
تقي زاده
Armée israélienne: le Hezbollah tente de mettre au point des armes et des méthodes d'infiltration en Israël
Dans un discours prononcé à l'occasion de l'anniversaire de la mort de soldats israéliens lors du crash de deux hélicoptères en 1997, le Général de Division Aviv Kochavi, chef d'état-major israélien, a prétendu que le Hezbollah tentait de se doter d'armes sophistiquées et de mettre au point des méthodes en vue d’une infiltration sur les territoires occupés.
« Les opérations du Hezbollah visant à cibler des civils par des missiles et des roquettes constituent une violation flagrante des accords internationaux, des règles de la guerre et des valeurs humaines », a ajouté Aviv Kochavi.
« Les soldats israéliens continuent de faire face au déploiement du Hezbollah et des forces iraniennes aux frontières nord, à lutter contre les plans terroristes dans la bande de Gaza et à soutenir les habitants du sud face aux groupes terroristes de la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï », a poursuivi le général israélien.
Ces déclarations ont été faites après le récent discours du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.
En sortant de son silence médiatique de deux mois, Nasrallah a déclaré que les combattants de la Résistance avaient organisé une infiltration sur les territoires occupés en cas d’une nouvelle guerre.
Le secrétaire général du Hezbollah au Liban a également affirmé : « Cela fait partie de notre plan d'entrer en Galilée , et nous avons le pouvoir de le faire, nous sommes en mesure de mener cette opération depuis de nombreuses années et après l'expérience que nous avons acquise en Syrie, ce sera même plus facile pour nous ».
Il a souligné que le Hezbollah dispose de missiles sophistiqués de haute précision pour prendre pour cible lors d’une future guerre des objectifs à travers tous les territoires occupés.
SPV/INSTEX : Zarif salue un premier pas quelque peu « tardif » des États européens !
« L’Iran salue l’INSTEX (Instrument de soutien aux transactions commerciales entre l’Iran et l’Europe), un premier pas très en retard, de la part des membres européens, pour honorer les engagements prévus dans le cadre Plan d’action global conjoint sur le nucléaire iranien (PAGC). Scellé en mai, ce système est censé garantir à l’Iran, le bénéfice des avantages économiques que l’accord 5+1 apporte et également la sauvegarde du le PAGC, après la réimposition des sanctions illégales américaines. Nous sommes prêts pour d’autres interactions constructives dans des conditions d’égal à égal et dans le cadre d’un respect mutuel avec les États européens», a-t-il écrit dans un tweet posté jeudi soir, le 31 janvier 2019.
Dans une déclaration commune, Paris, Londres et Berlin, ont annoncé hier soir, jeudi, la création officielle de l’INSTEX (Instrument for Supporting Trade Exchange). Il s’agit d’un fonds commun de créance (SPV - Special Purpose Vehicle) destiné à faciliter le commerce légitime entre les acteurs économiques européens et l’Iran.
Le mécanisme est enregistré et localisé à Paris et la structure sera dirigée par un expert banquier allemand, Per Fischer.
La Grande-Bretagne fait également partie des actionneurs de ce consortium financier et juridique.
D’autres membres de l’Union européenne pourraient rejoindre la société.
Selon l'annonce de la société, publiée au journal officiel français, son adresse est celle du ministère français des Finances. Des représentants des ministères des Affaires étrangères allemand, français et britannique devraient surveiller les activités de la société.
CGRI: une nouvelle attaque de Tel-Aviv et le régime israélien disparaîtra!
Le commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) a mis en garde Tel Aviv contre toute agression qui déclencherait une nouvelle guerre illimitée qui entraînerait à son tour la disparition de ce régime.
« Le régime israélien tente de bouleverser l’équilibre stratégique en menant désespérément des opérations tactiques contre quelques dépôts de munitions », a affirmé le général Hossein Salami, commandant en chef adjoint du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI).
« Nous leur conseillons de ne pas jouer avec le feu. Une opération moins importante que celle de Qods suffira à les faire disparaître. Ils seront disparus même avant que les États-Unis ne puissent leur venir en aide. Ils n’auront ainsi plus pas un cimetière pour enterrer leurs morts », a averti le général Salami.
