
تقي زاده
Le cinquième jour du mois de Safar . Un jour de deuil pour la famille prophétique .
La famille prophétique n'aurait pas pensé que le matin du cinquième jour de Safar apporterait encore une autre affliction. La nouvelle tomba comme le foudre sur la dame Zainab (as) quand son neveu lui annonça le martyre de sa sœur Ruqaya (as) sur la tête de son père (as) . Ruqaya (as) avait 5 ans quand la bataille de Karbaba eut lieu . Elle vécut la même souffrance de la famille au voyage de la captivité et elle mourut alors que les soupirs l'étranglèrent . L'histoire de son martyre révèle que les omeyyades n'étaient pas des humains ,ils étaient tout simplement des monstres .Au jour d'Achoura l'Imam Hussein (as) et quand il fit un discours adressé à eux il leur signala à l'aspect moral parce qu'il (as) chercha par tous les moyens de les rappeler que les femmes et les enfants sont épargnés de la bataille et que chaque acte par lequel ils veulent intimider les femmes et les enfants dévoilent leur bassesse ainsi que l'ignobilité que l'histoire inscrit . Et quiconque défend les actes des omeyyades, il se doit d'être plus raisonnable parce que , si l'on revient un peu dans le temps et à l'écart de tous les actes abominables commis au jour d'Achoura ,il en suffit un d'inculper les omeyyades ainsi que tous ceux qui admettent ce terrorisme ,c'est le martyre d'Abdullah le nourrisson . Maintenant si nous voulons être équitables nous voyons que des tribunaux sont saisis par des réclamations et des plaintes au sujet d'un enfant ou d'une femme qui subit un traumatisme ou une mort comme nous l'avons vu avec les enfants syriens noyés au large avant quelques années et d'autres cas pareils .
L'histoire de son martyre (as)
Nous savons très bien que la fille constitue l'un des membres de la famille le plus proche au cœur du père . Cette affection que le père lui montre est du à la bonté qu'Allah implante entre les deux . L'histoire du martyre de la dame Ruqaya (as) est tellement attristante . En songe ,elle vit son père en situation très difficile à imaginer et à la suite elle se réveilla paniquée et dit en criant : Je veux mon père . Je l'ai vu maintenant en songe . Sa voix commença à s'élever peu à peu jusqu'à arriver au palais de Yazid (LA) qui dit : c'est quoi cette voix ? . Les gardes lui répondirent : l'une des filles de l'Imam Hussein (as) vient de se réveiller et elle veut son père . Ce criminel leur répondit :envoie –lui sa tête . Quelle bassesse ! Même les gardes n'avaient pas imaginé cette réponse . Et donc ils lui ramenèrent la tête sur un plat recouvert de drap et quand la petite fille les vit elle dit : je ne veux rien à manger parce qu'il croyait que dans le plat on a mis les mets . Et quand elle enleva le drap son cœur se fendit de la terrible scène : une tête tachetée du sang qui émet de bonne odeur et qu'elle identifia sur le champs . Puis elle rendit l'âme en criant : Ô mon père Hussein !
Ce qui suit le martyre
Afin d'enterrer la dame Ruqaya (as) ,une femme vint pour accomplir le bain mortuaire et quand cette dernière enleva ses vêtements ,un état d'étonnement l'empara .Elle vit une ecchymose sur sa peau et elle renonça d'accomplir le bain en croyant qu'elle était malade . La dame Zainab (as) lui dit : Ô ma sœur cette fille n'était pas malade .Cela est du aux frappes de fouet qu'elle subissait .
C'est comme ça que la vie courte de la dame Ruqaya fut terminée .Allah l'accorda la faveur de combler les besoins de ceux qui invoquent Allah par son intercession .
La fleur du prophete (SAWAS), Imam HASSAN AL-MOJTABA(AS)
Le deuxième Imam de la famille du Prophète sawas, est al-Hassan, fils de Ali (P). Sa mère est Fatimâ al-Zahrâ', la fille du Prophète (sawas). Il est le petit-fils du prophète et le deuxième Imam de sa descendance. Il fut l'Imam après son père Amir al-Mouminîn Ali (P).
Il est né à Médine le mardi 15 Ramadan en l'an 3 après l'Hégire. Il mourut empoisonné par l'une de ses femmes sous l'instigation du Muawya, le 28 Safar(ou le 7 Safar) en l'an 49 après l'Hégire . Les cérémonies de funérailles et d'inhumation furent organisées par son frère l'Imam al-Hussayn (P).
