تقي زاده

تقي زاده

Le récitant afghan participant aux compétitions coraniques iraniennes a qualifié de bonne la décision d’organiser les compétitions en deux étapes.
Fazl Ahmad Omid, concurrent afghan des 36èmes compétitions coraniques de Téhéran qui se sont déroulées du 10 au 15 avril 2019, au Mossala « Imam Khomeiny » de Téhéran, dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique, a déclaré qu’il étudiait le Coran depuis 20 ans et que c’était la première fois qu’il participait à des compétitions internationales.

« L’organisation en deux étapes de ces compétitions a été une bonne chose et nous a permis d’évaluer notre niveau. Le slogan était bien choisi et a contribué à un renforcement de l’union entre les musulmans. En Afghanistan, les réseaux sociaux contribuent à l’enseignement moderne des sciences coraniques. Il ne faut pas laisser des courants extrémistes ternir l’image de l’islam », a-t-il déclaré. 

Avec son tweet scandaleux, l'ambassadeur français aux Etats-Unis a dévoilé la vraie intention des Européens concernant l'accord nucléaire avec l'Iran. Cela a complété les non-engagements des Européens liés à l'accord nucléaire.
Gérard Araud, ambassadeur de la France aux Etats-Unis a indiqué dans un tweet que l'Iran n'aura pas de droit d'enrichir l'uranium au niveau plus élevé qu'aujourd'hui après la fin de l'accord nucléaire. Après la réaction de l'Iran, ce diplomate a supprimé son tweet.

M. Araud a suggéré dans son teweet que les activités nucléaires de l'Iran doivent être limitées même après la fin de l'accord nucléaire.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire général du Front démocratique pour la libération de la Palestine, Nayef Hawatmeh, ont discuté de la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie lors de pourparlers à Moscou vendredi, a annoncé le ministère russe des Affaires étrangères.
 
 
Il est peu probable que la promesse de Benjamin Netanyahu d’annexer la Cisjordanie à Israël mette en danger les relations entre Tel-Aviv et les monarchies arabes.

« Les entretiens ont porté sur la situation autour du règlement du conflit israélo-palestinien, sur les dernières évolutions en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, y compris la tâche de restaurer l’unité nationale palestinienne », a indiqué le ministère russe dans une déclaration.

« La partie russe a réaffirmé son attachement à la solution du conflit israélo-palestinien à deux États sur une base juridique internationale bien connue, y compris les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, de l’Assemblée générale des Nations unies et de l’Initiative de paix arabe », a affirmé le communiqué.

La Russie fait partie des opposants au « Deal du siècle » que Washington prétend être la solution au conflit palestinien, alors que beaucoup de pays dans le monde sont défavorables à ce plan qui bafoue les droits du peuple palestinien et les résolutions déjà adoptées par le Conseil de sécurité et d’autres instances internationales.

Le ministre russe des Affaires étrangères avait récemment évoqué aussi le « Deal du siècle », le qualifiant de « voie sans issue », bien que les États-Unis n’aient pas encore fourni de détails sur le contenu de ce « plan de paix ».
Des exercices militaires ont été organisés par la flotte russe de la mer Noire en vue de renforcer sa capacité de défense dans les eaux côtières de la Crimée alors que les États membres de l’OTAN et l’Ukraine sont en train de mener des exercices militaires dans cette région.
La Russie organise des manœuvres militaires en mer noire

Lors de ces manœuvres, des vedettes rapides, deux navires lanceurs de missiles et un navire anti-soumarin ont rejoint la flotte de la mer Noire.

Certains navires ont simulé le contrôle aérien et maritime de la région. Les Soukhoï Su-27 et les bombardiers Tu-160 ont localisé conjointement les avions de l’ennemi fictif et les ont escortés jusqu’à ce qu’ils quittent la région. Les systèmes de défense balistique ont attaqué des cibles maritimes de l’ennemi fictif.

Ces exercices militaires interviennent alors que les manœuvres militaires navales de l’OTAN baptisées « Bouclier de la mer 2019 » se sont déroulées du 5 au 13 avril dans les eaux de la mer Noire avec la participation des États-Unis, de la Bulgarie, de la Grèce, du Canada, de la Roumanie, des Pays-Bas, de la Turquie, ainsi que de l’Ukraine et de la Géorgie.

« Les manœuvres Bouclier de la mer 2019, menées par l’OTAN, ont offert aux États membres l’occasion de renforcer leur capacité de défense », a précisé le service de communication de la flotte de la mer Noire.

