تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 13 décembre 2017 23:47

Istanbul : rencontre Rohani-Erdogan à huis clos

Le président iranien Hassan Rohani et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan se sont rencontrés à huis clos à Istanbul, ce mercredi, en marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique consacré à la ville de Qods.

Aucun détail n’a été divulgué jusqu’à présent sur cette rencontre.

Il y a deux semaines, les deux présidents s’étaient déjà rencontrés à Sotchi en Russie, avec le président russe Vladimir Poutine dans le cadre d’un sommet tripartite consacré à la Syrie.

A Sotchi, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déclaré aux journalistes que les trois présidents avaient convenus de se rencontrer régulièrement, à quelques semaines d’intervalle, pour échanger leurs points de vue sur la situation de la Syrie et de toute la région.

L’Iran, la Turquie et la Russie sont les parrains d’un processus de paix pour la Syrie qui a débuté en 2016 à Astana, capitale du Kazakhstan, et qui a abouti à l’établissement du cessez-le-feu dans plusieurs régions de la Syrie.

La dixième réunion de la commission commune du PGAC (Plan global d’action conjoint) sur le nucléaire iranien a eu lieu ce mercredi à Vienne.

Ont participé à cette réunion la délégation iranienne, dirigée par le vice-ministre des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqchi, et les délégations du groupe 5+1 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie, Chine et Allemagne). La réunion a été dirigée par Mme Helga Schmid, assistante de Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour la politique étrangère.

Au cours de cette réunion qui a duré trois heures, les participants se sont penchés sur divers sujets : les engagements de différents partis tant sur le plan technique que dans le domaine de la levée des sanctions, dans un contexte où l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé le respect par l’Iran de tous ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire.

La délégation iranienne avait eu, hier mardi, des rencontres bilatérales avec les délégations russe, chinoise, allemande et française. Seyyed Abbas Araqchi et les membres de son équipe ont rencontré mercredi la délégation américaine à 13 h (heure locale).     

Le président iranien, Hassan Rohani, a prononcé un discours ce mercredi à Istanbul devant le sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), consacré à la ville de Qods.

Au début de son discours, le président Rohani a remercié son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan d’avoir organisé ce sommet.

Le président Hassan Rohani, au sommet extraordinaire de l’OCI à Istanbul. ©president.ir

En évoquant la réaction des Palestiniens à la poursuite de l’occupation israélienne et la décision du président américain de transférer l’ambassade de son pays de Tel-Aviv à Qods et de reconnaître la ville de Qods comme capitale d’Israël, le président Rohani a déclaré : « Pendant ces derniers jours, l’intifada de la nation palestinienne a prouvé encore une fois que les Palestiniens n’accordent aucune importance aux décisions et aux plans insignifiants et qu’ils sont prêts à poursuivre leur résistance pour recouvrer leurs droits. »

Le président iranien a appelé les pays membres de l’OCI à exploiter tous les moyens pour empêcher le gouvernement américain de mettre en œuvre sa décision concernant la ville de Qods. Selon M. Rohani, ce qui a encouragé Washington à prendre cette décision, c’étaient les efforts de certains États musulmans pour établir des relations officielles avec le régime israélien et développer leur coopération avec ce régime en proposant des plans inacceptables pour l’avenir de la Palestine, « plans qui permettront aux sionistes de dominer pour toujours le sort des Palestiniens », a-t-il souligné.

