تقي زاده

تقي زاده

Cette prière consiste en 2 rak‘ah. Dans chaque rak‘ah il faut réciter Sourate al-Fâtihah jusqu’au verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în »  (C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons le secours) lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit terminer la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç.
Tout de suite après la prière, il faut lire le Du‘â’ suivant :
« Allâhuma ‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu bi-mâ wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu fî-ch-chiddati wa-r-rakhâ’i ».
اِللهمَّ عَظُمَ الْبَلاءُ، وَبَرِحَ الْخَفاءُ، وَانْكَشَفَ الْغِطاءُ، وَضاقَتِ الاَْرْضُ بِما وَسِعَتُ السَّماءُ وَاِلَيْكَ يا رَبِّ الْمُشْتَكى وَعَلَيْكَ الْمُعَوَّلُ فِي الشِّدَّةِ وَالرَّخاءِ
( Ô mon Dieu! L’épreuve s’est aggravée et ce qui était dissimulé ne l’est plus, le voile est levé, la terre est encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir. C’est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l’aisance).
“Allâhumma Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir i‘zâzahu”.
اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ الَّذينَ اَمَرْتَنا بِطاعَتِهِمْ وَعَجِّل اَللّـهُمَّ فَرَجَهُمْ بِقائِمِهِمْ وَاَظْهِرْ اِعْزازَهُ
(Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné d’obéir. Et hâte leur délivrance par la venue de leur annonciateur (Résurrecteur), et fais apparaître sa puissance).
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya,
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِكْفِياني فَاِنَّكُما كافِيايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Contentez-moi, car vous êtes largement à même de me contenter !)
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Unçurânî fa-innakumâ nâçirâyâ !
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اُنْصُراني فَاِنَّكُما ناصِرايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!)
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu ! Ih-fidhânî fa-innakuma hâfidhâya !
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِحْفِظاني فَاِنَّكُما حافِظايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Protégez-moi, car vous êtes mes protecteurs!)
» Yâ Mawlâya, yâ Çâhib-az-Zamâni ! Yâ Mawlâya yâ Çhahib-az-Zamâni ! Yâ Mawlaya, yâ Çâhib-az-Zamâni !
يامَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ
(Ô mon Maître, Ô Maître des Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps!)
» Al-ghuwth, al-ghawth, al-ghawth ! Adriknî, adriknî, adriknî !  Al-amâna, al-amâna, al-amâna!»
الْغَوْثَ الْغَوْثَ الْغَوْثَ، اَدْرِكْني اَدْرِكْني اَدْرِكْني، الاَمانَ الاَمانَ الاَمانَ.
(Au secours! Au secours! Au secours! À moi! À moi! À moi! Sécurité! Sécurité! Sécurité!)

“Laysa Al-Gharib”

قال زين العابدين علي بن الحسين بن علي بن أبي طالب في قصيدته الموسومة : " ليس الغريب "

Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé : « Laysa al-gharîb »

 ⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘⚘


لَيْسَ الغَريبُ غَريبَ الشَّأمِ واليَمَنِ *إِنَّ الغَريبَ غَريبُ اللَّحدِ والكَفَنِ
L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen * L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul

إِنَّ الغَريِبَ لَهُ حَقٌّ لِغُرْبَتـِهِ * على الْمُقيمينَ في الأَوطــانِ والسَّكَنِ
Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté * Sur les résidents des villes et des demeures

لا تَنهَرَنَّ غَرِيبًا حَالَ غُربَتِهِ الدَّهرُ يَنهَرُهُ بِالذُّلِّ و الِمحَنِ 
Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté * Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves

سَفَري بَعيدٌ وَزادي لَنْ يُبَلِّغَنـي * وَقُوَّتي ضَعُفَتْ والمـوتُ يَطلُبُنـي
Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination * Mes forces faiblissent et la mort me demande

وَلي بَقايــا ذُنوبٍ لَسْتُ أَعْلَمُها * الله يَعْلَمُهــا في السِّرِ والعَلَنِ
Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas * Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics

مـَا أَحْلَمَ اللهَ عَني حَيْثُ أَمْهَلَني * وقَدْ تَمـادَيْتُ في ذَنْبي ويَسْتُرُنِي
Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai * Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège

تَمُرُّ سـاعـاتُ أَيّـَامي بِلا نَدَمٍ * ولا بُكاءٍ وَلاخَـوْفٍ ولا حـَزَنِ
Les heures de mes jours passent sans regrets * Sans pleurs, ni peur, ni tristesse

أَنَـا الَّذِي أُغْلِقُ الأَبْوابَ مُجْتَهِداً * عَلى المعاصِي وَعَيْنُ اللهِ تَنْظُرُنـي
Je suis celui qui ferme les portes en persistant * Dans la désobéissance et l’½il d’Allah me regarde

يَـا زَلَّةً كُتِبَتْ في غَفْلَةٍ ذَهَبَتْ * يَـا حَسْرَةً بَقِيَتْ في القَلبِ تُحْرِقُني
Ô erreurs écrites dans l’insouciance désormais envolée * Ô regrets qui restent dans le c½ur qui me consume

دَعْني أَنُوحُ عَلى نَفْسي وَأَنْدِبُـهـا * وَأَقْطَعُ الدَّهْرَ بِالتَّذْكِيـرِ وَالحَزَنِ
Laisse-moi me lamenter sur moi-même et regretter * Je passe mon temps dans le rappel et la tristesse

لو كنت تعلم ما بكنت تعذرني دع عنك عزني يا من كان يعزلني
Garde tes excuses, toi qui m’évitais * Si tu savais combien tu devrais t’excuser

فهل عسى عبرة من أ تخلصني * دعني أسح دموع لا انقطاع لها
Laisse-moi pleurer des larmes sans fin * Y a-t-il une larme qui puisse me délivrer

كَأَنَّني بَينَ تلك الأَهلِ مُنطَرِحــَاً * عَلى الفِراشِ وَأَيْديهِمْ تُقَلِّبُنــي
Comme si je gisais parmi ces gens, * Sur le lit, et que leurs mains me retournent

وقد تجمع حولي من ينوح و من * يبكي علي و ينعاني و يندبني
Et se sont réunis autour de moi celui qui se lamente * Qui pleure sur moi, qui annonce mon décès et celui qui gémit

وَقد أَتَوْا بِطَبيبٍ كَـيْ يُعالِجَنـي * وَلَمْ أَرَ الطِّبَّ هـذا اليـومَ يَنْفَعُني
Ils sont venus avec un médecin pour me soigner * Et je ne pense pas que la médecine me profitera aujourd’hui

واشَتد نَزْعِي وَصَار المَوتُ يَجْذِبُـها * مِن كُلِّ عِرْقٍ بِلا رِفقٍ ولا هَوَنِ
Mon agonie s’intensifie et la mort m’entraîne * De chaque veine, sans douceur et sans bonté

واستَخْرَجَ الرُّوحَ مِني في تَغَرْغُرِها * وصـَارَ رِيقي مَريراً حِينَ غَرْغَرَني
On a retiré mon âme dans son dernier souffle * Et ma salive est devenue amère dans mon dernier râle

وَغَمَّضُوني وَراحَ الكُلُّ وانْصَرَفوا * بَعْدَ الإِياسِ وَجَدُّوا في شِرَا الكَفَنِ
Ils m’ont fermé les yeux et sont tous partis * Après le désespoir, ils ont fait l’effort d’acheter le linceul

وَقـامَ مَنْ كانَ حِبَّ لنّاسِ في عَجَلٍ * نَحْوَ المُغَسِّلِ يَأْتينـي يُغَسِّلُنــي
Le meilleur d’entre eux s’est levé avec empressement * Vers le laveur des morts afin de me laver

وَقــالَ يـا قَوْمِ نَبْغِي غاسِلاً حَذِقاً * حُراً أَرِيباً لَبِيبـاً عَارِفـاً فَطِنِ
Et il a dit ô gens ! Nous voulons un laveur adroit * Libre, sagace, intelligent, connaisseur, perspicace

فَجــاءَني رَجُلٌ مِنْهُمْ فَجَرَّدَني * مِنَ الثِّيــابِ وَأَعْرَاني وأَفْرَدَني
Un homme parmi eux est venu et m’a dépouillé * De mes vêtements, m’a mis à nu et m’a laissé