Lors de ces exercices, des missiles Kalibr ont été tirés.
Décidément, la France macroniste s’obstine dans ses erreurs. Près d’un an après le retrait US de l’accord sur le nucléaire iranien, retrait qui visait, entre autres, à éliminer l’Europe en général et la France en particulier du juteux marché iranien, Paris s’acharne encore non pas sur le bourreau mais sur la victime.
 
 
La menace que le gouvernement français vient d’adresser à l’Iran par la voix de son ambassadeur en poste à Washington, Gérard Araud, comme quoi l’Iran n’aurait pas le droit d’enrichir son uranium après 2025, est formulée alors qu’il ne reste plus aucune raison pour que l’Iran ne se retire pas immédiatement de l’accord : 12 mois de promesses non tenues et un trio France-Royaume-Uni-Allemagne qui peine à mettre au point ne serait-ce qu’un semblable de riposte européenne à la violation flagrante d’un accord qui était, de l’aveu même des Européens, l’une des démonstrations les plus réussies de la capacité de l’Europe à s’imposer sur la scène politique internationale. La France menace l’Iran à peine une semaine après que les USA ont ouvert un front de guerre contre l’Iran en blacklistant la force armée iranienne.

Philippe Thiébaud, qui s’était rendu dimanche matin au ministère des Affaires étrangères pour remettre une copie de ses lettres de créance à Mohammad Javad Zarif, a dû y retourner dans l’après-midi, cette fois-ci convoqué par Hossein Sadat-Meydani, chargé du suivi des affaires liées au Plan global d’action conjoint (PGAC), dont la France est l’un des signataires. Au cours de cette convocation, le ministère des Affaires étrangères a demandé des clarifications à la partie française concernant les tweets de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos du PGAC et du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium pour des usages civils. L'ambassadeur Gérard Araud a retiré ses tweets sur les activités nucléaires iraniennes quelques heures plus tard.


Plus tôt dans la journée, le nouvel ambassadeur de France, M. Philippe Thiébaud, a été reçu par le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, à qui il a remis une copie de ses lettres de créance pour commencer officiellement sa mission diplomatique en Iran.

Au cours de cette rencontre, le chef de la diplomatie iranienne a évoqué les relations historiques entre l’Iran et la France et l’existence d’une vision de la France positive parmi les Iraniens. Il a plaidé ensuite pour surmonter les obstacles se dressant devant le développement des relations bilatérales par la sagesse et la clairvoyance des responsables politiques des deux pays.

« Si les tweets de Gérard Araud représentent la position officielle de la France, nous sommes confrontés à une violation majeure des objectifs et de la finalité du PGAC. » (Abbas Araqchi)

Quant à la présence des membres du groupuscule terroriste des Moudjahidines du Peuple (communément appelés en Iran « Monafeghines », hypocrites), M. Zarif l’a considérée comme l’un des problèmes majeurs dans les relations entre Téhéran et Paris.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite fait savoir que la République islamique d’Iran était parfaitement disposée à établir un dialogue avec la France et à coopérer avec le gouvernement français pour résoudre les crises régionales. Évoquant les « évolutions dangereuses » en Afrique du Nord, comme en Libye et le Soudan, le chef de la diplomatie iranienne a estimé qu’il s’agissait des « interventions irresponsables de certains États arabes du sud du golfe Persique ».

M. Zarif a critiqué ensuite la déclaration finale de la réunion ministérielle du G7 ainsi que les propos de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos des activités nucléaires civiles de la République islamique d’Iran, en estimant que si la France et l’Europe continuaient à prendre de telles positions, ils finiraient par détruire les accords sur le nucléaire iranien et le Plan global d’action conjoint (PGAC).

Il a réitéré l’engagement total de Téhéran envers le PGAC et a évoqué aussi le rôle de Paris dans l’installation d’un « Special Purpose Vehicule » (SPV), dénommé Instex.
lundi, 15 avril 2019 18:25

La France menace, l’Iran répond

Le nouvel ambassadeur de France en Iran qui a remis ses lettres de créances ce dimanche au ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a été convoqué aujourd’hui même au ministère des Affaires étrangères.

