تقي زاده

تقي زاده

Le Premier ministre, le président et le président du Parlement de l’Irak ont apporté leur soutien indéfectible aux Hachd al-Chaabi.

Le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, le président Barham Saleh et le président du Parlement Mohamed al-Halboussi se sont réunis, le lundi 26 août à Bagdad, pour discuter des récents événements impliquant les Hachd al-Chaabi.

Les dirigeants irakiens ont examiné les évolutions politiques et sécuritaires sur fond des récents événements impliquant les Hachd al-Chaabi et ont souligné que les attaques visant la 45e brigade des Hachd constituaient une violation de la souveraineté de l’Irak.

« Les participants à cette réunion ont entendu le rapport rendu par le Premier ministre sur les explosions des dépôts d’armements appartenant aux Hachd al-Chaabi », indique le communiqué émis par le bureau d’Adel Abdel Mahdi.

Selon la chaîne d’information Al-Sumaria News, « les participants à la réunion de Bagdad ont condamné les attaques, qu’ils ont qualifiées de “violation flagrante de la souveraineté de l’Irak” ».

Les chiffres montrent que la Chine continue d’acheter du brut iranien malgré les sanctions unilatérales des États-Unis.

La quantité du pétrole iranien qu’a importée la Chine durant le mois de juillet 2019 a connu une hausse de 4,7 %, ce qui veut dire que la Chine achète environ 216 000 barils le jour. Cependant, le chiffre a réduit de 71,9 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’augmentation mensuelle a lieu alors que les États-Unis ont mis fin, le 2 mai 2019, à leurs exemptions sur les importations du pétrole iranien.

Les États-Unis sont le huitième importateur du pétrole en provenance de Chine et leurs exportations pétrolières vers ce pays ont connu une hausse de 45 %, c’est-à-dire le chiffre le plus important pendant les 13 derniers mois.

C’est la première fois depuis août 2018 que les États-Unis figurent parmi les dix premiers exportateurs du pétrole vers la Chine.

Le vendredi 23 août, Pékin a annoncé sa décision d’imposer des tarifs supplémentaires aux importations du pétrole américain.

Le groupe pétrolier et chimique chinois Sinopec tente de s’attribuer des exemptions à ce propos.

A Cuba, la présence de milliers d'étudiants de la région du Cachemire contrôlée par le Pakistan, après le grave tremblement de terre de 2005, a entraîné une croissance de l'islam dans ce pays communiste.
Cuba situé dans l’archipel des Caraïbes, a connu une croissance de l'islam ces dernières années. Les musulmans qui constituent une minorité de 9000 personnes ont bien intégré les valeurs islamiques et les traditions latino-américaines. Ils observent le ramadan et font leurs prières quotidiennes dans la seule mosquée de Cuba. 
 
L’islam est entré dans le pays après la migration d’étudiants musulmans d’Asie et d’Afrique, et s’est répandu dans la société cubaine de 1970 à 1980. 
 
Le site d'actualités d'Al-Jazeera, dans un programme intitulé "Récitation du Coran dans une forteresse du communisme ... Histoires cubaines et statistiques sur l'islam ", a présenté la vie des musulmans cubains et le rôle des musulmans du Cachemire dans le développement de la communauté musulmane.
 
Ce reportage présente Suleyman Mustafa converti à l'islam depuis quelques années après avoir recherché la vérité, qui effectuait les cinq prières chez lui pensant qu'il était le seul musulman de la capitale cubaine. Peu de temps après, on le voit célébrer la prière du vendredi avec des centaines de musulmans au centre de La Havane, convaincu que l’islam n'est plus isolé même dans ce pays considéré comme une forteresse du communisme.
 
Des sources historiques indiquent que la ville de Cuba s'est familiarisée avec l'islam il y a 600 ans et qu'en 1593, elle a reçu les esclaves musulmans d’Andalousie. Plus tard, des marchands musulmans du Moyen-Orient s'installèrent à La Havane et dans les environs de Santiago, à cause des riches productions de sucre, et abandonnèrent leur religion.
 