« Le plus grand ennemi des juifs n’est ni les musulmans ni les Arabes, mais le projet dangereux des sionistes. Nous, musulmans, chrétiens et juifs, nous sommes les propriétaires historiques de cette région. Or, les sionistes sont des étrangers venus d’ailleurs depuis cent ans pour propager chez nous la discorde, le terrorisme et la violence. »

Évoquant la décision du président des États-Unis, le président Rohani a déclaré : « Les États-Unis n’ont jamais été un médiateur sincère et impartial. Avec leur dernier geste, il n’y a plus aucun espoir que les Américains jouent un rôle positif dans le règlement de la crise israélo-palestinienne, car les États-Unis ont montré clairement qu’ils s’efforcent d’obtenir tout pour les sionistes sans faire preuve du moindre respect pour les droits légitimes des Palestiniens. »

Le président iranien a appelé tous les peuples musulmans à s’unir pour faire échouer le complot conjoint des États-Unis et du régime israélien. « Après la défaite de Daech et d’autres organisations terroristes en Syrie et en Irak, nous devons rester vigilants face au danger du sionisme et de l’arsenal nucléaire du régime israélien qui menace l’ensemble des pays musulmans », a déclaré le président Hassan Rohani.

« L’Iran est prêt à coopérer avec tous les pays musulmans pour défendre Qods », a-t-il souligné.

Le conseiller aux affaires internationales du Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran, Ali Akbar Velayati, a déclaré : « Les Américains cherchent à semer de nouveau la crise en Irak et en Syrie et plus particulièrement à Raqqa. »

Velayati a ajouté : « Les Américains doivent sortir de la région qu’ils le veuillent ou non. Il n’y a d’ailleurs aucune raison qui justifie leur présence dans cette région qui ne leur appartient pas. »

Le conseiller du Leader a fait noter que devraient être présentes dans la région de l’Extrême-Orient les forces de cette région du monde et non celles d’autres régions, et il a indiqué à ce titre : « Si l’Iran a été présent en Irak et en Syrie, cela a été à la demande des gouvernements irakien et syrien. »

Velayati a affirmé par ailleurs : « Certainement, le gouvernement et le peuple et la Résistance expulseront les Américains des zones qu’ils ont occupées en Syrie et c’est alors que les Américains sortiront la tête basse de ce pays. »

« Il est également vrai que la sainte ville de Qods a été maltraitée par les Américains, qui ont en plus dit vouloir transférer leur ambassade dans cette ville, mais il faut que ces derniers sachent que les Palestiniens et leurs partisans ne laisseront pas les choses rester comme cela », a enfin indiqué Ali Akbar Velayati, conseiller aux affaires internationales du Guide suprême de la Révolution islamique d’Iran et président du centre des recherches stratégiques du Conseil de discernement.

La Russie s’est déclarée prête à alléger l’embargo sur les armes imposé à la Libye.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, a déclaré, le mercredi 13 décembre, que son pays était prêt à alléger l’embargo sur les armes imposé à la Libye.

Le Premier ministre libyen Fayez el-Sarraj avait auparavant souhaité la levée partielle de l’embargo sur les armes imposé à son pays, notamment dans le domaine militaire.  

Le mardi 12 décembre, le ministre libyen des Affaires étrangères Mohammed Siala a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov et les deux ministres ont discuté du commerce et de l’investissement.

Lors de cette rencontre, Sergueï Lavrov a assuré à son homologue libyen le soutien de Moscou à une solution diplomatique à la crise et aux élections en Libye.

M. Lavrov a également ajouté que son pays ne lésinerait sur rien pour aider le gouvernement libyen à surmonter à la crise politique.

mercredi, 13 décembre 2017 23:40

Syrie : les Tu-22M3 russes regagnent leur base

Après avoir mené des frappes mortelles au cœur des positions du groupe terroriste Daech en Syrie, les bombardiers Tu-22M3 sont revenus à leur base de départ, tout comme l’avion de transport An-72 et une brigade de démineurs responsable de la neutralisation de Deir ez-Zor.

Les bombardiers Tu-22M3 engagés dans l’opération contre le groupe terroriste Daech en Syrie continuent de quitter l’aérodrome d’Ossétie du Nord (Caucase du Nord), depuis lequel ils partaient en mission, pour retourner dans leurs bases dans la région de Mourmansk (nord) et d’Irkoutsk (Sibérie orientale), selon un communiqué de la Défense russe.

