
تقي زاده
Israël découvre à ses dépens l'émergence d'une armée régulière à Gaza
Le choc est loin d'être amorti : en l'espace de 14 heures, quelques 500 missiles ont été tirés depuis Gaza contre Israël! C'est bien mieux qu'en novembre dernier quand la Résistance a décidé de riposter aux frappes israéliennes par missiles tirant là aussi 500 engins mais en 48 heures, contre les colonies du nord de Tel-Aviv. En novembre Israël n'a pas osé reconnaître le bilan des pertes ou des blessés. Mais en mai, il a été amené par la force de frappe de rendre public le bina de trois morts et 83 blessés. Du coup, le régime de Tel-Aviv qui s'apprête à annexer la Cisjordanie, à annexer le Golan , à liquider Gaza, ...en est à implorer une trêve auprès de l'Egypte qui fort occupé à soutenir le Libyen Haftar ne semble qu'écouter à moitié l'allié israélien.
A l'heure qu'il est, le cabinet sécuritaire israélien a ouvert grand les portes des abris à Tel-Aviv, en attendant que la Brigade d'al-Qods mette à exécution sa menace de frapper l'aéroport de Tel-Aviv voire la centrale atomique de Dimona. Pour le reste les F-16 israéliens se donnent en ce moment même à ce qu'ils savent le mieux faire, à savoir se lancer à la chasse des civils des frappes aveugles contre l'est et l'ouest de Gaza. 11 personnes dont un enfant de 14 mois ont déjà péri sans que les médias mainstream en parlent.
Syrie : le rapport des forces à l’approche de l’opération d’Idlib
L’armée syrienne et ses alliés se préparent à lancer une offensive limitée le long de l’axe Hama-Idlib dans les prochains jours. C’est la première fois depuis le début de 2019 que l’armée et ses alliés veulent mener une offensive d’une grande envergure sur l’ensemble du territoire.
Champ de bataille :
Malgré certaines affirmations selon lesquelles l’offensive de l’armée syrienne viserait l’ensemble du gouvernorat d’Idlib, une source militaire a dit au site d’information Al-Masdar News que l’objectif principal de cette opération serait d’expulser toutes les forces terroristes et les groupes armés de la zone démilitarisée qui s’étend de la plaine d’al-Ghaab à la ville d’Abou Dhuhour.
Selon cette source, l’armée va cibler plus précisément les zones qui se trouvent encore sous le contrôle des groupes terroristes dans une partie de la plaine d’al-Ghaab, celle qui est la plus proche de Hama. Cette opération viserait également les points de contrôle installés par les terroristes à proximité des bases des forces gouvernementales à Mhardeh et à al-Sqaylabiyeh, mais aussi les villes et les villages au sud d’Idlib se trouvant à l’intérieur de la zone démilitarisée.
À en croire cette source qui a requis l’anonymat, l’armée syrienne n’a actuellement pas l’intention de s’activer au-delà de la zone démilitarisée, car cela nécessiterait une plus grande mobilisation de forces militaires et une coopération entre la Turquie et la Russie.
Forces mobilisées :
L’offensive de l’armée syrienne sera dirigée par les « Forces du tigre » (unité d’élite commandée par le général Souheïl al-Hassan, lui-même surnommé « le Tigre »), la garde républicaine et la 4e division blindée. Ces unités militaires opéreront sur des axes distincts le long de la zone démilitarisée.
Pour cette opération, les Forces du tigre enverront leurs unités Taha et Tarmeeh se battre, tandis que les brigades 104, 105 et 106 de la Garde républicaine participeront également aux combats.
Ces corps seront épaulés par la 5e division d’infanterie, la 11e division blindée des chars d’assaut et les Forces de défense nationale (FDN).
Selon le site d’information Al-Masdar News, la Russie fournira le soutien principal aux forces de l’armée syrienne. L’Iran assurera un rôle de conseiller à l’armée syrienne, étant donné que contrairement à la Russie, l’Iran n’est pas très présent dans le nord-ouest de la Syrie.
Un blindé israélien visé par un kornet russe
En novembre 2018 quand Israël s'est mis à frapper Gaza depuis le ciel, il a eu la mauvaise surprise d'avoir à contrer quelques 500 missiles tirés en 48 heures. Certains d'entre eux ont été des Kornet russes. La Résistance vient de sortir ses Kornet.
En ce deuxième jour consécutif des attaques du régime israélien contre la bande de Gaza, plusieurs maisons ont été prises pour cible. En représailles, la Résistance a tiré une pluie de roquettes contre des villes israéliennes.