Au début du troisième millénaire, le nombre de musulmans à La Havane, était estimé à environ 500. En raison de la conversion de la plupart des habitants au christianisme et de la mise en place d'un gouvernement communiste qui ne considérait pas la religion comme une priorité, les musulmans n'osaient pas exprimer leur opinion. Mais les choses ont changé de façon inattendue en 2005 quand un séisme a dévasté la région du Cachemire au Pakistan, faisant 87000 morts et des dizaines de milliers de blessés. Suite à cette catastrophe, le gouvernement de La Havane a octroyé 1000 bourses à des étudiants pakistanais pour étudier la médecine, et c’est ainsi que le peuple cubain a fait connaissance avec l'islam.
نقش کشمیری‌ها در گسترش دین اسلام در جامعه کوبا 
Hassan, musulman cubain, a déclaré : « Je suis né à Cuba et j'ai grandi dans les valeurs du système cubain sans éducation religieuse et sans aller à l'église. Lorsque des étudiants pakistanais ont émigré à Cuba, mes conditions de travail m'ont permis de les approcher. J'observais leurs prières et leur lecture du Coran, j’étais fasciné par leur bon comportement et je me suis lancé dans des débats sur la religion islamique. Après sept mois, j’ai compris que le véritable islam était très différent de ce que dit le peuple cubain et je suis devenu musulman. Dieu m'a montré le bon chemin et je me suis rendu compte que l'Islam est la religion de la paix que Dieu m'a donné l'occasion de comprendre ».
 
Les rapports de 2018 indiquent qu'il y a maintenant près de 7000 musulmans dans la ville, dont la majorité sont cubains. La Ligue musulmane cubaine a annoncé la présence de 1200 femmes.
نقش کشمیری‌ها در گسترش دین اسلام در جامعه کوبا 
Cependant, la communauté musulmane de Cuba est encore très petite, représentant environ 0,07% des 11 millions d’habitants que compte le pays. Environ 65% de la population est chrétienne et environ 13% constituée par les adeptes de la religion Santeria, originaire d'Afrique de l'Ouest. On y trouve également des minorités de bouddhistes et de juifs. 
 
Les médias s'intéressent particulièrement au nombre croissant de musulmans cubains qui est devenu 14 fois plus grand en moins de 20 ans.
نقش کشمیری‌ها در ترویج اسلام و طنین کلام وحی در کوبا
L'agence de presse Reuters a récemment publié un article sur les femmes musulmanes cubaines portant le voile dans les rues de La Havane. Cet article évoque les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les musulmans cubains, notamment le manque de nourriture halal et l'existence d'une seule mosquée à La Havane. 
 
Maryam Camigo, journaliste cubaine devenue musulmane il y a sept ans, constate une augmentation des conversions chez les jeunes Cubaines. Camigo est maintenant engagée dans des activités islamiques et sociales, et enseigne l'arabe et le Coran dans la seule mosquée de La Havane. La mosquée de La Havane, officiellement inaugurée en 2015, a été construite sur un site appartenant au Musée arabe de la vieille ville de La Havane, en partenariat avec les gouvernements cubain et saoudien. Toutefois, selon certaines informations, le bureau turc des dotations serait en train de construire une mosquée semblable aux mosquées d'Istanbul, à Cuba.
 
