تقي زاده

تقي زاده

Ce lundi 22 avril, le Leader de la Révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei a reçu en audience le Premier ministre pakistanais, Imran Khan et la délégation l’accompagnant.

L’Ayatollah Khamenei a qualifié les liens entre les nations iranienne et pakistanaise de cordiaux et profonds affirmant que les relations entre les deux pays devraient être renforcées malgré les hostilités.

Faisant allusion aux racines historiques des relations des deux nations, le Leader de la Révolution islamique a souligné que l’apogée de la gloire du sous-continent indien date de l’époque du règne des musulmans sur cette région ajoutant que le plus grand coup infligé par les colonisateurs britanniques à cette région importante a été de détruire l’éminente civilisation islamique.

Saluant les grandes personnalités pakistanaises comme Muhammad Iqbal et Muhammad Ali Jinnah, l’Ayatollah Khamenei a dit : « D’étroites relations sont dans l’intérêt des deux pays, mais ces relations ont de sérieux ennemis. Les coopérations et les échanges doivent être renforcés dans divers domaines, au grand dam des ennemis ».

Le Leader de la Révolution islamique a qualifié d’importantes les questions sécuritaires dans les frontières communes ajoutant que les groupes terroristes étant à l’origine d'insécurité aux frontières sont alimentés par l'argent et les armes des ennemis dont l'un des objectifs est de porter atteinte aux relations entre l'Iran et le Pakistan.

Lors de cette rencontre, l’Ayatollah Khamenei a également remercié les aides du gouvernement pakistanais à la suite des récentes inondations en Iran.

« Le fait de commencer votre visite en Iran par le pèlerinage au mausolée d’Imam Reza à Machhad est un bon signe, espérons que cela soit à la fois utile et fructueux pour les deux pays », a-t-il souligné.

Lors de la cette rencontre à laquelle a participé également le président Rohani, le Premier ministre pakistanais a pour sa part qualifié de bonnes ses négociations à Téhéran.

Faisant référence aux relations historiques irano-pakistanaises, Imran Khan a déclaré que les musulmans avaient régné 600 ans sur l’Inde soulignant que l’influence de l’Iran pendant cette période était telle que la langue officielle de l’Inde était le persan.

« Certains ne souhaitent pas un rapprochement entre Téhéran et Islamabad, mais nous pouvons surmonter les difficultés. Nous nous efforçons d'établir des relations plus étroites entre les deux pays et nous continuerons de dialoguer avec le gouvernement de la République islamique d'Iran », a déclaré le Premier ministre pakistanais.

Plutôt dans la journée, le président Rohani et le Premier ministre pakistanais ont fait état lors d’une conférence de presse conjointe de la formation d’une force de réaction rapide commune pour éliminer les groupes terroristes.

Il s’agit de la première visite du Premier ministre Imran Khan à Téhéran depuis son entrée en fonction en août 2018 décrite comme un nouveau chapitre dans les relations historiques entre les deux voisins.

La visite du Premier ministre pakistanais en Iran est d’une grande importance pour les deux pays sur le plan intérieur, régional et international, écrit le journal Al-Araby al-Jadeed.

Le Premier ministre pakistanais Imran Khan est arrivé le dimanche 21 avril en Iran à la tête d’une délégation de haut rang. Des rencontres avec le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, et le président iranien, Hassan Rohani, sont à l’agenda de cette première visite officielle en Iran d’Imran Khan, depuis qu’il est désigné Premier ministre du Pakistan en août 2018.

Dans un article, le journal londonien Al-Araby al-Jadeed revient sur les conditions régionales et internationales très particulières qui font de la visite d’Imran Khan en Iran une visite d'importance primordiale.

Malgré un équilibre de la terreur établi entre Russes et Américains, la victoire ultime de la Résistance dans le Nord syrien pourra tout faire basculer dans la région.

« L'équilibre de la terreur s’est installé dans la région », écrit le journal libanais Al-Binaa.

