تقي زاده

تقي زاده

Nouveau tir de missiles, nouvelle rhétorique victimaire ! alors que Kataeb Hezbollah a affirmé dans l’un de ses derniers messages se réserver le droit d’infliger une riposte anti-US, identique à celle de l’Iran, pour venger le sang de son haut commandant Abou Mahdi Mohandes, assassiné le 3 janvier par les USA à l’aéroport de Bagdad, une nouvelle attaque au missile et à la roquette a visé vendredi 31 janvier la base aérienne d’al-Qayyarah au sud de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive au nord de l’Irak. Située à 60 km au sud de Mossoul et à environ à 300 km au nord de Bagdad, la base aérienne d’al-Qayyarah abrite les forces américaines, surtout les forces irakiennes dont font partie effectivement les Hachd. Les sources non officielles ont rapporté que des bruits d’explosions avaient résonné près de la base aérienne qui selon certaines sources accueille des troupes américaines.

Des milliers d’Algériens sont descendus dans la rue, à Alger et dans d’autres villes, afin d’exprimer leur colère contre le plan américain du « Deal du siècle ».

Vendredi 31 janvier, des milliers d’Algériens ont pris part à des manifestations à Alger, mais également dans d’autres villes afin de protester contre les plans des États-Unis et d’Israël destinés à mettre la main sur les terres palestiniennes sous prétexte du « rétablissement de paix ». Les manifestants algériens ont scandé des slogans contre le Deal du siècle et exprimé leur soutien à la cause palestinienne et aux droits de la nation palestinienne. Ils ont souligné que les droits des Palestiniens n’étaient pas à négliger.

L'assassinat du haut commandant Soleimani le 3 janvier à Bagdad aurait dû non seulement faciliter la liquidation de la Palestine à la faveur du Deal du siècle, mais encore préparer le terrain à l'expulsion de la Russie de la Syrie. Tout le monde sait que sans la visite du défunt général en Russie en 2015, le président Poutine n'aurait pas décidé d'engager militairement son pays en Syrie. En planifiant l'assassinat du général Soleimani, les Américains avaient donc à la fois visé à "sécuriser" Israël sur le front Sud, en faisant de la Palestine une enclave soumise à Tel-Aviv, mais aussi à l'immuniser sur le front Nord puisque la Russie sans la Résistance aurait tôt ou tard fini par quitter la Syrie. À Idlib et à Alep, ce sont donc des pans entiers de cette énième fausse illusion US/Israël qui viennent de s'écrouler.

Alors que les médias et l’opinion publique américains se concentrent sur l'Iran, l'armée américaine se prépare à la guerre avec la Russie, selon un rapport exclusif de Newsweek.

« Au plus fort des tensions avec l'Iran l'année dernière, les États-Unis ont mené une série de manœuvres sans précédent. En l’espace de cinq mois, de mai à fin septembre, 93 exercices militaires distincts ont eu lieu par les forces opérant en continu dans environ 29 pays », a rapporté vendredi 31 janvier l’hebdomadaire américain Newsweek.

« Les manœuvres qui comprenaient tout, depuis les tactiques de peloton au sol à la cyber-guerre, n'ont pas eu lieu au Moyen-Orient et n'étaient pas dirigées contre Téhéran. Par contre, elles étaient dirigées contre Moscou et constituaient la série d'exercices ininterrompue la plus intense depuis la fin de la guerre froide », a ajouté Newsweek.

samedi, 01 février 2020 16:25

"Les Patriot bannis, vos bases exposées"

Les Hachd al-Chaabi ont renforcé leur présence sur les frontières irako-syriennes pour enrayer l’infiltration des résidus de Daech à l’intérieur du territoire irakien. Alors que le Pentagone a revu encore en hausse ce vendredi le bilan des blessés de la frappe au missile balistique iranienne du 8 janvier contre la base Aïn al-Asad, l'établissant désormais à 64 GI's, Bagdad a lancé un ultimatum à Washington.

