
تقي زاده
Venezuela : Maduro rejette l’ultimatum européen
Dans un entretien accordé à la chaîne CNN Turk, le président du Venezuela a appelé les États européens à renoncer à leur ultimatum de huit jours concernant l’annonce de l’organisation de nouvelles élections dans ce pays latino-américain.
Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a rejeté l’ultimatum lancé par plusieurs pays européens lui donnant huit jours pour convoquer des élections, déclarant que son pays n’était « pas lié » à l’Europe, dans une interview à la chaîne CNN Turk diffusée le dimanche 27 janvier.
« Ils devraient retirer cet ultimatum. Personne ne peut nous adresser d’ultimatum », a-t-il déclaré.
Madrid, Paris, Berlin, Londres, Bruxelles et Lisbonne ont exigé samedi la convocation d’élections sous huit jours au Venezuela, faute de quoi ces capitales reconnaîtront le chef du Parlement et président autoproclamé Juan Guaido comme chef de l’État.
Juan Guaido s’est autoproclamé mercredi dernier président par intérim du Venezuela, lors d’une manifestation de l’opposition à Caracas. Peu après, les États-Unis, le Canada et plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont le Brésil et la Colombie, l’ont reconnu comme tel.
Dans son interview, Nicolas Maduro a cependant accusé M. Guaido de « violer la Constitution », et il a accusé Washington de « tentative de coup d’État ».
Plusieurs pays, notamment la Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie, la Turquie, le Mexique et Cuba ont exprimé leur « ferme soutien » et leur solidarité au président Maduro et dénoncé vigoureusement une « tentative d’usurpation du pouvoir » par le président du Parlement, Juan Guaido.
Présentation du Prophète (psl) en Occident dans les livres de John Tolan
L’auteur en 9 chapitres, présente les différentes images du prophète, combattant contre l’idolâtrie, réformateur, ennemi de l’église selon les intellectuels anglais, et les images qui concordent avec l’islam en opposition avec les images islamophobes, action qu’il considère comme un acte de perspicacité face à l’islamophobie qui sévit en Occident.
Dans une partie du livre, l’auteur présente les louanges au prophète de l’islam de Goethe, de Lamartine et de Napoléon premier. La fin du livre est consacrée à l’étude des intellectuels chrétiens du XXème siècle, aux arguments des chercheurs et aux différentes présentations du prophète et de l’islam.
Avant cela, John Tolan en 2003, a publié un livre « Les Sarrasins : l’Islam dans l’imaginaire européen au Moyen ge, Paris, Aubier, 2003, « Le Saint chez le Sultan : la rencontre de François d’Assise et de l'islam », huit siècles d'interprétations, et un livre sur « l’Histoire de l’islam et des musulmans français au moyen âge ».
Les USA demandent à Israël de soutenir Juan Guaido
C’était le 6 février 2015. Washington terminait de mettre au point le renversement des institutions démocratiques du Venezuela. Le coup d’État avait été planifié pour le 12 février. Comme toujours dans ce type d’opération, Washington veille à ne pas paraître impliqué dans les événements qu’il dirige. La CIA agit au travers d’organisations prétendument non-gouvernementales pour organiser les putschistes et sollicitent leurs alliés pour sous-traiter certaines parties du coup en occurrence au moins l’Allemagne (chargée de la protection des ressortissants de l’OTAN durant le coup), le Canada (chargé de contrôler l’aéroport international civil de Caracas), Israël (chargé des assassinats de personnalités chavistes) et le Royaume-uni (chargé de la propagande des putschistes). L’administration Trump en est en ce janvier 2018 à reconduire le coup: Washington vient de demander à Tel-Aviv de soutenir sa position et à rallier la tentative de déstabilisation en cours au Venezuela, tentative que les scénaristes du Pentagone souhaitent voir aboutir à une action militaire.
Les États-Unis ont officiellement demandé au régime israélien de soutenir la décision américaine de reconnaître l’opposant Juan Guaido qui s’est autoproclamé « président par intérim ».
Un haut cadre israélien a confié à un journaliste que les messages de Washington avaient été transmis, jeudi, par des responsables du département d’État, aux diplomates de l’ambassade d’Israël aux États-Unis.