Il fut inhumé à Baqi', à Médine. Il était le meilleur adorateur d'Allah de son temps, le plus érudit et le meilleur des être humains. Il ressemblait beaucoup au Prophète(sawas). Il fut le plus généreux et le plus courtois envers tout le monde.
L'un de ses actes de générosité s'est révélé lorsque l'une de ses servantes se présenta à lui avec un bouquet de fleurs.
L'Imam lui dit en effet : « Vous êtes affranchie pour l'amour d'Allah».
Et d'ajouter : «Lorsqu'on vous offre un cadeau, rendez-en un qui soit meilleur ou égal».
Sa courtoisie exemplaire apparaît évidente dans son comportement avec un cavalier syrien qui le maudissait. L'Imam ne disait rien. Lorsque le cavalier finit de le maudire, il s'approcha de lui, le salua, lui sourit et lui demanda :
«0 Monsieur, Je suppose que vous êtes étranger ici et ne m'avez pas reconnu. Si vous voulez résoudre vos problèmes, je le ferai volontiers ; si vous cherchez quoi que ce soit, Je vous le donnerai, si vous voulez allez n'importe où, Je vous y conduirai. Si vous avez, faim, je vous nourrirai et si vous n'avez pas de vêtements, je vous habillerai. Si vous vous sentez seul, je vous offrirai de la compagnie, et si vous avez besoin de quoi que se soit, je satisferai votre besoin».
Lorsque l'étranger entendit ces propos de l'Imam, il s'écria j'atteste que vous êtes le Calife d'Allah sur la Terre et qu' Allah sait pertinemment à qui confier sa représentation.
Le Prophète dit : «Quiconque désire avoir le plaisir de voir le Maître de la jeunesse du Paradis, qu'il regarde al-Hassan». Et d'ajouter : «Quiconque m'aime doit l'aimer» (c'est-à-dire l'Imam Hassan).
L'Imam Hassan participa au Hajj trente cinq fois. Pour accomplir cet acte de piété, il fit même à pied le trajet de Médine à la Mecque. Abu Huraïra, l'un des Compagnons du Prophète raconta :
«Un jour, Hassan fils de Ali vint et salua les gens, lesquels répondirent à sa salutation. Il continua son chemin. Je ne savais pas qui c'était. On m'informa que c'était Hassan fils de Ali. Puis je le suivis et dis : «Que la paix soit sur toi, 0 mon Maître». Les gens me demandèrent pourquoi je l'appelle «mon Maître». Je répondis : J'atteste que le prophète d'Allah avait dit: «En réalité, il (l'Imam Hassan) est le Maître » .
TIRÉ DE LA PUBLICATION DU SÉMINAIRE ISLAMIQUE ( LE GUIDE ISLAMIQUE DES ENFANTS)
La Prière de l’Imam al-Mahdi (Qu’Allah hâte sa réapparition)
Cette prière consiste en 2 rak‘ah. Dans chaque rak‘ah il faut réciter Sourate al-Fâtihah jusqu’au verset no 5: « Iyyâka na‘budu wa Iyyâka nasta‘în » (C’est Toi que nous adorons, c’est Toi dont nous implorons le secours) lequel doit être répété 100 fois ; puis on doit terminer la récitation du reste de la sourate, suivie de la sourate al-Ikhlâç.
Tout de suite après la prière, il faut lire le Du‘â’ suivant :
« Allâhuma ‘adhum-al-balâ’u wa barih-al-Khâfâ’u wa-nkachaf-al-ghitâ’-u wa dhâqat-il-ardhu bi-mâ wasi‘at-is-samâ’u, wa ilayka.yâ rabbi al-Muchtakâ, wa ‘alayk-al-Mu‘awwalu fî-ch-chiddati wa-r-rakhâ’i ».
اِللهمَّ عَظُمَ الْبَلاءُ، وَبَرِحَ الْخَفاءُ، وَانْكَشَفَ الْغِطاءُ، وَضاقَتِ الاَْرْضُ بِما وَسِعَتُ السَّماءُ وَاِلَيْكَ يا رَبِّ الْمُشْتَكى وَعَلَيْكَ الْمُعَوَّلُ فِي الشِّدَّةِ وَالرَّخاءِ
( Ô mon Dieu! L’épreuve s’est aggravée et ce qui était dissimulé ne l’est plus, le voile est levé, la terre est encombrée par ce que l’étendue du Ciel peut contenir. C’est à Toi que je me plains donc, Ô Seigneur, et c’est sur Toi que je compte dans la difficulté comme dans l’aisance).
