
تقي زاده
Qui sont les personnes visées par le terme" nos fils… nos femme… nous-mêmes" dans la Sourate Âle 'Imrân, 3 : 61?
«Si quelqu'un te contredit après ce que tu as reçu en fait de Science, dis : "Venez ! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes: nous ferons alors une exécration réciproque en appelant la Malédiction d'Allah sur les menteurs."» Sourate Âle 'Imrân, 3 : 61
Il s'agit d'un événement historique immortel, que les historiens et les mufassir ont relaté, et qui a mis en évidence l'immunité de la Famille du Prophète 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn aux yeux d'Allah, et sa place sublime dans la Ummah.
Cet événement, comme nous le rapportent les historiens et les exégètes, est la "Mubâhalah". Il a eu lieu lorsqu'une délégation [1] 26 de Chrétiens de Najrân crut pouvoir discuter avec le Prophète et tenter de le contredire.
Alors, Allah ordonna à Son Messager, dans ce Verset, d'appeler 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn, et de se diriger avec eux vers la vallée, et de demander aux Chrétiens de convoquer leurs fils et leurs femmes pour venir avec eux, afin de prier Allah de faire descendre Sa Malédiction sur les menteurs d'entre les deux parties.
Selon al-Zamakh-charî, dans "Al-Kach-châf":
«Lorsque le Prophète les [les Chrétiens] appela à l'invocation de l'exécration [2], ils dirent : "Attendez, que nous nous concertions."
Puis, lorsqu'ils entreprirent leur concertation, ils demandèrent à leur vicaire : "O 'Abdul Maçih ! Qu'en penses-tu ?" Celui-ci répondit: "O assemblée des Chrétiens ! Muhammad est un Prophète Envoyé .... Par Allah ! Aucun peuple n'a jamais affronté un Prophète dans une invocation d'exécration sans que périssent ses vieillards, et sans qu'il ne soit privé de ses enfants ! Si vous le faites, vous périrez tous .... Préservez donc la paix avec cet homme, et rentrez chez vous." Lorsque le Prophète revint, en étreignant al-Husayn et en tenant la main d'al-Hassan, laissant Fatima marcher derrière lui, et 'Ali derrière elle, et qu'il dit à ces derniers : "Si j'invoque Allah, dites : Amîn !", l'archevêque de Najrân s'écria : "O assemblée des Chrétiens ! Je vois des visages par lesquels si Allah voulait déplacer une montagne, Il le pourrait ! N'invoquez pas l'exécration d'Allah, sinon vous périrez et aucun Chrétien ne restera à la surface de la terre jusqu'au Jour du Jugement !" Sur ce, les Chrétiens dirent au Prophète : "O Abû-l-Qâsim28 ! Nous avons décidé de ne pas te provoquer en invocation d'exécration, de t'approuver pour ta Religion, et de rester fidèles à la nôtre." Le Prophète leur dit : "Si vous refusez l'invocation de l'exécration, convertissez-vous donc à l'Islam, et vous aurez les devoirs et les droits des Musulmans." Comme ils
refusaient son offre, il leur dit : "Je vous combats donc !" Ils répondirent : "Nous ne pouvons pas combattre les Arabes. Mais nous concluons avec toi un traité de réconciliation en vertu duquel tu t'abstiendras de nous attaquer, de nous menacer et de nous détourner de notre religion, et nous t'offrons en contrepartie deux mille dalmatiques, mille au mois de Çafar, et mille autres au mois de Rajab, ainsi que trente cuirasses ordinaires en fer." Le Prophète accepta l'offre de réconciliation et dit: "Par Celui Qui tient mon âme entre Ses mains! Le dépérissement planait sur les gens de Najrân. S'ils avaient invoqué l'anathème, ils auraient été transformés en singes et en porcs, et la vallée aurait éclaté en feu autour d'eux. Allah aurait déraciné Najrân ses habitants, et même les oiseaux juchés sur la cime des arbres.Avant l'écoulement d'une année, tous les Chrétiens auraient péri."»
Poursuivant son interprétation du Verset de Mubâhalah, et l'exaltation de la position sublime des Ahl-ul-Bayt, en prenant le hadith de 'Ayechah pour témoin, il écrit :
«Si le Prophète a fait passer leur invocation avant lui-même, c'est pour attirer l'attention sur leur position sublime, leur place proche [d'Allah], et pour montrer qu'ils ont la primauté sur soi-même, et qu'on a le devoir de se sacrifier pour eux. Il y a dans tout cela une preuve des plus solides de la Vertu des Gens du manteau Ahl al-Kisâ' [3]. et une indication évidente de la véracité de la prédication du Prophète, car personne parmi les amis de l'Islam ou parmi ses détracteurs n'a prétendu qu'ils [les Chrétiens de Najrân] ont répondu positivement à l'invitation du Prophète.» [4]
L'événement met face à face le camp de la Foi et celui du polythéisme. Ceux qui représentaient le camp de la Foi représentaient naturellement l'avant-garde de la Bonne Direction, le sommet de la Ummah, le meilleur d'elle-même, et dont lequele Coran a défié les ennemis de l'Islam, et que ce sont leurs adversaires qu'il a traités de menteurs passibles de l'Anathème et de la Torture : «... en appelant la Malédiction d'Allah sur les menteurs.»
