
تقي زاده
Les frappes américaines sur le Yémen sont des crimes de guerre et une violation du droit international (Baghaï)
Téhéran a fermement condamné des frappes aériennes « répétées et agressives » menées par les États-Unis contre le Yémen, qualifiant ces actions de crimes de guerre et de violations du droit international.
En réaction à la violente explosion de samedi dernier secouant la capitale du Yémen, Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré ce dimanche 22 décembre que les attaques agressives et répétées des États-Unis contre le Yémen constituaient une violation flagrante des principes du droit international et de la Charte des Nations unies.
Il a souligné que ces actions violent les normes du droit international humanitaire et constituent un exemple de crime de guerre.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a salué la solidarité du peuple yéménite avec le peuple opprimé de Palestine, soulignant que cette solidarité trouve son origine dans la foi et la conviction des Yéménites de soutenir les opprimés contre l’occupation israélienne et contre le génocide perpétré dans la bande de Gaza.
Au moins 19 Palestiniens tués lors des frappes aériennes israéliennes à Gaza
Dimanche 22 décembre, la bande de Gaza a été le théâtre d’une série de frappes israéliennes qui ont coûté la vie à au moins 19 Palestiniens, dont plusieurs enfants. Plus d’une dizaine d’autres personnes ont été blessées lors des attaques, selon des sources médicales palestiniennes.
Dans la rue Jalaa à Gaza, une attaque contre un véhicule a tué au moins quatre Palestiniens et blessé de nombreuses autres personnes.
Parallèlement, un raid aérien sur le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de Gaza, a également entraîné la mort d’au moins cinq personnes, dont des enfants.
Le ministre iranien des A.E. met en garde contre le complot américano-israélien pour affaiblir les musulmans et dominer la région
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré dimanche 22 décembre que les États-Unis et le régime israélien conspiraient pour un complot conjoint destiné à saper les pays musulmans et à dominer la région.
Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue yéménite, Jamal Ahmed Ali Amer, M. Araghchi a condamné les attaques conjointes des États-Unis, du Royaume-Uni et du régime israélien contre le Yémen.
Araghchi a affirmé que les actions américaines constituaient une violation flagrante du droit international au nom du régime sioniste et dans le cadre d’un plan conjoint visant à détruire et à affaiblir les pays musulmans afin de pouvoir dominer la région.
Le chef de la diplomatie iranienne a salué la résistance du peuple yéménite face aux agressions israéliennes et son soutien au peuple opprimé de Palestine.
Le rôle du D-8 dans l'économie iranienne après le sommet du Caire
Le sommet du groupe D-8 au Caire a constitué un moment significatif dans les relations entre l’Iran et les pays en développement. C’était la première fois depuis 2013 qu’un président iranien se rendait en Égypte, un événement qui a ravivé l’espoir d’une amélioration des relations, longtemps marquées par des tensions.
Au cours de ses discussions au Caire, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a mis en avant l’intérêt croissant des entrepreneurs et investisseurs iraniens pour s’impliquer dans les projets de développement au sein des pays du D-8.
En réponse aux sanctions, les autorités iraniennes ont mis en avant une stratégie visant à accroître l’influence et la participation de l’Iran au sein des alliances politiques et économiques de la région. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de diversifier les partenariats et de renforcer les liens avec d’autres pays.
L’adhésion récente à des organisations telles que l’Organisation de coopération de Shanghai, l’Union économique eurasienne et le groupe BRICS illustre cette dynamique. La participation de l’Iran au sommet du D-8 représente ainsi une nouvelle étape pour élargir les horizons diplomatiques et économiques, tout en consolidant sa position sur la scène mondiale face aux évolutions rapides de la situation mondiale.
Le groupe des huit nations en développement se prépare à une évolution significative en intégrant de nouveaux membres et en diversifiant ses priorités vers des secteurs tels que le commerce, l’industrie, l’agriculture, la sécurité alimentaire, le transport, le transit et le tourisme.
Lors de son onzième sommet qui s’est tenu au Caire, le groupe a accueilli à l’unanimité des voix la République d’Azerbaïdjan comme nouveau membre. Pour sa part, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, a exprimé sa gratitude envers l’Iran pour son soutien à la candidature azerbaïdjanaise.
Les membres actuels (Bangladesh, Égypte, Indonésie, l’Iran, Malaisie, Nigéria, Pakistan et Turquie) représentent environ 60 % de la population du monde musulman. Avec un total de 1,2 milliard d’habitants, ce bloc contribue à environ 5 % du commerce international, équivalant à 2,3 trillions de dollars.
Actuellement, bien que le volume des échanges ne soit pas optimal, environ 7 à 8 % des transactions se réalisent en monnaies nationales des pays membres, un chiffre qui pourrait atteindre 10 % dans un avenir proche. Les échanges commerciaux au sein du groupe s’élèvent à 125 milliards de dollars et pourraient grimper à 500 milliards de dollars d’ici 2030.
Ensemble, ces pays possèdent un potentiel économique considérable, mais ils doivent faire face à des défis communs, notamment en matière de développement durable, d’amélioration des infrastructures et de résolution des problèmes économiques.
