تقي زاده

تقي زاده

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) a exprimé, le 31 décembre, de vives inquiétudes concernant les récentes offensives israéliennes visant les établissements hospitaliers de Gaza, qualifiant ces actes de « crimes graves ».

Dans un communiqué officiel, le HCDH a rapporté qu’au moins 136 attaques avaient été recensées, touchant environ 27 hôpitaux et 12 centres médicaux.

Le HCDH a insisté sur le fait que l’attaque délibérée contre des hôpitaux et des populations civiles constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, assimilable à un crime de guerre.

Par ailleurs, la chaîne d’information Al-Jazeera a relayé des témoignages alarmants concernant des actes de torture et de mauvais traitements signalés à l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza. Les informations concernant le sort du Dr Hussam Abu Safiya, directeur de cet établissement, demeurent floues.

 

Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que la France avait frappé « deux cibles militaires de Daech au centre de la Syrie ». La dernière frappe française sur les positions de Daech datait de septembre 2022.

Le ministre français des Armées a indiqué ce mardi 31 décembre que la France avait frappé deux positions de Daech en Syrie dans le cadre de la soi-disant coalition antiterroriste internationale, première opération de ce type depuis deux ans.

« Dimanche, des moyens aériens français ont procédé à des frappes ciblées contre des sites de Daech sur le sol syrien », a déclaré Sébastien Lecornu sur X, partageant également une vidéo d’une frappe militaire.

« Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant », a-t-il ajouté depuis le Liban, où il se trouve avec le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot pour passer le réveillon avec les soldats français de la Force des Nations unies (FINUL).

 

Les autorités iraniennes ont annoncé que le pays réexaminerait les recommandations de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI ou FATF en anglais), un organisme mondial de surveillance de la criminalité financière.

Le président Massoud Pezeshkian a déclaré ce mardi 31 décembre que le Conseil de discernement du bien de l’ordre islamique, un organe chargé de prendre des décisions sur les questions et les politiques globales du pays, réexaminerait les recommandations du GAFI dans le but de permettre à l’Iran de les adopter officiellement.

Le président Pezeshkian a fait cette annonce lors d’une réunion avec des entrepreneurs et des chefs d’entreprise à Téhéran, exprimant l’espoir que l’adoption des recommandations du GAFI faciliterait l’activité économique dans le pays.

Ces commentaires interviennent quelques heures après que le ministre iranien des Finances, Abdolnasser Hemmati, a déclaré que les plus hauts dirigeants du pays avaient autorisé la reprise des discussions sur les conventions du GAFI au sein du Conseil de discernement plusieurs années après que l’organisme a arrêté les débats, craignant que les conventions ne compromettent l’indépendance financière de l’Iran.

Les restrictions du GAFI imposées au système bancaire iranien seront levées une fois que le pays aura adopté les conventions de Palerme et de lutte contre le financement du terrorisme (CFT).

À lire aussi : Le GAFI retire l’Iran de la liste des pays contre lesquels il appelle à des contre-mesures

Le Parlement iranien a approuvé la Convention de Palerme et la Convention sur le financement du terrorisme, mais le Conseil des gardiens de la Constitution iranienne, chargé de contrôler la conformité des lois avec la Constitution, a refusé de les ratifier, invoquant la nécessité de certaines modifications.

L’Iran a ratifié d’autres conventions et règlements adoptés par le GAFI.

Le nouvel effort visant à examiner l’adhésion complète de l’Iran au GAFI intervient dans le contexte des efforts déployés par le président Pezeshkian et son gouvernement pour s’ouvrir au monde et pour améliorer une économie affectée par l’inflation mondiale et les sanctions étrangères.

Lors de sa campagne électorale en été, Pezeshkian a critiqué le manque d’action sur les questions liées au GAFI.

Il s’est également engagé à relancer l’accord de 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales qui imposent des restrictions au programme nucléaire iranien en échange d’un assouplissement des sanctions.

 

Le ministère bahreïni des Affaires étrangères a annoncé qu’il poursuivait la coordination avec l'appareil diplomatique iranien en vue de la réconciliation entre Manama et Téhéran et du rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays musulmans.

Le ministère bahreïni a annoncé dans un communiqué que Manama poursuit une approche équilibrée dans sa politique étrangère, sur la base de la défense de sa souveraineté et de son indépendance, de ses intérêts nationaux et du renforcement de sa position régionale et internationale.

L’Iran et Bahreïn conviennent d’entamer des négociations sur la reprise de leurs relations politiques.

Le vice-ministre yéménite de l'Information a déclaré que les missiles tirés par les forces armées du pays avaient atteint l'espace aérien de la Palestine occupée sans être interceptés par Israël.

Nasruddin Amer a fait cette annonce mardi, après que les forces yéménites ont mené une nouvelle opération de missiles anti-israéliens.

Le membre du bureau politique d'Ansarallah a déclaré que le Yémen ne cesserait pas ses attaques et les intensifierait tant que le régime de Tel-Aviv poursuivrait sa guerre génocidaire contre la bande de Gaza.

« La Palestine occupée ne connaîtra pas la sécurité tant que Gaza vivra dans l’insécurité », a-t-il averti.

L'armée israélienne a prétendu avoir intercepté un missile balistique lancé en provenance du Yémen qui a déclenché des sirènes dans le centre de la Palestine occupée tard lundi soir.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas affirme qu’Israël est pleinement responsable de la récente arrestation du directeur de l’hôpital Kamal Adwan.

« Nous tenons l’occupation sioniste pour responsable de la sécurité du Dr Hussam Abu Safiya et de tous les infirmiers et ambulanciers qui ont subi le même sort inconnu après avoir été enlevés par les forces d’occupation », a déclaré le Hamas dans un communiqué publié lundi.

« Nous demandons aux Nations unies, à l’Organisation mondiale de la Santé, au Comité international de la Croix-Rouge et à tous les groupes internationaux de défense des droits de l’homme de faire pression sur les autorités d’occupation pour qu’elles révèlent le sort du Dr Abu Safiya et de tous ses collègues qui ont été enlevés alors qu’ils étaient en service et pour qu’elles les libèrent immédiatement », peut-on lire dans le communiqué.

Au moins 825 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a commencé à s'emparer de cette bande côtière dans le cadre d'une guerre génocidaire, a rapporté, le lundi 30 décembre, le quotidien israélien Yediot Ahronoth.

Les médias israéliens ont également confirmé qu'au moins 40 soldats israéliens avaient été tués dans la ville de Jabalia, dans le nord de Gaza, depuis le mois dernier, au cours duquel le régime a considérablement intensifié ses attaques meurtrières et son siège contre cette ville.

Les Brigades al-Qods, aile armée du mouvement de résistance palestinien Jihad islamique, a également annoncé avoir mené une frappe de missiles sur la colonie illégale de Nir Am, dans le nord des territoires palestiniens occupés.

Des rapports ont indiqué qu'au moins un soldat israélien avait été tué et plusieurs autres grièvement blessés après que des combattants palestiniens ont visé les forces israéliennes dans la ville de Beit Hanoun, à la limite nord-est de la ville de Gaza.

 

Au moins 825 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis octobre 2023, date à laquelle le régime sioniste a commencé à s'emparer de cette bande côtière dans le cadre d'une guerre génocidaire, a rapporté, le lundi 30 décembre, le quotidien israélien Yediot Ahronoth.

Les médias israéliens ont également confirmé qu'au moins 40 soldats israéliens avaient été tués dans la ville de Jabalia, dans le nord de Gaza, depuis le mois dernier, au cours duquel le régime a considérablement intensifié ses attaques meurtrières et son siège contre cette ville.

Les Brigades al-Qods, aile armée du mouvement de résistance palestinien Jihad islamique, a également annoncé avoir mené une frappe de missiles sur la colonie illégale de Nir Am, dans le nord des territoires palestiniens occupés.

Des rapports ont indiqué qu'au moins un soldat israélien avait été tué et plusieurs autres grièvement blessés après que des combattants palestiniens ont visé les forces israéliennes dans la ville de Beit Hanoun, à la limite nord-est de la ville de Gaza.

 

Les forces armées yéménites ont revendiqué une série d'opérations contre des cibles israéliennes et américaines dans les territoires occupés et au large des côtes du Yémen, en soutien aux Palestiniens de Gaza et en réponse à l'agression américano-britannique contre leur territoire.

Le général de brigade Yahya Saree, porte-parole de l'armée yéménite, a confirmé, ce mardi 31 décembre, que des unités de missiles du pays avaient ciblé l'aéroport international Ben Gourion, situé à 20 kilomètres au sud-est de Tel-Aviv, avec un missile balistique hypersonique Palestine-2.

Les forces yéménites ont également tiré un missile balistique baptisé Zulfiqar sur une centrale électrique au sud de Qods occupée.

Très maniable, le missile Zulfiqar est capable d'échapper aux radars, avec une portée de plus de 2 000 kilomètres.

Le général de brigade Saree a noté que les deux frappes de représailles ont atteint avec succès leurs objectifs.

En outre, les forces navales et de missiles ainsi que l'unité de drones de l'armée yéménite ont mené une opération à plusieurs volets contre le porte-avions USS Harry S. Truman de la marine américaine.

 

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale a déclaré que la doctrine nucléaire de la République islamique d'Iran reste inchangée.

Ali-Akbar Ahmadian a fait ces remarques, le lundi 30 décembre, lors d'une rencontre avec le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr Albusaidi, dans la capitale iranienne, Téhéran.

« D’après les directives pertinentes du Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, la doctrine nucléaire du pays reste inchangée », a-t-il précisé.

Par ailleurs, les deux parties ont souligné des relations de longue date entre Téhéran et Mascate et discuté des questions bilatérales. Les responsables iranien et omanais ont mis l'accent sur l'élargissement des relations dans divers domaines en particulier dans les secteurs politiques, sécuritaires et économiques ainsi que la mise en œuvre des projets de transit entre l'Iran, l'Oman, la Russie et les pays de l'Asie centrale.