“Allâhumma Çalli ‘alâ Muhammadin wa Âle Muhammadin, allathîna amartanâ bi-tâ‘atihim, wa ‘ajjil Allâhumma farajahum bi-qâ’imihim, wa adh-hir i‘zâzahu”.
اَللّـهُمَّ صَلِّ عَلى مُحَمَّدٍ وَآلِ مُحَمَّدٍ الَّذينَ اَمَرْتَنا بِطاعَتِهِمْ وَعَجِّل اَللّـهُمَّ فَرَجَهُمْ بِقائِمِهِمْ وَاَظْهِرْ اِعْزازَهُ
(Ô mon Dieu! Prie sur Mohammad et sur la Famille de Mohammad, à qui Tu nous as ordonné d’obéir. Et hâte leur délivrance par la venue de leur annonciateur (Résurrecteur), et fais apparaître sa puissance).
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Akfiyânî fa-innakumâ kâfiyâya,
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِكْفِياني فَاِنَّكُما كافِيايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Contentez-moi, car vous êtes largement à même de me contenter !)
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu! Unçurânî fa-innakumâ nâçirâyâ !
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اُنْصُراني فَاِنَّكُما ناصِرايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Soutenez-moi, car vous êtes mes appuis!)
» Yâ Muhammadu, yâ ‘Aliyyu, yâ ‘Aliyyu, yâ Muhammadu ! Ih-fidhânî fa-innakuma hâfidhâya !
يا مُحَمَّدُ يا عَليُّ يا عَلِيُّ يا مُحَمَّدُ اِحْفِظاني فَاِنَّكُما حافِظايَ
(Ô Muhammad! Ô Ali! Ô Ali ! Ô Muhamad ! Protégez-moi, car vous êtes mes protecteurs!)
» Yâ Mawlâya, yâ Çâhib-az-Zamâni ! Yâ Mawlâya yâ Çhahib-az-Zamâni ! Yâ Mawlaya, yâ Çâhib-az-Zamâni !
يامَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ يا مَوْلايَ يا صاحِبَ الزَّمانِ
(Ô mon Maître, Ô Maître des Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps! Ô mon Maître, Ô Maître du Temps!)
» Al-ghuwth, al-ghawth, al-ghawth ! Adriknî, adriknî, adriknî ! Al-amâna, al-amâna, al-amâna!»
الْغَوْثَ الْغَوْثَ الْغَوْثَ، اَدْرِكْني اَدْرِكْني اَدْرِكْني، الاَمانَ الاَمانَ الاَمانَ.
(Au secours! Au secours! Au secours! À moi! À moi! À moi! Sécurité! Sécurité! Sécurité!)
POÈME DE IMAM ZEINULABIDINE, AS-SAJJAD(AS): LAYSAL GHARIB
“Laysa Al-Gharib”
قال زين العابدين علي بن الحسين بن علي بن أبي طالب في قصيدته الموسومة : " ليس الغريب "
Zayn Al-‘Abidîn ‘Ali ibn Al-Hussayn ibn ‘Ali ibn Abi Talib a dit dans son poème intitulé : « Laysa al-gharîb »
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لَيْسَ الغَريبُ غَريبَ الشَّأمِ واليَمَنِ *إِنَّ الغَريبَ غَريبُ اللَّحدِ والكَفَنِ
L’étranger n’est pas l’étranger du Cham ou du Yémen * L’étranger est plutôt l’étranger de la tombe et du linceul
إِنَّ الغَريِبَ لَهُ حَقٌّ لِغُرْبَتـِهِ * على الْمُقيمينَ في الأَوطــانِ والسَّكَنِ
Certes l’étranger a un droit pour son étrangeté * Sur les résidents des villes et des demeures
لا تَنهَرَنَّ غَرِيبًا حَالَ غُربَتِهِ * الدَّهرُ يَنهَرُهُ بِالذُّلِّ و الِمحَنِ
Ne repousse pas un étranger pour son étrangeté * Le temps le repousse déjà par l’humiliation et les épreuves
سَفَري بَعيدٌ وَزادي لَنْ يُبَلِّغَنـي * وَقُوَّتي ضَعُفَتْ والمـوتُ يَطلُبُنـي
