تقي زاده

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Le retrait des USA de Syrie a-t-il changé les plans militaire de la France? Dans un revirement imprévu, la Macronie a décidé de faire rapatrier les terroristes d'origine française qui se battent depuis 2011 contre l'État et l'armée syrienne et que les amis kurdes de Paris disaient avoir capturés. Alors que dans le temps, le ministre français des Affaires étrangères les qualifiait « d' ennemis de la République», son actuel collègue de l’Intérieur pense aujourd’hui qu’ils « sont d’abord des Français avant d’être terroristes". Le changement de cap est radical. Mais il y a plus. À l'heure qu'il est, la France reste de loin le premier État européen à avoir décidé de rapatrier ses ressortissants terroristes, capturés auparavant par les Kurdes à l’est de l’Euphrate.  

Le daechiste français Jonathan Geffroy, alias Abou Ibrahim al Faransi en Syrie. ©opex360

Un mois après l’annonce du retrait américain de Syrie, la France revient sur l’affaire des "éléments français de Daech", capturés par ses "alliés kurdes" dans le nord de la Syrie. En 2017, la ministre française des Armées, Florence Parly, avait évoqué leur sort en abordant la « préférence nationale » qui nécessite le combat contre les daechistes français « sur place » dans l’espoir qu’ils périssent en pleine guerre. C'est-à-dire qu'ils ne reviennent jamais en France. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait même soutenu la solution « simple » du jugement des terroristes français par les tribunaux soit en Syrie soit en Irak. Mais le revirement commence par ce même M. Le Drian. Interrogé par les médias le 29 janvier, le chef de la Diplomatie française affirme alors ne plus exclure « aucune option à l’endroit des terroristes — hommes et femmes — actuellement détenus en Syrie », laissant supposer que les "loups solitaires" pourraient rentrer au bercail. 

L’exposition des acquis défensifs des forces armées iraniennes baptisée « Eqtedar 40 » a ouvert ses portes avec le dévoilement de quelques nouveaux acquis militaires à Téhéran.

Ce mercredi 30 janvier, la grande exposition des acquis de défense des forces armées de la RII a commencé ses travaux avec le dévoilement de nouveaux acquis et armes de défense.

Kaman 12, nouveau drone iranien

« Kaman 12 » est le dernier drone de fabrication iranienne exposé au public lors de cette exposition.

Le drone « Kaman 12 ». ©Fars News

Le drone « Kaman 12 » avec une vitesse de 200 km/h et un vol continu de 10 heures peuvent décoller d’un tarmac d’une longueur minimale de 400 mètres.

Avec un rayon d’action de 1.000 km, ce nouveau drone iranien a une capacité de charge de 100 kg et un poids maximal de 450 kg au décollage.

Le missile « Akhgar », nouvelle arme des drones iraniens

Le missile « Akhgar » dévoilé lors de cette exposition des forces armées iraniennes est la dernière arme des drones iraniens qui est capable de viser des cibles à une distance de 30 km.

Le missile « Akhgar ». ©Fars News

Le missile, équipé d’un micro-moteur, a une vitesse de 600 km/h avec une ogive de 7 kg. Il pèse 27 kg et a une portée de 30 km.

Le missile de croisière « Qased 3 »

Le missile de croisière « Qased 3 » n’était exposé que lors des défilés militaires, mais aujourd’hui, des vidéos sur son installation sur le F-4 Phantom ont été diffusées lors de cette exposition et ses caractéristiques techniques ont été exposées au public.

Le missile de croisière « Qased 3 ». ©Fars News

Ce missile d’une longueur de 5,15 mètres, avec une tête de 1.000 livres, est doté d’un système de vidéo-guidage et il est capable de tirer à une distance de 100 km.

Les drones de combat du CGRI

De même, lors de cette exposition des forces armées du pays, la nouvelle version du drone de combat « Shahed-129 », équipées de trains d’atterrissage ont été dévoilées.

Le « Shahed-129 » avec une portée opérationnelle de 2.000 km et un vol continu de 24 heures avec une seule charge de ravitaillement en carburant, est capable de mener à bien des missions de surveillance, d’identification et de destruction de cibles par bombes et missiles. Ce drone de combat est doté de quatre bombes téléguidées « Sadid ».