L'Irak a exigé que les États-Unis retirent toutes leurs troupes du pays dans un délai de trois mois. Cet ultimatum est aussi adressé à toutes les troupes étrangères. Le processus de retrait des troupes étrangères sera supervisé par une commission parlementaire, ce qui indique que Bagdad est prêt à prendre les mesures les plus radicales qui soient contre les États-Unis et tous les autres États qui refusent de se conformer à cette exigence parfaitement légale, le pacte de sécurité US/Irak ayant été rompu après l'assassinat du général Soleimani, d'Abou Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons le 3 janvier dernier.

Mercredi, le département américain de la Défense a envoyé une demande officielle à Bagdad pour le déploiement des systèmes de défense aérienne Patriot en Irak, ce que le secrétaire de la Défense Mark Esper a reconnu jeudi lors d'un point de presse. Or le délai fixé par l'Irak à la présence militaire US/OTAN constitue une cuisante réponse à la demande américaine, indiquant que les installations militaires et diplomatiques américaines sur le territoire irakien continueront de subir des frappes aux roquettes et aux missiles.

Et si Washington refusait de quitter le pays ? Un aperçu de la situation est d'ores et déjà prévisible. À al-Anbar tout comme à travers toutes les régions où l'Amérique détient une base militaire, la Résistance reconfigure en ce moment très rapidement ses forces. Les GI's retranchés dans leurs bases sont assiégés.

vendredi, 31 janvier 2020 11:00

Un engin explosif s'écrase à Dimona

Un engin explosif s'écrase à Dimona sans que le Dôme de fer puisse l'intercepter. « Le Deal du siècle ouvrira la boîte de Pandore », prévoyaient craintifs les analystes israéliens. Pour la première fois depuis plus de soixante-dix ans, Dimona a été pris pour cible.

Des ballons chargés d'explosifs ont pris pour cible la centrale nucléaire israélienne de Dimona. Selon plusieurs sources, le ballon a survolé avec succès 70 kilomètres et n'a été intercepté ni par le Dôme de fer ni par aucun autre système de défense aérienne.

L'engin s'est écrasé non loin de la centrale mettant en péril la sécurité. « Le Hamas pourrait nous envoyer la prochaine fois ses missiles », a constaté un employé de Dimona, ajoutant que les frappes aériennes contre Gaza ne feraient qu'attiser les tensions.

vendredi, 31 janvier 2020 10:59

"Les Patriot bannis, vos bases exposées"

Les Hachd al-Chaabi ont renforcé leur présence sur les frontières irako-syriennes pour enrayer l’infiltration des résidus de Daech à l’intérieur du territoire irakien. Alors que le Pentagone a revu encore en hausse ce vendredi le bilan des blessés de la frappe au missile balistique iranienne du 8 janvier contre la base Aïn al-Asad, l'établissant désormais à 64 GI's, Bagdad a lancé un ultimatum à Washington.

L'Irak a exigé que les États-Unis retirent toutes leurs troupes du pays dans un délai de trois mois. Cet ultimatum est aussi adressé à toutes les troupes étrangères. Le processus de retrait des troupes étrangères sera supervisé par une commission parlementaire, ce qui indique que Bagdad est prêt à prendre les mesures les plus radicales qui soient contre les États-Unis et tous les autres États qui refusent de se conformer à cette exigence parfaitement légale, le pacte de sécurité US/Irak ayant été rompu après l'assassinat du général Soleimani, d'Abou Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons le 3 janvier dernier.

Mercredi, le département américain de la Défense a envoyé une demande officielle à Bagdad pour le déploiement des systèmes de défense aérienne Patriot en Irak, ce que le secrétaire de la Défense Mark Esper a reconnu jeudi lors d'un point de presse. Or le délai fixé par l'Irak à la présence militaire US/OTAN constitue une cuisante réponse à la demande américaine, indiquant que les installations militaires et diplomatiques américaines sur le territoire irakien continueront de subir des frappes aux roquettes et aux missiles.

