تقي زاده

تقي زاده

Les relations bilatérales et les derniers développements dans la région ont été au cœur des discussions diplomatiques entre le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et son homologue émirati, le cheikh Abdallah ben Zayed Al-Nahyane, ce dimanche 29 décembre. 

Cette rencontre, qui s’est déroulée à Dubaï à l’invitation d’Abdallah ben Zayed, intervient alors qu’Araghchi revient d’un déplacement en Chine. 

Lors de cette réunion à Dubaï, les deux ministres iranien et émirati ont abordé les moyens de renforcer les relations bilatérales, tout en examinant des questions cruciales liées aux récents événements de la région.

Le 12 décembre, ils s’étaient entretenus au téléphone de la situation en Syrie post-Assad, ainsi que l’importance de préserver la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du pays, et avaient appelé à la fin des agressions israéliennes contre la Syrie.

 

Dans la bande de Gaza soumise au blocus israélien, un nourrisson palestinien a tragiquement perdu la vie à cause du froid, à la suite d’une frappe aérienne israélienne qui a visé l’hôpital Al-Wafa, causant la mort d’au moins sept personnes.

Selon les déclarations de la Défense civile de Gaza, les forces israéliennes ont frappé l’hôpital Al-Wafa, situé au cœur de Gaza, entraînant la mort de sept Palestiniens et laissant de nombreux blessés, dont certains dans un état critique.

La Défense civile de Gaza a précisé que la frappe a touché l’étage supérieur de l’établissement, aggravant ainsi la situation déjà précaire des soins de santé à Gaza où les hôpitaux peinent à fonctionner en raison des bombardements incessants.

L’hôpital Al-Wafa, récemment réhabilité pour recevoir des patients, a commencé à fonctionner partiellement. Munir al-Barsh, directeur général du ministère de la Santé à Gaza, a précisé que l’établissement continue d’offrir des soins aux patients souffrant de handicaps physiques, malgré des conditions difficiles.

 

Pour la troisième journée consécutive, des combattants de la Résistance palestinienne ont intensifié leurs opérations anti-israéliennes en lançant des roquettes depuis le nord de la bande de Gaza vers les colonies sionistes, ciblant notamment la colonie de Sderot.

Selon un rapport de la chaîne 12 du régime israélien, cinq roquettes ont été tirées ce dimanche 29 décembre contre Sderot et ses environs.

L’armée israélienne a prétendu que deux roquettes avaient été interceptées par son système de défense aérienne. Des sources militaires ont également signalé des tirs provenant de la région de Beit Hanoun, visant des colonies israéliennes situées à proximité des lieux de rassemblement des forces de la Brigade Nahal.

Téhéran et Moscou poursuivent leurs relations bilatérales et sont prêts à signer leur accord de partenariat stratégique. En effet, le changement du pouvoir en Syrie n’affectera pas cette collaboration, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors d’une interview accordée à Sputnik dimanche 29 décembre.

« Le nouvel accord, dont le texte a été approuvé depuis longtemps par les deux parties, est un accord global, à long terme et indéfectible ; et en ce sens, il n’a besoin d’aucun ajustement », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères. 

Lavrov a fait ces remarques en faisant allusion à la prise de contrôle de Damas, le 8 décembre, par le groupe armé Hayat Tahrir al-Cham (HTC) et la chute du gouvernement de Bachar al-Assad.

 

Le projet de loi de finances pour 2025, qui a subi des retards, a pour objectif d’atteindre un déficit légèrement supérieur à 5 %, une mesure jugée nécessaire pour soutenir la croissance économique, selon les propos du nouveau ministre français des Finances lors d’une interview accordée à Reuters.

Eric Lombard, ancien directeur de la Caisse des Dépôts, a été désigné pour mener ce budget au sein du Parlement, succédant à un gouvernement qui a récemment perdu un vote de défiance.

Le ministre se fixe l'objectif d'un déficit un peu au-dessus de 5%. Le précédent gouvernement avait initialement basé son budget sur un retour à 5% avant de faire des concessions, pour rappel, le déficit actuel de la France dépasse 6%.

Dans ses déclarations, M. Lombard a souligné l’importance d’amender le projet de loi de finances pour établir un budget équilibré.