Sans la garantie de leur intégrité et de leur véracité, Allah ne leur aurait pas conféré un tel honneur, et le Saint Coran ne les aurait pas considérés comme tels.
Al-Fakhr al-Râzî a noté, dans son "Tafsîr al-Kabîr" le même récit qu'avait relaté al-Zamakh-charî. La concordance totale de leurs exégèses en ce qui concerne ce point est à cet égard significative. Après avoir rapporté ce que al-Zamakh-charî avait relaté, al-Râzî commente :
«Sachez que l'authenticité de ce récit fait l'unanimité des exégètes [mufassir] et des rapporteurs de hadith.» [5]
Al-'Allâmah al-Tabâtabâ'î, parlant de la signification de ce Verset et affirmant que les personnes qu'il désigne -celles par lesquelles Allah a défié Ses ennemis- sont le Messager d'Allah, 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn, a écrit :
«Les rapporteurs de hadith l'ont transmis et admis [ce fait] unanimement. Les auteurs des recueils Jâmi' l'ont établi dans leurs recueils; parmi eux, citons Muslim, dans son "Çahîh", al-Tirmithî, etc. De même, les historiens l'ont confirmé.
Puis les exégètes ont tenu unanimement à le citer et à le faire figurer dans leurs exégèses, sans aucune réserve ni objection. Parmi eux, il y a de nombreux rapporteurs de hadith et d'historiens, comme al-Tabarî, Abû-l-Fidâ', Ibn Kathîr, al-Çiyûtî et bien d'autres.»
Il y a donc unanimité chez les exégètes pour préciser l'identité des Ahl-ul-Bayt, affirmer l'obligation de les aimer et souligner leur position sublime dans la Ummah.
Lorsque les deux Versets précités confèrent la qualité de Pureté aux Ahl-ul-Bayt -'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn- nous devons comprendre que cette Pureté s'applique à la totalité de leur être, la Pureté de la pensée, de l'âme, de la conscience et de la conduite. Une Pureté qui exclut toute souillure, tout élément contaminé et étranger à l'esprit de l'Islam. Leur Pureté s'identifie à celle de l'Islam dans toute son originalité et s'incarne dans leur pensée, leur conduite, leurs sentiments. Par conséquent, l'Islam qu'ils prêchent est à l'abri de toute contamination, de toute intrusion, de toute erreur et de toute déviation, Allah les ayant purifiés et dépouillés de tout péché, et ayant établi leur Droiture et leur Intégrité. C'est pour préserver la Pureté de l'Islam et permettre aux Musulmans de ne pas s'écarter de ses Enseignements, que le Saint Coran a rendu obligatoire l'amour et l'obéissance envers eux.
Dans le Verset de Mubâhalah, Allah défie, par les Ahl-ul-Bayt, les détracteurs de l'Islam. Et c'est parce qu'ils occupent une position privilégiée auprès de Lui qu'Il ordonne au Saint Prophète de se mettre à la tête de cette constellation pure pour lancer un défi aux ennemis d'Allah, un défi que personne ne saurait oser relever, puisque lancé par une élite de gens pieux dont la Prière de demande Du'â' est à coup sûr exaucé et entendu par Allah. Car Allah ne refuse pas la demande de ceux qu'Il a tant privilégiés, purifiés et rapprochés de Lui.
Dans ce Verset, il y a des détails linguistiques auxquels il est impératif de s'arrêter et qu'il est indispensable d'expliquer dans leur contexte précis si l'on veut éviter toute confusion et tout malentendu. Le Verset parle de "nous-mêmes", de "nos femmes" et de "nos fils", et le Prophète a amené 'Ali, Fatima, al-Hassan et al-Husayn. Si le Prophète n'était pas sorti précisément avec ces quatre personnes, on aurait pu penser que "nos femmes" désigne les épouses du Prophète en général, "nos enfants", Fatima et les autres filles du Prophète, et "nous-mêmes", le Prophète tout seul. Mais, en sortant avec ces quatre personnes, à l'exclusion de toute autre, le Prophète a écarté toute ambiguïté et nous a fait savoir que l'élite et l'avant-garde des femmes de la Ummah, c'est Fatima, que l'élite des fils des Musulmans sont bien al-Hassan et al-Husayn -que le Saint Coran a établis comme étant les fils du Prophète. Enfin, le Saint Coran a considéré 'Ali comme faisant partie du Prophète lui-même "nous-mêmes".