Et si Washington refusait de quitter le pays ? Un aperçu de la situation est d'ores et déjà prévisible. À al-Anbar tout comme à travers toutes les régions où l'Amérique détient une base militaire, la Résistance reconfigure en ce moment très rapidement ses forces. Les GI's retranchés dans leurs bases sont assiégés.

vendredi, 31 janvier 2020 10:58

Golan: le Hezbollah se prépare

Le représentant permanent de la Russie aux Nations unies, M. Vassily Alekseevich Nebenzia, a déclaré, jeudi 30 janvier, que les hauteurs du Golan faisaient partie intégrante de la Syrie et que Moscou ne reconnaissait pas la souveraineté de Tel-Aviv sur ce territoire.

S’adressant à ceux qui ont préparé le plan du Deal du siècle, M. Nebenzia a déclaré : « Les hauteurs du Golan font partie intégrante du sol syrien et les cartes annexées au Deal du siècle selon lesquelles le Golan appartient à Israël, sont en contradiction totale avec les résolutions du Conseil de sécurité. »

Le diplomate russe a souligné que Moscou ne reconnaissait pas la souveraineté d’Israël sur le Golan. « Les hauteurs du Golan ont été saisies illégalement », a-t-il précisé.

En Syrie, le Hezbollah a redéployé plusieurs de ses unités à Qalamoun occidentale à la frontière syro-libanaise, a révélé jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).  

Selon l’OSDH, basé à Londres, le Hezbollah a déployé des troupes dans une base de défense aérienne de l'armée syrienne près de la ville de Jabadin, ainsi que dans des collines surplombant la ville.

« Des sources fiables ont confié à l’OSDH qu'un certain nombre de dirigeants du Hezbollah s’étaient installés dans des maisons à Jabadin qu’ils utilisaient comme des fiefs secrets », indique le rapport de l’OSDH.

vendredi, 31 janvier 2020 10:57

Irak: les USA n'ont aucune chance de rester

En allusion à l'annonce du plan anti-palestinien du Deal du siècle par les États-Unis, Ali-Akbar Velayati, conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, a réaffirmé que le rêve des régimes américain et israélien ne se réalisera jamais.

« Aujourd'hui, le monde musulman est confronté à un problème important. Le président menteur et hypocrite des États-Unis, en coopération avec le régime sioniste, a fomenté un plan qui vise à vendre et à démembrer des pays musulmans. Ce plan s’inscrit dans le cadre des objectifs des "Croisades" et il lui ressemble beaucoup », a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse jeudi à Téhéran.

À la question de savoir si le soutien des États-Unis au plan Deal du siècle conduira à sa concrétisation, M. Velayati a dit: « Les États-Unis glissent sur la pente du déclin. Ils l'ont fait pour échapper à leurs problèmes internes. Cette décision ne débouchera sur aucun résultat tangible et les musulmans atteindront leurs objectifs. »

Au sujet de la prise de position de l’Iran à l’égard de ce plan :

« La République islamique d'Iran ne restera pas les bras croisés. Elle mènera une coopération accrue avec les pays arabo-musulmans. Ce complot américain sera voué à l’échec grâce à une collaboration entre les pays de la région. »

Le général Bagheri a mis en garde contre les conséquences du silence face au Deal du siècle, soulignant la nécessité de l'unité des musulmans.

Il ne faut pas rester silencieux face au plan cruel « Deal du siècle », a affirmé le chef d'état-major des forces armées iraniennes.

« Dans des messages séparés adressés aux ministres de la Défense et aux chefs des forces armées des pays musulmans, condamnant l'action du président américain, le chef d’état-major iranien a exprimé en ces termes : « le dévoilement du plan israélo-américain appelé" Deal du siècle "est certainement une erreur historique et stratégique. Ce deal est la principale partie du plan échoué vieux de 70 ans des sionistes qui cherchent à occuper la Palestine ».

« Tout accord implicite, silence ou comportement ambigu avec ce plan cruel qui viole la souveraineté et déclare la guerre à l'identité territoriale et à l'existence d’un peuple opprimé pourrait contribuer à son expansion au-delà de la Palestine et à menacer l'indépendance et la souveraineté d’autres pays musulmans », a-t-il averti.

« La seule solution viable à la crise palestinienne est, bien sûr, la stratégie de " la Palestine depuis la mer au fleuve ”, le retour des réfugiés palestiniens et la tenue d'un référendum libre et inclusif sur l'avenir de ce peuple », a souligné le général Bagheri.