تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience les commandants de la marine iranienne à l'occasion de la journée nationale de la marine.
  
 
Pour l'Ayatollah Khamenei, la journée nationale de la marine est une occasion pour rendre un hommage appuyé aux sacrifices accomplis par les marins iraniens, "tous ceux dont la bravoure, la créativité, la vision ont démuni l'ennemi".

"L'opération menée par la marine iranienne le 28 novembre 1981, alors en pleine guerre contre le régime baathiste d'Irak, a eu un effet durable et a accéléré la fin de la domination de l'ennemi sur les mers de la région", a-t-il indiqué. Le Leader de la Révolution islamique a recondamné à ce que le souvenir des "martyrs" de cette opération militaire réussie ne soit jamais effacé.

Le 28 novembre 1981, la marine iranienne a lancé une opération baptisé "Perle". Deux des principaux terminaux pétroliers d'Irak, Al-Bakr et Al-Ommeyades, ont été pris pour cible, ce qui a provoqué l'arrêt des exportations du pétrole irakien.

"La mort pour Dieu et pour la patrie est loin d'être une perte. Elle est une aubaine pour une nation qui honnit la servitude", a affirmé l'Ayatollah Khamenei.

Le Leader de la RI s'est félicité des progrès réalisés ces dernières années par les forces navales iraniennes aussi bien sur le plan des capacités de combats que dans le domaine des équipements: "La marine iranienne a réalisé des progrès notables par rapport à il y a 20 ans. Ceci dit, il faut  accélérer la cadence et en faire plus dans tous les secteurs."

Avant le discours du Leader la Révolution islamique, le commandant en chef de la marine, le contre-amiral Khanzadi a évoqué la mission extraterritoriale que se sont fixées les forces navales iraniennes et qui relève à la fois de la dissuasion, de la sécurisation des voies maritimes et du renforcement de la présence iranienne dans les eaux libres.   

L’apprentissage de la langue persane et la collecte et le décodage d’informations sur l’Iran ; voici l’une des missions principales de l’unité 8200 de l’armée israélienne.

L’agence de presse iranienne Mizan a écrit ce mardi 28 novembre que l’apprentissage de la langue persane et la collecte et le décodage d’informations sur l’Iran faisaient partie des plus importantes missions confiées à l’unité 8200, le plus grand service d’espionnage israélien.

Pour rappel, l’unité 8200, également appelée « Israeli SIGINT National Unit ou ISNU », constitue en réalité une unité de renseignement de l’armée israélienne. Cette unité est responsable du renseignement d’origine électromagnétique et du décryptage de codes. En 2016, l’unité 8200 aurait disposé d’un effectif de plus de 7 500 personnes, soit près de 80 % des effectifs de l’AMAM, le fameux renseignement militaire israélien.

Mais l’Iran n’est pas le seul point d’intérêt de cette unité militaire d’espionnage israélien. Certaines sources disent que l’unité 8200 de l’armée israélienne, qui mène ses activités d’espionnage sur les frontières de la Syrie jusqu’aux zones surplombant Damas, a eu un rôle central dans l’assassinat de commandants de la Résistance, dont Imad Mouqhnieh, dans le quartier de Kfar Sousa à Damas.

Les éléments de l’unité 8200 passent des formations spéciales d’entraînement militaire et de collecte d’informations dans les pays du Moyen-Orient, dont des pays arabes. Les membres de cette unité d’espionnage chargés de se déplacer sur les lignes de front des combats doivent aussi apprendre à collecter et à analyser les informations de l’ennemi.

Outre l’unité 8200, il y a au sein de l’armée israélienne une autre unité spécialisé en collecte d’informations, connue sous le nom d’unité 504. Elle est considérée comme étant le troisième bras du renseignement militaire du régime israélien.

En visite au Burkina Faso le président français, Emmanuel Macron, a annoncé ce mardi 28 novembre vouloir frapper les passeurs qui exploitent les migrants en Libye et a dénoncé les « crimes incontestables » de la colonisation européenne, entamant sa première tournée africaine dans une atmosphère tendue après une attaque contre des soldats français et des manifestations dans la capitale burkinabée.

Macron a réitéré sa volonté d’aider à la constitution d’une force multinationale pour lutter contre les groupes terroristes. Il a demandé à l’Iran, au Qatar et à la Turquie de s’engager fermement dans ce combat.

Lors d’un discours devant 800 étudiants de l’Université de Ouagadougou, Macron a annoncé qu’il allait « proposer une initiative euro-africaine » pour « frapper les organisations criminelles et les réseaux de passeurs » qui exploitent les migrants subsahariens en Libye. Il a également annoncé « un soutien massif à l’évacuation des personnes en danger » en Libye, qualifiant de « crime contre l’humanité » la vente de migrants comme esclaves.

