abbas al-Qommî évoque une ziyârat spéciale pour lui(p).(Mafâtîh al-Jinân aux Ed. BAA pp1525-1532)Il est bon pour le visiteur alors de prendre en considération les spécificités de Salman et de réfléchir sur sa singularité et ses vertus grandioses.

Les expériences spirituelles y sont nombreuses. Nous en citerons deux à titre d’exemple, celle du grand gnostique Sayyed Hâshem al-Haddâd et celle du français Massignon.

Massigon dit avoir reçu alors une « visitation de l’étranger » dont l’identité est tue, qui aurait bouleversé son existence, une « manifestation d’un Feu divin au plus profond de lui-même ravivant une foi intense ». Qui fut ce mystérieux « étranger » dont il reçut la visite durant cette fameuse soirée de mai 1908 ?

Un jour, le grand savant gnostique Sayyed Hâshem al-Haddâd alla visiter la tombe du grandiose compagnon du Prophète(s), Salman al-Farsî avec un groupe de compagnons. Ils s’assirent tous au pied de la tombe quand soudain sayyed al-Haddâd se leva pour s’asseoir au niveau de la tête de la noble tombe. Quand ils sortirent du sanctuaire, un des compagnons lui demanda pourquoi il s’était levé aussi précipitamment. Il répondit : « Quand je me suis assis au niveau des pieds, Salman al-Farsî se leva de sa tombe et dit : « Toi, tu es un sayyed, un descendant du Messager de Dieu(s) et tu t’assieds à mes pieds ?! Lève-toi et viens t’asseoir au niveau de ma tête. » Alors, je répondis à sa demande et je m’assis au niveau de sa noble tête. » (rapporté par Sayyed Abd al-Karîm al-Kashmîrî, in Madrasa al-‘urafâ’, vol.1 pp133-134)

Mécontent du manque de soutien à son action en Syrie, la Turquie a ouvert sa frontière avec la Grèce à plusieurs milliers de migrants, générant une situation explosive.
1 500 migrants mineurs pourraient être accueillis par des pays européens. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé, le 8 mars la Grèce à « ouvrir ses portes » aux migrants, pour se libérer du « fardeau » migratoire, après avoir lui-même pris la décision d’ouvrir ses frontières vers l’Europe. « Eh, la Grèce ! Je te lance un appel... Ouvre tes portes également et libère-toi de ce fardeau », a lancé, le 8 mars, le chef d’État turc lors d’un discours télévisé à Istanbul. Ses propos ont été repris par l’AFP.

« Laisse-les aller dans d’autres pays européens ! », a-t-il ajouté.

En Grèce, la porte d’entrée vers les pays européens, la crise migratoire connaît actuellement un pic, après qu’Ankara a décidé d’ouvrir sa frontière le 28 février. La Turquie est en quête d’un soutien occidental dans le cadre de ses opérations militaires dans le nord-ouest de la Syrie où elle est confrontée à l’armée syrienne et à son allié russe.

De son côté, le président français, Emmanuel Macron, a souligné « la pleine solidarité » de la France envers les pays frontaliers de la Turquie, dans un contexte où il y a deux jours, les forces spéciales françaises, britanniques et américaines, qui agissent à Taftanaz aux côtés des officiers turcs, ont cru pouvoir reprendre la stratégique localité de Saraqib à l’aide de quelques centaines de kamikazes.