« Dans le cadre d’une guerre terrestre, nous en finirons rapidement avec le régime de Tel-Aviv. La réponse à une agression limitée ne sera pas une guerre limitée ! Pendant ces 40 dernières années, nous avons surmonté avec succès les sanctions et les complots. Le peuple est bien conscient que pour grandir il faut faire beaucoup d’efforts et que notre succès passe par la voie de nos efforts. Grâce à un Leader sage, le peuple connait tous les angles cachés de la pensée de l’ennemi. Le complot takfiriste fomenté par les États-Unis et l’Occident a amené les combattants de la Résistance à se resserrer les rangs. Les évolutions syriennes ont poussé les forces à s’unir », a poursuivi le général Salami.
Divergence CIA/Trump : un avertissement aux pays arabes
La divergence de vues entre les services de renseignement américains et le président Trump, notamment sur l’Iran, est une mise en garde aux pays arabes, surtout ceux de la région du golfe Persique, a indiqué le journal Raï al-Youm dans un article consacré aux conséquences de ces désaccords.
Dans son article qui se penche sur les différends entre Donald Trump et les services de renseignement des États-Unis, le journal arabe estime quand le locataire de la Maison-Blanche accuse ses propres services de renseignement d’être « naïfs » et d’avoir « tort » sur l’Iran et propose aux membres de ces services de retourner à l’école, cela signifie qu’il est désemparé et qu’il n’a pas d’autre ami au sein de son administration que John Bolton et son gendre, Jared Kushner.
Selon Raï al-Youm, l’attaque de Trump contre les services de renseignement est due à la publication d’un rapport qui a remis en question les politiques et les positions du président américain sur tous les grands sujets.
"Le récit des tunnels fait preuve de l’échec du Mossad face au Hezbollah"
Le leader du Hezbollah a fini par briser son silence de quelques mois, n’excluant pas une ferme riposte "conjuguée" Hezbollah-Damas à toute frappe israélienne à venir. Nasrallah s'est moqué de l'opération Bouclier du Nord à la frontière sud du Liban avec Israël et a souligné la capacité de la Résistance à lancer une offensive terrestre d'envergure qui engagerait toute la ligne frontalière et se déroulerait au sol et aurait pour cible la Galilée.
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n'a pas tardé à réagir aux déclarations du leader de la Résistance libanaise, en prétendant que les sanctions contre l'Iran allaient affecter le Hezbollah.
Huit civils dont cinq enfants ont été tués dans des frappes aériennes américaines
La coalition dirigée par Washington a effectué de nouveau des raids contre les territoires syriens sous prétexte de la lutte contre les terroristes de «Daech» et bombardé lors des dernières heures des quartiers dans la localité de Baghouz dans la banlieue de Deir ez-Zor, faisant 8 morts parmi les civils, a rapporté l’agence officielle syrienne SANA.
Selon SANA, des avions de combat de la coalition internationale conduite par les États-Unis ont tiré des roquettes sur des maisons dans la localité de Baghouz, coûtant la vie à 3 femmes et à 5 enfants. Des blessés seraient également à déplorer.
Les sources syriennes ont ajouté que le nombre de civils tués est susceptible d'augmenter en raison de l'état critique de certains blessés.
Au cours du mois en cours, les avions de combat de la coalition américaine ont mené quatre frappes et bombardé les villages d'al-Baghouz, d’al Baghouz Fouqani, d’al-Shafaafa et la ville de Ksheik, dans la campagne sud-est de Deir Ezzor, faisant de nombreuses victimes et de graves dommages matériels.
Le Venezuela risque de devenir un nouveau bourbier vietnamien pour les USA (Atwan)
Dans une note publiée sur le site du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan souligne que la réaction du Premier ministre du régime israélien face aux derniers événements survenus à Caracas est révélatrice de l’implication des puissances étrangères dans les affaires internes vénézuéliennes.