Emmanuel Macron entend convaincre une jeunesse africaine de plus en plus hostile à la présence française sur le continent, sur fond de menace terroriste persistante au Sahel, que les troupes françaises installées dans la région ont du mal à combattre, et d’un flux migratoire croissant que l’Europe veut endiguer.

La Russie réduira sans aucun doute le nombre de ses militaires opérant en Syrie, tout en maintenant les deux aérodromes à Lattaquié et à Hmeimim et un centre logistique des forces navales sur le port de Tartous.

Le site d’actualité russe Gazeta.ru a écrit ce mardi 28 novembre que la Russie commencera certainement à réduire le nombre de ses militaires opérant actuellement en Syrie, d’ici la fin de l’année en cours, sans toutefois préciser le nombre exact des militaires qui se retireront du territoire syrien.

« La Russie maintiendra ses deux aérodromes à Lattaquié et à Hmeimim et son centre logistique naval à Tartous. Le général Valéri Guérassimov, chef d’état-major des forces armées russes, a annoncé, il y a quelques jours, le retrait massif des contingents russes du territoire syrien d’ici la fin 2017. Selon le général Guérassimov, la décision a été déjà prise mais les détails devraient encore être débattus. Il a ajouté que la Russie maintiendrait des structures nécessaires à assurer la paix et la stabilité en Syrie.

Le ministère russe de la Défense affirme que des contingents russes, appuyés par les forces de la défense anti-aérienne, ont utilisé des systèmes de défense anti-aériens S-300 et S-400 afin de mettre sur pied un système de défense anti-aérien unifié et sûr qui sera capable d’assurer la sécurité des installations militaires en Syrie. C’est bien ces même S-300 et S-400 russes qui ont garanti la sécurité du gouvernement Assad et qui ont empêché les pays occidentaux d’appliquer le même scénario qu’ils avaient appliqué en Libye. Selon les experts militaires, la Russie pourrait optimiser le centre naval de Tartous et maintenir ses conseillers militaires et une partie de ses forces aérospatiales. »

La semaine dernière, le quotidien américain The Washington Post s’est référé à ses sources pour révéler le projet du Pentagone de maintenir sa présence militaire dans le nord de la Syrie.

À noter que la Russie a acheminé ses contingents en Syrie à la demande du gouvernement syrien pour l’aider à lutter contre les terroristes alors que la présence militaire américaine est illégitime et illégale aux yeux des autorités syriennes et du droit international.

En visite au Burkina Faso le président français, Emmanuel Macron, a annoncé ce mardi 28 novembre vouloir frapper les passeurs qui exploitent les migrants en Libye et a dénoncé les « crimes incontestables » de la colonisation européenne, entamant sa première tournée africaine dans une atmosphère tendue après une attaque contre des soldats français et des manifestations dans la capitale burkinabée.

Macron a réitéré sa volonté d’aider à la constitution d’une force multinationale pour lutter contre les groupes terroristes. Il a demandé à l’Iran, au Qatar et à la Turquie de s’engager fermement dans ce combat.

Lors d’un discours devant 800 étudiants de l’Université de Ouagadougou, Macron a annoncé qu’il allait « proposer une initiative euro-africaine » pour « frapper les organisations criminelles et les réseaux de passeurs » qui exploitent les migrants subsahariens en Libye. Il a également annoncé « un soutien massif à l’évacuation des personnes en danger » en Libye, qualifiant de « crime contre l’humanité » la vente de migrants comme esclaves.

Emmanuel Macron entend convaincre une jeunesse africaine de plus en plus hostile à la présence française sur le continent, sur fond de menace terroriste persistante au Sahel, que les troupes françaises installées dans la région ont du mal à combattre, et d’un flux migratoire croissant que l’Europe veut endiguer.

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi s'est vue retirer la plus haute distinction de la ville britannique d'Oxford en raison de son "inaction" dans la gestion de la violence de l'armée birmane contre les Rohingyas, a annoncé le conseil municipal. 
 
"Quand Aung San Suu Kyi a reçu le Freedom of the City en 1997, c'était parce qu'elle incarnait les valeurs de tolérance et d'internationalisme d'Oxford", déclare le conseil municipal dans un communiqué.

"Aujourd'hui, nous avons pris la décision sans précédent de lui retirer la plus grand distinction de la ville en raison de son inaction devant l'oppression de la minorité rohingya", ajoute le texte, publié après cette décision votée lundi soir à l'unanimité.