وَأَوْدَعوني عَلى الأَلْواحِ مُنْطَرِحـاً * وَصـَارَ فَوْقي خَرِيرُ الماءِ يَنْظِفُني
Ils m’ont allongé sur les feuilles * Et au-dessus de moi, le murmure de l’eau qui me lave

وَأَسْكَبَ الماءَ مِنْ فَوقي وَغَسَّلَني * غُسْلاً ثَلاثاً وَنَادَى القَوْمَ بِالكَفَنِ
Il versa de l’eau sur moi et me lava * Par trois fois, puis demanda aux gens qu’on lui apporte le linceul

وَأَلْبَسُوني ثِيابـاً لا كِمامَ لهـا * وَصارَ زَادي حَنُوطِي حيـنَ حَنَّطَني
Ils m’ont habillé d’un vêtement sans manche * Et lorsqu’il m’a embaumé, je n’avais plus que cela pour moi

وأَخْرَجوني مِنَ الدُّنيـا فَوا أَسَفاً * عَلى رَحِيـلٍ بِلا زادٍ يُبَلِّغُنـي
Ils m’ont sorti de ce bas-monde – désolé * D’être parti sans provisions qui me permettent d’atteindre ma destination

وَحَمَّلوني على الأْكتـافِ أَربَعَةٌ * مِنَ الرِّجـالِ وَخَلْفِي مَنْ يُشَيِّعُني
M’ont porté sur leurs épaules quatre * Parmi les hommes et derrière moi le convoi funéraire

وَقَدَّموني إِلى المحرابِ وانصَرَفوا * خَلْفَ الإِمـَامِ فَصَلَّى ثـمّ وَدَّعَني
Ils m’ont amené au mihrab et se sont mis * Derrière l’imam qui a prié puis m’a fait ses adieux

صَلَّوْا عَلَيَّ صَلاةً لا رُكوعَ لهـا * ولا سُجـودَ لَعَلَّ اللـهَ يَرْحَمُني
Ils ont accompli sur moi une prière sans ruku’ * Ni sujud, en espérant qu’Allah me fera miséricorde

وَأَنْزَلوني إلـى قَبري على مَهَلٍ * وَقَدَّمُوا واحِداً مِنهـم يُلَحِّدُنـي
Ils m’ont descendu doucement dans ma tombe * Et l’un d’entre eux s’est avancé pour m’y déposer

وَكَشَّفَ الثّوْبَ عَن وَجْهي لِيَنْظُرَني * وَأَسْكَبَ الدَّمْعَ مِنْ عَيْنيهِ أَغْرَقَني
Il a dévoilé mon visage pour me voir * Et les larmes coulèrent de ses yeux et me noyèrent

فَقامَ مُحتَرِمــاً بِالعَزمِ مُشْتَمِلاً * وَصَفَّفَ اللَّبِنَ مِنْ فَوْقِي وفـارَقَني
Puis se leva avec respect et résolution * Et aligna les briques au-dessus de moi et me laissa

وقَالَ هُلُّوا عليه التُّرْبَ واغْتَنِموا * حُسْنَ الثَّوابِ مِنَ الرَّحمنِ ذِي المِنَنِ
Et il dit : couvrez-le de terre et profitez * De la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits

في ظُلْمَةِ القبرِ لا أُمٌّ هنــاك ولا * أَبٌ شَفـيقٌ ولا أَخٌ يُؤَنِّسُنــي
Dans les ténèbres de la tombe, pas de mère * Ni de père tendre, ni de frère qui me tienne compagnie


وَهالَني صُورَةٌ في العينِ إِذْ نَظَرَتْ * مِنْ هَوْلِ مَطْلَعِ ما قَدْ كان أَدهَشَني
J’ai été effrayé par ce que mon ½il a vu * De l’horreur de ce qui m’arrivait

مِنْ مُنكَرٍ ونكيرٍ مـا أَقولُ لهم * قَدْ هــَالَني أَمْرُهُمْ جِداً فَأَفْزَعَني
De ce que je vais dire à Mounkir et Nakir * Certes cela m a terrifié et épouvanté

وَأَقْعَدوني وَجَدُّوا في سُؤالِهـِمُ * مَـالِي سِوَاكَ إِلهـي مَنْ يُخَلِّصُنِي
Ils m’assoirent et s’acharnèrent dans leur interrogation * Je n’ai personne d’autre que Toi, mon Dieu, qui puisse me libérer