 

Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a exprimé sa volonté d'assurer la sécurité de l'Iran et de contrer les complots de l'ennemi visant à créer le chaos et la sédition dans le pays.

Le CGRI a publié dimanche un communiqué commémorant l'anniversaire des rassemblements pro-gouvernementaux de 2009 dans tout le pays, le 9 du mois de Dey, qui tombe le 30 décembre.

Il a décrit l'épopée du 9 Dey comme un « événement glorieux et déterminant » qui a déconcerté « le réseau maléfique et criminel des séditions américaines et sionistes ».

Le 30 décembre 2009, des millions d'Iraniens se sont rassemblés dans la capitale Téhéran et dans d'autres villes pour mettre un terme à des mois d'émeutes post-électorales et renouveler leur allégeance à l'Ordre islamique.

Dans son communiqué, le CGRI a déclaré que l'épopée du 9 Dey a apporté une réponse « ferme, décisive et définitive » à la sédition qui a suivi l'élection présidentielle de juin 2009.

La sédition a rassemblé des éléments anti-iraniens et des personnes malveillantes pour perpétrer une conspiration, qui a été soutenue par les Américains, les sionistes et leurs alliés européens et régionaux, sur la base de fausses allégations de fraude électorale, a-t-il ajouté.

Le CGRI a également noté que la force militaire d'élite et les volontaires Basij sont prêts à défendre la sécurité nationale de l'Iran et à affronter les complots ourdis par l'ennemi pour semer le chaos, l'insécurité et la sédition dans le pays.

« Sans aucun doute, la nation iranienne se souviendra de l'épopée historique... à des moments critiques comme aujourd'hui, et elle surmontera les défis et les problèmes découlant des groupes de réflexion de l'ennemi sous la forme de menaces, de sanctions et de guerre économique », a-t-il souligné.

Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont infligé des coups durs au groupe terroriste Jaish al-Adl et démantelé ses fiefs au cours d'un exercice militaire de lutte contre le terrorisme dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est du pays.

Le général de brigade Seyyed Mohammad Hosseini, commandant de la 110e brigade d'opérations spéciales Salman Farsi, a déclaré ce dimanche 29 décembre que l'unité de commando de la force terrestre du CGRI, aux côtés d'autres unités d'opération de différentes régions du pays, a réussi à fournir une riposte foudroyante aux menaces brandies par Jaish al-Adl lors de l'exercice baptisé « Martyrs de la sécurité » au cours des derniers mois.

« L’un des acquis les plus importants des forces terrestres du CGRI dans le cadre de l’exercice a été le démantèlement de plusieurs cellules terroristes », a déclaré Hosseini.

Par Ghorban-Ali Khodabandeh

Depuis plusieurs années, une vague de contestation sans précédent contre l’Occident déferle en Afrique. Des manifestations, des insurrections, des appels à la résistance et à la décolonisation éclatent partout sur le continent.

L’héritage occidental en Afrique est marqué par la déstabilisation et la destruction, résultant de siècles de domination par la force, la manipulation et la tromperie.

Même après la décolonisation, la déstabilisation s’est poursuivie par le soutien à des régimes autoritaires, le coup d’État contre les dirigeants patriotes aboutissant à l’assassinat de certains et l’exil forcé pour d’autres, et la participation à des conflits armés.

Aujourd’hui, les États africains prennent de plus en plus de distance par rapport à l’Occident et refusent de continuer à être les victimes silencieuses du néocolonialisme occidental en l’occurrence français.

Dans ce contexte, Alger affirme avoir déjoué un complot orchestré par les services de renseignement français et accuse Paris de vouloir déstabiliser le pays, sur fond de crise diplomatique entre les deux pays exacerbée en juillet par la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

Par ailleurs, le Niger aurait arrêté un individu soupçonné d’être un agent de la DGSE opérant sous une fausse identité. Cet événement renforce les accusations d’ingérence portées par Niamey contre Paris et illustre les tensions croissantes entre la France et les pays de la région sahélienne.

L’Algérie accuse officiellement la France de tentative de déstabilisation

Au cœur d’un énième épisode de tensions entre Paris et Alger, un documentaire diffusé récemment sur des chaînes publiques algériennes, a révélé que les services de renseignements algériens avaient déjoué un complot impliquant leurs homologues français.