Fin septembre, la prestigieuse université d'Oxford avait elle décidé de retirer de ses murs un portrait d'Aung San Suu Kyi, ancienne étudiante de l'établissement.

la dirigeante birmane, prix Nobel de la paix, est très critiquée pour son peu d'empathie envers la minorité musulmane rohingya, considérée comme une des plus persécutées du monde, et victime, selon l'ONU, d'un "nettoyage ethnique".

Quelque 900.000 Rohingyas de Birmanie sont entassés dans le plus grand camp de réfugiés de la planète, dans le sud du Bangladesh. Environ 620.000 d'entre eux ont fui depuis fin août leurs villages de l'Etat Rakhine (ouest de la Birmanie) pour échapper à des violences de la part des militaires de la Birmanie.
La victoire contre le groupe Daech en Irak devrait permettre d'accélérer en 2018 le retour des déplacés chrétiens persécutés par les insurgés, à condition d'accroître l'aide pour reconstruire leurs villages, a déclaré l'archevêque d'Erbil Bashar Warda dans un entretien avec l'AFP. 
 
"En tant que chrétien, qu'archevêque, je dois chercher du soutien pour notre communauté", a ajouté Mgr Warda. "Il ne s'agit pas seulement de soutien financier, mais aussi d'éveiller les consciences, défendre la cause des chrétiens victimes d'un génocide".

Daech avait fait massivement fuir ces dernières années les membres de l'une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde.

Bashar Warda "espère" que 2018 sera l'année du retour des déplacés dans leur foyer. "Le plus tôt sera le mieux", a-t-il affirmé, soulignant que le mouvement a déjà commencé au fur et à mesure que les insurgés étaient chassés de Mossoul et d'autres territoires.

Mais, outre la reconstruction qui prendra du temps, d'autres obstacles subsistent.

Dans certains quartiers de Mossoul, a-t-il expliqué, "des chrétiens ont fait part de leurs inquiétudes au sujet de la sécurité". "On a battu Daech militairement mais son idéologie est encore là", il faut "changer les mentalités", a fait valoir l'homme d'Eglise.
L’attaque terroriste contre la mosquée égyptienne de Bir Al-Abed près d’El-Arich dans le Nord-Sinaï, le vendredi 24 novembre 2017, qui a fait 305 tués et 128 blessés, est une réaction des groupes takfiristes à leurs échecs en Syrie et en Irak.
 
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, Seyed Hossein Sharaf-o-din, mari de la sœur de l’Imam Moussa Sadr, écrivain et spécialiste libanais des questions sociales et politiques, a déclaré que les takfiristes ne reculaient devant aucun crime à l’encontre des autres confessions et même à l’encontre des chrétiens, car ils les considèrent tous comme des impies qu’il faut tuer, et seule l’Arabie saoudite qui est à l’origine de ces groupes, est restée à l’abri de ce fléau.
 
«  Les takfiristes cherchent à étendre leur contrôle sur les pays islamiques et arabes, même par la terreur. Leurs défaites face à la mobilisation populaire et l’armée, en Syrie et en Irak, a beaucoup déçu leurs maitres américains et sionistes. Pour eux, les mosquées sont le berceau d’idées déviationnistes alors que les mosquées sont des lieux surs, et ces idées ne sont acceptables pour aucune école islamique. La mobilisation populaire exigée par l’Ayatollah Sistani, a désamorcé ce complot en Irak, il est nécessaire que les autres pays islamiques s’unissent pour lutter contre ces groupes et les combattent sur tous les fronts, militaires, culturels, médiatiques et politiques », a-t-il dit.  

Aujourd'hui, lundi, coïncidant avec le huitième jour du mois de Rabi al-Awwal (troisième du calendrier lunaire), les musulmans chiites portent le deuil du complot qui a fait de l'imam Hasan al-Askari un martyr en l'an 260 du hadj lunaire. (874 après JC).

Pour cette raison, des millions de croyants fidèles se rendent aux mosquées pour assister aux cérémonies de deuil du douloureux martyre de ce grand guide des musulmans - le fils de l'Imam Hadi (P) - alors qu'il n'avait que 29 ans.

L'imam Hasan al-Askari a été responsable de six ans de la responsabilité de diriger la communauté islamique sous la grande répression du califat abbasside, se consacrant à protéger et à préserver les préceptes de l'Islam, ainsi qu'à lutter contre les sectes qui déformaient les préceptes de ce bienheureux. religion

Malheureusement, il a été empoisonné dans une prison du calife après avoir fait face à de nombreuses difficultés et limitations que les califes abbassides ont imposées à son travail. Après sa mort, la sagesse divine a déterminé que son fils et douzième confié, Imam Mahdi, se cacher et rester absent jusqu'à ce que le peuple soit prêt pour sa présence.

lundi, 27 novembre 2017 08:53

Imam al-Hasan al-'Askarî (a)

Imam al-Hasan al-'Askarî (a) (en arabe: الإمام الحسن العسكري عليه السلام), Abû Muhammad Hasan b. 'Alî, est le onzième Imam des chiites duodécimains, et le père de l'Imam al-Mahdi (a). Il est né à Médine en 232h. Il est connu sous le nom de 'Askarî, puisqu'il a passé sa vie de manière forcée dans la ville militaire de Samarra.
Son époque fut une période très sensible et ses relations avec ses adeptes ont été très limitées et elles s'effectuaient surtout par l'intermédiaire de ses représentants.
 
Parmi ses représentants, 'Uthmân b. Sa'îd fut une personne très proche de lui. Après la mort de l'Imam, et le début de la période de la petite occultation, ce fut lui-même qui devint le premier Bâb, Nâ'ib, ou Légataire de l'Imam Caché (a).
 
L'Imam al-Hasan al-'Askarî est reconnu également par ses hadiths dans différents domaines comme : l'exégèse du Coran, la morale, le fiqh (jurisprudence), la théologie, les invocations, et les zîyârat (visites pieuses).
 
Ses titres et sa lignée
Voici la lignée de l'Imam al-Hasan al-'Askarî : Ibn 'Ali b. Muhammad b. 'Ali b. Mûsâ b. Ja'far. Sa mère fut une servante nommée "Hudayth" ou "Hadîtha"; certaines sources la nomment "Sûsan", ou "Salîl", et l'ont admiré en la considérant parmi les mystiques et les pieuse et avec l'expression : 
"کانت من العارفات الصالحات".
 
Les titres de l'Imam sont  : Sâmit (صامت), Hâdî (هادى), Rafîq (رفیق), Zakîî (زَکى), Naqî (نقى), Khâlis (خالص). Egalement Ibn Ridha est un titre qu'on donnait aux trois Imams à savoir l'Imam Jawâd (a), l'Imam Hâdî (a), l'Imam Hasan al-'Askarî (a).
 
L'Imam Hâdi, le père de l'Imam Hasan al-'Askari, a vécu près de 21 ans à Samarra; c'est pourquoi ces deux Imams sont connus sous le nom de "'Askarî"; 'Askar étant l'ancien nom de Samarra.
 
Ahmad b. 'Ubaydullah b. Khâqân a décrit les caractères apparents de l'Imam 'Askari ainsi : Il eut des yeux noirs, un très beau visage et une taille moyenne.
 
Son surnom fut : "Abu Muhammad".
 
Sa naissance et sa mort
Imam Hasan 'Askari est né en 232h. à Médine et a vécu seulement 28 ans[1]. Sur le jour de sa naissance, il y a des divergences. Il est dit qu'il est né le 10, ou le 8, ou le 4 du mois de Rabi' al-thanî.
 
La date de sa mort est le 8 Rabi' al-awwal de l'an 260h. [2].
 
Ses femmes et ses enfants
Selon les avis des historiens, l'Imam al-'Askarî n'a jamais épousé officiellement une femme. Sa lignée a continué par une servante qui fut la mère de l'Imam al-Mahdi (a). 
Cependant, Shaykh as-Sadûq ainsi que Zayn ad-Dīn b. Nūr ad-Dīn ʿAlī Shahîd ath-Thâni écrivent que cette femme fut l'épouse légale de l'Imam al-'Askarî[3].
 
Le nom de cette femme n'est pas bien connue non plus, et on pense que ce fut exprès afin de garder secret la naissance de l'Imam al-Mahdi(a). Néanmoins certains on écrit qu'elle s'appelait Narjis, d'autres considèrent son nom Saqîl, Maryam ou Rayhâna[4].
 
D'après la plupart des sources, son seul enfant fut l'Imam al-Mahdi, né au mi-Sha'bân de l'an 255 H.
 
Le récit de la naissance de son fils, le Mahdi, al Qâ'im
Dans un long récit, Hakima bint Muhammad b. 'Ali, la sœur du dixième Imam, raconte que l'épouse de son neveu, l'Imam al-Hasan al-'Askari, ne présentait jusqu'au jour de son accouchement, aucun signe de grossesse et que le soir de l'accouchement jusqu'au moment de la naissance de l'enfant, la mère, ne ressentant aucune douleur, était tranquillement endormie. Le père, l'Imam al-'Askari, ne montera le nouveau-né qu'a une quarantaine de disciple très intimes, puis l'enfant fut caché.
 
D'après plusieurs récit le onzième Imam aurait adopté une double tactique pour garantir la sécurité de son fils. Des rumeurs circulant dans les milieux chiites et identifiant le Mahdi au douzième Imam seraient arrivées jusqu'aux oreilles des hommes du pouvoir abbasside, c'est pourquoi, selon les chiites imamites, aucun Imam ne fut aussi surveillé et espionné que ne fut le onzième, l'Imam al-'Askari [5].
 
Les preuves de son imamat
Le Shaykh al-Mufîd écrit que Hasan b. 'Ali (l'Imam al-'Askari) devint le onzième Imam des chiites duodécimains, après le décès de son père l'Imam al-Hâdi, et cela grâce à sa prééminence, et sa supériorité dans la science et dans la connaissance sur tous les autres hommes de son époque[6].
 
Dans un des récits rapportés de 'Ali b. 'Umar Nawfalî à propos de l'Imam Hâdî (a) on lit : 
"J'étais à côté de l'Imam al-Hâdî dans la cour de sa maison lorsque son fils Muhammad Abû Ja'far passa devant nous. Je lui ai demandé : 
Ce sera lui notre Imam après vous ? il répondit : non ! votre Imam après moi, sera Hasan"[7].
 
Ses relations avec les chiites
L'Imam Hasan al-'Askari, durant ses années de vie à Samarra, à l'exception de quelques fois où on l'a mis en prison, fut comme tous les autres citadins ordinaires de cette ville. 
 
Les historiens pensent que si l'Imam avait été libre pour choisir son lieu de vie, il aurait choisi la Médine! Donc la ville de Samarra est considérée pour la plupart des chiites comme une terre d'exile pour lui qui était forcé par les califes abbassides à y vivre.
 
Sa présence dans cette ville, était toutefois surveillée et il était considéré comme un danger pour le gouvernement, du fait de son influence sur les musulmans. C'est pour cette raison qu'on avait demandé à l'Imam d'informer constamment le gouvernement abbasside de sa présence sur Samatra[8]. Il est rapporté également qu'il était contraint de se rendre au centre du gouvernement (dâr al-Khilâfa) tous les lundis et jeudis de chaque semaine. Certains ont interprété cette obligation comme un respect, d'autres plutôt comme un contrôle et une surveillance.
 
Du fait de ces surveillances intenses, il parait que l'Imam n'était pas libre dans ces relations avec les chiites et eux, ils ne pouvaient pas le voir facilement. Il est rapporté que ses adeptes et chiites se préparaient pour le voir sur son chemin où il se rendait auprès du calife, ou était contraint d'accompagner ce dernier[9].
 
Mais l'Imam était surtout en contact avec ses chiites par correspondance ; ses écrits existent dans diverses sources. Toutes ces conditions avaient fait que certaines personnes jouer le rôle de l'intermédiaire entre l'Imam et ses adeptes, parmi lesquels il faut mentionner 'Aqid son servant très proche, celui qui l'a élevé des la naissance et qui envoyait ses lettres ; également Gharib Abu al-Adyan qui, lui aussi, était à son service et transmettait ses lettres[10].Mais plus importants encore que ces deux personnes, c'est 'Uthmân b. Sa'îd qui était le Bâb, le représentant officiel de l'Imam et l'intermédiaire entre lui et ses adeptes. 
 
Ce fut lui même qui, après la mort de l'Imam al-'Askarî, et le commencement de la période de l'occultation mineure a joué le rôle du premier Bâb (ou Nâ'ib, Wakil, Safîr) de l'Imam Caché.
 
notes
1. Aller↑ Kulayni, al-Kafi, vol.1, p.503
2. Aller↑ Mas'udi, Muruj al-Dahab, vol.4, p. 110
3. Aller↑ Shaykh Sadûq, Kamâl ad-Dîn, vol. 2, p.418; Majlisî, Bihâr al-anwâr, vol.51, p.28
4. Aller↑ cf. Tarihi, Jâmi' al-Maqâl, p.160
5. Aller↑ Mohammad Ali, Amir-Moezzi, 2007, p.255
6. Aller↑ Shaykh Mufid, al-Irshâd, p.295
7. Aller↑ Kulayni, al-Kâfi, vol.1, p.324
8. Aller↑ Shaykh al-Tusi, al-Ghayba, p.19
9. Aller↑ Shaykh Mufid, al-Irshad, p.387
10. Aller↑ Shaykh al-Saduq, Kamal al-Din, p.475