Mon voyage est long et mes provisions ne me permettront pas d’atteindre ma destination * Mes forces faiblissent et la mort me demande
وَلي بَقايــا ذُنوبٍ لَسْتُ أَعْلَمُها * الله يَعْلَمُهــا في السِّرِ والعَلَنِ
Et j’ai encore des péchés que je ne connais pas * Allah les connaît, qu’ils soient secrets ou publics
مـَا أَحْلَمَ اللهَ عَني حَيْثُ أَمْهَلَني * وقَدْ تَمـادَيْتُ في ذَنْبي ويَسْتُرُنِي
Comme Allah est clément envers moi de m’impartir un délai * Et certes, j’ai persisté dans mon péché et Il me protège
تَمُرُّ سـاعـاتُ أَيّـَامي بِلا نَدَمٍ * ولا بُكاءٍ وَلاخَـوْفٍ ولا حـَزَنِ
Les heures de mes jours passent sans regrets * Sans pleurs, ni peur, ni tristesse
أَنَـا الَّذِي أُغْلِقُ الأَبْوابَ مُجْتَهِداً * عَلى المعاصِي وَعَيْنُ اللهِ تَنْظُرُنـي
Je suis celui qui ferme les portes en persistant * Dans la désobéissance et l’½il d’Allah me regarde
يَـا زَلَّةً كُتِبَتْ في غَفْلَةٍ ذَهَبَتْ * يَـا حَسْرَةً بَقِيَتْ في القَلبِ تُحْرِقُني
Ô erreurs écrites dans l’insouciance désormais envolée * Ô regrets qui restent dans le c½ur qui me consume
دَعْني أَنُوحُ عَلى نَفْسي وَأَنْدِبُـهـا * وَأَقْطَعُ الدَّهْرَ بِالتَّذْكِيـرِ وَالحَزَنِ
Laisse-moi me lamenter sur moi-même et regretter * Je passe mon temps dans le rappel et la tristesse
لو كنت تعلم ما بكنت تعذرني * دع عنك عزني يا من كان يعزلني
Garde tes excuses, toi qui m’évitais * Si tu savais combien tu devrais t’excuser
فهل عسى عبرة من أ تخلصني * دعني أسح دموع لا انقطاع لها
Laisse-moi pleurer des larmes sans fin * Y a-t-il une larme qui puisse me délivrer
كَأَنَّني بَينَ تلك الأَهلِ مُنطَرِحــَاً * عَلى الفِراشِ وَأَيْديهِمْ تُقَلِّبُنــي
Comme si je gisais parmi ces gens, * Sur le lit, et que leurs mains me retournent
وقد تجمع حولي من ينوح و من * يبكي علي و ينعاني و يندبني
Et se sont réunis autour de moi celui qui se lamente * Qui pleure sur moi, qui annonce mon décès et celui qui gémit
وَقد أَتَوْا بِطَبيبٍ كَـيْ يُعالِجَنـي * وَلَمْ أَرَ الطِّبَّ هـذا اليـومَ يَنْفَعُني
Ils sont venus avec un médecin pour me soigner * Et je ne pense pas que la médecine me profitera aujourd’hui
واشَتد نَزْعِي وَصَار المَوتُ يَجْذِبُـها * مِن كُلِّ عِرْقٍ بِلا رِفقٍ ولا هَوَنِ
Mon agonie s’intensifie et la mort m’entraîne * De chaque veine, sans douceur et sans bonté
واستَخْرَجَ الرُّوحَ مِني في تَغَرْغُرِها * وصـَارَ رِيقي مَريراً حِينَ غَرْغَرَني
On a retiré mon âme dans son dernier souffle * Et ma salive est devenue amère dans mon dernier râle
وَغَمَّضُوني وَراحَ الكُلُّ وانْصَرَفوا * بَعْدَ الإِياسِ وَجَدُّوا في شِرَا الكَفَنِ
Ils m’ont fermé les yeux et sont tous partis * Après le désespoir, ils ont fait l’effort d’acheter le linceul
وَقـامَ مَنْ كانَ حِبَّ لنّاسِ في عَجَلٍ * نَحْوَ المُغَسِّلِ يَأْتينـي يُغَسِّلُنــي
Le meilleur d’entre eux s’est levé avec empressement * Vers le laveur des morts afin de me laver
وَقــالَ يـا قَوْمِ نَبْغِي غاسِلاً حَذِقاً * حُراً أَرِيباً لَبِيبـاً عَارِفـاً فَطِنِ