Note:
[1] La délégation se composait du vicaire, 'Abdul Maçih qui était l'émir des Chrétiens de Najrân, leur conseiller et leur porte-parole, du Sayyed qui était leur administrateur, d'Abû Hâtam ibn 'Alqamah leur archevêque. Voir "Al-Fuçûl al-Muhimmah", Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, Introduction.
[2] Dans son tafsîr "Al-Kach-châf", al-Zamakh-charî écrit : «Puis nous invoquons l'exécration en disant : "Que l'Exécration d'Allah soit sur le menteur d'entre nous et vous."»
[3] Le terme "Ahl al-Kisâ'" les Gens du Manteau désigne ceux qui se sont réunis avec le Saint Prophète sous son manteau lorsque le Verset : «O vous, les Gens de la Maison ! Allah veut seulement éloigner de vous la souillure, et vous purifier totalement.», est descendu à leur propos. Ce sont 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn, comme nous l'avons déjà vu.
[4] Al-Zamakh-charî, "Tafsîr al-Kach-châf", Sourate Âl 'Imrân, Verset 61. La même affirmation se trouve dans "Tafsîr al-Tha'âlibî", qui cite Muhâhid et al-Kalbî.
[5] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr", le Verset de Mubâhalah
Qui sont les personnes visées par le terme «les Proches» dans le verset 23 de la sourate al-Chûrâ?
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches."»
Sourate al-Chûrâ, 42 : 23
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les Proches."»
Sourate al-Chûrâ, 42 : 23
Le Messager d'Allah a bien spécifié qui est désigné par ce Verset béni, et qui sont ceux envers qui l'amour, l'obéissance et l'imitation sont obligatoires.
Selon les exégètes, les rapporteurs de hadith et les biographes, les ''proches'' visés dans ce Verset sont 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn.
Ainsi, selon al-Zamakh-charî, dans son "Tafsîr al-Kach-châf":
«... On raconte qu'une fois, les polythéistes s'étaient réunis et s'étaient dit les uns aux autres : "croyez-vous que Muhammad soit interrogé sur le salaire qu'il touche...?" Et alors fut révélé le Verset:
«Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches."» [1]
Et al-Zamakh-charî d'ajouter:
«Et on relate que lorsque ce Verset a été révélé, on demanda au Prophète: O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - 'Alî, Fâtimah, et leurs fils, répondit le Prophète.»
Selon al-'Allâmah al-Bahrânî, citant "Al-Musnad" d'Ahmad ibn Hanbal, citant Sa'îd ibn Jubayr, Ibn 'Abbâs a dit :
«Lorsque cette Parole : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches" a été révélée, on demanda : O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons l'obligation d'aimer? - 'Alî, Fâtimah, et leurs fils, répondit le Prophète.» [2]
Al-Fakhr al-Râzî a confirmé ce qui suit dans le ''Tafsîr al-Kabîr'', après avoir mentionné la parole d'al-Zamakh-charî l'auteur d'"Al-Kach-châf", concernant la Famille de Muhammad:
«Et moi je dis : la Famille [Âle] de Muhammad sont ceux dont le sort lui revient. Car plus le sort de quelqu'un lui est totalement et solidement lié, plus on est de sa famille. Or il ne fait pas de doute que les liens entre le Messager d'Allah et Fâtimah, 'Alî, al-Hassan et al-Hussayn sont des plus solides, et cela est prouvé par des témoignages concordants.
C'est donc eux qui sont obligatoirement la Famille du Prophète.»
De même, il y a eu controverse concernant le mot "Âle". Les uns ont dit que "Âle" désigne les proches, les autres disent qu'il signifie la Ummah du Prophète. Or, si nous considérons la première hypothèse [3], il s'applique aux quatre personnes déjà citées, soient 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn ; et si nous retenons la seconde hypothèse, il s'applique également à eux. Ainsi, dans tous les cas, les personnes précitées font partie des "Âle". Mais y en a-t-il d'autres, qui soient désignées par ce terme? Cela est controversé, et la controverse est alimentée aussi bien sur le plan des témoignages rapportés que sur celui du rationnel, comme nous l'avons Toujours est-il que, selon l'auteur d'"Al-Kach-châf", lorsque ce Verset fut révélé, on a demandé au Prophète: «O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches que nous avons le devoir d'aimer ?» Et le Prophète a répondu : «'Alî, Fâtimah et leurs deux fils.»
