
تقي زاده
Général iranien: "Notre première cible sera militaire. Elle pourrait être d'abord américaine puis israélienne. Cela dépend du camp d'en face"
Si la riposte iranienne est suivie d'une contre riposte US, qu'arrivera-t-il? se demandait un expert israélien des questions militaires. Et bien la réponse est évidente : c'est Israël qui en pâtira. Dans un article récent, l'expert israélien Udi Dikel, du Centre de recherche de la sécurité israélien souligne qu'avec les 50 000 roquettes et missiles, dont 10 000, avec une gamme allant jusqu'à 200 km et plus, dont disposent du Hezbollah et à quoi il faut ajouter ceux qui portent des têtes explosives pesant plus d'une demi-tonne, et des missiles, capables de toucher le centre d'Israël, ou encore ceux, plantés en Syrie et braqués toujours sur les villes israéliennes, Israël est bien parti, si les USA tenaient à riposter à la riposte iranienne, qui ne tardera pas après l'assassinat du haut commandant Soleimani.
Message des pays arabes à Trump: "Épargnez-nous une nouvelle guerre!"
Envoyant une délégation à Washington, le gouvernement saoudien va demander au président américain Donald Trump de ne pas entraîner les pays arabes du golfe Persique vers une nouvelle guerre dans la région.
Selon l’agence de presse Fars News, Liz Sky, journaliste britannique de Washington Post à Beyrouth, a écrit sur sa page Twitter que Riyad envisage d’envoyer une délégation aux États-Unis qui sera porteuse d’un important message de la part des pays arabes du golfe Persique à l’adresse du gouvernement américain.
Saudi Arabia is sending a delegation to Washington to urge restraint with Iran on behalf of Gulf states. The message will be: “please spare us the pain of going through another war”
« L'Arabie saoudite va envoyer une délégation à Washington pour l’appeler à la retenue envers l’Iran, au nom des États du golfe [Persique]. Le message sera : “S'il vous plaît, épargnez-nous la douleur de vivre une autre guerre !”
(Autrement dit, faites attention à ce que vous souhaitez !) »
Lâche assassinat du général Soleimani: "la riposte ne sera pas seulement iranienne"
Trois jours s'écoulent depuis le lâche assassinat du Grand général iranien par les forces américaines à Bagdad et les réactions laissent d’ores et déjà s’attendre à des conséquences plus que dangereuses pour les USA et leurs alliés. Forces, bases et ambassades américaines, que ce soit à l'intérieur ou à l’extérieur de l’Asie de l’Ouest sera désormais exposées aux ripostes cinglantes de la Résistance.
« L’assassinat du général Soleimani fait de la région en endroit plus dangereux et beaucoup moins sûr pour les intérêts des États-Unis ». Solon l’analyste arabe Abdel Bari Atwan, « l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods risque d’aboutir à l’éclatement d’une guerre qui serait la dernière guerre dans cette région et dont les flammes brûleront les Américains et leurs alliés comme du bois de chauffage ».
Dans un article paru sur le site du journal arabophone Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan s’attarde sur les réactions jusqu'ici constatées au niveau politique et parlementaire en Irak, au Liban et surtout en Iran, depuis le lâche assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani.
Atwan fait allusion au vote à la majorité du Parlement irakien pour une résolution appelant le gouvernement à mettre fin à la présence des forces étrangères et surtout américaines dans ce pays, pour l’annulation du pacte de sécurité avec les États-Unis et contre toute utilisation de l’espace aérien, terrestre et maritime de l’Irak par des forces américaines. L’article évoque par la suite les déclarations d’un haut commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) en Iran qui a parlé de “35 cibles vitales appartenant aux Américains et Israéliens” et qui pourraient être frappées en réaction au lâche assassinat du général Soleimani et de son frère d’armes, le chef adjoint des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire d’Irak), Abou Mahdi al-Mohandes. Voici déjà deux coups préliminaires en réaction à l’assassinat criminel, le vendredi 3 janvier, de deux commandants de la Résistance, selon Abdel Bari Atwan qui estime qu’« une riposte sur le plan politique est souvent un prélude à une imminente riposte militaire », « surtout que l’Iran a renvoyé tous les médiateurs du golfe Persique et rejeté toutes les lettres scellées avec de la cire de cachetage rouge des Américains, en insistant qu’après ce crime, il n’est plus question de diplomatie ».
Soleimani: appel à la vengeance en provenance d’Arabie saoudite
Le groupe nommé Hezbollah al-Hejaz appelle l’axe de la Résistance à venger l’assassinat de ses deux hauts commandants.
Basé à al-Qatif en Arabie saoudite, le groupe Hezbollah al-Hejaz a annoncé dans un communiqué publié ce lundi 6 janvier que l’assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes, chef adjoint des Hachd al-Chaabi, ne laisse pas d’autres options à la Résistance que de se venger.