Les affrontements entre l’armée israélienne et les groupes de résistance palestiniens dans la bande de Gaza se sont intensifiés depuis samedi, rapporte Fars News citant la chaîne Al-Mayadeen. Deux Palestiniens ont été tués en martyrs et quatre autres blessés dans le bombardement de l’est de la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.
Les sirènes d’alarme ont été déclenchées à Be’er Sheva, Netivot, Arad, Ashkelon et Nahal Oz.
Arad est située à 73 kilomètres à l’est de la bande de Gaza. La distance entre Arad et la bande de Gaza est un peu plus longue que celle qui sépare Gaza des installations nucléaires à Dimona, laquelle est d’environ 70 km.
Les médias palestiniens ont rapporté qu’une jeep de l’armée israélienne avait été détruite dans l’est de Beit Hanoun, au nord de la bande de Gaza, avec un missile Kornet.
La France appelle Israël à épargner les civils
La France a vivement dénoncé les récentes attaques d’Israël contre la bande de Gaza.
Dans un communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a condamné les récentes frappes aériennes de l’armée israélienne visant la bande de Gaza. « La France soutient pleinement les médiations de l’ONU et de l’Égypte », indique le communiqué.
Le ministère français des Affaires étrangères a appelé à épargner les civils et à respecter les droits de l’homme, ajoutant qu’une stabilité durable ne serait pas instaurée à Gaza sans une solution négociée qui garantisse à la fois le retour de l’Autorité autonome palestinienne dans la bande de Gaza et la levée du blocus de Gaza.
« Enfin, la France appelle à une relance du processus de paix au Proche-Orient dont le but sera la création de deux États, Israël et la Palestine, qui vivront en paix et en sécurité l’un à côté de l’autre, avec des frontières reconnues, en vertu du droit international et dans le cadre des paramètres internationaux acceptés », indique le texte.
Israël tape sur la corde sensible russe
L’énergie est toujours le principal souci de l’Europe et Israël prétend maintenant satisfaire les besoins énergétiques du Vieux Continent. Les Israéliens disent envisager de construire le plus long gazoduc sous-marin au monde avec Chypre et la Grèce pour acheminer le gaz de la Méditerranée orientale vers l’Italie et d’autres pays du sud de l’Europe.
Un site internet vient de publier un article sur le projet ambitieux d’Israël pour la construction du plus long gazoduc sous-marin en collaboration avec la Grèce et Chypre pour acheminer le gaz de l’est de la Méditerranée vers l’Italie et d’autres chancelleries européennes, alors que le gisement gazier fait toujours l’objet d’un litige entre le Liban et Israël. Entre-temps, les Américains auraient promis aux Israéliens de les aider à réaliser le projet gazier.
Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, vient d’approuver le projet. Il se heurtera à un gazoduc concurrent turc, Turk Stream, et à un éventuel pipeline Qatar-Iran-Syrie. Mais, Ankara n’a pas exclu la destruction du gazoduc israélien dans la partie turque de Chypre.
Quel rapport lie le Deal du siècle et les sanctions anti-iraniennes ?
Considérant l’Iran comme le principal obstacle à sa politique moyen-orientale, Washington joue la carte des sanctions contre Téhéran pour la mise en œuvre du plan américain Deal du siècle.
Les démarches américaines à l’encontre de Téhéran reflètent au premier plan l’intention de Washington de renverser le gouvernement iranien par le biais des sanctions. Nombreux sont ceux qui croient que les sanctions américaines ont pour objectif de conduire l’Iran vers une guerre similaire à celle imposée à l’Irak à l’époque de Saddam Hussein, a écrit le journal El-Nashrah dans son numéro publié le samedi 4 mai.
Cheikh Qassem : le Hezbollah a opté pour la résistance contre l'occupant
Ramadan 2019 France : Lundi 6 mai premier jour du Ramadan
The Wall Street Journal s’est penché sur la capacité des drones d’Ansarallah
« Les missiles tirés par les drones d’Ansarallah atteignent avec une haute précision les positions des pays membres de la coalition qui agresse le Yémen. Ces drones peuvent parcourir, de l’aveu même de la coalition et des États-Unis, un long trajet avant d’attaquer leurs cibles », a écrit le journal américain.
Un responsable du géant pétrolier saoudien Aramco et un diplomate arabe ont déclaré au Wall Street Journal : « En dépit du démenti officiel du gouvernement saoudien, le drone d’Ansarallah avait pris pour cible en juillet dernier une raffinerie de la compagnie pétrolière saoudienne près de Riyad, lui infligeant de légers dégâts matériels. »
L’unité de drones de l’armée yéménite a lancé une attaque avec son drone baptisé Samad-3 contre l’aéroport d’Abou Dhabi.