Un secteur particulièrement prometteur réside dans la promotion du commerce des biens. Cette initiative pourrait non seulement stimuler les échanges entre les pays du D-8, mais réduire aussi la dépendance aux devises étrangères. Cela revêt une importance particulière pour l’Iran, qui subit les conséquences de son exclusion du système bancaire international SWIFT à cause des sanctions américaines.
L’Iran se présente comme une opportunité stratégique pour développer les ressources disponibles au sein du groupe. Grâce à ses abondantes réserves énergétiques, sa position géographique privilégiée en Asie occidentale et son expertise dans divers domaines tels que l’industrie, l’agriculture et la technologie, l’Iran est bien placé pour assumer un rôle central au sein de cette alliance.
Avec la réduction progressive des barrières commerciales et des droits de douane au sein du groupe, de nouvelles perspectives commerciales se dessinent pour l’Iran, notamment avec des pays comme la Turquie, la Malaisie et le Pakistan.
Ces évolutions pourraient entraîner une hausse significative des échanges, tant à l’importation qu’à l’exportation, permettant à l’Iran de diversifier ses partenaires commerciaux et d’accroître sa présence sur le marché international.
Par ailleurs, l’Iran dispose d’un potentiel considérable pour attirer des investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’industrie et l’énergie. Ces investissements sont importants pour pallier le manque d’afflux de capitaux étrangers.
En tant que carrefour stratégique entre l’Est et l’Ouest, l’Iran possède un potentiel considérable pour dynamiser le commerce régional. En développant des corridors commerciaux communs, le pays peut non seulement améliorer les échanges économiques, mais aussi établir des voies de transport plus efficaces.
Par ailleurs, l’Iran se trouve dans une position favorable pour collaborer sur des projets d’énergie renouvelable, en particulier avec les pays membres du D-8 tels que l’Indonésie et la Malaisie. En partageant son expertise et ses technologies, l’Iran peut contribuer à la mise en place de solutions énergétiques durables.
Les initiatives conjointes dans la production et la transmission d’énergie représentent une opportunité non seulement pour stimuler l’économie, mais aussi pour générer des emplois dans des secteurs en pleine expansion.
L’Iran a l’opportunité de collaborer avec les autres pays du D-8 dans des domaines innovants tels que les technologies avancées, l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et le développement de nouvelles sources d’énergie.
En outre, L’Iran a la possibilité de développer ses compétences scientifiques tout en tirant parti des expériences accumulées par les autres membres du D-8. Cela pourrait se concrétiser par des initiatives de coopération éducative, favorisant les échanges entre étudiants et chercheurs.
Le groupe D-8, qui regroupe des pays en développement, se distingue par sa position en dehors des sphères d’influence économique et politique occidentales. L’intégration de l’Iran au sein de ce groupe lui permet de consolider sa stature sur la scène internationale, tout en tissant des liens plus étroits avec ces pays membres.
Ces liens offrent à l’Iran une opportunité précieuse de revendiquer un rôle de leader sur des enjeux cruciaux au niveau régional et international, tels que les crises liées à l’eau, la sécurité énergétique et les initiatives de développement durable.
En tout état de cause, le groupe D-8 constitue une plateforme essentielle pour favoriser la synergie et la coopération entre ses membres, face aux défis économiques actuels, notamment ceux engendrés par les sanctions unilatérales. Cette dynamique vise à renforcer les échanges économiques avec des pays en dehors de l’Occident.
Jabalia : 70 % des infrastructures réduites en cendres
L’armée israélienne a anéanti environ 70 % des infrastructures du camp de réfugiés de Jabalia, alors que la destruction meurtrière se poursuit dans le nord de Gaza.
Amos Harel, un analyste des affaires militaires, a décrit dans le quotidien Haaretz la situation actuelle du camp de Jabalia, le qualifiant de « ville fantôme ». Il a souligné l’ampleur de la destruction, notant que des milliers de maisons avaient été réduites à néant.
Amos Harel a également rappelé que l’armée israélienne avait mené des opérations dans cette région par le passé, mais que l’offensive actuelle avait atteint un niveau de destruction sans précédent. Selon ses observations, le camp de Jabalia est désormais peuplé principalement de chiens errants.
D’après ses analyses, le camp de Jabalia, autrefois habité par des familles palestinieinnes, est maintenant envahi par des animaux errants, principalement des chiens, qui parcourent les décombres à la recherche de nourriture.
Les forces armées yéménites abattent un F-18 américain
Les forces armées yéménites ont annoncé avoir réussi à contrecarrer une offensive conjointe des États-Unis et du Royaume-Uni, en abattant un chasseur américain F-18 et en contraignant d’autres appareils à quitter l’espace aérien du Yémen. Cette déclaration a été faite par le général de brigade Yahya Saree, porte-parole de l’armée yéménite, dans un communiqué diffusé dimanche 22 décembre.
Le commandement central des forces armées américaines (CENTCOM) a confirmé qu’un avion de chasse avait été abattu au-dessus de la mer Rouge, qualifiant cet incident de « tir ami ».
Les forces yéménites affirment avoir ciblé le porte-avions USS Harry S. Truman ainsi que plusieurs navires qui l’accompagnaient.