« Les équipages des bombardiers à long rayon d’action Tu-22M3 ont quitté leur aérodrome en Ossétie du Nord pour l’aérodrome de dislocation de la région de Mourmansk, après avoir accompli la mission consistant à mener des frappes aériennes contre des sites terroristes sur le territoire de la République arabe syrienne », déclare la défense russe.

En outre, l’avion de transport An-72 est arrivé sur sa base permanente de déploiement dans la région de Saratov (Sud).

« Un détachement de démineurs russes responsable du déminage de Deir ez-Zor a regagné la région de Nakhabino, à Moscou. Les militaires russes ont neutralisé l’infrastructure socialement importante, les routes et les entrées dans la ville », a tweeté le ministère russe de la Défense.

Le lundi 11 décembre, Vladimir Poutine a visité la base aérienne russe de Hmeimim, où il a donné l’ordre d’entamer le retrait du groupe russe de la Syrie.

Intervenant devant les militaires, le président russe a déclaré qu’ils avaient rempli leur mission avec brio, que la Syrie était demeurée un État souverain et indépendant et que les conditions y avaient été créées pour un règlement politique sous l’égide de l’ONU.

À Hmeimim, Vladimir Poutine a rencontré son homologue syrien, Bachar al-Assad.

mercredi, 13 décembre 2017 23:39

Gaza: deux Palestiniens tués dans une frappe

Deux Palestiniens ont été tués mardi dans la bande de Gaza dans une explosion que les autorités gazaouies ont imputée à une frappe menée par Israël. 
 
Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza gouvernée par le mouvement islamiste Hamas a fait état, dans un premier temps, de deux corps amenés à l'hôpital de Beit Lahia, dans le nord de l'enclave, "après une frappe aérienne israélienne contre une moto".

Le Jihad islamique, deuxième formation islamiste palestinienne et alliée du Hamas lors des guerres contre Israël, a par la suite indiqué dans un communiqué que les deux hommes appartenaient à sa branche armée. Ajoutant qu'ils avaient péri au cours d'une "mission de jihad", il n'a pas fourni plus de précision sur le sujet et n'a pas évoqué de frappe israélienne.

Le mouvement a identifié les deux morts comme étant Hussein Ghazi Nasrallah, 25 ans, et Moustafa al-Sultan, 29 ans, membres d'une unité de Génie.

Sur place, l'explosion a laissé derrière elle un vaste cratère ainsi que la carcasse d'une moto, a constaté un photographe de l'AFP.
Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté qu'il soutient tout effort pour le renforcement de l'unité et de la cohérence conforme à la politique de la République islamique d'Iran. 
 
Dans une déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique a insistés sur la nécessité du soutien à la question palestinienne. Dans une situation où la présence de certains leaders inexpérimentés nuit au monde musulman par leur déclenchement de la guerre, il y a des responsables des pays islamiques qui sont en conformité avec la politique israélienne. Cela prépare le terrain pour le président des Etats-Unis d'agir comme un agent du régime israélien et d'annoncer la mise en place d'une loi américaine selon laquelle Beyt ul-Moqadas est la capitale du régime occupant israélien, indique la déclaration.

Dans la déclaration finale de la 31e conférence de l'Unité islamique, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a insisté que cette mesure des Etats-Unis est contre les valeurs humaine et les règles internationaux. Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique pense que cette décision américaine renforce l'unité et la cohérence des nations islamiques, a précisé la déclaration.

Dans le sens de la politique de la République islamique d'Iran concernant la question palestinienne, le Conseil soutient tout effort qui se finit dans le renforcement de l'unité et la coopération de l'umma islamique, ajouté la déclaration.
Dix-huit personnes ont été blessées mardi dans le sud-est de l'Iran par un fort séisme ayant occasionné peu de dégâts matériels, selon les autorités iraniennes. 
 
La secousse tellurique, d'une magnitude de 6,2 selon le Centre sismologique de l'Université de Téhéran, a été ressentie à 12H13 (08H43 GMT), dans la province de Kerman.

L'institut de géophysique américain USGS a lui mesuré la secousse de mardi à 5,9.

