تقي زاده

تقي زاده

« La poursuite du processus politique d’Astana est nécessaire pour accélérer le rétablissement de la sécurité en Syrie conformément aux revendications du peuple syrien », a déclaré le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne.

L’amiral Chamkhani a insisté sur l’importance d’une coopération plus proche entre Téhéran et Moscou d’une part et les autres voisins de l’Afghanistan de l’autre pour soutenir le processus de la réconciliation nationale afghane.

Il a rappelé que la deuxième réunion des hauts responsables sécuritaires des voisins de l’Afghanistan qui doit se tenir à Téhéran, sera une bonne occasion pour accélérer le processus du rétablissement de la paix durable dans ce pays.²²

Quant à la décision de Téhéran en réaction au retrait unilatéral des États-Unis, l’amiral Chamkhani a déclaré que conformément aux clauses 26 et 36 du Plan global d’action conjoint (PGAC), Téhéran avait décidé de réduire progressivement ses engagements pour protester contre le comportement inacceptable des autres signataires qui n’ont rien fait pour que l’Iran profite des avantages économiques attendus.

La police irakienne a fait état ce mercredi 19 juin d’une attaque à la roquette contre une compagnie pétrolière étrangère dans la province de Bassora, au sud de l’Irak. Trois ouvriers irakiens auraient été blessés par les tirs de roquettes contre le siège de plusieurs sociétés pétrolières internationales, dont le géant américain Exxon Mobil, dans la ville de Bassora, au sud de l’Irak, a rapporté Reuters. La roquette aurait touché le quartier général résidentiel et des opérations de Burjesia, à l’ouest de Bassora, a annoncé la police irakienne. Burjesia se trouve près du champ pétrolifère Zubair exploité par Eni. Selon Euphrat News, le commandement conjoint des forces irakiennes est parvenu à identifier "les auteurs des tirs de roquettes" de ces derniers jours. " Ces fauteurs de troubles ont été identifiés et les mesures, préventives, entreprises pour assurer la protection des lieux civils et militaires à Bagdad et ailleurs", ajoute le communiqué. 

La police a déclaré qu'il s'agissait d'un missile Katioucha à courte portée qui avait atterri à 100 mètres de la section du site utilisée comme résidence et centre d’opérations par Exxon. La chaîne Al-Jazeera a annoncé qu'un responsable de la sécurité locale avait confirmé qu’Exxon avait immédiatement évacué 21 employés étrangers. Parmi les autres sociétés opérant sur le site figurent Royal Dutch Shell PLC et l'Italien Eni SpA. Le ministère irakien du Pétrole dit que cette attaque n'a pas affecté la production de pétrole dans la région.

Alors que les milieux militaires ont vivement déconseillé à Netanyahu de faire profile bas et de ne pas prendre position après la nette escalade des tensions dans le golfe Persique et ce, sans doute pour éviter à Israël les contre-coups d'une confrontation militaire USA/Iran, le président l'entité israélienne, Reuven Rivlin, a cru bon de lancer un "message avertissant" au Hezbollah. L'intéressé qui s'inquiète profondément de l'émergence du facteur "russe" sur la scène libanaise, facteur qui pourrait effectivement changer la donne dans le secteur gazier libanais, a accusé à son habitude le Hezbollah d'avoir "joué le jeu de l'Iran" et l'a mis en garde contre ce qu'il qualifié de "tentative pour imposer  l’agenda iranien au Liban et à son gouvernement". 

« Israël ne sera pas menotté, mais fera le nécessaire pour la "sécurité" de ses citoyens », a prétendu  Reuven Rivlin cité Haaretz qui ajoute : "Les responsables libanais et israéliens déploient leurs efforts pour empêcher une nouvelle guerre dans le nord. De sorte que David Satterfield, sous-secrétaire d’État américain pour le Moyen-Orient, déclare qu’après une décennie d’initiatives américaines, Israël et le Liban vont entamer des pourparlers pour déterminer la frontière maritime. Les pourparlers doivent débuter à la fin du mois en cours à la base de la Finul à Naqoura, juste au nord de la frontière israélienne. Il s’agira principalement d’un gisement de gaz dont les deux pays sont en désaccord sur les limites. La discussion ne devrait pas inclure la frontière terrestre, avec laquelle 13 points sont toujours en litige". 

Le CGRI saurait parfaitement changer les rapports de force au Moyen-Orient après plus de 40 ans d'ingérence US. Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de division Hossein Salami l'a exprimé mardi au cours d'un discours tenu devant les étudiants de l'université polytechnique de Téhéran.