« Pour que nous nous rangions du côté du président élu du Venezuela, Nicolas Maduro, face au complot tramé contre lui et le peuple vénézuélien, il suffit simplement d’écouter le discours de Benyamin Netanyahu qui a reconnu tout de suite la revendication illégale de Juan Guaido ; ce dernier s’étant autoproclamé président par intérim. Tout ceci révèle qu’il [ Guaido ] s’était entretenu en secret avec le président américain et les leaders d’autres États pour élaborer un coup d’État contre le Venezuela», écrit Abdel Bari Atwan.
L’auteur évoque ensuite que le 28 janvier, lors d’un point de presse pour annoncer les sanctions US contre le Venezuela, Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Trump, tenait dans la main un bloc-notes ayant attiré l’attention des journalistes et sur lequel était inscrit: « L’Afghanistan bienvenu aux négociations. 5.000 soldats en Colombie ».
Interrogé durant ce point de presse sur une éventuelle intervention militaire américaine au Venezuela, John Bolton aurait affirmé, comme l’avait fait Donald Trump quelques jours avant que « toutes les options » étaient sur la table.
Comme beaucoup d’autres commentateurs, Abdel Abri Atwan estime que les États-Unis sont en train d’examiner la possibilité d’une intervention militaire au Venezuela pour renverser le président Maduro afin de faire monter au pouvoir Juan Guaido. La note de John Bolton montre que la Maison-Blanche pourrait choisir la Colombie comme le point de départ de cette éventuelle attaque militaire.
Atwan rappelle ensuite que pour accroître la pression sur Caracas, le gouvernement américain a imposé des sanctions contre la Compagnie pétrolière nationale vénézuélienne (PDVSA) en gelant ses avoirs à l’étranger, pour asphyxier le gouvernement et le peuple vénézuéliens.
L’éditorialiste de Rai al-Youm souligne que les autorités américaines n’ont pas dissimulé l’éventualité d’un plan bien réel existant à la Maison-Blanche sur cette intervention militaire au Venezuela, après qu’aient été diffusées des rumeurs sur l’envoi de forces spéciales russes ou de combattants du Hezbollah pour défendre le gouvernement légitime du Venezuela.
« Heureusement, pour justifier une intervention militaire contre le Venezuela, le menteur qu’est le président Trump et la grande machine de propagande qui le soutient, n’ont pas prétendu qu’il y ait aussi des éléments de Daech à Caracas pour défendre Maduro », a écrit Atwan.
Abdel Bari Atwan estime que Maduro n’a pas besoin d’aides de la part de la Russie car son armée et ses appareils de sécurité et de renseignement lui sont restés jusque-là loyaux et que la nation s’est mobilisée aussi pour résister aux pressions étrangères.
D’après Atwan, le président Nicolas Maduro a agi avec sagesse et responsabilité en ne recourant pas à la force pour arrêter le « président par intérim ». Bien au contraire, Maduro a appelé Guaido au dialogue pour sortir le pays d’une crise qui menace l’unité nationale, appel qui été rejeté par ce dernier.
Abdel Bari Atwan considère que le président Trump accumule les échecs par tout dans le monde : « En Afghanistan, Trump demande aux Taliban de lui permettre un retrait honorable de ses troupes, en Syrie et en Corée du Nord, Washington avoue sa défaite. Mais au lieu d’en tirer des leçons, Trump prépare maintenant une intervention militaire pour renverser le gouvernement d’un pays souverain, élu démocratiquement. »
Selon l’éditorialiste du journal Rai al-Youm, le peuple vénézuélien vaincra les États-Unis et leurs alliés, tout comme les Afghans, les Irakiens et les Syriens qui ont réussi à le faire coup sur coup à des milliers de kilomètres de Caracas.
« Trump risque de jeter son pays dans une guerre d’usure comparable à celle du Vietnam, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour les États-Unis, d’autant plus que des pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, la Turquie et l’Iran se disent prêts à soutenir le Venezuela », a ajouté Abdel Bari Atwan.
Olmert appelle Netanyahu à ne pas provoquer l’Iran
Ehud Olmert a prévu la fin de la vie politique de Benjamin Netanyahu.
L'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert a prédit, dans un entretien avec Kan 11 News, que le Premier ministre Netanyahu ne serait pas réélu pour un autre mandat sur fond d’enquêtes menées pour corruption à son encontre.