Le général Saree a précisé que l’opération avait été réalisée par 8 missiles de croisière et 17 drones, soulignant que cette offensive avait contraint l’USS Harry Truman à se retirer de la zone.
D’après le porte-parole de l’armée yéménite, la majorité des avions ennemis ont quitté l’espace aérien yéménite pour se diriger vers les eaux internationales de la mer Rouge, dans le but de protéger le porte-avions USS Harry Truman, qui a récemment été ciblé.
Israël installe sept positions permanentes le long de la « ligne de désengagement » dans le sud de la Syrie
Le régime israélien a installé sept positions militaires permanentes le long de la « ligne de désengagement » dans le sud de la Syrie, y compris des points stratégiques surveillant Damas et sa banlieue.
Les forces d'occupation israéliennes ont ouvert le feu sur les forêts d'al-Hamidiyah et d'al-Hurriya dans la campagne de Quneitra, ont indiqué des sources locales à Al Mayadeen, dans un contexte d’agissements suspects des forces d'occupation israéliennes près de la « ligne de désengagement ».
Cela intervient alors que les forces israéliennes occupent sept positions permanentes dans toute la zone tampon le long de la ligne, qui s'étend sur les zones rurales de Damas, Deraa et Quneitra.
Les positions sont les suivantes : Hermon 1, Hermon 2 et la brèche de Beit Jinn sur les pentes du mont Cheikh dans la zone rurale du sud-ouest de Damas ; la colline de Qurs al-Nafal, à l'ouest de Hader dans le nord de Quneitra ; Kassarat Jubat al-Khashab dans le nord de Quneitra ; la 74e caserne dans le sud de Quneitra ; et la caserne d'al-Jazeera à la frontière syro-jordanienne dans le bassin de Yarmouk à l'ouest de Deraa.
La coalition américano-britannique frappe encore la capitale yéménite, Sanaa
Une violente explosion a secoué la capitale yéménite, Sanaa, samedi soir, avec des informations faisant état d'une activité intense d'avions de chasse dans le ciel de la ville.
Le correspondant de la chaîne d’information libanaise Al Mayadeen a confirmé que deux frappes aériennes avaient visé le mont Attan, situé dans le sud de Sanaa.
L'agence de presse officielle yéménite SABA a rapporté que des avions de guerre américano-britanniques avaient ciblé la région d'Attan à Sanaa.
De leur côté, les médias israéliens ont rapidement démenti toute implication de l’armée du régime dans cette attaque. Cela intervient alors que des tensions font rage entre Israël et le Yémen.
L'armée israélienne a bombardé une école et des hôpitaux à Gaza, tuant huit civils
L'armée israélienne a mené de nouvelles attaques contre des installations civiles dans le nord de la bande de Gaza, tuant et blessant plusieurs Palestiniens dans le territoire assiégé.
Selon certaines informations, huit Palestiniens ont été tués ce dimanche 22 décembre dans la matinée dans une frappe aérienne israélienne sur l'école Musa bin Nusair de la ville de Gaza, qui abrite des familles déplacées.
Les forces israéliennes ont également ouvert le feu sur l'hôpital d'al-Awda, dans le camp de réfugiés de Jabalia.
Un autre raid israélien a été signalé sur l'hôpital Kamal Adwan, à Beit Lahia, blessant plusieurs personnes.
Citant des sources médicales, l'agence de presse palestinienne WAFA a déclaré que l'hôpital avait été soumis à des bombardements intenses et aveugles, les forces d'occupation ciblant le centre médical en utilisant des bombes, des obus d'artillerie et des tirs de snipers.
Il a ajouté que l'agression a causé des dommages importants aux générateurs électriques de l'hôpital et à divers services.
Des images diffusées depuis l'intérieur de l'hôpital montrent de nombreux patients dormant dans les couloirs.
Entre-temps, certains rapports indiquent que les forces israéliennes ont fait exploser deux robots explosifs, provoquant d'importantes destructions dans des bâtiments résidentiels à proximité de l'établissement médical.
Un F/18 Super Hornet de la marine américaine abattu au-dessus de la mer Rouge par des tirs amis
Un avion F/A-18 Super Hornet a été abattu dimanche au-dessus de la mer Rouge dans un cas apparent de tir ami, selon un communiqué du commandement central américain (CENTCOM).
« Deux pilotes de la marine américaine ont pu s'éjecter en toute sécurité après que leur avion de chasse a été abattu au-dessus de la mer Rouge samedi lors d'un incident apparent de tir ami », a déclaré le commandement central américain dans son communiqué avant d’ajouter : « Les pilotes ont été récupérés et l'un des membres de l'équipage a été légèrement blessé, selon les premières évaluations. »
L'appareil, un F/A-18, opérait depuis l'USS Harry S. Truman lorsqu'il a été « visé par erreur » par l'USS Gettysburg, a indiqué le CENTCOM. L'USS Gettysburg, un croiseur lance-missiles de classe Ticonderoga, fait partie du groupe aéronaval Truman, qui est entré dans les eaux du Moyen-Orient il y a une semaine.