Philippe Thiébaud, qui s’était rendu dimanche matin au ministère des Affaires étrangères pour remettre ses lettres de créances à Mohammad Javad Zarif, a dû y retourner dans l’après-midi, cette fois-ci convoqué par Hossein Sadat-Meydani, chargé du suivi des affaires liées au Plan global d’action conjoint (PGAC) dont la France est l’un des signataires. Au cours de cette convocation, le ministère des Affaires étrangères a demandé des explications à la partie française concernant les tweets de l’ambassadeur de France aux États-Unis à propos du PGAC et du droit de l’Iran à enrichir de l’uranium pour des usages civils.       

Plus tôt dans la journée, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères avait réagi aux tweets de l’ambassadeur de France aux États-Unis, Gérard Araud à propos du Plan global d’action conjoint (PGAC) et du droit de Téhéran à enrichir de l’uranium pour des usages pacifiques.

Gérard Araud a écrit sur son compte Twitter : « La Russie fournit de l’uranium enrichi à la centrale nucléaire de Boushehr. Il n’y a donc aucune raison concevable pour l’Iran d’enrichir massivement de l’uranium après l’expiration du PGAC. »

En réaction aux propos de l’ambassadeur de France aux États-Unis, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Araqchi a écrit sur son compte Twitter : « Si les tweets de Gérard Araud représentent la position officielle de la France, nous sommes confrontés à une violation majeure des objectifs et de la finalité du PGAC et de la résolution 2231 du Conseil de sécurité. Nous avons besoin d’une clarification immédiate de la part de Paris, sinon nous agirons en conséquence. »

Dans un autre tweet, l’ambassadeur de France aux États-Unis avait écrit : « Il est faux de dire qu’à l’expiration du PGAC, l’Iran sera autorisé à enrichir de l’uranium. En vertu du TNP et de son protocole additionnel, l’Iran devra prouver, sous un contrôle strict, que ses activités nucléaires sont civiles. »

Gérard Araud avait écrit ensuite : « Comme nous l’avions dit en 2002, il était illégal d’enrichir de l’uranium sans programme civil crédible conforme au TNP. Nous serons en mesure de réagir de la même manière en 2025, si nécessaire. Des sanctions ont été imposées autrefois, elles pourraient être réimposées. Il n’y a pas de “sunsetˮ après l’expiration du PGAC. »

Par ailleurs, le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif a déclaré ce dimanche qu’après le retrait unilatéral des États-Unis, la partie européenne s’était engagée à respecter l’accord nucléaire avec l’Iran et que « l’installation d’un “Special Purpose Vehiculeˮ (SPV), dénommé Instex, n’était qu’une mesure préliminaire au regard des nombreux engagements des signataires européens du PGAC. »   

Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que les Européens étaient très en retard et qu’ils devraient travailler beaucoup pour rattraper le temps perdu. « Nos partenaires européens ne doivent pas croire que la République islamique d’Iran les attendra éternellement », a déclaré M. Zarif.

Interrogé sur la réaction de Téhéran à la décision de la Maison-Blanche de blacklister le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le chef de la diplomatie iranienne a déclaré :

« En premier lieu, un communiqué du Conseil de sécurité nationale iranienne a annoncé que les forces du CENTCOM américain au Moyen-Orient étaient désormais sur la liste noire iranienne des organisations terroristes. Le communiqué a déclaré aussi que le gouvernement des États-Unis était un “parrain du terrorisme”. En outre, le Parlement iranien est en train de préparer un cadre légal pour riposter à la décision de Washington. J’ai écrit des lettres au secrétaire général et au Conseil de sécurité de l’ONU pour protester contre la politique très contre-productive des États-Unis dans notre région. » 

Quant aux entraves mises par les États-Unis aux aides financières aux sinistrées des inondations en Iran, le ministre des Affaires étrangères a souligné que Washington appliquait ses sanctions aux États et organisations humanitaires qui voudraient verser des aides financières au Croissant-Rouge iranien.

M. Zarif a ajouté : « Nous avons dénoncé cette attitude du gouvernement américain qui prétend ne pas créer d’obstacles aux aides financières aux sinistrés. Mais ils mentent. Nous publierons bientôt des documents qui prouvent que même les banques européennes n’acceptent pas le transfert d’aides financières vers les organisations humanitaires en Iran de peur des sanctions impitoyables des États-Unis. »

Le ministre a souligné que le mécanisme d’aides internationales était l’expression de la compassion et de la solidarité parmi les nations, et a condamné les entraves américaines à ce mécanisme international en les qualifiant de « crimes contre l’humanité ».

