
تقي زاده
Le président Pezeshkian appelle le pape François à exercer ses bons offices pour freiner le barbarisme israélien
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a écrit une lettre au pape François pour lui demander d’exercer ses bons offices pour mettre un terme à la barbarie du régime israélien qui risque de déclencher une guerre régionale.
Dans la lettre, le président Pezeshkian a appelé à déployer des efforts pour établir un cessez-le-feu et à créer des opportunités pour que l’aide humanitaire soit envoyée aux victimes.
Faisant référence aux crimes commis par Israël à Gaza et à leur extension au Liban depuis plus d’un an, le président iranien a déclaré que « ces attaques sauvages se poursuivent sans respecter les normes du droit international ».
« Un génocide et une destruction généralisée des infrastructures urbaines et médicales se produisent, et une grande partie des martyrs et des blessés sont des femmes, des enfants et des civils. »
Il est « profondément regrettable », a indiqué le président iranien, que le monde soit témoin d’une telle cruauté et d’une telle violation des droits de l’homme sur des terres sacrées, où vivaient de grands prophètes et messagers de paix pour toute l’humanité.
Nord de Gaza: un raid israélien a fait au moins 20 morts et blessés
Alors que la guerre entre dans son 410e jour, les attaques du régime sioniste sur Gaza se poursuivent et le bilan des morts ne cesse de s’alourdir.
Ce mercredi matin, les avions de combat israéliens ont bombardé la maison d’une famille dans la ville de Jabalia, située dans le nord de la bande de Gaza.
Selon un bilan provisoire, huit civils ont été tués et des dizaines d'autres blessés jusqu’à présent dans ce raid aérien de l’aviation israélienne.
Les efforts se poursuivent pour retirer les corps et trouver des survivants.
Le ministre iranien des AE met en garde la Troïka européenne contre la présentation d'une résolution à l'AIEA
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue français Jean-Noël Barrot, le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a condamné les nouvelles sanctions européennes contre les compagnies aériennes et maritimes du pays avertissant que toute mesure que prendraient la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni à l’encontre de l’Iran à la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne ferait que compliquer davantage la situation.
Au cours de cette conversation où les deux hommes ont discuté des négociations nucléaires et des derniers développements régionaux, Araghchi a vivement critiqué la décision de présenter une résolution contre l’Iran au Conseil des gouverneurs de l’AIEA.
Paris, Berlin et Londres associés à Washington ont formellement soumis ce mercredi le texte d'une résolution à l'AIEA, en vue d'un vote probablement jeudi, selon des sources diplomatiques interrogées par l'AFP.
« Cette mesure prise par les trois pays européens est en contradiction flagrante avec le climat positif créé par les négociations menées entre l’Iran et l’Agence », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie iranienne n’a pas manqué de qualifier d’injustifiée et de provocatrice la décision des pays européens d’imposer de nouvelles sanctions contre la République islamique pour ce qu’ils prétendent être la fourniture par Téhéran d’équipements militaires à Moscou pour être utilisés dans la guerre en Ukraine.
La lettre d’Israël au Conseil de sécurité est un prétexte pour justifier l’agression contre l’Irak (Al-Sudani)
Le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani a condamné la lettre adressée par Israël au Conseil de sécurité des Nations Unies, demandant une action immédiate contre les groupes de résistance qui mènent des frappes de représailles sur des cibles clés dans les territoires occupés, en la qualifiant de « prétexte pour justifier l’agression contre l’Irak ».
« Le message envoyé par l’entité sioniste (Israël) au Conseil de sécurité de l’ONU sert de prétexte pour une agression contre l’Irak et s’aligne sur ses tentatives continues visant à étendre la guerre dans la région », a déclaré al-Sudani dans un communiqué publié le mardi 19 novembre.
Il a souligné que le gouvernement de Bagdad rejetait les menaces contre son pays, déclarant : « Les décisions de guerre et de paix relèvent exclusivement de l’autorité de l’État irakien, et aucune partie n’est autorisée à empiéter sur ce droit ».
Israël a déjà menacé le gouvernement irakien de s’exposer à des frappes israéliennes sur son territoire s’il ne mettait pas un terme aux opérations des groupes de résistance, rapportent certaines sources.