Dans le même mois, un autre drone est entré dans l’espace aérien émirati avant de bombarder l’aéroport international de Dubaï. Après cette frappe, tous les vols ont été suspendus. Le gouvernement émirati a démenti cette information et les diplomates américains ont corroboré sa version des faits.
Les responsables saoudiens, tout en reconnaissant la multiplication des attaques de drones yéménites contre l’Arabie saoudite, ont prétendu que les forces saoudiennes avaient intercepté 140 de ces drones.
Le mouvement Ansarallah a optimalisé ses drones avant de dévoiler son drone UAV-X, qui est capable de parcourir une distance de 1400 kilomètres. En d’autres termes, il peut prendre pour cible les capitales saoudienne et émiratie.
Les forces yéménites ont, pour la première fois, utilisé ce drone pour tuer des dirigeants de la coalition d’agression en janvier dernier, quand elles ont pris pour cible une parade militaire sur la base d’al-Anad dans le sud du Yémen, tuant six commandants.
« Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont considérablement investi dans la technologie de la défense antiaérienne », a confié au Wall Street Journal une autorité américaine.
Alors que Riyad et Washington prétendent que l’Iran livre des armes au mouvement yéménite Ansarallah et qu’il forme ses combattants, une autorité américaine a annoncé que le service de renseignement américain est parvenu à cette conclusion que les drones de ce mouvement sont fabriqués par les moyens locaux sans aucun soutien étranger.
Le Wall Street Journal, soulignant que le mouvement Ansarallah avait réussi en peu de temps à fabriquer et à utiliser des drones, a affirmé que des responsables américains et onusiens avaient confirmé que les drones étaient de fabrication nationale.
Selon ce média, les responsables américains ont exprimé leur inquiétude face au danger accru que représentent les frappes de drones d’Ansarallah pour le transport maritime et les navires de guerre américains dans la région.
L'Iran résiste face aux pressions des Américains
Ces deux décisions façonnent la stratégie de Téhéran dans l’étape suivante et définissent sa marge de manœuvre. Elles excluent catégoriquement l’option de la guerre, tant que les pétroliers iraniens pourront circuler librement sur les voies terrestres et maritimes et que les tensions n’obligeront pas Téhéran à fermer le détroit d’Hormuz. Quoi qu’il en soit, la marine iranienne est en état d’alerte », écrit Khalil Kowsarani.
« L’Iran va donc activer sa politique de la résistance face à l’avalanche des hostilités américaines. Cela ne veut pas dire que des négociations sont totalement exclues. Au contraire, cette politique confirme l’équation des “trois non” : non aux diktats, non à la négociation forcée et non aux négociations sur le droit de souveraineté.
Cette équation en appelle une autre qui constitue l’ordre du jour du gouvernement iranien : non à la réduction à zéro des exportations du pétrole iranien, non aux négociations avec Washington dans la conjoncture actuelle et non à la guerre que souhaitent déclencher les faucons américains », explique-t-il.
Pour en savoir plus : Sanctions US : la Résistance contre-attaque
Le rapport d’Al-Akhbar met l’accent sur le consensus entre le gouvernement et la société composée des hommes politiques, de l’élite et des citoyens iraniens qui approuvent les moyens employés pour contourner la politique de Trump.
« La politique du président américain qui consiste à faire pression sur les pays n’est pas exclusivement utilisée contre l’Iran, mais elle touche aussi la Chine et l’Europe. Les Iraniens, qui ont su résister aux pressions venant des États-Unis dans le passé, sauront les surmonter une nouvelle fois », indique-t-il.
À noter que le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Barkindo, en visite à Téhéran, a déclaré le jeudi 2 mai que « l’OPEP s’efforce de dépolitiser le pétrole » dont les États-Unis se servent comme « arme contre l’Iran », d’autant plus que la Chine, la Turquie et l’Irak s’y opposent.
« On s’attend à ce que la Chine, premier grand client du pétrole iranien, tente de contourner activement les nouvelles sanctions américaines via ses ports et ses compagnies pétrolières. Elle achète plus de 585 000 barils de pétrole par jour et devrait continuer à en acheter.
L’Iran, la région et le monde avec, sont entrés dans une nouvelle phase des événements qui est caractérisée par l’insoumission de Téhéran, selon les termes du chef de la diplomatie iranienne. Et même si l’Iran fait l’objet des pires sanctions possibles, il “ne sera pas, comme par le passé, l’instigateur de la guerre. Mais il ne laissera pas l’ennemi gagner et terminer la guerre”, pour reprendre les propos du président Hassan Rohani », conclut l’article d’Al-Akhbar.