Il en ressort donc que ces quatre personnes sont les "proches" du Prophète. Ce lien étant établi, les quatre personnes en question ont droit à plus de révérence. La preuve en est :
1 La Parole d'Allah précitée : «... si ce n'est l'amour envers les proches.» "Les proches" signifient ici, comme nous l'avons vu à travers des témoignages concordants, les quatre personnes déjà citées.
2 Il ne fait pas de doute que le Prophète aimait Fâtimah, puisqu'il a dit :
«Fâtimah est une partie de moi. Celui qui lui fait du mal m'aura fait du mal.»
De même, des témoignages concordants prouvent que Muhammad aimait 'Alî, al-Hassan et al-Hussayn. Et cela étant établi, toute la Ummah a l'obligation de lui emboîter le pas et de les aimer, puisqu'Allah dit :
«O Prophète ! Dis : "Suivez-moi, si vous aimez Allah ; Allah vous aimera."» Sourate Âl 'Imrân, 3 : 31
«... suivez-le [le Prophète] ! Peut-être alors serez-vous dirigés.» Sourate al-A'râf, 7 : 158
«... ceux qui s'opposent à son ordre [du Prophète] doivent prendre garde...» Sourate al-Nûr, 24 : 63
«... vous avez, dans le Messager d'Allah, un bel exemple...» Sourate al-Ahzâb, 33 : 21
3 La Prière pour les "Âle" a une importance de premier plan, c'est pourquoi une telle Prière a été placée à la fin de la Prière rituelle prescrite, laquelle se termine par les mots : «Allâhumma Çalli 'alâ Muhammadin wa Âle Muhammad» O Allah ! Prie sur Muhammad et sur la Famille Âle de Muhammad. Personne d'autre que les "Âle" n'a eu droit à une telle glorification. Ainsi, l'amour
our les "Âle" de Muhammad s'affirme comme une obligation. Il est utile de rappeler ici ce qu'a professé l'imam al-Châfi'î R :
«Si l'amour pour les Âle Muhammad est un "refus",
«Que les Thaqalayn [4] attestent que je suis un "refusard" [5].» [6]
Selon al-Tabarî, citant Ibn 'Abbâs :
«Lorsque le Verset : "Dis : "Je ne vous demande pour cela aucun salaire, si ce n'est votre amour pour les proches" a été révélé, on a demandé au Prophète: "O Messager d'Allah ! Qui sont tes proches qu'il nous est obligatoire d'aimer ?", et le Prophète a répondu: "'Alî, Fâtimah, et leurs deux fils."» Rapporté par Ahmad dans "Al-Manâqib" [7].
Ibn al-Monthir, Ibn Abî Hâtam, Ibn Marduwayh et al-Tabarânî ont rapporté, dans "Al-Mu'jam al-Kabîr", en citant Ibn 'Abbâs, exactement la même affirmation concernant les personnes visées par le Verset24. [8]
Selon un récit sain Hadith Çahîh sur al-Hassan ibn 'Alî, celui-ci fit un jour un prône dans lequel il déclara :
«Je suis un des membres des Ahl-ul-Bayt, de qui l'amour est rendu obligatoire par Allah à tout Musulman, puisqu'Allah a dit : "Dis : "Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre amour envers les proches."»
Dans le Verset d'al-Tat-hîr la Purification, Allah a établi la Purification des Ahl-ul-Bayt, et les a dépouillés de toute souillure. Il a fait comprendre à la Ummah, par l'établissement de cette Purification, leur valeur et leur rôle missionnaire dans sa vie de la Ummah, et c'est pourquoi ils ont mérité l'amour et la fidélité qu'ordonne le Saint Coran dans ce Verset. Le Saint Coran n'entend pas, par cet amour, seulement le lien affectif et l'amour cordial -car l'amour et l'affection qui vivraient dans l'âme et la conscience, sans se traduire par des actes qui les incarneraient, c'est-à-dire sans suivre l'exemple des Ahl-ul-Bayt, marcher sur leurs traces, et se conformer à leur Ecole et à leurs actes et paroles, n'auraient pas de valeur.
Lorsque le Saint Coran prête la parole au Prophète dans ce Verset, en lui ordonnant d'informer sa Communauté et tout le monde qu'il ne leur demande, en contrepartie du fait de lancer l'Appel et de les orienter vers Allah, que d'aimer ses proches, de leur rester fidèles et de suivre leur Voie, il veut seulement sauvegarder la Marche originelle de la Ummah, et garantir sa ligne doctrinale et législative en s'orientant vers les Ahl-Bayt, conformément aux Préceptes du Coran.