Le Premier ministre irakien a également réaffirmé la position de son pays, qui consiste à rester à l’écart du conflit, tout en maintenant sa position de principe consistant à chercher à mettre fin aux crises à Gaza et au Liban et à fournir une aide humanitaire aux peuples palestinien et libanais.
L'Iran et l'Arabie saoudite réaffirment leur engagement envers la détente négociée par la Chine
La deuxième réunion du comité tripartite conjoint irano-sino-saoudien chargé du suivi de l’accord de Pékin s’est tenue mardi à Riyad. L’Iran et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur engagement en faveur de la détente obtenue sous l’égide de la Chine et de la consolidation des relations. Les trois pays ont salué les progrès dans les relations saoudo-iraniennes, soulignant l’importance d’une collaboration directe à tous les niveaux.
La réunion a été présidée par Waleed Abdul Karim Al-Khereiji, vice-ministre saoudien des Affaires étrangères. La délégation iranienne était conduite par le vice-ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi, tandis que la délégation chinoise était conduite par Deng Li, vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
À l’issue de la réunion, l’Arabie saoudite et l’Iran ont salué dans un communiqué le rôle positif de la Chine et l’importance de son soutien à la mise en œuvre de l’accord de Pékin signé en mars 2023.
Les représentants saoudiens et iraniens ont réaffirmé leur engagement à mettre pleinement en œuvre l’accord de Pékin et à renforcer les relations de voisinage en adhérant à la charte des Nations Unies, à la charte de l’Organisation de la coopération islamique et au droit international, tout en mettant l’accent sur le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de la sécurité.
Sourate 4, verset 112
Le Prophète (sawas): “Les actes d’adoration comprennent 70 parties et la meilleure partie est la demande du licite. ”
(al-Kâfî v. 5, H6 p78)
Imam Ali (as): Que celui qui s’érige en maître, commence par lui-même avant d’instruire les autres, qu’il éduque par son exemple avant de le faire par sa parole.
Nahjah al-Balâgha, Hikam n. 73
Notre Dieu! Pare-nous de la parure de la foi! Et rends-nous des guides bien guidés! Ô Seigneur des mondes!
Invocation de Sayda Fatima (as) az-Zahra’ (as), Bihār al-Anwar vol. 91 p225
La foi de Zaynab bint Ali (a), La Petite Fille du Prophète (sawas)
Par exemple, quand elle avait 4 ou 5 ans, elle était assise sur les genoux de son père, l’Imam Ali (as), qui lui demanda de dire « un ». Elle dit alors « un ». Puis, il lui dit de dire « deux » mais elle répéta « un ». Il demanda de nouveau qu’elle dise « deux » mais elle répéta « un ». Quand ceci eut lieu la 3ème fois, il lui demanda pourquoi elle ne disait pas « deux ». Elle répondit : « Comment la langue qui a prononcé l’Unicité de Dieu peut-elle dire « deux » ? »
Avec cette histoire, on voit la ferveur du monothéisme de Sayyada Zaynab malgré son très jeune âge.
On sait tous qu’après Ashoura, lorsque la caravane de l’Imam Houssen (as) est passée par le marché de Koufa, Imam Sajjad (as) a dit à Bibi Zaynab : « Vous êtes une savante sans avoir eu de professeur ». Cette phrase est celle d’un Imam massoume, alors comment doit être élevée la connaissance de Bibi Zaynab (ahs). Nous devrions nous en inspirer et acquérir la connaissance.
Dans l’Histoire, il y a une phrase que personne d’autre que Bibi Zaynab n’a prononcé. Et cette phrase est une phrase qu’elle a formulé après avoir tout perdu à Karbala (ses frères, ses fils, les compagnons…), les tentes ont même été brulés… mais quand Ibn Zyad lui a dit « Tout ça c’est l’œuvre d’Allah, comment avez-vous trouvé tout ceci ? » Elle a répondu cette célèbre phrase : « Ma rahaytou ila jamila : je n’ai vu que Beauté ».
Parfois dans notre vie, quand un malheur nous atteint, nous pensons : « Ô mon Dieu, Tu n’as trouvé personne d’autre à qui donner cette difficulté ? Pourquoi est-ce toujours moi ? »
Nous allons donc essayer de comprendre comment Bibi Zaynab a eu la force de dire cette phrase après avoir enduré autant de difficultés.