Et il a dit ô gens ! Nous voulons un laveur adroit * Libre, sagace, intelligent, connaisseur, perspicace
فَجــاءَني رَجُلٌ مِنْهُمْ فَجَرَّدَني * مِنَ الثِّيــابِ وَأَعْرَاني وأَفْرَدَني
Un homme parmi eux est venu et m’a dépouillé * De mes vêtements, m’a mis à nu et m’a laissé
وَأَوْدَعوني عَلى الأَلْواحِ مُنْطَرِحـاً * وَصـَارَ فَوْقي خَرِيرُ الماءِ يَنْظِفُني
Ils m’ont allongé sur les feuilles * Et au-dessus de moi, le murmure de l’eau qui me lave
وَأَسْكَبَ الماءَ مِنْ فَوقي وَغَسَّلَني * غُسْلاً ثَلاثاً وَنَادَى القَوْمَ بِالكَفَنِ
Il versa de l’eau sur moi et me lava * Par trois fois, puis demanda aux gens qu’on lui apporte le linceul
وَأَلْبَسُوني ثِيابـاً لا كِمامَ لهـا * وَصارَ زَادي حَنُوطِي حيـنَ حَنَّطَني
Ils m’ont habillé d’un vêtement sans manche * Et lorsqu’il m’a embaumé, je n’avais plus que cela pour moi
وأَخْرَجوني مِنَ الدُّنيـا فَوا أَسَفاً * عَلى رَحِيـلٍ بِلا زادٍ يُبَلِّغُنـي
Ils m’ont sorti de ce bas-monde – désolé * D’être parti sans provisions qui me permettent d’atteindre ma destination
وَحَمَّلوني على الأْكتـافِ أَربَعَةٌ * مِنَ الرِّجـالِ وَخَلْفِي مَنْ يُشَيِّعُني
M’ont porté sur leurs épaules quatre * Parmi les hommes et derrière moi le convoi funéraire
وَقَدَّموني إِلى المحرابِ وانصَرَفوا * خَلْفَ الإِمـَامِ فَصَلَّى ثـمّ وَدَّعَني
Ils m’ont amené au mihrab et se sont mis * Derrière l’imam qui a prié puis m’a fait ses adieux
صَلَّوْا عَلَيَّ صَلاةً لا رُكوعَ لهـا * ولا سُجـودَ لَعَلَّ اللـهَ يَرْحَمُني
Ils ont accompli sur moi une prière sans ruku’ * Ni sujud, en espérant qu’Allah me fera miséricorde
وَأَنْزَلوني إلـى قَبري على مَهَلٍ * وَقَدَّمُوا واحِداً مِنهـم يُلَحِّدُنـي
Ils m’ont descendu doucement dans ma tombe * Et l’un d’entre eux s’est avancé pour m’y déposer
وَكَشَّفَ الثّوْبَ عَن وَجْهي لِيَنْظُرَني * وَأَسْكَبَ الدَّمْعَ مِنْ عَيْنيهِ أَغْرَقَني
Il a dévoilé mon visage pour me voir * Et les larmes coulèrent de ses yeux et me noyèrent
فَقامَ مُحتَرِمــاً بِالعَزمِ مُشْتَمِلاً * وَصَفَّفَ اللَّبِنَ مِنْ فَوْقِي وفـارَقَني
Puis se leva avec respect et résolution * Et aligna les briques au-dessus de moi et me laissa
وقَالَ هُلُّوا عليه التُّرْبَ واغْتَنِموا * حُسْنَ الثَّوابِ مِنَ الرَّحمنِ ذِي المِنَنِ
Et il dit : couvrez-le de terre et profitez * De la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits
في ظُلْمَةِ القبرِ لا أُمٌّ هنــاك ولا * أَبٌ شَفـيقٌ ولا أَخٌ يُؤَنِّسُنــي
Dans les ténèbres de la tombe, pas de mère * Ni de père tendre, ni de frère qui me tienne compagnie
وَهالَني صُورَةٌ في العينِ إِذْ نَظَرَتْ * مِنْ هَوْلِ مَطْلَعِ ما قَدْ كان أَدهَشَني
J’ai été effrayé par ce que mon ½il a vu * De l’horreur de ce qui m’arrivait
مِنْ مُنكَرٍ ونكيرٍ مـا أَقولُ لهم * قَدْ هــَالَني أَمْرُهُمْ جِداً فَأَفْزَعَني
De ce que je vais dire à Mounkir et Nakir * Certes cela m a terrifié et épouvanté
وَأَقْعَدوني وَجَدُّوا في سُؤالِهـِمُ * مَـالِي سِوَاكَ إِلهـي مَنْ يُخَلِّصُنِي