Tamayo, poète et écrivain cubain, s'est converti à l'islam en 2010. Depuis qu'il est devenu musulman, il occupe une place importante dans la littérature et a reçu des prix pour ses récits et ses livres. Tamayo qui a pris le nom d'Abudajana après être devenu musulman, dirige une association cubaine de présentation de l’islam. Au Havana Times, il a déclaré : « Dieu merci, nous voyons des sœurs et des frères partout à Cuba et dans l'île de la Condé, qui partent à l’étranger pour étudier dans des pays islamiques et faire le pèlerinage sur les lieux sacrés. Tout cela a commencé après la création de l’association islamique cubaine en 2012. Malgré la joie de nombreux musulmans cubains après l'ouverture de la mosquée Abdullah en 2015, les mosquées ne sont pas assez nombreuses. La mosquée est un endroit où personne n'est autorisé à attaquer l'Islam et ses fidèles. De plus, les ennemis de l'islam ne sont pas autorisés à prendre en charge la construction des mosquées qui ne sont pas le lieu de louanges aux politiques et à l’idéologie du régime au pouvoir. Le gouvernement cubain pratique une politique de contrôle mais il ne s'agit apparemment que d’activités bureaucratiques et juridiques ». 
 
Afin de remédier à la pénurie de mosquées à Cuba, plusieurs jeunes musulmans cubains ont consacré une pièce dans leur maison à la prière pour la communauté musulmane. Cependant, le gouvernement cubain n'accorde pas de place spéciale à la prière et n'autorise pas les musulmans à prier sur la voie publique lors de l'Aïd al-Fitr et de l'Aïd al-Adha.
نقش کشمیری‌ها در گسترش دین اسلام در جامعه کوبا 
Au cours d'une conversation avec « The Ground Truth Project », une jeune femme musulmane cubaine, Troy Skor Ordin, a déclaré que son employeur lui avait dit qu'elle ne pourrait pas continuer à enseigner avec le voile et que finalement, elle avait été renvoyée. Cependant, Ordin qui s’est convertie à l’islam il y a deux ans, a poursuivi son employeur en justice et a pu reprendre son travail.
 
Yusuf Ali a raconté qu'il avait été confronté à de nombreuses difficultés à la maison. "Quand je refuse de manger du porc, ils me demandent si je suis malade et quand je leur explique le motif de mon refus, ils me disent avec colère que les musulmans sont des terroristes », dit-il. 
 
Cependant Ali et Ordin estiment qu’un grand nombre de Cubains aiment les musulmans. 
 
Miguel Garcia, quant à lui, est en étroit contact avec la communauté musulmane de ce pays communiste. Il a un café à Santiago de Cuba qui accueille des musulmans et des non-musulmans, mais il n'offre pas de boissons alcoolisées à ses clients.
 
Garcia, est un autre converti qui travaillait auparavant dans la médecine légale, il a changé son nom en Khalid après être devenu musulman mais sa femme est restée protestante.

Le G7, qui était originellement un lieu d’échange entre dirigeants occidentaux pour mieux comprendre les points de vue respectifs, est devenu un enjeu de communication. Loin d’exposer à huis clos le fond de leur pensée, les invités sont devenus des acteurs d’un show médiatique où chacun essaye de faire bonne figure. Le pire aura été la surprise concoctée par Emmanuel Macron pour les journalistes et contre son invité états-unien.

Un club, pas une organisation décisionnaire

Lors de sa création en 1976, par Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, le G-6 était un groupe de discussion informelle. Le président français et le chancelier allemand entendaient échanger avec leurs homologues pour cerner leurs pensées dans le contexte de la crise du dollar qui résultat de la fin de la guerre contre le Vietnam. Il ne s’agissait pas de prendre des décisions, mais de réfléchir sur l’avenir de l’économie occidentale. Les invités étaient les mêmes que ceux réunis par le Trésor états-unien, pour la même raison, un peu plus tôt. Cependant la réunion ne rassemblait pas cette fois les ministres des Finances, mais les chefs d’État ou de gouvernement et l’Italie avait été ajoutée. L’année suivante, le Canada a également été invité.

Avec la dissolution de l’Union soviétique et la fin de la division du monde en deux camps, le G-7 a abordé des questions politiques, puis a associé la Russie à ses discussions informelles. Mais lorsque Moscou s’est relevé, s’est opposé à l’Otan en Syrie et a refusé le coup d’État en Ukraine, la confiance fut brisée et les Occidentaux décidèrent de se réunir à nouveau entre eux. Cet épisode clôt toute velléité de faire participer la Chine.