Lorsqu’on demande aux Oulamas d’où vient cette force de Bibi Zaynab (ahs), ils nous donnent 3 points :
1) Prenons l’exemple d’un bébé qui malgré le fait qu’on ait tout fait pour lui (qu’on l’ait nourri, changé...) se met à pleurer. On va lui donner un jouet mais quelques temps plus tard, il se remet à pleurer. Il veut à ce moment-là montrer à ses parents que ce qu’il désire, c’est eux et rien d’autre.
Ainsi, Bibi Zaynab (ahs) a mis de côté toutes les difficultés de ce monde et a dit à son Seigneur : « Ce que je veux, c’est uniquement Toi, Ta Satisfaction ».
La première chose que Bibi Zaynab (ahs) nous enseigne, c’est que lorsque nous mettons de côté toutes les tentations de ce monde et toutes ses difficultés, nous voyons Dieu.
2) Les oulamas racontent :
Un jour, un groupe de personnes est parti en voyage. Un cheval s’est arrêté et ne voulait plus avancer. Un sage demanda à ce qu’on mette du sable sur la flaque d’eau qui se trouvait en face du cheval et ce dernier se mit à avancer spontanément. Pourquoi ? Parce que lorsqu’il a vu son reflet dans l’eau, il était absorbé par sa beauté et n’entendait plus ce qui se passait autour de lui.
Bibi Zaynab (ahs) n’est pas restée bloquée sur les difficultés de ce monde, et elle voyait Allah (swt) dans chaque chose. Imam Ali (as) a dit que parfois l’homme est tellement noyé dans ce monde qu’il ne voit plus où est Dieu.
Quand je suis face à des difficultés, je reste bloqué dessus et je ne vois plus toutes les bénédictions que Dieu a mis autour de moi.
Un arif nous raconte un conte :
Un jour, il y a eu dans l’océan une assemblée générale des poissons. Un poisson demanda alors : « On sait tous que ce qui nous permet de vivre c’est l’eau mais on n’a jamais vu l’eau ».
Un poisson sage répondit : « Dites-moi où il n’y a pas d’eau et je vous dirai où il y a de l’eau ».
Dans notre vie, où est-ce que Dieu n’est pas présent ? Il est partout.
Ainsi, Imam Ali (as) dit qu’il n’a jamais fait une action sans y avoir vu Dieu ».
Dans la Sourate Hadid, verset 4, Allah (swt) dit : « (Dieu) est avec vous, où que vous soyez ».
Bibi Zaynab avait son attention toujours focalisée sur Dieu. Elle Le voyait dans chaque chose.
Un autre exemple que les oulamas nous donnent est le suivant :
Prenez une mère et donnez-lui une superbe villa mais séparez-la de son enfant. Cette villa sera un enfer pour elle. Mais si vous mettez cette même mère dans une petite cabane modeste avec son enfant, cette cabane sera le paradis pour elle car son bien-aimé est avec elle.
De la même façon, Bibi Zaynab (ahs) ne regardait pas ses malheurs mais elle savait que son Bien-Aimé était avec elle, et ceci était suffisant pour elle.
Voici encore un autre exemple :
Janabé Louqman était très sage. Il y a même une Sourate à son nom dans le Qour’an : la Sourate 31. Janabé Louqman était l’esclave d’un maître très gentil.
Un jour, son maître a emmené une pastèque. Il l’a coupée en deux et fit manger Janabé Louqman. Celui-ci disait à chaque bouchée « alhamdoulillah, c’est délicieux ». Quand ce fut le tour du maître de manger sa part, il n’avait même pas encore mis un morceau dans sa bouche, qu’il le cracha.
Le maître dit : « Cette pastèque est tellement amère que je ne peux même pas en manger un morceau, comment as-tu pu dire que c’était délicieux ? »
Janabé Louqman répondit : « Je ne regardais pas si la pastèque était sucrée ou amère, ce que je voyais c’est que mon maître me donnait à manger avec beaucoup d’attention ».
Bibi Zaynab (ahs) ne regardait pas les difficultés, elle regardait d’où ces difficultés venaient : elles venaient de Dieu. C’est pour cela qu’elle a dit « Je n’ai vu que Beauté ». Jamil (Beauté) est un Nom de Dieu...