La région de Kerman avait déjà été frappée le 1er décembre par un séisme de magnitude 6,0 n'ayant fait aucune victime.

Dix-huit personnes ont été blessées par ce tremblement de terre, qui a détruit de vieilles maisons dans quelques villages, a indiqué l'agence officielle iranienne Irna.

L'épicentre du séisme a été localisé à Hejdak. Situé en bordure du grand désert du Kavir-e Lut, Hejdak se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord de Kerman, capitale provinciale à environ 800 km au sud-est de Téhéran.

La secousse a été suivie de neuf répliques d'une magnitude comprise entre 2,8 et 4,2 en l'espace de 70 minutes, selon l'Université de Téhéran.

Une autre secousse d'une magnitude de 6,0 s'est produite au nord de Kerman à 21H41 GMT, a précisé l'USGS mardi soir.

Situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles, l'Iran est une zone de forte activité sismique.

Lundi soir, un tremblement de terre de magnitude 6,0 selon l'Université de Téhéran (5,4 selon l'USGS) a été ressenti dans la région de Kermanshah (ouest de l'Iran).

Cette secousse n'a fait aucune victime, selon les médias iraniens, mais la même région, frontalière de l'Irak, avait été frappée le 12 novembre par un séisme de magnitude 7,3 ayant fait 620 morts et plus de 12.000 blessés en Iran, selon le dernier bilan.
mercredi, 13 décembre 2017 00:29

Quel projet pour Israël en Argentine ?

Les autorités argentines s’interrogent sur l’achat massif de terres par un milliardaire britannique en Patagonie et les « vacances » que des dizaines de milliers de soldats israéliens passent dans ses propriétés.

Au XIXème siècle, le gouvernement britannique avait hésité à installer Israël dans l’Ouganda actuel, en Argentine ou en Palestine. En effet, l’Argentine était alors contrôlée par le Royaume-Uni et, à l’initiative du baron français Maurice de Hirsch, était devenue une terre d’accueil pour les juifs fuyant les pogroms d’Europe centrale.

Au XXème siècle, après le coup d’État militaire contre le général Juan Domingo Perón, président démocratiquement élu du pays, un courant antisémite se développa au sein des armées. Il diffusa une brochure accusant le nouvel État d’Israël de préparer une invasion de la Patagonie, le « Plan Andinia ».

Il apparaît aujourd’hui que si l’extrême-droite argentine avait exagéré les faits dans les années 70, il existait bien alors un projet d’implantation (et non pas d’invasion) de la Patagonie.

Tout a changé avec la guerre des Malouines, en 1982. À l’époque la junte militaire argentine tente de récupérer les îles Malouines, Géorgie du Sud et Sandwich du Sud, occupées de son point de vue depuis un siècle et demi par les Britanniques. L’Onu reconnaît la légitimité de la revendication argentine, mais le Conseil de sécurité condamne le recours à la force pour recouvrer ces territoires. L’enjeu est considérable car les eaux territoriales de ces archipels donnent accès à toutes les richesses du continent antarctique.

À l’issue de cette guerre, qui fit plus d’un millier de morts (les chiffres officiels britanniques sont largement minorés), Londres impose un Traité de paix particulièrement dur à Buenos Aires. Ses Forces armées sont limitées à leur plus simple expression. Surtout, le contrôle de l’espace aérien du Sud de leur territoire et de l’Antarctique leur est retiré au profit de la Royal Air Force et elles doivent informer le Royaume-Uni de toutes leurs opérations.

En 1992 et 1994 deux mystérieux attentats, particulièrement meurtriers et dévastateurs, détruisent successivement l’ambassade d’Israël et le siège de l’association israélite AMIA. Le premier survient alors que les chefs de poste du Renseignement israélien en Amérique latine viennent de quitter le bâtiment. Le second se déroule dans le contexte des recherches conjointes égypto-argentines pour les missiles balistiques Condor. Dans la même période, l’usine principale des Condors explose, tandis que les fils des présidents Carlos Menem et Hafez el-Assad décèdent accidentellement. Les diverses enquêtes donneront lieu à une succession de manipulations.