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de division Hossein Salami. ©IRNA

« Les missiles balistiques iraniens sont parfaitement capables de frapper des porte-avions américains, ce qui changera radicalement le rapport de force au Moyen-Orient », a souligné le général iranien avant de préciser qu'il s'agit là d'une "technologie que l'Iran maîtrise depuis 12 ans". 

En cas de «nécessité», Téhéran négociera avec Moscou l’acquisition de systèmes de défense antimissile russes S-400, a déclaré à Sputnik Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale. L’Iran pourrait négocier avec la Russie d’une éventuelle acquisition de systèmes de défense antimissile russe S-400, a déclaré Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale dans une interview à Sputnik.

« L’Iran a toujours eu une vaste coopération avec la Russie dans le domaine militaire et dans celui de la sécurité. Si les évaluations du secteur de la défense révèlent la nécessité d’acquérir des S-400, nous agirons comme dans le cas des S-300, nous organiserons des négociations et prendrons une décision avec nos amis russes », a-t-il expliqué.

Le 9 juin, lors d’une cérémonie à Téhéran, le ministre iranien de la Défense le général de brigade Amir Hatami a présenté un nouveau système de défense antimissile fabriqué par l’Iran, Khordad 15. Ce système est capable de frapper plusieurs cibles avec des missiles iraniens Sayyad 3.

 

À peine quelques heures après l'annonce de l'envoi de 1 000 militaires américains au Moyen-Orient interprété par les experts comme étant le prélude à une confrontation militaire US avec l'Iran, Donald Trump a pris de court le Pentagone en faisant état dans un tweet publié le mardi 18 juin du départ de Patrick Shanahan ainsi que de son choix du nouveau secrétaire à la Défense par intérim. 

Le président américain Donald Trump a tweeté que Patrick Shanahan s'était retiré de l’administration pour consacrer plus de temps à sa famille, annonçant que Mark Esper lui succédera par intérim. Sont nombreux les observateurs qui voient là une "première tête à s'être tomber" avant même que la guerre à proprement parler n'ai lieu. 

Il a fallu à l'Allemagne à peine trois jours pour changer de fond en comble sa position et s'aligner aveuglément sur celle, belliciste, des États-Unis. Il y a trois jours le ministre allemand des Affaires étrangères. jugeait la vidéo publiée par le Pentagone sur la supposée implication iranienne dans l'explosion le 13 juin du deux pétroliers en mer d'Oman de "granuleuse", appelant à ce que soit menée une enquête bien approfondie avant que des conclusions hâtives soient tirées. Le 18 juin, la chancelière allemande accuse l'Iran. Après la Grande-Bretagne qui se dit prête à faire la guerre contre l'Iran aux côtés des États-Unis et une France, qui réclame un "nouvel accord nucléaire", le troisième signataire de l'accord de Vienne déclare la guerre à l'Iran. Ainsi, outre de se laisser dépouiller par les Américains d'une chance historique, celle de s'imposer sur la scène internationale à titre d'un acteur politique de poids, les Européens s'apprêtent à se laisser aller en guerre, par le jeu ultra dangereux qu'ont commencé les Américains dans le golfe Persique. 

La chancelière allemande a prétendu mardi qu’il y avait « des preuves solides » quant à l’implication de l’Iran dans l’attaque de deux pétroliers en mer d’Oman. La chancelière n'a évidemment pas évoqué la nature de ces preuves ni d'où elle les détenait. 

Les États-Unis ont accusé l’Iran d’attaquer les pétroliers japonais et norvégien à l'appui d'une vidéo remise en cause à la fois par les experts militaires. Peu de temps après sa publication, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, avait déclaré que l’Allemagne évaluait encore les preuves avant de tirer ses conclusions et que la vidéo n'apportait pas des éclaircissements nécessaires. L’UE lui a également emboîté le pas. Les propos de Merkel constituent donc un virage.  

Les forces aériennes syriennes ont repris leur campagne dans la région nord-ouest de la Syrie, fait état Al-Masdar News. Selon la source, l'armée de l'air syrienne a mené plusieurs raids aériens mardi après-midi contre les positions des terroristes de Hama et d'Idlib, visant plusieurs cibles terroristes. Certaines sources avaient pourtant fait état d'un accord tacite qui aurait mis fin aux frappes anti-terroristes de l'aviation russe et syrienne et ce, pour attirer "les faveurs d'Ankara". Ce dernier a menacé il y a quelques jours l'armée syrienne de "frappe directe" si les raids visant les positions du Front al-Nosra, des terroristes chinois du Parti du Turkestan (PIT). Des clashs ont même eu à Hama et dans la banlieue d'Idlib. 