Dans un récent article, l’éditorialiste du journal Al-Binaa, Nasser Qandil, écrit :

« L’obstination des États-Unis à réaliser inconditionnellement les revendications israéliennes a fait que la paix cède place à la tension et que la confrontation remporte sur le dialogue. »

D’après le journaliste arabe, la donne américano-israélienne impacte tous les dossiers régionaux, du Yémen jusqu’au Liban, passant par l’Irak et la Syrie. « Et à cause des politiques de l’administration Trump, la donne des relations américano-israéliennes est largement dominée par les revendications du régime israélien, un régime qui a rendu impossible les solutions politiques multilatérales pour n’importe quel dossier régional », ajoute Al-Binaa.

« Lorsque l’horizon des solutions politiques n’est pas très prometteur, lorsque les tensions s’intensifient, la région risquera de vivre des évolutions inattendues ; puisque personne ne sait exactement jusqu’où les puissances belligérantes vont faire perdurer ces tensions. Toute confrontation qui perdure risque d’ailleurs d’aboutir à une guerre en bonne et due forme que toutes les parties préfèrent éviter, parce qu’il est impossible de dire qu’une telle guerre vaudra bien les coûts qu’elle imposerait aux parties impliquées sur divers plans. Et l’on ne pourrait pas dire, non plus, si une vraie victoire, à proprement parler, serait imaginable à la fin d’une telle guerre. »

« L'équilibre de la terreur s’est donc installé aujourd’hui dans la région, à la place d’une donne de la dissuasion qui y dominait pendant des années par le passé, malgré un risque de confrontation qui n’avait jamais cessé d’exister. »

Alors que la vague de contestation des Gilets jaunes se poursuit en France, le ministre français de l’Intérieur appelle à structurer les manifestations auxquelles participent chaque samedi depuis le 17 novembre des milliers de Français pour dénoncer la politique capitaliste d’Emmanuel Macron.

Christophe Castaner écrit sur sa page Twitter que les récentes manifestations populaires en France devraient être restructurées pour orienter sur la bonne voie le processus de protestation des citoyens, indiquant que c’est ainsi qu’on parviendra à une solution appropriée aux revendications du peuple.

Lors de l’acte 23 des Gilets jaunes du samedi 20 avril, 200 manifestants ont tenté de se rendre à l’Élysée pour exprimer leurs contestations devant le palais présidentiel. Ils ont été réprimés par les forces de l’ordre qui ont tiré des gaz lacrymogènes sur eux.

Le commandant des forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), affirme que le détroit d'Ormuz est un passage maritime soumis aux réglementations internationales, avertissant que l’Iran pourrait fermer le détroit s’il était interdit de l’utiliser.

Le contre-amiral Alireza Tangsiri a fait ces remarques ce lundi lors d’une interview avec la chaîne arabophone iranienne Al-Alam alors que la Maison Blanche vient d’annoncer que le président américain, Donald Trump avait décidé de ne plus renouveler à partir du 2 mai les exemptions à certains pays sur l’achat du pétrole iranien.

« En cas de menace, nous n'hésiterons pas à soutenir et à défendre les eaux de l'Iran. Nous défendrons notre prestige et nous prendrons une mesure réciproque lorsqu'il sera question de la défense les droits de l'Iran», a déclaré le commandant.

Lors d’un discours télévisé, ce lundi 22 avril, depuis le district de Beer Hassan à Beyrouth, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a fait allusion à la décision américaine de ne pas renouveler les exemptions pétrolières pour certains clients du pétrole iranien.

« Les États-Unis veulent punir l’Iran, le Venezuela et la Syrie, pour obtenir par le biais des sanctions, ce qu’ils n’ont pas réussi à obtenir par la voie militaire. Nous sommes témoins aujourd’hui d’une nouvelle version de l’arrogance, de l’hostilité et l’illégalité des États-Unis envers de grands pays. »

ٍُSelon Fars News, Nasrallah a demandé aux différents pays et nations du monde de rejeter de telles politiques appliquées par Washington contre l’Iran ou d’autres pays du monde.

Affirmant que l’Iran n’a jamais accordé aucune importance aux dérogations de Washington à ses sanctions contre Téhéran, le porte-parole de la diplomatie iranienne a fait état des négociations internes et externes pour la prise d’une décision appropriée à cet égard.

« Vu le caractère illégal des sanctions en question, la République islamique d’Iran n’accorde importance aux dérogations de Washington à ses sanctions contre Téhéran », a déclaré Seyyed Abbas Moussaoui réagissant au récent communiqué de la Maison Blanche en la matière.