Trois médias algériens, dont le quotidien gouvernemental, rapportent que l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, a été convoqué par les Affaires étrangères algériennes, accusant Paris de vouloir « déstabiliser » le pays et de soutenir des groupes hostiles à l’État.

Selon Le Figaro, « cette convocation ferait suite à la diffusion d’un documentaire, la semaine dernière, à la fois sur la chaîne de télévision officielle et sur AL24, la chaîne d’information continue publique. On y apprenait que les services de renseignement algériens avaient déjoué un complot orchestré par les services de renseignement français visant à déstabiliser l’Algérie ».

Selon le pouvoir algérien, la DGSE française, via l'ambassade de France, aurait demandé à un Algérien de 35 ans, présenté comme un ancien membre de Daech en Syrie et en Irak, revenu en Algérie et ayant purgé une peine de trois ans de prison, « de se rendre au Niger, de se rapprocher des radicaux à Alger, de fournir des informations sur les caméras de surveillance et les patrouilles de police en civil, mais aussi de « former un groupe terroriste avec ses ex-codétenus à Alger » en vue d’organiser des attentats sur le sol algérien ».

D'où le mécontentement d'Alger et la convocation de l'ambassadeur auquel il aurait été précisé que l’Algérie « n’acceptera plus les pratiques et les actes de chantage émanant des autorités françaises et des cercles qui collaborent avec elles, notamment les lobbys et les factions de l’extrême droite », selon le quotidien arabophone El Khabar, qui ajoute : « La patience de l’Algérie a ses limites et son terme. L’Algérie se réserve pleinement le droit de répondre si ces actions persistent. »

Alger reprocherait aussi des « réunions fréquentes organisées dans les locaux diplomatiques français en Algérie avec des individus notoirement hostiles aux institutions de l’État ».

À l’origine de la crise diplomatique entre Alger et Paris : la reconnaissance par Emmanuel Macron de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental le 30 juillet dernier, suivie par la décision de l’Algérie de retirer « avec effet immédiat » son ambassadeur en France.

Regain de tensions entre la France et le Niger

Des dizaines de manifestants ont envahi les rues de Niamey, capitale du Niger, ces derniers jours, en réponse à l’appel lancé par des organisations de la société civile.

Cette mobilisation fait suite à une déclaration commune de plusieurs associations et groupes civiques, dénonçant des tentatives présumées de déstabilisation dont le pays serait la cible.

Le contexte de cette manifestation est marqué par l’arrestation récente d’un ressortissant français à Niamey, accusé d’espionnage et soupçonné d’appartenir à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), les services de renseignement français. Cet incident a amplifié les tensions et ravivé les soupçons envers des ingérences extérieures. Les autorités nigériennes affirment que cet incident apporte de nouvelles preuves des tentatives de déstabilisation françaises dans la région.

Les manifestants appellent les autorités militaires à intensifier les efforts pour assurer le développement militaire et économique du pays. L’objectif est clair : garantir que le Niger ne soit plus vulnérable à des ingérences étrangères ou à une éventuelle recolonisation.

Des documents sensibles et des informations présumées appartenant à la DGSE auraient également été saisis, selon la télévision nationale nigérienne RTN. Ces éléments s’ajoutent à une série d’accusations déjà formulées par le gouvernement de transition dirigé par le général Abdourahamane Tiani.

Depuis juillet 2023, et le départ du président Mohamed Bazoum, allié de longue date de Paris, les relations entre la France et le Niger se sont considérablement détériorées. Niamey accuse Paris de mener des opérations secrètes visant à restaurer son influence, notamment à travers des bases arrière situées dans des pays voisins comme le Nigeria et le Bénin.

Les médias nigériens et les alliés du Niger dans la région comme le Mali et le Burkina Faso affirment que la France utiliserait des moyens clandestins pour soutenir des groupes armés ou infiltrer le territoire de ces pays. Ces actions, qualifiées de « guerre hybride », combineraient des campagnes de désinformation et des opérations sur le terrain.

Lors d’une audition devant la commission défense de l'Assemblée nationale, Jean-Marie Bockel, ancien secrétaire d'État à la coopération et envoyé spécial du président français Emmanuel Macron en Afrique, a révélé que Paris avait envisagé une intervention militaire au Niger après le coup d'État de juillet 2023.