« Hezbollah al-Hejaz dénonce fermement l’acte lâche et criminel auquel ont procédé les États-Unis pour assassiner le commandant en chef de l’axe de la Résistance et le chef adjoint des Hachd al-Chaabi ainsi qu’un nombre de leurs compagnons », a indiqué le communiqué en présentant les condoléances.
Sanaa : le centre-ville noir de monde en hommage au général Soleimani
En signe de soutien à l’Iran et au général Qassem Soleimani, les Yéménites sont descendus en masse dans les rues de la capitale Sanaa.
Dénonçant l’assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani, et d’Abou Mahdi al-Mohandes et de leurs compagnons par les terroristes américains, des dizaines de milliers de Yéménites ont manifesté ce lundi 6 janvier à Sanaa.
Entretien téléphonique Choïgou /Baqeri : un conseil de guerre?
Le site russe Sputnik affirmait dans son édition du 6 janvier que la visite en 2015 en Russie du haut commandant en chef de l'axe de la Résistance, général de corps d'armée, Soleimani, avait décidé de l'engagement militaire russe aux côtés de l'armée syrienne. Vu l'émotion exprimée par le ministre russe de la Défense, le général Sergueï Choïgou après le crime commis le 3 janvier à Bagdad, cette version des faits est parfaitement plausible. Présentant ses condoléances lundi 6 janvier à la nation, au gouvernement et aux forces armées iraniens, le ministre russe de la Défense a qualifié lors de son entretien téléphonique avec le chef d'état-major de l'armée iranienne, le général de division Mohamad Baqeri, le Grand général iranien de « héros national », ce qu'a bien prouvé ses funérailles "historiques".
Divergence au sein de l'Otan après l'assassinat du général Soleimani par les américains
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a convoqué une réunion d'urgence, ce lundi après-midi, du Conseil de l'Atlantique nord (le CAN qui regroupe les ambassadeurs des 29 pays membres) à la suite des tensions au Moyen-Orient après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani à Bagdad dans un raid aérien américain.
Cette réunion du Conseil, la plus haute instance de l'Otan, débutera à 15h au siège bruxellois de l'Alliance. Le CAN est le principal organe de consultations entre les alliés.
Pour rappel, ceux-ci n'avaient pas été prévenus du raid mené sur ordre du président américain Donald Trump et ayant conduit au martyre du général Qassem Soleimani et d'Abou Mehdi al-Mouhandis, le numéro deux du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires intégrés aux forces de sécurité irakiennes.
L'Otan avait annoncé samedi la suspension des opérations de sa mission d'entraînement en Irak. Forte de quelques centaines de militaires, elle est chargée, depuis octobre 2018, d'entraîner les forces de sécurité irakiennes pour empêcher le retour du groupe terroriste de Daech.
Washington a, de son côté, annoncé le déploiement de 3.000 à 3.500 soldats supplémentaires dans la région.
Une importante délagation du Hamas rencotre le nouveau chef des forces de Qods du Corps des Gardiens
Une haute délégation du Mouvement de résistance islamique de Hamas dirigée par Ismail Haniyeh s’est rendue à Téhéran pour participer aux funérailles du général Qassem Soleimani tombé en martyre vendredi dans une attaque terroriste des Etats-Unis près de l’aéroport de Bagdad.
Les Iraniens de Qom rendent hommage au grand martyr du pays
La prière funéraire des martyrs présidée par le Guide suprême
Au jours de la résurrection de Téhéran et du dernier adieu historique de ses habitants fidèles et reconnaissants au grand et glorieux commandant de l’Islam, le lieutenant général Hadj Qassem Soleimani, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei s’est présenté dans l’Université de Téhéran pour diriger une prière funéraire sur les dépouilles pures de ce noble martyr et du grand combattant Abou Mahdi Al-Mouhandis ainsi que des autres martyrs du crime récent du régime terroriste américain.
Lors de cette cérémonie qui s’est déroulée dans une ambiance imbibée de regret sous l’effet de la disparition de Hadj Qassem Soleimani, avec la participation des millions de personnes ainsi que des chefs de trois pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire), des responsables militaires et non-militaires du gouvernement, des camarades de combat du martyr et d'autres éléments importants du Front de la Résistance, y compris Ismaïl Haniyeh, le président du bureau politique de Hamas, Ziâd Al-Nokhaleh, le secrétaire général du mouvement du Jihad islamique palestinien et Sheikh Naïm Qassem le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, le Guide suprême de la Révolution, l’honorable Ayatollah Khamenei a fait dans sa prière la louange à Dieu pour qu’IL ait glorifié les combattants sur Son chemin en leur accordant la réussite de mourir en martyr, et il a aussi prié Dieu d’accorder aux nobles martyrs les places les plus élevées.
Après la prière présidée sous l’imamat de son Éminence, un cortège funéraire des dépouilles pures du martyr Soleimani et des autres martyrs de la Résistance a commencé, depuis l'Université de Téhéran jusqu'à la place Azadi, et les habitants révolutionnaires de Téhéran ont accompagné la perle brillante et unique de la Résistance et ses camarades de combat.