« Cependant, compte tenu de l’impact négatif de ces sanctions et la possibilité de leur aggravation sans les dérogations, le ministère des Affaires étrangères est en contact permanent avec toutes les institutions nationales concernées et mène d’intenses consultations avec ses voisins ainsi que ses partenaires européens et internationaux », a-t-il annoncé.

« Les résultats de ces contacts et consultations effectués à l’échelle nationale et internationale seront transmis aux autorités et une décision appropriée sera prise et annoncée prochainement », a-t-il estimé.

Dans un communiqué publié ce lundi 22 avril, la Maison Blanche a fait état de la décision de Donald Trump, président américain de ne plus prolonger les exemptions permettant à huit pays l’achat de pétrole iranien.

Trump entend, par le biais de cette action, ramener à zéro les exportations de brut iranien,  a précisé dans son communiqué la Maison Blanche indiquant que les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et d’autres alliés déploieront leurs efforts pour compenser le manque du pétrole iranien.

Réagissant au communiqué de la Maison Blanche, Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien n’a pas tardé à exprimer sa satisfaction.

Cité par la presse américaine, Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, envisagerait de demander bientôt à tous les pays de mettre fin définitivement à leurs importations de pétrole iranien ou de faire l’objet de sanctions.

Ayant fait une marche arrière, la Maison Blanche avait attribué une dérogation de 180 jours à ses sanctions à huit des principaux clients du brut iranien, à savoir la Chine, l’Inde, la Turquie, la Corée du Sud, le Japon, Taïwan, la Grèce et l’Italie.

Deux semaines après le "blacklistage" du CentCom US, le leader de la Révolution islamique et commandant en chef des forces armées, l’ayatollah Ali Khamenei, a nommé le numéro 2 du CGRI à la tête de cette puissante force militaire qui se trouve désormais à la première ligne du front anti-US en Asie de l'Ouest. Hossein Salami est un vieux routier des champs de bataille avec une expérience de combat qui remonte au début de la Révolution islamique quand Saddam s'est attaqué à l'Iran. Ses mandats à la tête du département maritime puis aérospatial du CGRI font de lui un fin connaisseur des combats navals mais aussi des missiles. Pour de nombreux analystes, le changement à la tête du commandement du CGRI ne peut se comprendre sans le retour sur l'escalade recherchée par les Américains dans leurs relations avec l'Iran. Depuis plus deux semaines les forces militaires US en Irak, en Syrie, dans le golfe persique mais aussi en Asie centrale sont des terroristes pour le CGRI qui répond , par cette mesure, à une décision similaire prise par l'administration US laquelle décision inquiète jusqu'aux plus proches alliés des États-Unis, si tant est que les Américains aient encore des alliés, à l'exception notable d'Israël.
nouveau commandant du CGRI est connu pour ses positions fermes face à Israël ou encore aux États-Unis.

Le général de division Hossein Salami a été nommé commandant du CGRI par décret du Leader.

Il y a quelques semaines, le général Salami avait affirmé que l'Iran n'hésiterait pas à "faire disparaître Israël" si ce dernier "tentait de déclencher une guerre contre l’Iran" :

« Nous annonçons que si Israël entreprend n'importe quelle démarche pour déclencher une confrontation militaire, cette guerre sera sans nul doute celle qui aboutira à l’élimination d’Israël et à la libération des territoires occupés ».

Dans un discours prononcé en février, juste avant le "blacklistage" du CGRI par les États-Unis, le général Salami avait affirmé aussi que l'Iran « envisageait de briser l’expansionnisme de Washington, de Tel-Aviv et de tous leurs alliés. Nos forces terrestres devraient nettoyer la planète de leur encombrante présence ».

Les analystes consultés par Al-Masdar News affirment que le nouveau commandant du CGRI est "plus dur" et "plus hostile" dans son discours que son prédécesseur, mais il est également considéré comme "plus aguerri".