Sans la garantie de l'intégrité des Ahl-ul-Bayt, et de leur compétence pour guider la Ummah vers le Droit Chemin, le Saint Coran n'aurait pas parlé d'eux en ces termes spécifiques, et il n'aurait pas ordonné au Prophète de demander à la Communauté musulmane l'amour envers les Ahl-ul-Bayt, comme compensation de sa Mission.
Ce texte coranique nous fait connaître la nécessité d'observer les Enseignements des Ahl-ul-Bayt et de suivre leur exemple, en raison de leur Pureté et de leur intégrité. Le Saint Coran veut nous suggérer, par ce moyen, d'être rassurés lorsque nous nous attachons aux Ahl-ul-Bayt, que nous observons leur Voie, et comprenons l'Islam à leur façon, étant donné qu'ils constituent une Voie dont la rectitude est garantie.
La masse de témoignages des "mufassir", des conteurs et des rapporteurs de hadith, mettant en évidence l'interprétation par le Prophète de ce Verset béni, interprétation que nous avons citée, n'a pu que susciter dans les coeurs des Musulmans l'amour envers les Ahl-ul-Bayt, et l'a érigé en une Vérité qui vit dans le for intérieur de tout Musulman, s'incarne dans sa conduite, apparaît dans ses sentiments, et se détermine dans son attitude vis-à-vis des Ahl-ul-Bayt, de leurs amis et de leurs ennemis, de leur Voie, de leur Jurisprudence, de leur exégèse, de leur orientation, de leur explication de la Doctrine et de la Chari'ah, de leur programme d'action politique et de leur Direction.
L'honneur particulier auquel ont eu droit les Ahl-ul-Bayt a donc une signification particulière, et constitue une indication précieuse sur laquelle les Musulmans doivent méditer profondément afin d'être pleinement conscients de leurs devoirs envers eux.
Note:
[1] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr Sourate al-Chûrâ, Verset 23.
[2] Ghâyat al-Marâm", le tafsîr de ce Verset.
[3] Il est évident qu'une telle interprétation est loin de la signification réelle. En effet, le sens de "Âle" est clair dans la langue arabe, et on ne saurait donner à ce terme la signification de "Ummah". De nombreuses sources s'occupant de l'interprétation du Verset précité affirment que "Âle" désigne : 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn.
[4] Al-Thaqalayn = les deux Poids = le Saint Coran et la Famille du Saint Prophète. Voir le texte du hadith de Thaqalayn plus loin.
[5] Refusard" : "Râfidhî", en arabe celui qui refuse. Terme péjoratif -et impropre- employé par les détracteurs et les ennemis des Ahl-ul-Bayt pour désigner leurs adeptes.
[6] Al-Fakhr al-Râzî, "Al-Tafsîr al-Kabîr" : tafsîr de la Sourate al-Chûrâ, Verset 23.
[7]Muhib al-Dîn al-Tabarî, "Thakhâ'ir al-'Utbâ fî Manâqib Thawi-l- Qurbâ", p. 25.
[8] Ihyâ' al-Mayyit Bifadhâ'il Ahl-ul-Bayt", d'al-Çiyûtî, publ.Mu'assasat al-Wafâ', Beyrut, 1404 h. p. 8. Relaté par al-Çiyûtî également dans "Al-Dur al-Manthûr", tome VI, p. 7, par la chaîne de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs. Rapporté également par al-Tabarânî dans "Al-Ma'jâm al-Kabîr, Musnad al-Imam al-Hassan", tome I, p. 125 copie manuscrite, Bibliothèque al-Dhahiriyyah, Damas avec une légère nuance dans les termes du texte: "'Alî, Fâtimah et leurs deux fils Ibnâhumâ." L'a transmis dans cette version également al-Haythamî, citant al-Tabarânî qui a mentionné ce hadith dans ses "Thakhâ'ir", p. 25, en notant qu'Ahmad l'avait mentionné dans "Al-Manâqib". L'a mentionné également Ibn al-Çabbâgh al-Mâlikî, citant al-Nabawî, citant Ibn 'Abbâs, p. 29. L'a mentionné aussi al-Qurtubî dans son tafsîr "Al-Jâmi' li-Ahkâm al-Qur'ân", d'après le récit de Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs, tome XVI, pp. 21-22.
COMMENT EST NÉ LE CHIISME?
On peut dire que le Chiisme est le produit naturel de l'Islam et la représentation de la thèse vers laquelle l'Appel islamique aurait dû s'acheminer pour sauvegarder (un développement sain après le décès du Prophète).
Cette thèse, il est possible de la déduire logiquement du déroulement de l'Appel islamique qui, en raison de la nature de sa formation et des circonstances qu'il vivait, fut dirigé par le Prophète lui-même. Celui-ci se chargeait en effet de la direction d'une mission révolutionnaire et menait une opération de changement radical de la société, de ses normes, de ses règlements et de ses conceptions. Pour réussir cette entreprise, la route a parcourir n'était pas courte, lion de là, elle devait prolonger la longue série d'énormes disparités morales entre la jâhiliyyah (la société antéislamique) et l'Islam.
L'Appel islamique entrepris par le Prophète avait la tâche ardue de rééduquer l'homme Jâhilite (antéislamique), de le façonner à l'image de l'Islam, en lui faisant porter une lumière nouvelle, et en en extirpant toutes les racines et les séquelles du passé Jâhilite.
Le Prophète a franchi, en un court laps de temps, des pas gigantesques dans cette opération révolutionnaire. Il fallait que l'action qu'il avait entreprise se poursuive après sa mort. Or, quelque temps avant sa mort, le Prophète avait pressenti que ses jours étaient comptés; et cela, il l'avait annoncé clairement et publiquement dans Hujjat al-Wadâ' (le Pèlerinage d'Adieu). La mort ne l'a donc pas pris au dépourvu. Cela signifie que même si nous ne tenons pas compte du facteur de la Révélation et de la Providence et leur rôle dans l'orientation du Prophète quant à l'avenir de l'Appel après sa disparition.
Cela dit, on peut remarquer logiquement que le Messager se trouvait devant trois vois, dot il devait choisir une, pour l'avenir de l'Appel.
LA PREMIÈRE VOIE
La première voie qui se présentait au Prophète consistait
Combien de missiles iraniens, prêts à être tirés?
Selon le général de brigade, Mortez Ghorbani, ex-commandant du bataillon élite de l'armée, Karbala 25, " les hautes capacités dont jouit la RII, en termes défensif, offensif, aérospatial, sont, désormais, prouvées, et les bombardiers iraniens sont prêts à frapper n'importe quelle cible, si nécessaire".
"L'Iran dispose de 2.000 missiles, d'une portée de 2.000 kilomètres, et qui sont prêts à être tirés, dès que le commandant suprême des forces armées en aura donné l'ordre".
L'armée sioniste évacue deux camps palestiniens
L'armée israélienne a évacué de force samedi matin deux nouveaux campements anti-colonisation que des militants palestiniens avaient tenté de dresser près de la localité de Yatta dans le sud de la Cisjordanie, selon des témoins palestiniens.
Suivant une nouvelle tactique non-violente contre la colonisation israélienne, quelques dizaines de Palestiniens ont monté des tentes dans deux secteurs différents, mais des soldats israéliens sont immédiatement intervenus, a-t-on ajouté des mêmes sources
Lors d'une première intervention, les soldats ont démantelé les tentes et dispersé les militants, mais aucun d'entre eux n'a été arrêté. Sur le deuxième site, les militaires ont utilisé notamment des canons à eau pour disperser les militants. Six d'entre eux, dont deux photographes ont été arrêtés, tandis que deux militants étaient blessés et évacués vers un hôpital de Hébron situé à proximité, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de l'armée sioniste a confirmé que le premier camp avait été démantelé avant même d'être dressé, sans être en mesure, dans l'immédiat, de donner de détails sur la deuxième intervention.
L'armée israélienne avait évacué de force samedi dernier un autre nouveau campement de militants palestiniens installé le même jour près du village palestinien de Burin dans le nord de la Cisjordanie.
En janvier, les mêmes militants avaient établi deux autres villages de toile en Cisjordanie pour dénoncer un important projet de colonisation et la confiscation de terres palestiniennes. Ils avaient été évacués au bout de quelques jours par les forces de sécurité israéliennes.
Les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux se contenent de déclarer son désolement sans contraindre le régime sioniste de cesser la violation des terres palestiniennes.
Le wahhabisme; restaurateur du mouvement Omeyyade
Le représentant du Guide de la République Islamique en province de Kurdistan qui parle devant un groupe d’étudiants de la Hawzah a déclaré : aujourd’hui, les wahhabites veulent faire oublier le nom du Prophète (a.s) et restaurer le mouvement omeyyade.
Hussein Chahroudi a dit : le but de la Révolution Islamique c’est le fait de rétablir le gouvernement islamique ; donc elle est une sorte d’introduction au gouvernement de l’Imam Mahdi.
Il a ajouté : les propagateurs qui voyagent aux régions sunnites doivent seulement parler des particularités des ahl ul-Bayt et ne pas s’ingérer dans des affaires qui causent des divergences entre les musulmans.
Pakistan: neuf Pakistanais tués par un drone américain
Au moins neuf villageois ont été tués et cinq blessés vendredi par des missiles tirés par un drone américain dans la région tribale du nord-ouest du Pakistan, ont annoncé des responsables locaux de la sécurité.
Deux missiles ont été tirés sur un bâtiment dans un village situé à la limite entre deux zones tribales, le Waziristan du Nord et le Waziristan du Sud, à environ 50 kilomètres de la ville de Miranshah, selon ces responsables.
Six drones survolaient la zone au moment de l'attaque. Un drone a tiré deux missiles sur une maison, a déclaré à l'AFP un responsable de la sécurité à Miranshah.
Au moins neuf personnes ont été tués et plus de cinq blessés dans cette attaque. Leurs identités ne sont pas encore connues, mais il pourrait y avoir des étrangers parmi eux, a déclaré ce responsable.
Un autre responsable de la sécurité à Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, a confirmé l'attaque.
Le gouvernement pakistanais proteste régulièrement contre les attaques menées en territoire pakistanais par des drones américains basés en Afghanistan.
S. Khamenei:«Point de négociations accompagnées de menaces et de pressions »
Le guide suprême de la Révolution islamique en Iran, l’ayatollah Ali Khamenei a rejeté la dernière proposition américaine sur des négociations directes avec l'Iran, estimant qu' « il est inutile de négociations accompagnées de menaces, de pressions et de mauvaises intentions ».
« Vous (Américains) voulez négocier alors que vous pointez une arme sur l'Iran » a-t-il ajouté .
L’Ayatollah Khamenei a souligné lors d’un discours prononcé au cours d'une réunion devant un parterre de responsables et de fonctionnaires de la Force aérienne de l'armée iranienne que « les nouveaux responsables américains reposent la question des négociations directes en prétendant que la balle est dans le camp de l'Iran. Or, la balle est maintenant dans votre camp et donc vous devez vous interroger ce que ce signifie l’appel à des négociations accompagnées de menaces et de pressions, sans faire preuve d'aucune bonne intention »?
Selon lui, cette suggestion vise à pallier à l’échec des politiques américaines au Moyen-Orient : « L’échec des politiques de l'administration américaine au Moyen-Orient a poussé les responsables américains à insister pour entamer des négociations directes. Les Etats-Unis tentent d'utiliser l’Iran en l’entraînant à travers des négociations dans le but de compenser leurs échecs politiques dans la région et faire croire au monde qu’ils ont de bonnes intentions », a-t-il affirmé.
Rappelons que le vice-président américain Joe Biden a annoncé cette semaine (4 février) qu'ils sont «prêts à tenir des négociations directes avec l'Iran sur son programme nucléaire", mais les autorités américaines ont imposé à partir du mercredi (6 Février ), un nouvel embargo économique contre l'Iran.
"La visite, en Egypte, est une grande évolution" (Ahmadinejad)
Le Président Ahmadinejad a qualifié sa visite, en Egypte, de grande évolution, dans les relations des deux pays.
Mahmoud Ahmadinejad, qui parlait devant un parterre des journalistes, à Téhéran, à son retour d’Egypte, a ajouté que sa visite, au Caire, aurait une grande influence, sur le niveau des relations des deux nations, avant de préciser qu’avec le développement des relations entre les deux pays, la donne régionale changerait, entièrement, en faveur des nations. Le président iranien, en évoquant la culture brillante et la civilisation plurimillénaire de l’Egypte, ainsi que ses grandes capacités, a souligné que Téhéran et le Caire devraient jouer un rôle, dans les évolutions importantes internationales, car les deux parties seraient à même de régler les défis régionaux et internationaux, par leurs coopérations. Tout en faisant allusion à la réunion extraordinaire sur la Palestine, tenue, en marge du 12ème Sommet l’OCI, au Caire, le Président Ahmadinejad a réitéré qu’il a été décidé de mener une démarche commune, pour empêcher l’expansion de la colonisation israélienne.
"Le rétablissement des relations avec l’Iran, au centre du débat politique, en Egypte"
«Le rétablissement et le développement des relations avec l’Iran sont, aujourd’hui, au centre des débats, dans les milieux politiques égyptiens», a affirmé le président iranien.
