
تقي زاده
Les armes iraniennes sauront surprendre nos ennemis, le temps venu (Général Sabahifard)
Le commandant en chef de la Force de la Défense aérienne de l’armée iranienne affirme que les forces interarmées de la RII, surtout les forces des unités de la DCA de l’armée iranienne, sauront bien surprendre l'ennemi, le moment venu. Lors d'une cérémonie tenue en présence des officiers de l’Armée de l’air, ce samedi, le général de brigade, Alireza Sabahifard, a une nouvelle fois fait état de la disposition complète des forces armées iraniennes à défendre le pays avant d’affirmer :« Les fils du pays défendront, jusqu’à leur dernière goutte de sang, les intérêts suprêmes de l'Etat tout comme les causes de la Révolution islamique et son fondateur. »

Selon le commandant Sabahifard, le secteur de la défense aérienne a fait "d'immenses progrès ces dernières années", progrès qui ont été au-delà des attentes. "L’Iran est en voie de devenir un pôle de fabrication de drones et de quadrirotors qui opèrent dans une gamme très différente".
« Notre système de défense aérienne ne cesse d'améliorer ses capacités. Il réserve de nombreuses surprises, qui assureront nos amis et effrayeront nos ennemis », a-t-il ajouté avant d'évoquer les batterie de missile anti-missile « Bavar 373 » et le radar Falagh, dévoilés ces derniers jours.
« La technologie nationale qui préside à la fabrication de ce système de Défense nous permet d’en faire usage dans n’importe quelles circonstances climatiques et en fonction des menaces, quelle qu'en soit la nature. Mais le Bavar 373 n'est pas le seul élément de notre bouclier antimissile. Le système antiaérien iranien « 15 Khordad », dévoilé récemment peut aussi intercepter et détruire différentes cibles. Sans oublier le radar Falagh d’une portée de 400 km . »
Les Palestiniens organisent la 72ème Marche du grand retour
« Cette marche se poursuivra tant que toutes les revendications légitimes du peuple palestinien et à leur tête, la levée du blocus de Gaza n’auront pas été satisfaites », a assuré le Comité d’organisation de la Marche du grand retour.
Cette marche a eu lieu dans l’après-midi après la prière du vendredi.
Les militaires de l’armée israélienne ont eu recours à balles réelles et au gaz lacrymogène pour réprimer les manifestations pacifiques des Palestiniens.
D’après le ministère palestinien de la Santé dans la bande de Gaza 54 Palestiniens dont un journaliste ont été blessés.
Depuis le 30 mars dernier, plus de 320 palestiniens ont été tués et des milliers d’autres blessés.
L'Iran participe aux coopérations économiques régionales
« L’adoption de cet accord est un événement historique. La création d’une zone de libre-échange avec l’Iran est la priorité de la Commission économique eurasiatique », a affirmé Tigran Sarkissian.
« Cet accord nous permettra d’entrer en négociation avec les partenaires iraniens. Bientôt le texte sera finalisé », a assuré le président de la Commission eurasiatique.
« Cet accord revêt une importance cruciale pour l’Iran. Il est dans l’intérêt de l’économie et du peuple iraniens. Le processus de négociation a été confronté à plusieurs défis mais il a finalement abouti et cet accord a été signé et adopté », a pour sa part déclaré Mahdi Sanaï.
L'Union économique eurasienne et l'Iran ont signé un accord intérimaire sur la zone de libre-échange le 17 mai 2018, accord qui a eu un impact positif considérable sur l’augmentation des échanges commerciaux entre l’Iran et les pays membres de cette union, notamment avec allègement du régime douanier. L'Union économique eurasienne a débuté ses travaux le 1er janvier 2015 et elle comprend la Russie, la Biélorussie, le Kazakhstan, l'Arménie et le Kirghizistan.
Le Guide assiste au rituel de nettoyage du sanctuaire de l'Imam Reza (AS)
Muharram est le premier mois du calendrier lunaire hégirien, et les musulmans chiites et d’autres musulmans à travers le monde organisent chaque année au mois de Muharram des cérémonies commémorant l’anniversaire du martyre de l’imam Hussein (AS) et de ses compagnons.
Cette année le mois de Muharram commence le dimanche 1er septembre.
De quelle succession et de quelle autorité parlait le prophète (ç) à Ghadeer Khom ?