Ils m’assoirent et s’acharnèrent dans leur interrogation * Je n’ai personne d’autre que Toi, mon Dieu, qui puisse me libérer
فَامْنُنْ عَلَيَّ بِعَفْوٍ مِنك يــا أَمَلي * فَإِنَّني مُوثَقٌ بِالذَّنْبِ مُرْتَهــَنِ
Accorde-moi un pardon de Toi, ô! mon espoir * Je suis ligoté par le péché, endetté
تَقاسمَ الأهْلُ مالي بعدما انْصَرَفُوا * وَصَارَ وِزْرِي عَلى ظَهْرِي فَأَثْقَلَني
En revenant, les proches se sont partagés mes biens * Mon fardeau est posé sur mon dos et pèse sur moi
واستَبْدَلَتْ زَوجَتي بَعْلاً لهـا بَدَلي * وَحَكَّمَتْهُ على الأَمْوَالِ والسَّكَـنِ
Mon épouse a pris un autre mari à ma place * Et lui a donné le contrôle des biens et de la maison
وَصَيَّرَتْ وَلَدي عَبْداً لِيَخْدُمَهــا * وَصَارَ مَـالي لهم حـِلاً بِلا ثَمَنِ
Elle a fait de mon fils un esclave afin qu’il la serve * Et mes biens leur ont été donnés sans contre-partie
فَلا تَغُرَّنَّكَ الدُّنْيــا وَزِينَتُها * وانْظُرْ إلى فِعْلِهــا في الأَهْلِ والوَطَنِ
Ne sois donc pas trompé par la vie d’ici-bas et sa parure * Et regarde ce qu’elle fait à la famille et au foyer
وانْظُرْ إِلى مَنْ حَوَى الدُّنْيا بِأَجْمَعِها * هَلْ رَاحَ مِنْها بِغَيْرِ الحَنْطِ والكَفَنِ
Regarde celui qui veut tout de ce bas-monde * Ne le quitte-t-il pas avec son seul baume et un linceul ?
خُذِ القَنـَاعَةَ مِنْ دُنْيَاك وارْضَ بِها * لَوْ لم يَكُنْ لَكَ إِلا رَاحَةُ البَدَنِ
Prends ce qui te suffit de cette vie et contente-toi de cela * Même si tu n’as pour toi que la santé
يَـا زَارِعَ الخَيْرِ تحصُدْ بَعْدَهُ ثَمَراً * يَا زَارِعَ الشَّرِّ مَوْقُوفٌ عَلَى الوَهَنِ
Ô toi qui sème le bien ! Récoltes-en les fruits * Ô toi qui sème le mal ! Tu ne reposes sur rien
يـَا نَفْسُ كُفِّي عَنِ العِصْيانِ واكْتَسِبِي * فِعْلاً جميلاً لَعَلَّ اللهَ يَرحَمُني
Ô âme ! Arrête la désobéissance et tire profit * D’une bonne oeuvre en espérant qu’Allah me fera miséricorde
يَا نَفْسُ وَيْحَكِ تُوبي واعمَلِي حَسَناً * عَسى تُجازَيْنَ بَعْدَ الموتِ بِالحَسَنِ
Ô âme ! Malheur à toi, repends toi et fait une bonne oeuvre * Afin que tu sois récompensée après la mort par un bien
ثمَّ الصلاةُ على الْمُختـارِ سَيِّدِنـا * مَا وَضَّـأ البَرْقَ في شَّامٍ وفي يَمَنِ
Et que les prières soient sur notre maître * Sur tout ce que l’éclair illumine au Cham et au Yémen
والحمدُ لله مُمْسِينَـا وَمُصْبِحِنَا * بِالخَيْرِ والعَفْوْ والإِحْســانِ وَالمِنَنِ
Et la louange est à Allah qui nous fait atteindre le soir et le matin * Dans le bien, le pardon, la bienfaisance et les faveurs
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Ô Ali, il n’y a pas de pauvreté plus grande que l’ignorance, pas de richesse plus bénéfique que l’intelligence, pas de solitude plus terrifiante que l’orgueil, pas de soutien meilleur que la consultation, pas de raison comparable à la bonne gestion, pas de noblesse comparable aux bonnes mœurs, et pas d’adoration comparable à la réflexion.