Les derniers G-7 ont produit quantité de Déclarations et de Communiqués. Cette littérature n’a acté aucune décision, mais élaboré un discours commun, d’autant plus verbeux que la politique intérieure US était dominée par le « politiquement correct ». Comme toujours lorsque l’on n’a pas conscience d’avoir de contre-pouvoirs, la séparation entre la réalité et ce discours n’a cessée de croître.

Une dérive a eu lieu en 2005, au Royaume-Uni, où le Premier ministre britannique Tony Blair attira l’attention de tous en assurant que le G8 qu’il présidait allait annuler la dette des 18 pays les plus pauvres d’Afrique. En réalité, cette annonce était gratuite : le G8 ne prit jamais cette décision. Par la suite, 14 pays acceptèrent les conditions léonines de la Grande-Bretagne, puis s’en mordirent les doigts. 4 autres refusèrent ce piège. Cette mise en scène a laissé l’impression fallacieuse que le G7/8 était une sorte de gouvernement mondial.

Il est essentiel qu’il ne prenne pas de décision : ce serait constituer un cartel au sein de l’Assemblée générale de l’Onu et violer le principe de l’égalité entre chaque État quelle que soit sa puissance. Il existe déjà un privilège, reconnu aux principaux vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, de siéger de manière permanente au Conseil de sécurité et d’y détenir un droit de veto. Privilège qui découle du réalisme : aucune majorité d’État ne peut imposer sa volonté à de si grandes puissances.

Le sommet 2019

Quoi qu’il en soit, l’importance de cette réunion informelle se mesure à la puissance cumulée de ses invités. Il convient d’abord d’observer que le G-7 réunit 9 personnalités : le président de la Commission européenne et celui du Conseil européen y sont invités. Il se trouve que pour des raisons de santé, Jean-Claude Juncker manquera à l’appel. Observons ensuite que, depuis 2015, le président tournant du G7 a invité des hôtes étrangers. Emmanuel Macron en a choisi 8, dont 3 l’avaient déjà été l’année dernière : deux des BRICS (l’Inde et l’Afrique du Sud), l’Australie (qui y a été invitée comme le Canada en tant que dominion britannique et devrait adhérer dans quelques années à l’Otan et y constituer une force anti-Chinoise avec le Japon), et des « clients » (l’Égypte, le Burkina-Faso, le Chili, le Rwanda et le Sénégal). Ces États participeront à certaines réunions, mais pas à toutes.

Le président Macron a rappelé la possibilité de réintroduire la Russie dans ce cercle fermé, en 2020 (évoquée par le président Trump qui présidera alors ce club). Cela supposerait d’abord que la Syrie soit libérée et que l’adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie soit reconnue. En outre, pour que la participation de Moscou ait un sens, il faudrait que la Russie se mette à parler comme les Occidentaux. Sergueï Lavrov a déjà poliment répondu qu’il examinerait cette proposition (saugrenue) lorsqu’elle serait formulée.

Après le fiasco du G-7 de 2018, où l’on ne parvint pas à élaborer un discours commun, Emmanuel Macron a fait le choix de chercher un discours plus large et plus général qui fait toujours recette et ne menace personne, un sujet sociétal et surtout pas social : la « lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes ». Précautionneusement, il a prévenu qu’il n’y aurait pas cette fois de texte final.

Au plan économique, les conséquences de la guerre douanière livrée par les États-Unis à la Chine sont la principale source de préoccupation des membres du G7. N’ayant aucunement l’intention d’être à nouveau placé en situation d’accusé comme il le fut l’an dernier, le président Trump a choisi l’attaque en dénonçant les taxes françaises sur Google/Apple/Facebook/Amazon. C’est en effet le point faible de son partenaire. La France a choisi d’attaquer les Gafa au plan fiscal, mais ne réagit pas à deux questions plus importantes : leur position monopolistique et leurs violations des libertés individuelles. Ce point devrait être réglé en marge de la réunion de Biarritz par les ministres des Finances français et états-unien et renvoyé à l’OCDE.