Il n’y aucun doute selon les chiites que l’autorité et la succession d’Amir-ul-mouminine communiquées par le prophète (ç) lors de l’évènement de Ghadeer Khom et dans bien d’autres occasion avant et après Ghadeer1]
, cette succession englobe toutes les situations du prophète (ç) et étant donné que le prophète (ç) a formé et dirigé l’Etat islamique, nous n’avons aucun doute que cela fait partie de l’un des aspects de la succession à savoir la succession politique de l’imam Ali (as).
Cependant, si nous voulons analyser votre question sous un autre angle, nous devons dire que compte tenu de ce qui s’est produit après la mort du prophète (ç) et que la califat ne s’est pas retrouvé dans la main de son propriétaire légitime, cela n’était pas acceptable pour les gens dans les générations d’après qui se demandaient comment avec toutes ces explications et ces éclaircissements sur la légitimité de la succession d’Ali (as), immédiatement après le prophète (ç), le gouvernement se retrouve entre les mains de quelqu’un d’autre. Ainsi, les écrivains qui militaient beaucoup pour la pensée des dirigeants de l’époque se sont débrouillés pour réduire et omettre de mentionner les mérites de l’imam Ali (as) dans leurs ouvrages. Ou alors de ne montrer que des bribes d’informations sur les mérites de l’imam Ali (as). Et lorsqu’un hadith est fréquemment rapporté, et que si l’auteur ne l’évoque pas cela mettra en cause son bagage intellectuel, il cherche des justifications et l’interprète de manière en sorte que ça rime avec ses convictions personnelles. Le hadith de Ghadeer fait partie des hadiths qui étaient impossible de censurer raison pour laquelle on ne voit que certaines parties de ces hadiths apparaitre dans les ouvrages authentiques sunnites.[2] Et il parle clairement de la succession d’Ali (as) investi par el prophète (ç). Il est vrai qu’en lisant les hadiths aussi clairs et évident dans ces livres, cela suscite des questions dans la tête des lecteurs à savoir pourquoi Ali (as) n’a pas accédé au pouvoir malgré l’ordre du prophète (ç) ? C’est ici que les justificateurs entrent en jeu et essaye de faire croire que la succession dont il est question dans le hadith fait allusion à la succession gnostique, à l’amitié ou l’affection vis-à-vis d’Ali (as) et que cela ne concerne pas la succession politique. De telles explications apparaissent également dans un certain nombre de hadiths similaires. En guise d’exemple, on explique que le prophète (ç) a présenté Ali (as) comme Aroun c’est-à-dire qu’il est le ministre du prophète (ç) or ministre et représentant son deux choses différentes raison pour laquelle Ali (as) n’est pas le représentant du prophète (ç), il n’était que son ministre à l’époque où il était encore en vie. Et après la mort du prophète (ç), son mandat s’arrête là.
Nous mettons ce débat sur la table en nous inspirant des ouvrages sunnites et en évitant d’aborder la vie de nous autres les chiites. En effet, lors de l’évènement de Ghadeer Khom le prophète a commencé par demander aux musulmans : « Qui détient l’autorité des croyants et ainsi que leurs vies ? Tout le monde répondit que c’est Dieu et son prophète. C’est après ces questions réponse que le prophète déclara que Ali est exactement comme lui ensuite il ajouta que quiconque dont lui le prophète était le maitre Ali aussi sera son maitre. Sachez en plus qu’après cela, Oumar se leva et félicita l’imam Ali en ces termes : « ô fils d’Abou Talib, mes félicitations car tu es devenu le maitre et le guide des femmes et des hommes croyants. »[3]
L’autre évènement approuvé par les savants sunnites et qui est mentionné dans leurs livres s’est produit lorsque le prophète (ç) voulait se rendre de Tabouk et avait choisi Ali (as) pour le succéder à Médine. L’imam Ali (as) manifesta un peu d’affliction et vint voir le prophète (ç) pourquoi m’a tu laissé entre les femmes et les enfants ? (et l’empêchait de participer à la guerre) le prophète (ç) répondit : « n’aimerait tu pas être pour moi ce que Aroun était pour Moussa ? Sauf qu’après moi il y n’aura plus de prophète ? »[4] Donc nous devons dire que si la succession dont il est question à Ghadeer est la succession mystique, dans ce cas, on ne peut pas considérer comme une partie de la succession politique.
Après avoir passé en revue ces deux évènements, deux questions fondamentales viennent à l’esprit :
1 – La question que le prophète (ç) posée aux musulmans à savoir qui avait droit sur eux est -elle juste en rapport avec la gnose ou le côté mystique ou alors cela concerne également la succession politique, pour qu’on considère la succession de l’imam Ali (as) qui s’est produite après comme une forme de succession mystique et exotérique ?