« Je pense que l’époque Netanyahu est révolue et qu'il ne sera pas le prochain Premier ministre. Il utilise son poste pour commettre des infractions pénales extrêmement graves », a déclaré Olmert.
Benjamin Netanyahu est actuellement impliqué dans plusieurs affaires de corruption financière et ses avocats tentent de convaincre le parquet de reporter l’annonce officielle des charges contre lui à après les élections.
Concernant les attaques de l’armée israélienne contre la Syrie, Ehud Olmert a critiqué la décision de Netanyahu de violer la politique d'ambiguïté qu’Israël avait adoptée durant un bon moment à propos de ses frappes aériennes sur la Syrie. Il a souligné que même pendant son mandat, Israël avait attaqué la Syrie, mais que l'attaque n'avait été révélée que des années plus tard.
L’ancien Premier ministre israélien a déclaré que l'Iran n'était pas une menace existentielle et que les actions d'Israël en Syrie étaient correctes. Mais il a rappelé à Netanyahu qu’il importait de ne pas mêler les attaques à des intérêts politiques et personnels.
« Nous ne pouvons pas provoquer un pays comme l'Iran et penser qu'ils [les Iraniens] ne répondront pas. Ils tenteront de répondre car ils comprendront qu'ils ne peuvent faire preuve de retenue après cette provocation. Les positions de l’Iran en Syrie devraient être attaquées tant que ces attaques pourront les empêcher de s'y installer militairement. Parler de ces attaques de manière provocatrice et vulgaire, c’est inutile et inefficace », a souligné Olmert.
Israël/Liban : L’armée libanaise et la Finul ont annoncé l’état d’alerte !
Les sources libanaises ont fait état d’agissements de militaires israéliens près des frontières libanaises à l’est de la rivière de Wazzani, ce qui a poussé l’armée libanaise et les Forces intérimaires des Nations unies (FINUL) à annoncer l’état d’alerte, a annoncé le site d’information el-Nashra.
Selon le rapport du site libanais, les forces de l’armée israélienne ont avancé jusqu’à une distance de 100 mètres du mur de séparation et se sont approchées des rives Wazzani.
En réaction donc à cette provocation israélienne, l’état d’alerte a été décrété et les patrouilles israéliennes ont été repoussées derrière le mur de séparation.
D’autres sources libanaises ont annoncé aussi que l'armée israélienne avait pris quelques actions près de la frontière en utilisant du matériel de forage.
L’armée israélienne ne cesse de violer l’intégrité territoriale du Liban sous divers prétextes. Le 25 décembre 2018 et pour la énième fois consécutive depuis plusieurs semaines, le régime de Tel-Aviv a violé le ciel libanais lançant des frappes aux missiles depuis l'espace aérien du Liban contre des cibles en Syrie.
Iran : le CGRI renforce sa présence maritime à Bou Moussa
Les trois îles iraniennes de Bou Moussa, de la Petite et Grande Tomb servent souvent de prétexte à une rhétorique guerrière que mettent à profit les puissances étrangères illégalement présentes dans le golfe Persique. Le nom de ces trois îles refait régulièrement surface dans ces interminables textes qu'on appelle "déclaration finale du Conseil de coopération du golfe Persique". La petite monarchie émiratie, gonflée sans doute par ses maîtres américains et britanniques, se paie le luxe d'en parler à titre de litige territorial avec l'Iran, allant de temps à autre à brandir la menace d'une saisine de la cour de La Haye. Mais une guerre pourrait-elle être déclenchée entre l'Iran d'une part et le camp américain de l'autre, autour de trois îles iraniennes en question? Possible. Mais cette guerre sera sans nul doute la dernière guerre des États-Unis dans la région.
Selon le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), les provocations émanant de l'extérieur et visant les voisins de l’Iran se comprennent dans le cadre d'un projet voué à l'échec.
« Les trois îles de Bou Moussa, de la Petite et la Grande Tomb font partie intégrante du territoire iranien. Ce qui veut dire que la moindre atteinte à leur encontre sera violemment repoussée. Les forces armées iraniennes ne renonceront jamais à un centimètre du territoire iranien et elles défendront chaque parcelle de la patrie ».