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Emmanuel Macron adolescent et sa professeure de théâtre, sa future épouse, Brigitte Trogneux.

Une pièce de théâtre d’Emmanuel Macron

Emmanuel Macron et son ancienne professeure de théâtre, son épouse Brigitte Trogneux-Macron, avaient prévu une mise en scène particulière pour ce sommet. Nul ne peut en nier la qualité scénique et les rebondissements.

Le président a fait précéder le sommet d’une courte adresse télévisée [1] au cours de laquelle il avait annoncé diverses initiatives spectaculaires et s’était engagé à en présenter un bilan le 26 août au soir.

Dans les jours qui ont précédé ce sommet, des médias européens ont massivement relayé une campagne d’intoxication selon laquelle la totalité de la forêt amazonienne serait en feu. Sa destruction priverait la Terre d’oxygène et accélérerait le réchauffement climatique. Or, ce n’est pas la forêt qui brûle, mais les zones déforestées soumises à la technique de défrichage par brûlis ; et l’Amazonie ne fournit qu’une très petite partie de l’oxygène de l’atmosphère. En réalité, certains membres du G7 espèrent contourner l’OTCA (Organisation du Traité de coopération amazonienne) afin de pouvoir exploiter les fabuleuses richesses minérales, pharmaceutiques et boisières de cette région. Déjà Emmanuel Macron a autorisé l’exploitation de plusieurs mines aurifères en Guyane française à un consortium franco-canadien au plus grand mépris de la forêt et de ses habitants. C’est à juste titre que le président brésilien Jair Bolsonaro a dénoncé le caractère colonial de l’entreprise du G7. Les mensonges d’Emmanuel Macron seront lourds de conséquences.

Autre sujet et non des moindres : le président a lui-même prétendu qu’il avait reçu un « mandat » du G7 pour négocier avec l’Iran. C’est évidemment impossible non seulement parce que le G7 ne donne pas de mandat, mais aussi parce que jamais les États-Unis ne délèguent ce pouvoir à un pays tiers. Après que la presse internationale a repris les yeux fermés cette ineptie et que le président Trump a eu un coup de sang, Emmanuel Macron a reconnu une méprise. Sur ce, il a invité le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, qui est immédiatement arrivé à Biarritz et qu’il a rencontré. Il était impossible de faire plus spectaculaire, mais c’est au prix d’une insulte publique à son invité, Donald Trump, et d’un inconfort pour ses autres invités.

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Les conseillers de l’Élysée assurent que le président états-unien avait donné son accord, mais à quoi ? Mohammad Javad Zarif n’a pas été autorisé à entrer dans l’hôtel du Palais où se tient le sommet. Il a été accueilli durant trois heures par son homologue Jean-Yves Le Drian et le ministre des Finances, Bruno Lemaire, à la mairie de Biarritz. Emmanuel Macron a abandonné ses invités pour se joindre à ses deux comparses durant une demi-heure. L’entretien s’est tenu en présence de conseillers britannique et allemand. Cette visite impromptue ne fera pas avancer le conflit irano-US, mais braquera les États-Unis à la fois contre l’Iran et contre la France. Ce scénario est la première grave faute internationale d’un président dont l’inclinaison sociopathique est connue depuis bien avant son élection. Par sociopathie nous entendons une tendance générale à l’indifférence vis-à-vis des normes sociales et des droits d’autrui doublée d’un comportement impulsif.