Quelques heures après la nomination du général Salami, des informations en provenance de Washington font état des agissements bien inquiets des autorités US. Des fuites laissent entendre que le faucon Mike Pompeo aurait affirmé que son pays ne comptait nullement d'entrer en guerre contre l'Iran : selon le site Axios, ces propos auraient été tenus par le secrétaire d'État lors d'une réunion à huis clos avec "quelques opposants iraniens". Pompeo aurait tenté au cours de son discours de se distancer du "groupuscule des Moujaheddin du peuple, milice terroriste sur qui les USA comptent pour renverser la RII. " Si le régime iranien n'est pas renversé par vos pressions que comptent faire les États-Unis? " aurait demandé l'auditoire à Pompeo. La réponse est bien significative. "L'administration Trump est trop prudente dans sa rhétorique face à la RI. Nous nous gardons bien d'employer le mot "changement de régime" et nous n'avons aucune intention d'intervenir militairement en Iran".
 

Un commandant du corps des gardiens avertit l'Iran de la fermeture du détroit d'Ormuz s'il devait être privé de cette voie navigable stratégique.

Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Selon les normes internationales, le détroit d'Hormuz est une croix maritime, nous allons donc le fermer, au cas où nous ne pourrions pas le traverser", a déclaré le commandant de la force navale du Guardian Corps Révolution islamique (CGRI) d’Iran, le contre-amiral Ali Reza Tangsiri.

Avec ces déclarations, le haut commandement militaire persan a réagi à la nouvelle menace lancée par les États-Unis de couper complètement les exportations de pétrole iranien, en éliminant dès à présent les exemptions relatives aux sanctions pour les pays importateurs de brut iranien.
 
Le 17 avril, Frank Fannon, sous-secrétaire d'État aux ressources énergétiques des États-Unis, a déclaré que l'objectif du gouvernement américain était de "réduire à zéro les exportations iraniennes le plus rapidement possible".

Tangsiri a assuré que les forces armées iraniennes n'hésiteraient pas à réagir à la menace minimale qui pèserait sur les eaux territoriales du pays et à défendre les droits légitimes de la nation.
 
Le haut commandement militaire a également rejeté la présence militaire étrangère dans le golfe Persique, car, selon lui, cela compromettrait la sécurité régionale.

En ce qui concerne les sanctions américaines contre la République islamique, il a déclaré que non seulement elles n’ont pas affecté le pouvoir militaire de l’Iran, mais elles ont également renforcé leurs capacités défensives.

En mai dernier, les États-Unis se sont retirés de l'accord nucléaire conclu en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 (alors formé par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie et la Chine, ainsi que l'Allemagne) et ont réimposé des sanctions à l'encontre de Téhéran. Depuis lors, il a tenté sans succès de forcer les clients iraniens à ne plus acheter de brut iranien.

Les autorités iraniennes, y compris le président Hasan Rohani, méprisent les menaces de Washington et ont promis de bloquer complètement le passage du pétrole dans le détroit d'Ormuz, si le pays persan ne peut exporter le sien.
 
Environ un tiers du pétrole consommé dans le monde passe par des navires dans le détroit d’Hormuz, situé à l’embouchure du golfe Persique, l’un des points stratégiques les plus importants de la planète.

Le Hezbollah et le Hamas, les deux principaux piliers de l’axe de la Résistance, se rapprochent de plus en plus, et cela alors que l’Égypte a ouvertement dit non à l’alliance anti-Résistance de Donald Trump. Ces deux évolutions laissent-elles présager la défaite anticipée du Deal du siècle que Jared Kushner entend officiellement annoncer après le mois du ramadan ? C'est bien possible surtout que certaines sources évoquent le front militaire uni que pourraient créer la Résistance libanaise et palestinienne pour faire face à Israël, non pas seulement à Gaza, mais bien au Golan. 

Une délégation envoyée par le Hamas a rencontré, lundi 25 mars, le secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah. La rencontre, où les deux parties ont discuté des évolutions récentes de la Palestine et des attaques israéliennes contre la bande de Gaza, a eu lieu simultanément à la reconnaissance par les États-Unis de la « souveraineté » factice d’Israël sur les hauteurs syriens du Golan.

La Résistance palestinienne irait-elle s'activer dans le dossier golanais vu que l’échec du Deal du siècle dépend en partie à l'échec du projet israélo-américain de l'annexion du Golan et que face à l’expansionnisme guerrier d'Israël, l'axe de la Résistance devra agir en bloc et de façon concertée?