En réalité, les Américains ont adressé des messages similaires à tous leurs alliés dans le monde qui n’ont pas encore soutenu la décision de Washington au Venezuela. Mais Israël semble occuper une place à part. Le Venezuela est l'un des alliés de longue date de la Résistance en Amérique Latine et sa déstabilisation pourrait largement servir les intérêts des États-Unis non seulement en Amérique Latine mais aussi au Moyen-Orient. Les liens entre Caracas et Tel-Aviv n'ont jamais été cordiaux, l'ex président Hugo Chavez allant même jusqu'à vouloir rompre en 2006 (date de la guerre contre le Liban) avec l'entité sioniste.
Dahouk: les hélicoptères turcs ouvrent le feu sur les manifestants
À ce qu'il paraît, la Turquie est sur le point de perdre une manche : les pourparlers Erdogan-Poutine à Moscou ont poussé le premier à admettre, au moins dans un premier temps, le retrait de ses forces du nord de la Syrie et leur repli dans le sud de la Turquie. Cette perspective qui permettra aux forces syriennes de se déployer aux côtés des forces russes sur le sol turc est loin de plaire à Ankara. Pire, il y a là le risque d'un effet "boule de neige" en Irak voisin. Et bien, c'est ce qui s'est passé samedi 16 janvier au Kurdistan irakien où Ankara détient une base militaire. Des dizaines de manifestants irakiens ont envahi en effet une base militaire turque située à Sheladize dans l’est de la province de Dahouk dans le Kurdistan irakien avant que l'armée d'occupation n'ouvre le feu.
Le ministère irakien des Affaires étrangères a condamné le tir des troupes turques sur des manifestants irakiens qui ont protesté contre la présence militaire turque dans la province de Dahouk sans toutefois souligner ceci : en Irak, une vague de protestation contre la présence des forces étrangères, turques, otanienne et américaine sillonne désormais le pays.
Dans un communiqué publié dans la soirée du samedi 26 janvier, le ministère irakien des Affaires étrangères a condamné la démarche des troupes turques de tirer sur les citoyens irakiens dans le district de Sheladize dans la province de Dahouk dans le nord de l’Irak, ayant laissé plusieurs morts et blessés. Le communiqué du ministère irakien condamne également le vol des hélicoptères turcs à basse altitude qui a terrorisé les habitants. Ayant convoqué l’ambassadeur turc à Bagdad, le ministère irakien lui a notifié la protestation de Bagdad. Il a été, surtout, notifié à l'ambassadeur turc que son pays devait éviter la reproduction de ces actions. Mais si le Parlement irakien finit par annuler le pacte sécuritaire signé avec Washington, il n'existe plus aucune raison que la loi ne s'applique pas à la Turquie.
Yémen: l'armée utilisera des armes dissuasives contre les violateurs des accords de paix
La coalition USA/Israël/monarchies arabes risque bien d'être prise de court : Ansarallah menace désormais de sortir ses "armes stratégique" si les agresseurs continuent à violer l'accord de Stockholm. Ces armes de dissuasion stratégiques pourront aller au-delà des missiles ou encore des drones
Selon le site d’information El-Nashra, Mohamed Nasser al-Atefi, ministre yéménite de la Défense a souligné que « les armes de dissuasion stratégique dont disposent l’armée et les Comités populaires seront utilisées contre ceux voulant enfreindre les accords de paix, accords sur lesquels compte le peuple yéménite pour mettre un terme à l’agression des occupants et au blocus du Yémen et pour accéder à la paix.
Le ministre de la Défense a insisté sur l’importance du processus de formation et de préparation des forces armées du pays en vue de créer « une force résistante et professionnelle qui a confiance en soi », avant d’ajouter que la coalition pro-Riyad, humiliée, serait bientôt contrainte de quitter le territoire yéménite avec amertume.
Iran : les forces aériennes disposent de bombes à guidage satellitaire
La bombe utilise généralement la combinaison de guidage par inertie et par satellite et dispose d’ailettes pour atteindre sa cible après avoir été libérée à haute altitude.