Cité par le média panafricain Mondafrique, l’envoyé spécial de Macron a affirmé que la France avait l’intention de déployer en urgence 2000 soldats français à Abidjan en prévision d'une opération militaire contre Niamey.

Espions français en Afrique de l’Ouest: une opération secrète démasquée

Le média ouest-africain AES Info a révélé le 28 octobre qu’une « opération secrète » menée par la France a été démasquée au Sahel. Le média dit avoir identifié des agents français et affirme que Paris entend déstabiliser les trois pays alliés.

Le média, créé à l'initiative des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), c’est-à-dire le Burkina Faso, le Mali et le Niger, dévoile les noms de personnes qu’il identifie comme des agents et informe également de la construction de camps militaires français dans la région.

Sont ensuite énumérés les noms de Français qui auraient été identifiés comme travaillant au Sahel sous fausse identité à la frontière béninoise ou encore au Tchad et au Nigéria. Ces agents auraient, selon AES Info, mis en place un réseau complexe, utilisant de fausses ONG comme couverture pour leurs activités.

Le média les accuse par ailleurs d’avoir fourni du matériel militaire et de communication à des organisations terroristes notamment Boko Haram. Leur activité consisterait également à financer des groupes armés pour que ceux-ci s’installent dans des zones critiques et provoquent des crises humanitaires, permettant ainsi à des « ONG fictives d'intervenir et de fournir une couverture logistique ».

Le documentaire présenté par l’AES explique en outre que la France construirait deux camps au Nigeria, à Guigani et Garingata, où « seront approvisionnés » en armement les « terroristes de la forêt » de Sarma puis ceux de la zone des trois frontières. Enfin une autoroute logistique de Kandi à Sokotto aurait été prévue dans le but d’attaquer simultanément des zones dans les trois pays de l’AES.

Ces tensions s’inscrivent dans un contexte où la France peine à maintenir sa position dans la région. L’affaire des agents de la DGSE présumés illustre une rupture grandissante entre Paris et les pays sahéliens qui cherchent à affirmer leur indépendance stratégique et politique. Le Niger, soutenu par ses alliés du Mali et du Burkina Faso, semble déterminé à contester l’influence française.

Ces évolutions marquent un changement fondamental dans les relations entre la France et ses anciennes colonies en Afrique parallèlement à la montée en puissance de dirigeants locaux souverainistes, et s'ajoutent aux retraits militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger à la suite des coups d'État survenus dans ces trois pays au cours des dernières années.

Le 6 juillet, le Niger, le Burkina Faso et le Mali ont formé la confédération « l'Alliance des États du Sahel » (AES), dans la continuité d'un pacte de défense mutuelle signé en septembre 2023. L'AES est fondée pour contrer l’influence de la CEDEAO, une organisation que ces trois pays jugent instrumentalisée par l’Occident et plus particulièrement par la France, ex-puissance coloniale.

L’Occident face au vent du souverainisme africain

L'Occident a étalé sa cupidité et son arrogance sur le continent africain depuis des siècles, laissant derrière lui un sillage de destruction, de souffrance et de mort. Les chaînes de l'esclavage, les mitrailleuses de la colonisation et les mensonges du néocolonialisme ont tous contribué à réduire l'Afrique à un état de dépendance et de misère. Aujourd'hui, les Africains se réveillent et refusent de continuer à être les victimes silencieuses de l'impérialisme occidental, dénonçant ainsi les crimes de l'Occident et réclamant justice pour les peuples africains.

L’héritage colonial en Afrique constitue un fardeau persistant, résultant de siècles de domination européenne qui ont exploité les ressources naturelles tout en imposant langues, cultures et systèmes politiques étrangers. Cet héritage a laissé des frontières artificielles engendrant fragilité et instabilité étatiques, et a placé les économies africaines sous une dépendance prononcée envers l’Occident, avec des ressources locales régulièrement exploitées au profit de multinationales sans bénéfices pour les populations locales.

Les politiques économiques imposées par des institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale accentuent pauvreté et inégalités. Parallèlement, l’ingérence occidentale dans les affaires politiques africaines favorise la perpétuation de régimes autoritaires, provoquant une déstabilisation régionale et montée en puissance de milices.

En réponse, une résistance monte en puissance, portée par des Africains réclamant souveraineté et dignité à travers une véritable décolonisation. Le cas des dirigeants de l’Alliance des États du Sahel (AES) est très illustratif. Les jeunes, en particulier, utilisent les réseaux sociaux pour catalyser ce mouvement.

La France a trop longtemps conservé ses colonies, laissant derrière elle un mauvais souvenir. Dans le même temps, la présence militaire française en Afrique a commencé à décliner rapidement sous le président français, Emmanuel Macron. En 2020, il avait rencontré les chefs de cinq pays du Sahel. Et parmi ces cinq, le seul qui reste au pouvoir est le président mauritanien.

Ainsi, la révolte africaine contre l’Occident, riche et complexe, trouve ses racines dans cet héritage colonial, une exploitation économique persistante et une manipulation politique constante, révélant un besoin urgent de restaurer la souveraineté africaine.

Ghorban-Ali Khodabandeh est journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté les accusations de la Ligue arabe contre le pays, citant plusieurs raisons pour lesquelles Téhéran souhaite le rétablissement de la stabilité en Syrie.

Araghchi a fait ces remarques dans un message en arabe sur son compte X, vendredi 27 décembre, en réponse au dernier communiqué publié par la Ligue arabe accusant faussement l'Iran d'ingérence dans les affaires de la Syrie. 

« Comme vous, nous souhaitons également la stabilité, le calme et le rejet du chaos et des troubles en Syrie pour des raisons très claires », a-t-il écrit en s'adressant aux membres de la Ligue arabe, avant d'énumérer neuf raisons à cet égard.

Il a déclaré que la préservation de l’intégrité territoriale de la Syrie, la sécurité de tous les groupes ethniques et religieux, le caractère sacré des sanctuaires et des lieux saints ainsi que la limitation de la possession d’armes illégales, comptent au nombre des questions importantes pour l’Iran, qui exige le rétablissement de la sécurité dans le pays arabe. 

Rejeter « toute forme d'intervention étrangère sous quelque prétexte que ce soit », empêcher la Syrie de devenir un « fief pour le terrorisme » et s'assurer que la Syrie ne représente pas une menace pour les voisins et la région sont les trois autres raisons citées par le ministre iranien.

M. Araghchi a souligné que la stabilité est nécessaire en Syrie pour « empêcher davantage d'aventurisme et de politiques expansionnistes dangereuses de la part d'Israël » et « pour enfin former un gouvernement inclusif » dans ce pays.

Le chef de la diplomatie iranienne a également mis en garde contre les tentatives d'incitation au conflit et de détournement de l'attention publique vers des « menaces irréalistes ».

Les objectifs de ceux qui incitent au conflit sont de « légitimer l'occupation continue de certaines parties du territoire syrien, en particulier par Israël et les États-Unis, de justifier l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie, de priver certains couches de la population syrienne de participer à la détermination de leur propre destin et de réaliser leurs désirs en imputant la responsabilité des problèmes du pays à des facteurs extérieurs ».

« Pour traverser la période turbulente actuelle dans la région, il faut faire preuve de rationalité, de participation et de coopération et éviter l'agitation des conflits et des intérêts temporaires », a souligné M. Araghchi.

« La République islamique d’Iran partage l'idée d'autres pays de la région sur une transition pacifique et sûre vers la formation d’un gouvernement inclusif avec la participation de tous les courants, ethnies et religions en Syrie et est prête à contribuer à atteindre les objectifs susmentionnés », a-t-il déclaré.

Le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l'homme et la lutte contre le terrorisme a déclaré que des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre les États-Unis et l'Allemagne, car ils fournissent 99 % des armes d'Israël.

Notant qu'il existe un « très petit nombre » de pays qui fournissent actuellement des armes à Israël, Ben Saul a déclaré qu'environ 69 % des armes et des munitions mis à la disposition d’Israël sont fournies par les États-Unis et environ 30 % par l'Allemagne.

« Chaque pays a le devoir, en vertu du droit international, de veiller à ne pas fournir d’armes à un autre pays où ces armes seraient utilisées pour commettre des violations du droit international humanitaire », a-t-il affirmé.