Conclusion

Le président Donald Trump considère le « discours politiquement correct » comme le symptôme de la mainmise de l’oligarchie globaliste sur son pays. Selon le Washington Post, il se serait bien passé d’aller perdre son temps à Biarritz. A l’évidence, l’arrivée en ville d’un hôte qu’il ne voulait pas voir a transformé son ennui en colère. Ses têtes à têtes avec son homologue français se sont délicieusement passés assurent les conseillers de l’Élysée mais ont été odieux selon les siens — et ceci dès le petit-déjeuner—. Selon sa conseillère, Kelly Ann Shaw, le président souhaiterait donc que la prochaine réunion, en 2020 aux États-Unis, fixe de nouveaux objectifs.

La Déclaration finale du sommet de Biarritz [2] n’est qu’un bref catalogue des points d’accord entre ses participants. Tout le monde constatera que, malgré l’autosatisfaction du président Macron et la vénération que lui porte une certaine presse, elle aurait pu être écrite longtemps à l’avance : aucun sujet listé n’a évolué. Personne n’a forcé la main de personne.

      

[1] « Adresse d’Emmanuel Macron avant le G7 », par Emmanuel Macron, Réseau Voltaire, 24 août 2019.

[2] « Déclaration des chefs d’État et de gouvernement du G7 », Réseau Voltaire, 26 août 2019.

A peine quelques heures après le tir de deux missiles contre une base américaine à Ninive au nord de l'Irak, tir non médiatisé par les médias mainstream, le Pentagone s'est pour la première fois exprimé sur les "accusations" qu'il dit être victime ces derniers jours de la part des forces armées irakiennes. Depuis la défaite de Daech en Irak et les échecs des tentatives de ranimation US à son encontre, les USA ont appris à se faire petits et à ne pas trop provoquer les Hachd al-Chaabi.

 
mardi, 27 août 2019 22:07

Moscou va renforcer la DCA de l’Irak

L’ambassadeur russe à Bagdad, Maksim Maksimov, a réitéré l’appui de son pays à l’Irak. Le bureau du président du Parlement irakien, Mohamed al-Halboussi, a annoncé avoir été ce mardi l’hôte de l’ambassadeur russe à Bagdad.

Dans un communiqué cité par l’agence de presse irakienne INA, le bureau de Mohamed al-Halboussi précise que lors de cette rencontre, les deux parties russe et irakienne ont débattu des relations bilatérales, de l’augmentation de la coopération conjointe dans tous les domaines et de la création des groupes d’amitié russo-irakiens afin de redynamiser la diplomatie au niveau des parlements des deux côtés.

« L’Irak souhaite augmenter sa collaboration avec la Russie notamment dans le domaine économique ; la Russie est un partenaire riche en expériences techniques et logistiques », a affirmé le président du Parlement irakien.

Les chiffres montrent que la Chine continue d’acheter du brut iranien malgré les sanctions unilatérales des États-Unis.

La quantité du pétrole iranien qu’a importée la Chine durant le mois de juillet 2019 a connu une hausse de 4,7 %, ce qui veut dire que la Chine achète environ 216 000 barils le jour. Cependant, le chiffre a réduit de 71,9 % par rapport à la même période de l’année précédente.

L’augmentation mensuelle a lieu alors que les États-Unis ont mis fin, le 2 mai 2019, à leurs exemptions sur les importations du pétrole iranien.

Les États-Unis sont le huitième importateur du pétrole en provenance de Chine et leurs exportations pétrolières vers ce pays ont connu une hausse de 45 %, c’est-à-dire le chiffre le plus important pendant les 13 derniers mois.

C’est la première fois depuis août 2018 que les États-Unis figurent parmi les dix premiers exportateurs du pétrole vers la Chine.

Le vendredi 23 août, Pékin a annoncé sa décision d’imposer des tarifs supplémentaires aux importations du pétrole américain.

Le groupe pétrolier et chimique chinois Sinopec tente de s’attribuer des exemptions à ce propos.

Beyrouth demande à la Russie de mettre en garde Israël contre toute violation de la souveraineté libanaise.  