En fonction de la hauteur et de la vitesse de libération, du poids de la bombe, du type de bombe ou de ses ailes, on peut avoir une portée de 60, 100 ou 120 km.
Certains modèles de ces bombes sont équipés de systèmes de guidage optique ou laser et peuvent même atteindre des cibles en mouvement.
Aujourd’hui des pays comme les États-Unis, l’Australie, l’Allemagne, la France et la Chine possèdent la technologie nécessaire à la fabrication de ce type d’équipements. Il faut noter que la Russie n’a pas pour le moment d’équipements avec ailes et guidage satellitaire.
L’Iran entre donc dans le cercle très fermé des possesseurs d’équipements à guidage par satellite.
L’année dernière, lors de l’exercice annuel de l’armée de l’air, une nouvelle bombe appelée Yassin, d’une portée d’environ 60 km, a été testée.
Or aucune image de cette bombe n’a été diffusée l’an dernier. Cette année, la force aérospatiale du CGRI a évoqué à deux reprises qu’elle disposait d’équipements à guidage satellitaire destinés à ses chasseurs Soukhoï S-22.
Cependant, lors de la livraison de chasseurs optimisés à la force aérospatiale du CGRI, étaient visibles des bombes à ailettes dépourvues de récepteur optique ou laser, la seule possibilité restante étant un système de guidage par satellite.
Il y a quelque temps, d’autres photos ont également été publiées au cours d’un spectacle aérien à Kish, montrant l’existence d’une bombe destinée aux Soukhoï S-22 du CGRI, en tous points analogue à la série américaine JDAM.
Fin décembre, cette fois lors d’un exercice de l’armée de l’air, a été diffusée l’image d’une bombe à ailettes de type Mark, installée sous le fuselage d’un chasseur F-7 Nahaja.
Il faut souligner ici que l’année dernière, il avait été dit aux informations que la bombe Yassin avait été larguée par un avion F-7 Nahaja.
Une étude minutieuse de la photo postée ici montre qu’il n’y a pas sur la bombe de marqueurs laser ou optique et qu’il s’agit donc bien d’une bombe à guidage par satellite.
La Syrie met en exergue sa capacité balistique face à toute éventuelle attaque d’Israël
Selon une source militaire syrienne haut placée, Israël risque gros, s'il croit que ses frappes contre la Syrie pourront se poursuivre en toute impunité ou que la mise en garde syrienne lancée par l'émissaire tout aventurisme militaire israélien contre la Syrie, pourrait exposer tout le territoire occupé de la Palestine à un réel danger dans la mesure où des "centaines de frappes aériennes d'Israël" n'ont atteint "aucun site militaire sensible" et que l'arsenal balistique syrien est bien varié, plus qu'Israël ne l'imagine.
Le général de brigade Reza Shuraïqi, ancien officier de l'armée syrienne, a souligné que la capacité balistique de l’armée syrienne ne s'est nullement amenuisées bien et ce, en dépit des raids israéliens.
« Le commandement militaire syrien a préservé ses arsenaux de missiles stratégiques face aux agressions du régime israélien et de ses mercenaires dont les éléments du groupe terroriste Daech, du Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes qui combattent l'armée syrienne dans les zones tampons séparant les forces syriennes des militaires israéliens sur les hauteurs du Golan et ses régions avoisinantes », a fait savoir le général de brigade Reza Shuraïqi. Et de poursuivre : « Or la capacité balistique syrienne et ses réserves d’équipements militaires sont des facteurs dissuasifs pour une éventuelle guerre au Moyen-Orient ».
Dans une autre partie de ses propos, ce militaire de l’armée syrienne s’est exprimé en ces termes :
« L’armée syrienne a pu maintenir, au cours de ces dernières années, sa capacité de dissuasion surtout ses potentiels balistiques. Malgré les tentatives sournoises de l’ennemi israélien qui, en s’appuyant sur ses mercenaires, s'efforçait d'identifier les sites balistiques de l’armée syrienne pour les démanteler, les missiles n'ont pas réduit en nombre et restent plus efficaces que jamais ».