Après avoir désigné la Syrie, le procureur Alberto Nisman se tourne contre l’Iran qu’il accuse d’avoir commandité les deux attentats et contre le Hezbollah qui les aurait exécutés. L’ancienne présidente péroniste Cristina Kirchner est accusée d’avoir négocié la fin des poursuites contre l’Iran en échange de prix avantageux du pétrole. Le procureur Nisman est trouvé mort à son domicile et la présidente Kirchner est inculpée pour haute trahison. Cependant, la semaine dernière un coup de théâtre détruit tout ce que l’on croyait savoir : le FBI états-unien rend des analyses ADN qui attestent de l’absence parmi les victimes du terroriste présumé et de la présence d’un corps jamais identifié. 25 ans plus tard, on ne sait plus rien sur ces attentats.

Au XXIème siècle, profitant des avantages que leur confère le Traité de la guerre des Malouines, le Royaume-Uni et Israël mènent un nouveau projet en Patagonie.

Le milliardaire britannique Joe Lewis acquiert d’immenses territoires dans le Sud argentin et même au Chili voisin. Ses propriétés couvrent plusieurs fois la taille de l’État d’Israël. Elles sont situées en Terre de feu, à l’extrême Sud du continent. Elles entourent notamment le Lago Escondido empêchant désormais son accès, malgré une décision de justice.

Un aéroport privé, ayant une piste d’atterrissage de 2 kilomètres, est aménagé par le milliardaire pour recevoir des avions de transport civils et militaire.

Depuis la guerre des Malouines, l’armée israélienne organise des « camps de vacances » (sic) pour ses soldats en Patagonie. Chaque année, ce sont désormais 8 à 10 000 d’entre eux qui viennent passer deux semaines sur les terres de Joe Lewis.

Si dans les années 70, l’armée argentine avait fait observer la construction de 25 000 logements vides donnant naissance au mythe du plan Andinia, des centaines de milliers auraient été construits aujourd’hui.

Il est impossible de vérifier l’état des travaux, ces terres étant privées et Google Earth neutralisant les photographies satellitaires de la zone, comme il le fait avec les installations militaires de l’Alliance atlantique.

Le Chili voisin a cédé une base sous-marine à Israël. Des tunnels y ont été creusés pour survivre à l’hiver polaire.

Les Indiens Mapuche qui peuplent la Patagonie tant argentine que chilienne ont eu la surprise d’apprendre la réactivation à Londres de la Resistencia Ancestral Mapuche(Résistance ancestrale mapuche - RAM), une mystérieuse organisation revendiquant l’indépendance. D’abord accusée d’être une ancienne association récupérée par les services secrets argentins, la RAM est aujourd’hui considérée par la gauche comme un légitime mouvement sécessionniste, mais par les leaders Mapuche comme une initiative financée par George Soros.

Le 15 novembre 2017, la Marine a perdu tout contact avec le sous-marin ARA San Juan, qui a finalement été déclaré abîmé en mer. C’est un des deux sous-marins diésel-électriques TR 1700 qui constituaient le fleuron de la petite armée argentine. La Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (CTBTO) a annoncé avoir enregistré un phénomène acoustique inhabituel dans l’Atlantique, à proximité de la zone où le San Juan avait envoyé son dernier signal. Le gouvernement a finalement admis que le sous-marin effectuait une « mission secrète » non précisée, dont Londres avait été informé. Alors que l’armée US avait lancé des recherches, la Marine russe a dépêché un drone capable d’explorer les fonds marins à 6 000 mètres de profondeur qui n’a rien trouvé. Le San Juan a probablement explosé. La presse argentine est convaincue qu’il a soit heurté une mine, soit a été détruit par une torpille ennemie.

Il est à ce jour impossible de déterminer si Israël s’est engagé dans un programme d’exploitation de l’Antarctique ou s’il construit une base de repli en cas de défaite en Palestine.