Le drone de combat « Shahed-129 ». ©Fars News

« Sadid », qui pèse 34 kg, est une bombe téléguidée dotée d’une tête explosive. C’est en confrontation directe avec la cible que cette bombe téléguidée devient active. Elle peut également être équipée de systèmes de guidage optique, laser ou infrarouge.

Parmi d’autres drones exposés, on peut faire allusion aux drones de la famille « Simorgh » ou « RQ-147 » iranien.

Le drone « Saeqeh-2 » utilisé lors de l’opération du CGRI contre les positions des terroristes et des chefs des groupes terroristes à l’est de l’Euphrate, a été exposé lors de cette exposition militaire.

Le drone « Saeqeh-2 ». ©Fars News

Le drone « Saeqeh-2 » est capable de porter 4 bombes intelligentes dans sa cabine intérieure.

Les drones « Mohajer-6 » équipés de missiles « Qaem » sont également exposés.

jeudi, 31 janvier 2019 07:26

Gaza: Nasrallah renforce sa base

Le chef du Hezbollah libanais a donné son soutien à tous les mouvements et groupes de résistance palestiniens.

Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a reçu ce mercredi 30 janvier le secrétaire général du Comité de résistance populaire palestinien, Ayman Salah Al-Chichaniyya, accompagné d’une délégation.

Les discussions ont porté sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Gaza, « les marches du grand retour » et la mobilisation de la résistance face à l’ennemi israélien, a indiqué le communiqué publié par le Hezbollah.

Le secrétaire général du Hezbollah a salué les groupes de résistance palestiniens pour leur opération courageuse dans laquelle six soldats de l’armée d’occupation israélienne avaient été tués.

Seyyed Hassan Nasrallah a également souligné « la position ferme du Hezbollah et ses soutiens aux factions de la résistance palestinienne dans leur bataille décisive » contre le régime israélien, a ajouté le communiqué.

Le secrétaire général du Hezbollah a parlé lors de son interview avec al-Mayadeen pour la première fois, de la poursuite des attaques contre la Galilée et de sa libération comme une partie importante de la stratégie de la Résistance, précisant que les attaques ne s’effectueraient pas comme Netanyahu et ses services secrets le prétendent, c’est-à-dire, via quatre tunnels, mais depuis toutes les frontières.

Le Leader de la Résistance libanaise a également averti que tout le territoire palestinien sera le champ d’une future guerre et que les missiles de la Résistance cibleront toutes les villes et même la plus importante, Tel-Aviv.

Depuis son entrée en Israël, c'est son premier discours officiel et ce discours n'a rien de rassurant : Le chef de l'entité israélienne prédit que « l'Iran intensifiera ses attaques contre les positions israéliennes sur le front Nord". "Si je devais résumer la situation dans le présent et dans le futur proche, je dirais" escalade et complexité ", a estimé Rivlin qui croit que l'Iran attaquerait le nord de la Palestine occupée, en représailles aux attaques aériennes israéliennes sur « les installations iraniennes en Syrie ». 

En effet, les propos de Rivlin font écho aux craintes déjà bien vives que nourrissent les milieux politiques et militaires israéliens à l'encontre de la nouvelle stratégie du Hezbollah dévoilée lors de la récente interview accordée à Al Mayadeen. Au cours de cet entretien, où Nasrallah a très clairement reconnu les capacités de la Résistance à prendre pour cible de ses missiles de haute précision n'importe quel objectif en Israël, certaines sources font état des changements bien inquiétants (pour Israël) en cours à Gaza et en Cisjordanie.  A vrai dire la surprise pourrait ne venir ni du front ni du front sud mais d'ailleurs. DEBKAfile, site proche des milieux de rensiegnement de l'armée israélienne affirmait dans une récente édition : "

 

L’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne estime que « pour mettre fin à la présence iranienne en Syrie, il faudrait conjuguer une opération militaire et des efforts politiques ».