Ô Ali, le fléau de la parole est le mensonge, le fléau de la connaissance est l’oubli, le fléau de l’adoration est la négligence, le fléau de la générosité est le rappel de ses dons, le fléau du courage est la tyrannie, le fléau de la beauté est l’arrogance, et le fléau de la noblesse est l’orgueil.
Ô Ali, sois véridique et ne laisse jamais une mensonge sortir de ta bouche. Ne t’aventure jamais à commettre une trahison. Aie la crainte de Dieu comme si tu Le voyais. Sacrifie ton argent et ta vie pour ta religion. Adopte les bonnes mœurs et évite les mauvaises.
Invocation du mois de Safar
يا شَديدَ الْقُوى وَيا شَديدَ الْمِحالِ
Ô Toi dont le châtiment est sévère! Ô Toi dont les forces sont redoutables!
يا عَزيزُ يا عَزيزُ يا عَزيزُ
Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant! Ô Tout-Puissant!
ذَلَّتْ بِعَظَمَتِكَ جَميعُ خَلْقِكَ
Toute Ta créature s’est humiliée devant Ta Grandeur,
فَاكْفِنى شَرَّ خَلْقِكَ
Épargne-moi donc le mal de Ta créature,
يا مُحْسِنُ يا مُجْمِلُ يا مُنْعِمُ يا مُفْضِلُ
Ô Toi le Bienveillant, ô Toi, l’Obligeant, ô Toi, le Bienfaiteur, ô Toi, le Pourvoyeur des faveurs!
يا لا اِلـهَ اِلاّ اَنْتَ سُبْحانَكَ اِنّى كُنْتُ مِنَ الظّالِمينَ
Ô Toi, en dehors de Qui il n’y a de divinité que Toi! "Gloire à Toi J’étais au nombre des injustes".
فَاسْتَجَبْناهُ لَهُ وَنَجَّيْناهُ مِنَ الْغَمِّ وَكَذلِكَ نُنْجِى الْمُؤْمِنينَ
"Nous l’exauçâmes, Nous le sauvâmes de l’angoisse. Ainsi sauvons-nous les croyants".
وَصَلَّى اللهُ عَلى مُحَمَّد وَآلِهِ الطَّيِّبينَ الطّاهِرينَ.
Allãh a prié sur Mohammad et sur les Membres purs et purifiés de sa Famille.
Comment enseigner le Moyen-Orient aux idiots ?
Principe numéro 1 :
Au Moyen-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent et c’est toujours Israël qui se défend. Son nom est contre-attaque.
Principe numéro 2 :
Les Arabes, les Palestiniens ou les Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre côté. Son nom est terrorisme.
Principe numéro 3 :
Israël a le droit de tuer des civils arabes. Son nom est légitime défense.
Principe numéro 4 :
Quand Israël tue beaucoup, les puissances occidentales lui demandent de tuer moins. Son nom est la réaction de la communauté internationale.
Principe numéro 5 :
Les Palestiniens et les Libanais n'ont pas le droit de capturer des soldats israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.
Principe numéro 6 :
Les Israéliens ont le droit de kidnapper des gens, ils peuvent prendre autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (près de 10 000 prisonniers et 300 enfants). Il n'y a pas de limites. Il n'est pas nécessaire de prouver que les personnes enlevées sont des criminels. Il suffit d’utiliser le mot magique « terroriste ».
Principe numéro 7 :
Quand vous dites « Hezbollah », vous devez immédiatement ajouter « soutenu par l’Iran et la Syrie ».
Principe numéro 8 :
Quand vous dites « Israël », vous ne devriez jamais dire « soutenu par l’Amérique, la France et l’Europe ». Il peut y avoir une illusion selon laquelle il existe un conflit d’inégalités.
Principe numéro 9 :
Il ne faut jamais parler de « territoires occupés », ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international ou de la Convention de Genève. L'équilibre mental et psychologique du spectateur ou de l'auditeur peut être perturbé.
Principe numéro 10 :
Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est uniquement pour cette raison que les tribunes sont données aux Israéliens et à leurs partisans pour nous expliquer tour à tour les principes 1 à 9. Son nom est la neutralité journalistique.
Principe numéro 11 :
Si vous n’êtes pas d’accord avec ces principes, ou si vous pensez que ces principes favorisent une partie du conflit, alors vous êtes un antisémite dangereux.
*Bernard Langlois est journaliste et l'un des fondateurs de l'hebdomadaire "Politis". Cette note est datée de juillet 2006 et a été publiée dans le même hebdomadaire. Pourtant, il semble que cela ait été écrit aujourd’hui, voire demain.