Venezuela : l’ultimatum européen à Nicolas Maduro
Trois pays européens alliés des États-Unis, à la tête desquels la France, ont lancé un ultimatum au président vénézuélien Nicolas Maduro.
La France, l’Espagne et l’Allemagne déclarent simultanément qu’elles reconnaîtront le président autoproclamé Juan Guaido si des élections anticipées ne sont pas annoncées d’ici huit jours au Venezuela.
« La France sera prête à reconnaître Juan Guaido comme “président en charge” du Venezuela, si aucune élection n’est annoncée dans un délai de huit jours », a fait savoir le président français Emmanuel Macron sur son compte Twitter.
« Le peuple vénézuélien doit pouvoir décider librement de son avenir. Sans élections annoncées d’ici 8 jours, nous serons prêts à reconnaître Juan Guaido comme “président en charge” du Venezuela pour enclencher un processus politique. Nous y travaillons entre partenaires européens ». C’est avec ces mots et sur son compte Twitter qu’Emmanuel Macron a formulé cet ultimatum.
Au milieu d'un débat sur le Venezuela à l'ONU, la France vois les "gilets jaunes"
Au Venezuela, il existe "une menace potentielle à la paix", il faut donc faire "de la diplomatie préventive", a souligné Christoph Heusgen en regardant fixement son homologue.
"La diplomatie préventive, c'est très beau...", a répondu Vassily Nebenzia, pensif. Et d'ajouter: "Que penseriez-vous si la Russie demandait de discuter au Conseil de sécurité de la situation en France? Et des +gilets jaunes+ qui sont descendus dans les rues par milliers encore ce week-end?".
- "Mêlez-vous de vos affaires!" -
"Je rassure la représentante de la France (Anne Gueguen, ambassadrice adjointe présente), nous n'avons pas l'intention de saisir le Conseil de sécurité de cette situation", a toutefois aussitôt ajouté l'ambassadeur russe.
"Nous demandons de respecter les autorités légitimes, de ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures des pays, de ne pas imposer des solutions de l'extérieur mais d'aider les Vénézuéliens à régler leurs problèmes par des moyens pacifiques", a-t-il précisé.
Afghanistan: Les Etats-Unis tentent de se montrer inévitables
L'administration américaine de Donald Trump a entamé l'été dernier des discussions d'abord très discrètes avec des représentants des insurgés afghans à Doha, où les talibans disposent d'un bureau de représentation voué à de telles initiatives diplomatiques. Après plusieurs sessions, Washington a fini par admettre que Zalmay Khalilzad avait eu des contacts directs avec les talibans.
Et cette semaine, les discussions au Qatar ont duré plus longtemps que les fois précédentes. L'envoyé spécial, qui a l'habitude de tweeter tous les jours durant ses déplacements, était resté muet pendant toute la durée de ces nouveaux pourparlers.
"Nous allons poursuivre sur cette lancée et reprendre sous peu les pourparlers. Il y a un certain nombre de questions à régler", a-t-il finalement assuré samedi.
Même s'il n'a pas précisé les avancées réalisées ces derniers jours, les hypothèses qui circulent incluent un possible retrait des troupes américaines en échange de la garantie, par les talibans, de ne plus accueillir d'extrémistes étrangers ou de groupes considérés comme terroristes par Washington -- la raison initiale de l'intervention américaine lancée après les attentats du 11 septembre 2011. A l'époque les talibans avaient le pouvoir à Kaboul et la guerre déclenchée par les Etats-Unis avait pour but de les chasser et d'éliminer le réseau Al-Qaïda et son chef Oussama ben Laden.
Dix-sept ans plus tard, le président Trump n'a jamais caché sa volonté de retirer les troupes américaines d'Afghanistan. S'il a dans un premier temps renoncé à le faire sous la pression des chefs militaires qui l'ont même convaincu, à l'été 2017, d'envoyer des renforts, Washington a finalement décidé, fin 2018, de commencer à organiser le retrait de la moitié des 14.000 soldats américains déployés en Afghanistan.
Il semble que les Etats-Unis sont entrés dans une rivalité avec l'Iran sur les questions afghanes. Ces derniers mois, l'Iran a confirmé les pourparlers avec les représentants des talibans.