La destruction d'un drone américain dans le ciel de Hudaydah à l'aide d'un missile sol-air yéménite, destruction qui a choqué plus d'un général du Pentagone a définitivement changé la donne au Yémen : le monde a bien compris que les États-Unis se battaient contre Ansarallah et qu'Ansarallah tenait tête à la première puissance militaire du monde. C'est quelques jours après cet avertissement haut en couleur que le ministre saoudien de la Défense, Ben Salmane est apparu après une longue absence médiatique sur la scène pour affirmer, bien au contraire à la réalité, qu'il n'a jamais voulu entrer en guerre au Yémen!

La raison de ce spectaculaire virage est clair : les Américains et les Israéliens se trouvent à deux pas d'un méga-lâchage, celui de Riyad dans une guerre inégale que ce dernier a définitivement perdue et d'où il peine de se retirer. L'épicentre de la Résistance tend à se déplacer vers la mer Rouge, écrit Rai al-Youm, qui rappelle les 300 cibles définies qu'Ansarallah s’apprête à abattre sur le sol saoudien. Asir, Njran et Jizan ont perdu la quiétude qui était la leur il y a encore quelques mois, poursuit le journal.   

Les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont tiré mardi trois missiles de type Zelzal-1 contre les positions des militaires saoudiens dans la province d’Asir au sud-ouest de l’Arabie saoudite. Les forces de l'armée et d'Ansarallah ont lancé consécutivement une lourde offensive depuis trois axes contre la base militaire d'Abwab al-Hudaydah. Le bilan des pertes est bien lourd. 

L’Iran et l’Égypte sont en contact au sujet des évolutions au Moyen-Orient, notamment après l’incident des pétroliers en mer d’Oman.
hauts responsables égyptiens ont confié au site d’information Al-Araby Al-Jadeed que Le Caire venait d’établir un canal de communication pour contacter Téhéran, notamment après les récents événements dans la région.

« La semaine dernière, un groupe de responsables iraniens se sont rendus au Caire, où ils ont rencontré des responsables du Service de renseignement général égyptien. Les diplomates iraniens et égyptiens se sont penchés sur la situation dans le golfe Persique, les récentes attaques visant des pétroliers en mer d’Oman, l’explosion de pétroliers saoudiens au Fujaïrah, la situation à Gaza et au Yémen et les attaques d’Ansarallah visant les aéroports d’Abha et de Najran », a-t-on appris d’Al-Araby Al-Jadeed.

« Les hommes d’État égyptiens pensent qu’il est peu probable que l’Iran soit impliqué dans la récente attaque en mer d’Oman, mais ils accusent les Iraniens d’avoir été derrière les frappes d’Ansarallah contre les aéroports saoudiens », indique Al-Araby Al-Jadeed.

Les mêmes sources égyptiennes ont ajouté que le dossier de Gaza dominait les discussions entre Le Caire et Téhéran puisque l’Égypte était en charge de la médiation entre les groupes palestiniens et le régime israélien pour un cessez-le-feu à Gaza.

Elles réaffirment que les contacts entre l’Égypte et l’Iran sont au niveau sécuritaire et non pas diplomatique. « C’est pourquoi ces contacts ne signifient pas la reprise des relations politiques entre Le Caire et Téhéran », précisent-elles.

Riyad a échoué dans ses tentatives de réunir les dirigeants arabes pour faire front commun contre Téhéran.

Dans la foulée, un écrivain saoudien a critiqué l’Égypte pour n’avoir pas suivi l’exemple de Riyad concernant les incidents en mer d’Oman.

Les allégations du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane qui avait accusé les Iraniens d’avoir été derrière les attaques visant les pétroliers en mer d’Oman n’ont pas été saluées même par les alliés régionaux de Riyad. Les Émirats arabes unis y font exception.

Khaled al-Dakhil, écrivain saoudien, a fustigé la position impartiale de l’Égypte vis-à-vis de l’attaque en mer d’Oman et accusé Le Caire de ne pas être assez clair à ce propos.

Dans un tweet, qui a suscité beaucoup de réactions, Khaled al-Dakhil a écrit : « L’Égypte refuse de prononcer le nom de l’Iran et se contente de propos comme : “La sécurité du golfe Persique est celle de l’Égypte”. Que cherche l’Égypte en tentant de tels propos ? Accepte-t-elle que l’Iran ou ses miliciens s’ingèrent dans les pays arabes ? »