2 – Si la réponse à la première question est négative et que la succession change de situation, tout s’arrête là et est évident. Si on persiste à croire que la succession et l’autorité communiquées à Ghadeer est une forme d’autorité mystique, nous présentons la deuxième question à savoir : Après le prophète (ç) nous n’avons personne qui jouissait d’un tel rang gnostique aussi supérieur et du point de vue militaire, nous n’avons personne aussi courageux et qui a été l’un des commandants du prophète (ç). Du point de vue politique aussi, à la fin de la vie du prophète (ç), lors de la bataille de Tabouk, c’est lui Ali (as) qui le succéda à Médine et également, il fut un bout de temps dans la région du Yémen celui qui s’occupait des affaires militaires et politiques. Donc quelle que soit la situation, l’imam Ali (as) était celui qui méritait diriger la communauté après le prophète (ç). Et d’autre part, il y en avait qui pensaient que le prophète (ç) n’avait défini personne de manière particulière pour le succéder. Donc l’allégeance avec l’imam Ali (as) s’avère alors contraire aux ordres du prophète (ç). Et en plus de cela, nous remarquons clairement dans les ouvrages de hadiths sunnites que ce grand gnostique qui commandait mystiquement tous les musulmans s’étaient opposé avec celui qui avait pris le pouvoir après le prophète (ç) et il a fait presque six mois sans lui donner l’allégeance.[5]Alors ne peut –on pas donner d’importance à sa gnose dans ce domaine ou alors le manque d’intérêt par rapport à ces avis ne constitue pas une manière de ternir les ordres du prophète (ç). Et si dans une question aussi importance nous n’écoutons pas les propos d’un agnostique dont la succession gnostique est établie sur nous, alors à quoi servira son autorité gnostique ?
Donc la succession annoncée à Ghadeer qu’elle soit gnostique ou politique ne justifie pas cela. Et n’empêche pas l’imam d’accéder au califat. Bien que nous pensions dans ce cas que sa succession était à la fois gnostique, politique, de la même manière que pour le cas du prophète (ç). Et séparer cela de la part du prophète (ç) n’avait ni aucun sens et personne ne l’a évoqué. Ne parait-il pas étrange qu’avec la présence de celui que le prophète avait solennellement investi et qui détenait toutes les caractéristiques d’un guide on retrouve quelqu’un d’autre à la succession du prophète (ç) ?
[1] - Le jour de Dar, le jour de Moubahara, la guerre de Tabouk, lorsque certains protestaient contre sa manière de gouverner au Yémen…
[2] - En guise d’exemple, Mousnad Ahmad ibn Hanbal, vol 1, page 118 à 119, Darul Sadir, Beyrouth; Al sunnan d’ibn Marjâ Kazwini, vol 1, page 43 à 45, Darul fiqh, Beyrouth, Sahih Tirmizi, vol 5, page 297, Darul fiqh Beyrouth, 1403 hégire lunaire… Nous vous renvoyons à un livre Al Ghadeer d’Allamah Amini pour étudier les hadiths de Ghadeer car il a fourni beaucoup d’efforts pour réunir les sources de ces hadiths dans les livres fiables Sunnites.
[3] - Mousnad Ahmad ibn Hanbal, vol 4, page 281, Darul Sadir, Beyrouth.
[4] - Sahih Boukhary, vol 5, page 129, Darul fiqh, Beyrouth, 1401 hégire lunaire.
[5] - Confer Behar ul Anouar, Sahih Boukhary, vol 5, page 82 et 83.
Quel sont les documents attestant le hadith de Ghadir?