Le Conseil du Prophète (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui et sa famille) à l’Imam Ali
*Le Conseil du Prophète (paix et bénédictions de Dieu soient sur lui et sa famille) à l’Imam Ali ibn Abi Talib (que la paix soit sur lui)*
Ô Ali, l’une des certitudes est de ne satisfaire personne au détriment du mécontentement de Dieu, de ne louer personne pour ce que Dieu t’a donné et de ne blâmer personne pour ce que Dieu ne t’a pas accordé. En effet, la subsistance n’est ni attirée par l’avidité d’un avide, ni écartée par l’aversion d’un aversé. Par Sa sagesse et Sa grâce, Dieu a placé le soulagement et la joie dans la certitude et la satisfaction, et Il a placé le souci et la tristesse dans le doute et le mécontentement.
Ô Ali, il n’y a pas de pauvreté plus grande que l’ignorance, pas de richesse plus bénéfique que l’intelligence, pas de solitude plus terrifiante que l’orgueil, pas de soutien meilleur que la consultation, pas de raison comparable à la bonne gestion, pas de noblesse comparable aux bonnes mœurs, et pas d’adoration comparable à la réflexion.
Ô Ali, le fléau de la parole est le mensonge, le fléau de la connaissance est l’oubli, le fléau de l’adoration est la négligence, le fléau de la générosité est le rappel de ses dons, le fléau du courage est la tyrannie, le fléau de la beauté est l’arrogance, et le fléau de la noblesse est l’orgueil.
Ô Ali, sois véridique et ne laisse jamais une mensonge sortir de ta bouche. Ne t’aventure jamais à commettre une trahison. Aie la crainte de Dieu comme si tu Le voyais. Sacrifie ton argent et ta vie pour ta religion. Adopte les bonnes mœurs et évite les mauvaises.
Discours de Imam Ali ibn AbiTalib, le Maître des Croyants, qu'il prononçait lorsqu'il passait dans les marchés et exhortait les commerçants
Discours de Imam Ali ibn AbiTalib, le Maître des Croyants, qu'il prononçait lorsqu'il passait dans les marchés et exhortait les commerçants :
*"Ô communauté des commerçants !*
*-Implorez d'abord la guidée d'Allah (istikharah) avant toute chose.*
*-Cherchez la bénédiction dans la facilité.*
*-Soyez proches et aimables avec les clients.*
*-Parez-vous de clémence.*
*-Évitez les serments.*
*'Écartez-vous du mensonge.*
*-Éloignez-vous de l'injustice.*
*-Rendez justice aux opprimés.*
*-N'approchez pas de l'usure.*
*-Respectez les mesures et les balances avec équité.*
*-Ne léser personne dans ses biens.*
*-Et ne semez pas la corruption sur la terre."*
*Bihâr al-Anwâr, vol. 75, p. 54*
*Tafsîr Ahl al-Bayt, vol. 10, p. 616*
Comprendre la Fin de la Vie : Les Périodes Définies et Conditionnelles de Dieu
Au nom d'Allah, le Plus Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Dieu a donné à chaque personne une quantité spécifique de vie.
Certaines personnes raccourcissent leur vie en s'engageant dans des activités dangereuses ou en commettant certains types de péchés.
Dieu a ordonné deux formes de fin de vie :
1️⃣ "La Période Définie" que Dieu a déterminée pour la fin de la vie de chaque personne.
2️⃣ "La Période Conditionnelle", où la vie est raccourcie en raison des péchés ou des actions dangereuses d'une personne, ou prolongée par de bonnes actions et des actes de charité.
Hamran raconte :
J'ai demandé à l'Imam Muhammad Baqir (paix soit sur lui) au sujet du verset coranique où Dieu dit :
L'Imam Baqir a.s. a expliqué :
Cela fait référence à deux périodes : une période définie et une période conditionnelle et suspendue.
[Al-Kafi, Volume 1, Page 147]
Lorsque le moment défini d'une personne arrive, personne n'a le pouvoir de l'avancer ou de le retarder d'un seul instant.
[16:61] An-Nahl : 61
Puis, quand leur terme vient, ils ne peuvent ni le retarder d’une heure ni l’avancer.
La durée de vie accordée par Dieu est comme un dépôt. Elle doit être prise en charge avec la plus grande responsabilité.
Le suicide détruit l'une des plus grandes bénédictions divines confiées à une personne.