فَامْنُنْ عَلَيَّ بِعَفْوٍ مِنك يــا أَمَلي * فَإِنَّني مُوثَقٌ بِالذَّنْبِ مُرْتَهــَنِ
Accorde-moi un pardon de Toi, ô! mon espoir * Je suis ligoté par le péché, endetté

تَقاسمَ الأهْلُ مالي بعدما انْصَرَفُوا * وَصَارَ وِزْرِي عَلى ظَهْرِي فَأَثْقَلَني
En revenant, les proches se sont partagés mes biens * Mon fardeau est posé sur mon dos et pèse sur moi

واستَبْدَلَتْ زَوجَتي بَعْلاً لهـا بَدَلي * وَحَكَّمَتْهُ على الأَمْوَالِ والسَّكَـنِ
Mon épouse a pris un autre mari à ma place * Et lui a donné le contrôle des biens et de la maison

وَصَيَّرَتْ وَلَدي عَبْداً لِيَخْدُمَهــا * وَصَارَ مَـالي لهم حـِلاً بِلا ثَمَنِ
Elle a fait de mon fils un esclave afin qu’il la serve * Et mes biens leur ont été donnés sans contre-partie

فَلا تَغُرَّنَّكَ الدُّنْيــا وَزِينَتُها * وانْظُرْ إلى فِعْلِهــا في الأَهْلِ والوَطَنِ
Ne sois donc pas trompé par la vie d’ici-bas et sa parure * Et regarde ce qu’elle fait à la famille et au foyer

وانْظُرْ إِلى مَنْ حَوَى الدُّنْيا بِأَجْمَعِها * هَلْ رَاحَ مِنْها بِغَيْرِ الحَنْطِ والكَفَنِ
Regarde celui qui veut tout de ce bas-monde * Ne le quitte-t-il pas avec son seul baume et un linceul ?

خُذِ القَنـَاعَةَ مِنْ دُنْيَاك وارْضَ بِها * لَوْ لم يَكُنْ لَكَ إِلا رَاحَةُ البَدَنِ
Prends ce qui te suffit de cette vie et contente-toi de cela * Même si tu n’as pour toi que la santé

يَـا زَارِعَ الخَيْرِ تحصُدْ بَعْدَهُ ثَمَراً * يَا زَارِعَ الشَّرِّ مَوْقُوفٌ عَلَى الوَهَنِ
Ô toi qui sème le bien ! Récoltes-en les fruits * Ô toi qui sème le mal ! Tu ne reposes sur rien

يـَا نَفْسُ كُفِّي عَنِ العِصْيانِ واكْتَسِبِي * فِعْلاً جميلاً لَعَلَّ اللهَ يَرحَمُني
Ô âme ! Arrête la désobéissance et tire profit * D’une bonne oeuvre en espérant qu’Allah me fera miséricorde

يَا نَفْسُ وَيْحَكِ تُوبي واعمَلِي حَسَناً * عَسى تُجازَيْنَ بَعْدَ الموتِ بِالحَسَنِ
Ô âme ! Malheur à toi, repends toi et fait une bonne oeuvre * Afin que tu sois récompensée après la mort par un bien

ثمَّ الصلاةُ على الْمُختـارِ سَيِّدِنـا * مَا وَضَّـأ البَرْقَ في شَّامٍ وفي يَمَنِ
Et que les prières soient sur notre maître * Sur tout ce que l’éclair illumine au Cham et au Yémen

والحمدُ لله مُمْسِينَـا وَمُصْبِحِنَا * بِالخَيْرِ والعَفْوْ والإِحْســانِ وَالمِنَنِ
Et la louange est à Allah qui nous fait atteindre le soir et le matin * Dans le bien, le pardon, la bienfaisance et les faveurs

.

?? ??????? ?? ?????è?? (???? ?? ?é?é???????? ?? ???? ?????? ??? ??? *et sa famille) â*  ?’???? ??? ??? ??? ????? (??? ?? ???? ???? ??? ???)

Ô Ali, il n’y a pas de pauvreté plus grande que l’ignorance, pas de richesse plus bénéfique que l’intelligence, pas de solitude plus terrifiante que l’orgueil, pas de soutien meilleur que la consultation, pas de raison comparable à la bonne gestion, pas de noblesse comparable aux bonnes mœurs, et pas d’adoration comparable à la réflexion.