l’événement de Ghadir et la présentation de l’imam comme successeur du messager de dieu et calife revêt une grandeur si historique que près de 110 personne parmi les compagnons l’ont rapporté ; cela ne signifie pas que seul ce nombre comptant parmi la foule qui accompagnait le prophète ce jour aurait rapporté ce hadith. Ce nombre provient des noms mentionnés dans les ouvrages de hadith sunnites. Nous pouvons citer entre autre de ces 110 personnes qui ont rapporté ce hadith : aboubakar ibn Abi qahâfa, oumar ibn khatab, ousmane ibn Afan, Talha, zoubeyr, Abdoullah ibn ja’far, Abbas ibn Abdou Moutallib, Abdoullah ibn Abbas, Abou Ayoub Ansari, Abou Zar Ghaafari, Salman Farisi, Abou Qotâda, Abou Horeira, Zeyd ibn Arqam, Addi ibn Hatam, Sahl ibn Hanif, Hisân ibn Thabit…[1]
Après les compas, 84 personne parmi la génération suivant les compagnons (tabi’îne) dont Abou Rachid, Abou Salma, Abou Souleymane, Mo’azen Abou Saleh, ont repris le hadith de Ghadir.[2]
Les savants et les rapporteurs de hadiths qui sont venus par la suite se sont battus à chaque siècle pour préserver ce témoignage éternel ; ils ont soigneusement pris de la génération précédente ce hadith qu’ils ont ensuite confié authentiquement à la génération suivante nous avons au 2ème siècle, cet évènement, 92 personnes au 3ème siècle, 43 au 4ème siècle, 24 au 5ème siècle, 20 au 6ème siècle, 21 au 7ème siècle, 18 au 8ème siècle, 16 au 9ème siècle, 14 au 10ème siècle, 12 au 11ème siècle, 13 au 12ème siècle, 12 au 13ème siècle et 21 au 14ème siècle. Ce qui fait en tout 360 personnes.[3]
Une autre preuve de perpétuité du hadith de Ghadir, les livres écrits séparément par un groupe de savants sunnites sur l’étude des chaînes des transmetteurs en plus du contenu du hadith, tel que :
1- le grand historien musulman Abou ja’far tabari (310 heures) dans le livre «Al Wilaya Fi Tourouq il hadith Ghadir ».
Il rapporte ce hadith à travers plus de 70 différentes chaînes de transmetteurs.
2- Abou Abbas Ahmad ibn Mohamad plus connu sous le nom de « Oqda » (333 hégire) présente le hadith de Ghadir à travers 105 différentes chaînes de transmetteurs dans son Al Wilaya fi tourouq hadith Ghadir
3-Aboubakr Mohamad ibn Oumar Bagdadi surnommé « jahani » (355) cite dans son livre « man rawâ hadith Ghadir Khom » par 125 voies différentes.
4- Abou Ghalib Ahmad ibn Mohamad Razi (368 hégire) Mohsen ibn Hossein Neychabouri Khaza’î, Ali ibn Abdoul Rahman ibn Issah Jarahi Qanatiu et 26 autres célèbres savants sunnites ont traité le hadith de Ghadir dans des ouvrages.[4]
Les savants chiites aussi se sont penchés sur l’évènement de Ghadir dans de grands ouvrages tels que A’yan ul shia, Al Ghadir, Moraje’aat, al Tara’ef, Awâlim ul ulûm.
Les circonstances de la révélation du verset de tabligh selon les sunnites ;
Beaucoup de hadiths sur les circonstances de la révélation du verset 67 de la sourate Ma’ida («.Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de Ton Seigneur. Si Tu ne le faisais pas, alors Tu n'aurais pas communiqué son message. Et Allah Te protégera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants. ») [5] Figurent dans les ouvrages d’exégèse, de hadiths et d’histoire écrit par les sunnites voici quelques exemples :
1- Fakhr Razi cite ainsi ibn Abbas dans son exégèse : « le prophète prit la main d’Ali lorsque le verset de tabligh fut revélé et dit : quiconque je fus le guide Ali est aussi son guide c’est à ce moment qu’Oumar se leva et alla vers Ali et dit : mes félicitations Ali ibn Abou Talib ! tu est devenu le guide de tous les croyants et les croyantes »[6]
2- ibn Kathir Damashqi affirme également que ce verset fut revélé à l’honneur d’Ali et confirme l’authenticité du sermon de Ghadir. [7]
3- Sheikh Mohamad Abdeh dans son exégèse à propos de ce verset rapporté d’Abou Sa’ed Khadari ! «Ce verset fut revélé à Ghadir au sujet d’Ali ibn Abou Talib. Il cite ensuite Bar’a ibn Azeb que le prophète est bel et bien l’auteur de la déclaration «quiconque je fus le guide, Ali est aussi son guide »[8]
4- Soujouti écrit ceci dans Dourou Mansour sur le verset de tabligh : « Abou Sa’ed Khadari a dit : ce verset a été revélé en l’honneur d’Ali à Ghadir Khom »[9]et [10]
[1]- ibn Shar Achoub dans son livre Manaqeb, vol 3, page 25, il cite les noms de 10 personnes/ Allamah Aminiç a fait la même chose dans son ouvrage Al Ghadir, vol 2 page 14 en les citant par ordre alphabétique
[2]- Al Ghadir, vol 1, page 129-151
[3]- id, vol 1, page 73-151
[4]- id, page 152-157
[5]- Sourate Ma’ida (5): 67
[6]- Tafsir Fakhr razi, vol 12, page 42
[7]- Bidaya Wa Nihaya, ibn kathir, vol 5, page 183- 189
[8]- Tafsir Dourou mansour, vol 2, page 298
[9]- extrait du trésor de l’imam Ali, thème Ghadir et wilaya
[10]- id
Le front Nord "déserté", Tel-Aviv fait place nette pour le commandos Radwan?