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a déclaré, ce mardi 27 août, dans un entretien téléphonique avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, que l’agression d’Israël contre le sud de Beyrouth était une mesure dangereuse et une violation flagrante de la souveraineté du Liban et de la résolution 1701.

« L’attaque israélienne visant une zone d’habitation signifie une attaque contre les piliers de la stabilité qui a été établie conformément à la résolution 1701. L’attaque israélienne intensifiera des tensions dans la région, ce qui aura des conséquences imprévisibles », a déclaré Saad Hariri.

Le Hezbollah libanais a annoncé, il y a deux jours, que Dahieh du Sud avait été attaqué par un drone israélien. Selon le Hezbollah, l’un des drones s’est écrasé et l’autre a explosé.

Des sources libanaises estiment que l’attaque au drone israélien visait un responsable du Hezbollah.

Des médias palestiniens font part d’une attaque à l’artillerie du régime israélien contre une position de la Résistance dans la bande de Gaza.

L’artillerie israélienne a frappé ce mardi 27 août dans l’après-midi une position de la Résistance palestinienne à l’est du camp de réfugiés d’al-Bureij au centre de la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse Tasnim qui se réfère au site d’information Paltoday (Palestine al-Yawm).

Des témoins oculaires disent avoir entendu une forte explosion liée à l’attaque contre un centre d’observation d’al-Bureij, ajoutant qu’elle n’avait fait aucune victime.

Le porte-parole de l’armée israélienne a quant à lui prétendu qu’une roquette avait été tirée depuis la bande de Gaza en direction de la base militaire de Nahel Aouz, suite à quoi des sirènes d’alarme ont retenti dans cet endroit.

Par ailleurs, l’aviation israélienne a violé une fois de plus l’espace aérien du Liban.

Selon l’agence de presse libanaise, NNA a annoncé ce mardi 27 août qu’un drone MK israélien avait survolé à basse altitude le district du Chouf au centre du Liban.

Dimanche matin, le régime israélien a envoyé deux drones vers Zahia au sud de Beyrouth, dont l’un s’est écrasé et l’autre a percuté un centre médiatique du Hezbollah. Il s’est avéré plus tard que les deux drones étaient des drones kamikazes portant des matières explosives et ayant pour mission de mener des opérations terroristes.

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a réagi lors d’un discours à ces agressions.

« Le Hezbollah abattra désormais tout drone israélien qui s’aventurera dans le ciel du Liban, car ce sont des drones tueurs et non pas de reconnaissance », a-t-il affirmé.

Le vice-Premier ministre de Crimée a proposé à l’Iran d’utiliser dans le contexte des sanctions imposées au pays les ports de la péninsule russe afin de transporter et de vendre son pétrole.

Le transport de pétrole par les ports de Crimée peut faire partie des domaines de coopération entre la région russe et l’Iran, a déclaré mardi le vice-Premier ministre de Crimée Georgy Muradov cité par l’agence d’information officielle russe TASS.

« L’intérêt mutuel dans la coopération entre l’Iran et la Crimée s’intensifie, en particulier compte tenu de la politique anti-iranienne des États-Unis, des sanctions prises à l’encontre de ce pays. Certains hommes d’affaires iraniens manifestent leur intérêt à travailler en Crimée, même si nous ne voyons pas de travail actif évident. Nous indiquons également notre volonté de coopérer de manière fructueuse avec l’Iran et d’envisager différentes options. Par exemple, l’Iran peut tirer parti de nos capacités portuaires pour le transport de pétrole », a déclaré M. Muradov.

Le responsable russe a souligné que l’Iran et la Russie avaient accès à la mer Caspienne. « Dans une telle situation, l’Iran peut utiliser nos capacités d’expédition, nos canaux fluvio-maritimes et transporter du pétrole sur le canal Volga-Don, via la Crimée, jusqu’à la mer Noire », a déclaré M. Muradov.

Il existe de nombreux autres domaines de coopération potentielle, car l’Iran est un pays très divers sur le plan économique, a ajouté le responsable.