Ô Ali, le fléau de la parole est le mensonge, le fléau de la connaissance est l’oubli, le fléau de l’adoration est la négligence, le fléau de la générosité est le rappel de ses dons, le fléau du courage est la tyrannie, le fléau de la beauté est l’arrogance, et le fléau de la noblesse est l’orgueil.

Ô Ali, sois véridique et ne laisse jamais une mensonge sortir de ta bouche. Ne t’aventure jamais à commettre une trahison. Aie la crainte de Dieu comme si tu Le voyais. Sacrifie ton argent et ta vie pour ta religion. Adopte les bonnes mœurs et évite les mauvaises.

vendredi, 16 août 2024 21:35

Invocation du mois de Safar

Invocation du mois de Safar

يا شَديدَ الْقُوى وَيا شَديدَ الْمِحالِ

Ô Toi dont le châtiment est sévère! Ô Toi dont les forces sont redoutables!

يا عَزيزُ يا عَزيزُ يا عَزيزُ

Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant!

ذَلَّتْ بِعَظَمَتِكَ جَميعُ خَلْقِكَ

Toute Ta créature s’est humiliée devant Ta Grandeur,

فَاكْفِنى شَرَّ خَلْقِكَ

Épargne-moi donc le mal de Ta créature,

يا مُحْسِنُ يا مُجْمِلُ يا مُنْعِمُ يا مُفْضِلُ

Ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs!

يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ

Ô Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi! "Gloire à Toi J’étais au nombre des injustes".

فَاسْتَجَبْناهُ لَهُ وَنَجَّيْناهُ مِنَ الْغَمِّ وَكَذلِكَ نُنْجِى الْمُؤْمِنينَ

"Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants".

وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ.

Allãh a prié sur Mohammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille.
 

Principe numéro 1 :
Au Moyen-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent et c’est toujours Israël qui se défend. Son nom est contre-attaque.

Principe numéro 2 :
Les Arabes, les Palestiniens ou les Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre côté. Son nom est terrorisme.

Principe numéro 3 :
Israël a le droit de tuer des civils arabes. Son nom est légitime défense.

Principe numéro 4 :
Quand Israël tue beaucoup, les puissances occidentales lui demandent de tuer moins. Son nom est la réaction de la communauté internationale.

Principe numéro 5 :
Les Palestiniens et les Libanais n'ont pas le droit de capturer des soldats israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

Principe numéro 6 :
Les Israéliens ont le droit de kidnapper des gens, ils peuvent prendre autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (près de 10 000 prisonniers et 300 enfants). Il n'y a pas de limites. Il n'est pas nécessaire de prouver que les personnes enlevées sont des criminels. Il suffit d’utiliser le mot magique « terroriste ».

Principe numéro 7 :
Quand vous dites « Hezbollah », vous devez immédiatement ajouter « soutenu par l’Iran et la Syrie ».

Principe numéro 8 :
Quand vous dites « Israël », vous ne devriez jamais dire « soutenu par l’Amérique, la France et l’Europe ». Il peut y avoir une illusion selon laquelle il existe un conflit d’inégalités.

Principe numéro 9 :
Il ne faut jamais parler de « territoires occupés », ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international ou de la Convention de Genève. L'équilibre mental et psychologique du spectateur ou de l'auditeur peut être perturbé.

Principe numéro 10 :
Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est uniquement pour cette raison que les tribunes sont données aux Israéliens et à leurs partisans pour nous expliquer tour à tour les principes 1 à 9. Son nom est la neutralité journalistique.

Principe numéro 11 :
Si vous n’êtes pas d’accord avec ces principes, ou si vous pensez que ces principes favorisent une partie du conflit, alors vous êtes un antisémite dangereux.


*Bernard Langlois est journaliste et l'un des fondateurs de l'hebdomadaire "Politis". Cette note est datée de juillet 2006 et a été publiée dans le même hebdomadaire. Pourtant, il semble que cela ait été écrit aujourd’hui, voire demain.