Les forces de Sepah (Gardiens de la Révolution Islamique) qui soutenait le peuple dès le début de la Révolution ont réanimé l'enthousiasme de ces jours-là. Les Gardiens de la Révolution Islamique et le peuple s'entre-aident pour surmonter les difficultés, a déclaré l'imam sunnite de la province iranienne Agh-ghala.
remercions le Guide suprême de la Révolution islamique qui avait donné des ordres concernant des aides au peuple des régions sinistrées, a dit Abd ol-Häy Akhound Mirza-Ali, imam des sunnites de la province Agh-ghala dans un entretien avec le journaliste de l'agence Taghrib (APT).

 Les forces de Sepah (Gardiens de la Révolution Islamique) qui soutenait le peuple dès le début de la Révolution ont réanimé l'enthousiasme de ces jours-là. Les Gardiens de la Révolution Islamique et le peuple s'entre-aident pour surmonter les difficultés. A cause de la coopération entre les différentes organes du système islamique que l'on peut affronter cet examen divin aujourd'hui, a-t-il indiqué.

Dans l'inondation survenue, nous étions témoignes de l'unité et de la coordination au sein de notre peuple. Les forces militaires, volontaires, et les gens ont distribué plus de 10 000 plats chauds chaque journée dans la province Agh-ghala. La majorité de ces aides sont venues de la part de nos frères chiites qui se sont dépêchés pour aider le peuple de Torkaman-Sahra, a-t-il ajouté.
 

De l’avis des experts, une guerre contre l’Iran pourrait parfaitement embraser la région et déboucher sur une guerre d’envergure. Au cours des dernières décennies, les États-Unis ont arbitrairement lancé des guerres contre différents pays. Jusqu'ici, toutes les guerres au Moyen-Orient ayant été déclenchées par les républicains, beaucoup pensent que Trump tente lui aussi de fermer la porte à toute chance de résoudre la crise par la voie politique et prévoit donc de créer sa propre guerre dans cette région névralgique. 

Comment Donald Trump, président américain compte-t-il s'en prendre pour déclencher une guerre contre l'Iran, puisque l'on sait que depuis la guerre du Vietnam, les congressistes américains ont voté une loi pour contraindre le président à obtenir une autorisation votée du Congrès pour toute intervention dans des hostilités. Il s'agit de la loi fédérale sur les pouvoirs de guerre dite « War Powers Resolution ». Votée en 1973, elle dispose notamment que le président doit obtenir une autorisation du Congrès pour engager des troupes à l'étranger pendant plus de soixante jours.

Cela faisait bien longtemps que l'aviation russe et syrienne n'avait frappé Deir ez-Zor. Mais depuis que les États-Unis ont commencé à se réactiver dans l'est de la Syrie où un sixième convoi d'armement est arrivé cette semaine à Al-Tanf, une intensification des activités terroristes est bien visible. Le 31 mars, les États-Unis avaient déjà fait, par Daech interposé, enlever un groupe de soldats syriens au sud-est de la province orientale, un deuxième incident du genre à avoir été produit jusqu'à cette date. Une nouvelle attaque soldée par une nouvelle prise d'otage vient d'avoir lieu alors qu'un convoi militaire syrien circulait sur la route Palmyre-Deir ez-Zor. Ce vendredi soir, l'armée de l'air russe a lancé des représailles, et a copieusement bombardé, plusieurs repaires des daechistes à l'est de la Syrie. 

« L’armée de l’air russe a visé les positions de Daech près de la ville de Harbisha, dans le sud-ouest de la province de Deir ez-Zor à l’est de la Syrie », a déclaré une source militaire à Al-Masdar News.

L’Europe semble donner un coup d'accélérateur à la mise en vigueur de la résolution anti-russe entérinée en mars dernier. Le projet de la participation de l’Europe aux exercices militaires américains avec la composante nucléaire près du territoire russe pourrait s’expliquer par la récente volte-face de l’Europe. Ceci a évidemment conduit Moscou à réagir en prévenant l'Europe du risque de tout agissement militaire suspect aux côtés des Américains aux portes de la Russie.

« Les chancelleries européennes doivent éviter toute participation aux exercices américains avec composante nucléaire non loin des frontières russes qui pourraient avoir des conséquences irréparables pour elles », a averti Vladimir Ermakov, avant d’affirmer qu'une telle approche ne mènerait en rien à la diminution des tensions en Europe.