3) Le dernier point que les oulamas nous donnent est une chose très précieuse que Bibi Zaynab (ahs) avait en elle et qu’on appelle « Tawakkoul-e-ilahi » : la confiance en Dieu.
Un jour, Imam Sadiq (as) est parti en voyage en mer avec ses compagnons. En chemin, un homme demanda à l’Imam : « Comment peut-on être sûr que Dieu existe ? »
L’Imam demanda à ce que l’homme soit attaché et jeté dans l’eau.
L’homme cria le nom de tous les compagnons, il appela l’Imam mais ce dernier demanda à ce que personne n’aille à son secours.
À la fin, quand il commença à couler, il appela Dieu. L’Imam demanda à ce qu’on le ramène sur le bateau.
Il lui dit alors : « La confiance que tu as en Dieu est très faible car quand tu étais en danger, tu as appelé tout le monde et tu n’as appelé Dieu qu’en dernier ».
Bibi Zaynab avait, quant à elle, 100% confiance en Dieu et ce avant même d’être arrivée à Karbala.
Nous devrions nous inspirer de cette grande personnalité surtout quand nous devons faire face à des difficultés car elle est un modèle pour chacun d’entre nous.
Source : Majalis de Sheick Ali Abasse Bahadouraly (https://youtu.be/_HYrgP9jp2U?si=IWqbYeVx5zPwqccs) avec quelques adaptations
Compte-rendu réalisé par l’équipe Shia974
Le Leader s’adresse au peuple et à la Résistance libanais: « Vos chagrins sont les nôtres »
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a adressé un message à la Résistance et au peuple libanais qui souffre du carnage israélien, promettant le soutien de l'Iran.
L'Ayatollah Khamenei a déclaré : « Nous ne sommes pas séparés de vous. Nous sommes avec vous. Nous sommes une seule entité. Nous partageons vos douleurs, vos souffrances et vos chagrins. Votre douleur est notre douleur, votre souffrance est notre souffrance. »
Le message a été transmis par le panégyriste iranien Meysam Motiee, qui s'est rendu au Liban dans le cadre d'une campagne nationale visant à fournir de l'aide aux populations opprimées de la bande de Gaza et du Liban.
Accompagnant un groupe de militants, M. Motiee s'est rendu au Liban pour rendre visite au peuple résilient de ce pays et apporter l'aide humanitaire de l'Iran.
Son voyage s’inscrit dans le cadre de la campagne « Iran sympathisant » qui vise à distribuer des envois d’aide, collectés grâce à des dons publics à travers l’Iran, aux personnes touchées par les attaques israéliennes à Gaza et au Liban.
Le ministre iranien des A.E. : l'opération Vraie Promesse III sera lancée en temps voulu et de manière appropriée
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, réitère que la République islamique d’Iran n’a pas renoncé à son droit de répondre au dernier acte d’agression du régime israélien, soulignant que Téhéran déterminera le moment opportun pour exécuter ses représailles.
Il a fait ces remarques lors d’une allocution prononcée mardi 19 novembre devant les hauts responsables et le personnel du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à Téhéran.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que la récente agression israélienne contre la République islamique d’Iran ne restera pas sans réponse. Il a insisté sur le fait que Téhéran se réserve le droit de réagir face à cette agression, affirmant que la République islamique d’Iran n’hésitera pas à agir lorsque le moment sera jugé opportun.
Araqchi a souligné que son ministère adopterait une approche réfléchie et mesurée dans ses prises de décision, rejetant toute décision hâtive dans ce domaine.
Rapporteur de l'ONU: Israël commet un génocide à Gaza
La rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme en Palestine, Francesca Albanese, a récemment réaffirmé que les enquêtes menées sur le terrain corroborent l’idée qu’Israël est responsable d’un génocide dans la bande de Gaza sous blocus.
Lors d’une intervention devant le Parlement espagnol, elle a partagé son engagement de l’année passée, durant laquelle elle a collaboré avec de nombreux experts de l’ONU pour rassembler des preuves et des témoignages sur les atrocités commises en Palestine.
Mme Albanese a souligné l’ampleur des destructions et des souffrances infligées à la population de Gaza, qualifiant ces actes de génocide manifeste.
Dans son discours, Albanese a insisté sur le fait qu’il n’y a pas de doute quant à la nature des actions israéliennes, les qualifiant de « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ».