تقي زاده

تقي زاده

Un colonel du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a été tué dans le pilonnage de sa voiture par un groupe d’assaillants dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, au sud-est de l'Iran, à la frontière avec le Pakistan.

Le quartier général de Qods appartenant aux forces terrestres du CGRI a fait état de la mort mercredi 17 janvier du colonel Hossein-Ali Javdanfar, de l'unité Salman du CGRI dans la province, lors d'une fusillade ciblée sur la route reliant la ville de Khash à la capitale de Zahedan.

La victime était un conseiller du CGRI. Il s'était rendu dans le comté de Saravan dans le but d’y superviser les activités et les projets culturels.

Des enquêtes sont en cours pour identifier les assaillants. 

Au moins 16 Palestiniens ont été tués lors des dernières frappes aériennes israéliennes sur Rafah, alors que le régime poursuit sa guerre brutale contre la bande de Gaza.

Au moins 16 Palestiniens, dont de jeunes enfants, ont été tués lors des dernières frappes aériennes israéliennes sur la ville de Rafah, dans le sud du pays, alors que le régime poursuit sa guerre brutale contre la bande de Gaza assiégée.

Selon des sources locales et des séquences vidéo vérifiées par Al Jazeera, les civils ont été tués après que des avions militaires israéliens ont ciblé mercredi 18 janvier une maison à l'est de Rafah.

Auparavant, les images montraient les corps des trois enfants dès leur arrivée à l'hôpital Abou Yusef al-Najjar de Rafah. La ville regorge actuellement de dizaines de milliers de civils déplacés.

Des explosions ont retenti dans différentes régions du Yémen, notamment à Sanaa, Dhamar, Saada, Taëz et Hodeidah.

La chaîne Telegram Sabereen News, affiliée à la Résistance irakienne, a rapporté jeudi matin 18 janvier que les États-Unis et le Royaume-Uni ont de nouveau frappé le Yémen. 

Sur les réseaux sociaux circulaient déjà des images des explosions dans différentes villes du Yémen lorsque, un peu plus tard, la télévision du Yémen a officiellement fait part des nouvelles frappes des États-Unis et du Royaume-Uni contre les provinces de Hodeidah, Saada, Taëz, Dhamar et al-Bayda.

La chaîne de télévision Al Mayadeen a rapporté ce jeudi à l’aube que la Résistance irakienne avait attaqué par drone la base américaine de Hemo en Syrie, où étaient cantonnés des forces américaines et des éléments liés au régime sioniste. 

Des sources locales ont fait part des frappes contre une base militaire américaine au cœur de la Syrie, simultanément à l'agression militaire américaine contre le Yémen.​

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que l’attaque de missiles lancée, mardi 16 janvier, contre des zones pakistanaises proches aux frontières iraniennes était dirigée contre le groupe terroriste Jaish al-Adl et qu’aucun citoyen pakistanais n’avait été touché.

S’exprimant en marge du Forum économique mondial de Davos, mercredi 17 janvier, Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que les terroristes de Jaish al-Adl sont des Iraniens qui ont trouvé refuge au Pakistan et que Téhéran avait averti à plusieurs reprises Islamabad d’empêcher ce groupe terroriste de se servir de leurs refuges au Pakistan pour mener des attentats à l’intérieur de l’Iran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a ajouté : « Nous respectons la souveraineté et l’intégrité territoriale du Pakistan et de l’Irak, mais nous ne permettons pas que notre sécurité nationale soit compromise, et nous n’avons aucun scrupule à traiter avec les groupes terroristes au Pakistan et les agents israéliens dans la région du Kurdistan irakien. »

Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que les attaques avaient pour but de protéger la sécurité de l’Iran, de ses voisins et de la région dans son ensemble.

« Ce que nous avons fait avait pour but de renforcer la sécurité de l’Iran, du Pakistan, de l’Irak et de la région, et nous considérons la sécurité de l’Irak et du Pakistan comme celle de la République islamique d’Iran », a-t-il souligné.

Les militaires iraniens ne connaissent aucune limite pour sauvegarder les intérêts nationaux et protéger les civils iraniens, a fait savoir le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, lors d’une séance du cabinet qui s’est tenue le mercredi 17 janvier à Téhéran.

« Nous ne voyons aucune limite à la défense de nos intérêts nationaux et de notre peuple, et nous le ferons certainement avec autorité. Quelle que soit l’origine des menaces contre la République islamique, nous réagirons et la riposte sera proportionnée, décisive et forte », a-t-il martelé.

Ces remarques interviennent après que la République islamique d’Iran a lancé des opérations de missiles contre les bases des terroristes anti-iraniens ainsi que les centres de l’agence d’espionnage du régime israélien, Mossad, dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien et en Syrie.

 

Les forces militaires iraniennes et pakistanaises ont organisé des exercices d'entraînement navals conjoints d'une journée dans le détroit d'Hormuz et la pointe nord du golfe Persique, alors que les deux voisins s'efforcent de renforcer leur coopération et de forger des relations plus solides.

Des navires de combat et des navires de guerre lanceurs de missiles de la marine de la République islamique d'Iran et de la marine pakistanaise ont participé mardi 16 janvier aux exercices qui ont eu lieu au large de la ville portuaire de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran.

Les principaux objectifs des exercices d'entraînement consistent à augmenter le niveau des interactions et des échanges dans le cadre des formations, à promouvoir les relations militaires et à mettre en œuvre les accords maritimes bilatéraux.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a dénoncé les complots américains pour l'après-guerre à Gaza, affirmant que seuls les Palestiniens peuvent décider de leur avenir.

« Personne n'a le droit d'imposer quoi que ce soit au peuple palestinien », a souligné Amir-Abdollahian lors d'une rencontre mardi 16 janvier avec le Premier ministre libanais Najib Mikati en marge du Forum économique mondial à Davos, en Suisse.

Il a réitéré que seuls les Palestiniens peuvent décider de la manière de gérer les affaires de Gaza et de la Cisjordanie occupée.

Le géant énergétique britannique Shell a suspendu indéfiniment toutes ses expéditions via la mer Rouge, dans un contexte de tensions accrues dans cette zone en raison du soutien incessant de Washington à la guerre génocidaire israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Le Wall Street Journal, citant des personnes proches de la décision, a rapporté mardi 16 janvier que Shell avait décidé de suspendre le transit par crainte d'une nouvelle escalade des tensions entre les forces armées du Yémen et les pays occidentaux dirigés par les États-Unis, principaux soutiens d'Israël.

Un pétrolier affrété par Shell à destination d'Israël aurait été visé par un drone en mer Rouge. La compagnie britannique BP a récemment annoncé qu'elle suspendrait le transit du pétrole par la mer Rouge.

 

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) affirme avoir tiré des barrages de missiles balistiques sur des bases syriennes de terroristes impliqués dans de récentes attaques en Iran, ainsi que sur un centre d'espionnage israélien situé dans la région du Kurdistan irakien.

Le CGRI a déclaré que la première frappe de missile a visé les lieux de rassemblement des commandants et des principaux éléments des récentes attaques terroristes survenues dans les villes iraniennes de Kerman et de Rask.

Il a ajouté que cette frappe avait eu lieu après que des points de rassemblement du groupe terroriste Daech aient été identifiés dans les territoires occupés de Syrie et détruits par un certain nombre de missiles balistiques.

Le groupe takfiri a revendiqué la responsabilité de deux explosions qui ont tué près de 100 personnes et blessé des dizaines d'autres à un mémorial dédié au plus haut commandant antiterroriste iranien, le lieutenant-général Qassem Soleimani, dans la ville de Kerman, dans le sud-est de l'Iran, le 3 janvier.

Plus tard le même mois, une autre attaque terroriste a frappé un commissariat de police de la ville de Rask, dans le sud-est de l'Iran, tuant 11 policiers et blessant au moins six autres.

Le CGRI a déclaré dans un communiqué ultérieur qu'une autre frappe de missile avait été lancée sur un principal centre d'espionnage de l'agence d'espionnage du régime israélien, le Mossad, dans la région du Kurdistan irakien.

Il a déclaré que cette frappe était un signe de la parfaite supériorité du CGRI en matière de renseignement sur les bases et les activités du régime sioniste dans la région.

Le CGRI a ajouté que sa frappe de missile sur la région du Kurdistan irakien avait totalement détruit le centre du Mossad.

Arnaud Develay, juriste international et Imadeddin Hamrouni, analyste politique, s'expriment sur le sujet.