*Le Conseil du Prophète (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui et sa famille) à l’Imam Ali ibn Abi Talib (que la paix soit sur lui)*

Ô Ali, l’une des certitudes est de ne satisfaire personne au détriment du mécontentement de Dieu, de ne louer personne pour ce que Dieu t’a donné et de ne blâmer personne pour ce que Dieu ne t’a pas accordé. En effet, la subsistance n’est ni attirée par l’avidité d’un avide, ni écartée par l’aversion d’un aversé. Par Sa sagesse et Sa grâce, Dieu a placé le soulagement et la joie dans la certitude et la satisfaction, et Il a placé le souci et la tristesse dans le doute et le mécontentement.

Ô Ali, il n’y a pas de pauvreté plus grande que l’ignorance, pas de richesse plus bénéfique que l’intelligence, pas de solitude plus terrifiante que l’orgueil, pas de soutien meilleur que la consultation, pas de raison comparable à la bonne gestion, pas de noblesse comparable aux bonnes mœurs, et pas d’adoration comparable à la réflexion.

Ô Ali, le fléau de la parole est le mensonge, le fléau de la connaissance est l’oubli, le fléau de l’adoration est la négligence, le fléau de la générosité est le rappel de ses dons, le fléau du courage est la tyrannie, le fléau de la beauté est l’arrogance, et le fléau de la noblesse est l’orgueil.

Ô Ali, sois véridique et ne laisse jamais une mensonge sortir de ta bouche. Ne t’aventure jamais à commettre une trahison. Aie la crainte de Dieu comme si tu Le voyais. Sacrifie ton argent et ta vie pour ta religion. Adopte les bonnes mœurs et évite les mauvaises.

Discours de Imam Ali ibn AbiTalib,  le Maître des Croyants,  qu'il prononçait lorsqu'il passait dans les marchés et exhortait les commerçants :

*"Ô communauté des commerçants !*
*-Implorez d'abord la guidée d'Allah (istikharah) avant toute chose.*
*-Cherchez la bénédiction dans la facilité.*
*-Soyez proches et aimables avec les clients.*
*-Parez-vous de clémence.*
*-Évitez les serments.*
*'Écartez-vous du mensonge.*
*-Éloignez-vous de l'injustice.*
*-Rendez justice aux opprimés.*
*-N'approchez pas de l'usure.*
*-Respectez les mesures et les balances avec équité.*
*-Ne léser personne dans ses biens.*
*-Et ne semez pas la corruption sur la terre."*

*Bihâr al-Anwâr, vol. 75, p. 54*
*Tafsîr Ahl al-Bayt, vol. 10, p. 616*

Au nom d'Allah, le Plus Miséricordieux, le Très Miséricordieux

 Dieu a donné à chaque personne une quantité spécifique de vie.
Certaines personnes raccourcissent leur vie en s'engageant dans des activités dangereuses ou en commettant certains types de péchés.

 Dieu a ordonné deux formes de fin de vie :

1️⃣ "La Période Définie" que Dieu a déterminée pour la fin de la vie de chaque personne.
2️⃣ "La Période Conditionnelle", où la vie est raccourcie en raison des péchés ou des actions dangereuses d'une personne, ou prolongée par de bonnes actions et des actes de charité.

 Hamran raconte :
J'ai demandé à l'Imam Muhammad Baqir (paix soit sur lui) au sujet du verset coranique où Dieu dit :

... قَضىَ أَجَلًا  وَ أَجَلٌ مُّسَمًّى عِندَهُ ... ﴿الانعام، 02﴾
"... puis Il vous a décrété un terme, et il y a un terme fixé auprès de Lui ..." [Al-An'am : 02]
 L'Imam Baqir a.s. a expliqué :
Cela fait référence à deux périodes : une période définie et une période conditionnelle et suspendue.
[Al-Kafi, Volume 1, Page 147]

Lorsque le moment défini d'une personne arrive, personne n'a le pouvoir de l'avancer ou de le retarder d'un seul instant.
[16:61] An-Nahl : 61
Puis, quand leur terme vient, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure ni l’avancer.
... فَإِذا جاءَ أَجَلُهُمْ لا يَسْتَأْخِرُونَ ساعَةً وَ لا يَسْتَقْدِمُونَ ﴿النحل‏، 61﴾

La durée de vie accordée par Dieu est comme un dépôt. Elle doit être prise en charge avec la plus grande responsabilité.