«De grandes évolutions vont se produire, dans la région et dans le monde ; l’Iran et l’Egypte sont censés jouer un rôle déterminant, dans la gestion de ces évolutions», a affirmé Mahmoud Ahmadinejad, devant les journalistes, à peine rentré au pays, cet après-midi, après son voyage, en Egypte. «L’objectif de cette visite était de participer au Sommet de l’OCI, Organisation de Coopération islamique, avec, à l’agenda, de très importantes questions», a précisé le Président. Des questions régionales, des plans tramés par l’Arrogance, et des plans déviationnistes des ennemis ont été, selon M. Ahmadinejad, à l’ordre du jour du sommet de l’OCI. «Il s’agit de plans qui ont porté atteinte à la région, et cela, à cause des fissures, qui divisent les pays de la région et du suivisme de certains pays de la région», a précisé Ahmadinejad, ajoutant que sa visite, au Caire, revêtait, indépendamment desdites questions, une importance particulière, en raison de la donne irano-égyptienne. Il a, aussi, affirmé avoir évalué avec les Egyptiens les moyens d’élargir les coopérations économiques et culturelles bilatérales, sans oublier de parler des crises syrienne et malienne.
Un rapport dénonce la position de la France à l’égard de l’islam et du hijab
Le conseiller d’Etat, Thierry Tuot a remis au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, un rapport sur la refondation des politiques d’intégration. A travers ce rapport, commandé par Matignon, un bilan désastreux de la politique d’intégration y est dressé.
Le rapport dénonce une politique d’intégration de 30 ans responsable du manque cruel des milieux associatifs, et détruisant les outils même de l’intégration. Le rapport explique également que l’islam n’est pas un problème, et que ses adeptes devraient à l’inverse être bien traités.
« Laissons à l’islam toute sa place de grande religion »
Au delà des nombreuses carences soulignées par le rapport en matière de politique d’intégration, le conseiller d’Etat propose des réformes, et émet des constats sur l’islam plutôt surprenants. A l’heure où la sphère politique a tendance à montrer du doigt l’islam comme responsable de nombreux maux, il souligne la nécessité d’en finir avec la polémique autour de l’islam « qui pollue le débat public ». Il affirme ainsi dans le rapport : « Aucune religion pratiquée sur le territoire ne menace la République, restons sérieux, inutile donc que la République la menace ! »
Et ajoute plus loin : « laissons à l’islam (aux islams, nous n’avons pas à trier) toute sa place de grande religion, laissons son culte se déployer, respectons la pleine liberté de ses croyants. »
Puis il insiste sur ce point : « Pour l’essentiel, la revendication fondamentale des religions, islam compris, est qu’on leur fiche la paix – ce qui est à peu près ce que veulent d’ailleurs ceux qui ne les pratiquent pas à leur encontre. Il est possible que telle ou telle confession ait des vœux supplémentaires, entendons-les, plutôt que de leur prêter des intentions. »
Quant au hijab, et aux habitudes alimentaires des musulmans, il n’y voit aucun problème comme le démontre ce passage : « Nous avons déjà changé de mœurs alimentaires, et que le vêtement évolue nous rendra peut-être un peu moins gris, compassés, et encravatés. Quand même, reprenons-nous ! La France a-t-elle jamais dépendu de ce qu’un bout de tissu – boubou ,coiffe bretonne, chèche ou béret – soit porté d’une façon ou d’une autre ? Il ne nous faut pas grand-chose pour pacifier notre horizon mental commun. »
Enfin, il propose même que des efforts soient réalisés dans ce sens : développement des carrés musulmans dans les cimetières, liberté dans la création de lieux de cultes, respect des pratiques (alimentaires, vestimentaires), etc.
Un rapport contredisant les orientations du gouvernement
Nul doute que ce rapport s’oppose aux idées actuelles de la majorité des membres du Gouvernement à commencer par Manuel Valls que ce soit en matière de politique d’intégration, ou au sujet de l’islam. Dans une interview donnée sur les ondes d’Europe 1, le Ministre de l’Intérieur chargé des Cultes a indiqué que le hijab était un « combat essentiel » pour la République « … Le voile qui interdit aux femmes d’être ce qu’elles sont doit rester pour la République un combat essentiel ».
Le rapport suscitera sans doute des critiques au sein de la majorité de la classe politique française qui a fait de la place de l’islam et des musulmans en France un fond de commerce juteux. Un rapport qui va dans la direction d’avis et commentaires internationaux sur cette France qui va mal.
Le Pays des Droits de l’Homme est de plus en plus critiqué à l’extérieure des frontières, sur sa position vis-à-vis de l’islam. L’ONU a condamné l’Etat français pour l’exclusion d’un sikh pour port de signe religieux. Cette condamnation du comité des Droits de l’Homme de l’ONU condamne donc la France à revoir la loi du 15 mars 2004, interdisant le port des signes religieux, dont le hijab. Cette condamnation provenant d’une entité supranationale de droit international prouve la violation de la liberté de religion par la France.