Israël retient son souffle : le bombage de torse de Tel-Aviv, les drones envoyés dans le ciel du Liban voire cette insignifiante frappe anti palestinienne sur les frontières syro-libanaises peu de temps après le discours le dimanche 25 août de Nasrallah ne font rien, Israël a peu. Mardi, toutes les patrouilles militaires et non militaires ont été annulées sur les frontières israéliennes avec le Liban. Un poste de l'armée sioniste a également été évacuée.
Aux dernières nouvelles, Israël a commencé à installer des abris mobiles dans le nord des territoires occupés, selon Simon Arann, le correspondant de la chaîne israélienne Kan qui s'est exprimé dans un message Twitter.
« En raison de la montée des escalades, les abris mobiles fortifiés seront placés dans différents endroits de la région du nord », a-t-il tweeté.
Par crainte de représailles du Hezbollah à la suite de l'attaque au drone d'Israël contre Dahiya sud, les forces israéliennes ont sensiblement limité la circulation le long de la frontière avec le Liban, appelant les colons résidant dans le nord des territoires occupés à ne pas s'aventurer à moins de 5 km de la frontière libanaise.
Hachd frappée : la Russie prête à renforcer la défense aérienne de l'Irak
Pour la première fois depuis les explosions visant les quatre bases des Hachd (Amerli, Ashraf, sud de Bagdad et Balad) et le meurtre d'un haut commandant de la Résistance irakienne et ses six combattants près du point de passage Qaem, le Premier ministre irakien s'exprime. Mardi, 27 août, Adel Abdel Madhi a dit que Bagdad riposterait à toute attaque qui viserait "à l'intérieur ou à l'extérieur du pays" la souveraineté irakienne et ce serait une riposte "ferme et foudroyante".
Adel Abdel Mahdi qui parlait à l'issu du conseil des ministre, a rappelé la grande disponibilité des forces armées, des institutions étatiques, des missions diplomatiques irakiennes et de la population à infliger une riposte ferme et cinglante à toutes les agressions effectuées depuis l’intérieur et l’extérieur du pays, indique le communiqué du bureau de Premier ministre irakien.
Le communiqué sorti du conseil affirme également que le Premier ministre a fait allusion par la suite aux liens diplomatiques actuels de Bagdad avec les pays voisins et expliqué l’interaction du gouvernement irakien avec les pays de la région et du monde ainsi que son soutien au rétablissement de la paix et de la stabilité dans la région.
Le discours de Nasrallah perturbe les équations d’Israël
Alors que le régime israélien se préparait depuis des mois, en organisant des exercices militaires pour une attaque de grande envergure contre la Résistance, il vient de déclarer qu’une opération contre la bande de Gaza serait une solution de dernier recours. Qu’est-ce qui a fait renoncer Israël à une telle attaque ?
Suite à des allégations israéliennes sur le tir de quatre missiles vers les colonies proches de la bande de Gaza, l’armée israélienne a déployé son système de défense aérienne, le Dôme de fer, sur tout le territoire palestinien occupé et, dans la foulée, le Premier ministre Netanyahu a discuté de la situation sécuritaire lors d’un débat avec son adversaire politique Benny Gantz, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne.
Le Mobin, nouveau missile de croisière iranien, au MAKS 2019
« Mobin », tel est le nom du dernier missile de croisière de fabrication nationale iranienne qui vient d’être présenté lors de l’édition 2019 du Salon international aérospatial de Moscou, MAKS, ajoute l’agence de presse iranienne Tasnim.
Avec une portée de 450 km, le missile iranien Mobin pèse 670 kg et est capable d’atteindre une altitude de 45 000 pieds (13 716 mètres) et une vitesse de 900 km/h.

La très petite surface équivalente radar (SER) du Mobin fait de ce missile de croisière un missile furtif qui est également capable de porter des têtes lourdes de 120 kg au maximum.
Le missile Mobin n’est pas le seul acquis de l’industrie militaire et défensive iranienne à être présenté au regard du public au MAKS 2019. Le Meraj-4, système de radar iranien à longue portée, est aussi au rendez-vous au Salon international aérospatial de Moscou.