Le suicide détruit l'une des plus grandes bénédictions divines confiées à une personne.
Il fut aussi l'un de ceux qui étaient connus comme les quatre piliers. Il était un véritable compagnon du Prophète Muhammad (s) et des Ahl al-Bayt du Prophète (sawas). Considérant ses vertus et ses caractéristiques, Abû Dharr est respecté parmi les musulmans sunnites et chiites.

Voyant l'abus du trésor public surtout par Marwan ibn Hakam, il se plaignait à haute voix en récitant le verset du Saint Coran :

 et ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et qui ne le dépensent pas dans le chemin d’Allah ( swt ), annonce leur, un châtiment douloureux le jour du jugement ".
Il a été expulsé Abou Zarr vers la Syrie où Moawiyah pourrait l’amadouer. Abou Zarr a constaté que Moawiyah était encore pire. Quand il a vu Moawiyah être fier d’un grand palais qu’il venait de construire, Abou Zarr lui dit :
" ô Moawiyah, si ce palais est construit avec l’argent du trésor Public, alors c’est l’abus de confiance et s’il a été érigé par ton propre argent, alors c’est de l’extravagance ! ".

Abou Zarr avait l’habitude d’aller tous les jours aux portes de Damas et du Palais de Moawiyah et de crier fort les injustices et l’abus de l’argent public fait par Moawiyah. Il a été emprisonné puis renvoyé à Médine, là Abou Zarr a continué à prêcher la vérité.

Ainsi il a été banni en exil à Rabza ,et c'est alors qu'Abou Zarr dit : C'est ce que m'avait prédit le messager d'Allah (SAWAS) que je serai éloigné de la Mecque et Médine, et que je mourrai à Rabza, une region aride.

Imam Ali, Imam Hassan et Imam Houssen (as) l’ont accompagné jusqu’à la sortie de la ville de Médine.

Le commandeur des croyants, imam Ali ibn Abi Talib, fit face à cette situation en s'adressant à Abou Zarr 
« Oh Abou Zarr ! Pour la cause d'Allah tu es en colère, alors aies espoir en Celui pour qui tu t'es mis en colère. Certes ce peuple a peur de toi pour le bas-monde, par contre toi tu as peur d'eux à cause de ta religion ; abandonne ce qui est entre leurs mains et ce à propos de quoi ils ont peur de toi (le bas-monde) et prend la fuite avec ce à propos de quoi tu as peur d'eux (ta religion). En quoi ont-ils besoin de ce dont tu leur as refusé et en quoi te profitera ce dont ils t'ont refusé ?
Et si les cieux et la terre etaient complètement fermés à un serviteur, et que celui-ci craint Allah, alors II lui accorderait les voies de subsistance ou des issues de sauvetage.

Alors, n’épouse rien que la vérité et que rien ne te fasse peur que l’erroné. En vérité, si tu avais accepté leur bas-monde, ils t'auraient certes aimé et si tu y avais pris une part (de leur bas-monde), alors ils se seraient sentis en
sécurité et moins menacé par toi.

Abou Zarr est décédé le 08 Zilhjj 32 AH à l’âge de 85 ans.

Parmi les palroles d'Abou Zarr :
"Toi qui est ignorant, apprends, le cœur non honoré par la science est comme une maison en ruine qui ne peut être habitée. O fils d'Adam, fais de ta vie deux demeures, l'une pour rechercher le convenable et l'autre pour l'au-delà, n'y ajoute pas une troisième, et fais de la parole deux paroles, une parole pour l'au-delà, une autre pour s'approcher du convenable, la troisième te nuira. Fais de ta fortune deux dirhams, un dirham que tu dépenses sur ta famille et un dirham pour ton au-delà, le troisième te nuira".


 Ghurar ul-Hikam Wa Durar ul-Kalim#

En Islam, la gestion des ressources financières est guidée par des principes d'équité et de modération. La maxime "Ne dépensez qu'en fonction de vos besoins réels" reflète l'enseignement du Prophète Muhammad (PSLF) sur la modération et le rejet de l'extravagance (israf). Allah recommande d'éviter le gaspillage dans le Coran (Sourate Al-A'raf, 7:31) et de vivre selon ses moyens tout en partageant avec ceux dans le besoin. En dépensant de manière mesurée et responsable, un musulman pratique la gratitude envers les bienfaits d'Allah et contribue à une société équilibrée et solidaire.