En réaction à la visite en Palestine occupée de deux responsables russes, le général israélien Amir Eshel a affirmé qu’une force militaire capable de faire sortir les Iraniens de Syrie n’existait pas ; « mais la Russie serait capable de le faire », a-t-il ajouté.

Selon le site web Arab48, l’ancien commandant de l’armée de l’air israélienne a précisé :

« Je ne crois pas qu’Israël soit sur le chemin de la guerre, mais l’avenir pourrait me détromper : la guerre n’est pas à exclure totalement. »

Les milieux du renseignement américains contredisent les allégations de Trump sur l’Iran. Une nouvelle étude sur les menaces mondiales conclut qu’il est peu probable que la Corée du Nord renonce à la totalité de son arsenal nucléaire. Elle ajoute aussi que l’Iran ne cherche pas à l’heure actuelle à développer son programme nucléaire en vue de construire la bombe atomique.

Cette double évaluation contredit directement deux principes majeurs de la politique étrangère de l’administration Trump.

Daniel R. Coats, directeur du renseignement national des États-Unis, a également contesté le bien-fondé des prétentions du président américain Donald Trump sur l’éradication de Daech, principal motif qui expliquerait la décision de Trump d’annoncer le retrait américain de Syrie.

Le rapport annuel connu sous le nom de « Worldwide Threat Assessment » conclut que le groupe terroriste Daech dispose toujours de milliers de membres en Irak et en Syrie, avec huit sous-groupes et une dizaine de réseaux à travers le monde.

L’ambassadeur de la Russie au Liban, Alexander Zasypkine, a déclaré à la chaîne de télévision Al-Manar que les relations entre Moscou et Téhéran et leur alliance antiterroriste étaient solides, ajoutant que le désaccord ou le différend qui existerait entre les deux parties n’était qu’un rêve.

Dans une interview, Zasypkine a évoqué les négociations en cours entre le Liban et la Russie en vue de la conclusion d’accords d’achat d’armes, indiquant que la partie libanaise était intéressée par une coopération militaire avec la Russie.

L’ambassadeur russe au Liban a par ailleurs écarté ce lundi 28 janvier la possibilité d’une guerre imminente entre Israël et l’axe de Résistance dans la région, à l’issue d’un entretien avec le ministre par intérim des Affaires étrangères du Liban, Jebran Bassil.

L’ambassadeur de la Russie au Liban, Alexander Zasypkine. (Photo d’archives)

« Nous appelons toujours à la paix et je ne vois pas la possibilité d’une telle guerre, mais nous devons calmer la situation au lieu de l’envenimer », a déclaré Zasypkine en réponse à la question d’un journaliste sur les raids israéliens en Syrie et les tunnels du Hezbollah à la frontière entre le Liban et les territoires palestiniens occupés par Israël.

Par ailleurs, le diplomate russe a déclaré avoir discuté avec Bassil de « certaines mesures prises par la Russie en vue de normaliser la situation, d’assurer la stabilité, la sécurité et un règlement politique, de poursuivre l’éradication du terrorisme, de rapatrier les réfugiés et de reconstruire le pays ».

M. Zasypkine a également qualifié de « très positif » le contrat signé avec le géant pétrolier russe Rosneft pour la modernisation et l’exploitation d’installations de stockage dans la ville de Tripoli, dans le nord du pays.

Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a averti Israël samedi lors d’une interview accordée à Al-Mayadeen de ne pas poursuivre les attaques en Syrie, estimant que cela pourrait alimenter la guerre dans la région.

 

Un général retraité de l’armée libanaise s’est penché sur les récents propos du secrétaire général du Hezbollah libanais concernant une confrontation ouverte entre la Résistance et le régime israélien lors de son interview avec la chaîne Al-Mayadeen.

Amin Hoteit, ancien brigadier général de l’armée libanaise devenu analyste politique et expert en stratégie militaire, passe en revue les éléments de la nouvelle stratégie de l’axe de la Résistance face à Israël, expliquée par Seyyed Hassan Nasrallah le samedi 26 janvier.

1. L’axe de la Résistance a adopté une approche de contre-attaque face à l’ennemi israélien à tous les niveaux. Dans le discours de Nasrallah, il était clair que Seyyed Hassan Nasrallah distinguait à cet égard la confrontation limitée d’une confrontation ouverte avec Israël.

En cas de confrontation limitée, c’est l’axe de Résistance qui déterminera les règles du jeu en prenant des mesures proportionnelles. C’est en conformité avec cette approche que la Syrie a menacé de prendre pour cible l’aéroport de Tel-Aviv en réponse aux futurs bombardements de l’aéroport de Damas.

Deux avions de combat russes Soukhoï Su-35 ont réussi à prendre le dessus sur deux avions de chasse F-18 de l’US Navy.

Les médias russes ont publié, le lundi 28 janvier, une série de photos montrant deux F-18 américains dans la ligne de mire de deux Soukhoï Su-35 russes.

Une source qui dit représenter l’un des pilotes d’avion de chasse russe a déclaré que les deux Soukhoï Su-35 russes ont suivi et humilié les avions américains jusqu’à ce qu’un F-15 japonais entre en jeu pour soutenir les F-18.

Les commentateurs russes ont estimé que cet incident prouvait la supériorité aérienne de la Russie et constituait une véritable humiliation pour les Américains.

Des sources concordantes russes avaient précédemment déclaré que l’aviation russe avait pris le meilleur sur un chasseur furtif américain de type F-22 dans un combat aérien similaire — un scénario de combat impliquant des virages à courte distance et des manœuvres — au-dessus de la Syrie. L’incident de lundi a eu lieu dans une région située dans l’Extrême-Orient russe.

"Les rencontres ici ont été plus productives qu'elles ne l'avaient été par le passé. Nous avons fait des progrès importants sur des enjeux cruciaux", a tweeté samedi le représentant spécial des Etats-Unis pour la réconciliation en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, au terme de six jours de négociations avec les talibans au Qatar.
 Interrogé par l'AFP, un haut gradé des talibans basé au Pakistan a partagé cet optimisme, assurant que les deux camps étaient "tombés d'accord sur des points majeurs". "Nous avançons et nous avons déjà fait beaucoup de progrès", a-t-il ajouté.

L'administration américaine de Donald Trump a entamé l'été dernier des discussions d'abord très discrètes avec des représentants des insurgés afghans à Doha, où les talibans disposent d'un bureau de représentation voué à de telles initiatives diplomatiques. Après plusieurs sessions, Washington a fini par admettre que Zalmay Khalilzad avait eu des contacts directs avec les talibans.

Et cette semaine, les discussions au Qatar ont duré plus longtemps que les fois précédentes. L'envoyé spécial, qui a l'habitude de tweeter tous les jours durant ses déplacements, était resté muet pendant toute la durée de ces nouveaux pourparlers.

"Nous allons poursuivre sur cette lancée et reprendre sous peu les pourparlers. Il y a un certain nombre de questions à régler", a-t-il finalement assuré samedi.

Même s'il n'a pas précisé les avancées réalisées ces derniers jours, les hypothèses qui circulent incluent un possible retrait des troupes américaines en échange de la garantie, par les talibans, de ne plus accueillir d'extrémistes étrangers ou de groupes considérés comme terroristes par Washington -- la raison initiale de l'intervention américaine lancée après les attentats du 11 septembre 2011. A l'époque les talibans avaient le pouvoir à Kaboul et la guerre déclenchée par les Etats-Unis avait pour but de les chasser et d'éliminer le réseau Al-Qaïda et son chef Oussama ben Laden.

Dix-sept ans plus tard, le président Trump n'a jamais caché sa volonté de retirer les troupes américaines d'Afghanistan. S'il a dans un premier temps renoncé à le faire sous la pression des chefs militaires qui l'ont même convaincu, à l'été 2017, d'envoyer des renforts, Washington a finalement décidé, fin 2018, de commencer à organiser le retrait de la moitié des 14.000 soldats américains déployés en Afghanistan.

Il semble que les Etats-Unis sont entrés dans une rivalité avec l'Iran sur les questions afghanes. Ces derniers mois, l'Iran a confirmé les pourparlers avec les représentants des talibans.