
تقي زاده
Quel objectif poursuivent les Américains en entrant sur le sol irakien ?
Le gouvernement irakien se fournit en armes aussi bien auprès des Russes que des Américains en vue de diversifier ses sources d’approvisionnement en armements.
« Le ministère de la Défense a sa propre politique d’approvisionnement en armes. Il achète ses systèmes de défense aérienne et ses blindés armés à la Russie », a affirmé le porte-parole du ministère irakien de la Défense, le général Tahsin al-Khafaji.
« Nous entretenons d’excellentes réactions avec la Russie en menant conjointement des coopérations en matière de sécurité. Nous coopérons également en matière d’échange de renseignements », a ajouté le général Tahsin al-Khafaji.
Ce général irakien a par ailleurs démenti l’entrée en Irak des forces américaines déployées en Syrie.
Liés au renseignement turc, des terroristes, projetant d'autres attentats, ont été arrêtés à Manbij
Le Conseil militaire de la ville syrienne de Manbij, au lendemain de l’attaque terroriste meurtrière, a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste qui avait planifié de nouvelles explosions dans la ville et reçu des instructions directes des services de renseignement turcs, a annoncé le service de presse du Conseil.
«Des détachements anti-terroristes du Conseil ont arrêté une cellule de sept terroristes, ayant participé à l'opération « Colère de l'Euphrate » et soutenus par la Turquie, agissant en collusion avec les services de renseignement turcs», dit le communiqué.
Une grande quantité d'armes et de munitions, dont des grenades, des AK-47 et des fusils M6, ont été saisies chez les terroristes.
Une explosion s'est produite mercredi lors du passage d'une patrouille de la coalition anti-Daech à Manbij dans le nord de la Syrie. Le commandement central des États-Unis (CENTCOM) confirme la mort de quatre Américains, dont deux soldats, dans l'attaque qui a fait au total au moins 16 morts.
Iran/Syrie : les excès rhétoriques de Netanyahu sont dangereux (Atwan)
Pour le célèbre journaliste et analyste du monde arabe Abdel Bari Atwan, « les excès rhétoriques du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, sur la présence légale des conseillers militaires iraniens en Syrie découlent de la peur du régime de Tel-Aviv de l’Iran et des évolutions à venir dans la région ».
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a dit à l’Iran de « partir vite » de Syrie, menaçant de procéder à des frappes aériennes contre de prétendues cibles iraniennes.
Le discours menaçant de Netanyahu prononcé lors de l’investiture du nouveau chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Aviv Kochavi, intervient alors que les chasseurs du régime de Tel-Aviv, il y a quelques jours, ont tiré plusieurs missiles sur l’aéroport de Damas, dont la plupart ont été interceptés et détruits selon l’agence officielle syrienne SANA, note le journaliste et analyste politique Abdel Bari Atwan.
« Je doute que les Iraniens accordent la moindre importance aux propos tenus par Netanyahu et décident de changer de cap en Syrie. Comment Téhéran répondrait-il favorablement à l’exigence israélo-américaine, alors que ce n’est pas avec l’autorisation d’Israël ou de son allié américain qu’il est entré en Syrie ?
Il y a un vieux dicton qui dit “les chiens aboient, la caravane passe”. Ce vieil adage s’applique aux dirigeants israéliens et américains. »
Conférence de Varsovie, Bruxelles, pas Téhéran, dans le collimateur des USA
Le ralliement de Varsovie à l’idée américaine d’une conférence iranophobe en Pologne s’interprète comme une tentative symbolique de la part de Washington de ne pas isoler la RII, mais de manifester son dégoût vis-à-vis de l’approche européenne envers l'accord nucléaire iranien.
« Le membre de l’Union européenne, la Pologne, décide de nager à contre-courant selon le grès de Washington et malgré d’autres chancelleries européennes ». C’est ce qu’interprète le membre de l’UE, Eldar Mamedov, de la soumission de la Pologne au plan américain du déroulement en février d’une conférence ministérielle sur l’influence iranienne au Moyen-Orient à Varsovie.
Dans son analyse « Bruxelles, pas Téhéran, dans le collimateur de Pompeo », publiée sur le site Web Lebelog.com, le responsable des délégations du Parlement européen (PE) pour les relations interparlementaires avec l'Iran, l'Irak et la péninsule arabique, Elder Mamedov présente son analyse personnelle des dessous de la future Conférence anti-iranienne à Varsovie.
Faisant référence à la récente tournée au Moyen-Orient du secrétaire d'État US, Mike Pompeo, l'analyste politique déclare que cette tournée s'était effectuée pour préparer le terrain au sommet les 13 et 14 février dans la capitale polonaise dans le but de faire face à ce que celui-ci prétend le «comportement pervers» de l'Iran dans la région.
Israël continuera à frapper la Syrie puisqu'il le peut malgré la présence russe
Le site Business Insider revient sur les frappes israéliennes de décembre et de janvier contre les cibles syriennes et y voit une victoire tactique contre la Russie. Pour le site, la Russie a été incapable d’assurer dûment et comme elle l’avait promis, la défense aérienne syrienne et ce, malgré la livraison des S-300 à l’armée syrienne. Des avions de combat israéliens ont d’ailleurs été détectés alors qu’ils ont effectué ce mercredi soir des vols à basse altitude le long de la frontière syro-libanaise, a déclaré une source militaire basée à Damas au site web libanais, Al-Masdar News.
« Les avions de chasse israéliens ont pénétré dans l'espace aérien libanais plus tôt dans la soirée, puis ils ont sillonné le ciel de la région de Jabal Cheikh (mont Hermon), le long de la frontière syrienne », affirme la même source qui ajoute : « Les appareils israéliens sont ensuite revenus dans la Haute Galilée après avoir violé l’espace aérien de la province frontalière syrienne d’al-Quneitra non loin des hauteurs du Golan occupé ». Et pourtant c’est dans cette région qu’est déployé le système de défense amélioré SA-5, le même qui a atteint Haïfa au cours du raid israélien du 25 décembre.
À lire certains articles de la presse atlantiste signés par les analystes israéliens, la Russie vient de subir un échec tactique en Syrie : « La Russie accorde beaucoup d'importance à son système de défense anti-missile S-300 et à d'autres systèmes de défense antimissile. Elle s'est moquée publiquement des États-Unis au sujet de ses avions furtifs, affirmant qu'elle pourrait les abattre. À l'époque, la Russie avait annoncé qu'elle fermerait la navigation par satellite dans la région et prévoyait que ses nouvelles défenses précéderaient de nouvelles attaques israéliennes. Jusqu'à présent, ils avaient tort. Puisqu’Israël a continué de frapper à sa guise des cibles en Syrie avec des F-16 ».
Brexit : pour Macron, le référendum était «manipulé de l'extérieur»
À deux jours d'un très probable acte X des Gilets jaunes, le président Macron révèle un nouveau visage, celui d'un adepte du complotisme. Ainsi pour le président de la "Macronie", le choix du peuple britannique qui s'est exprimé contre le néolibéralisme, en votant lors d'un référendum pour le Brexit a été largement influencé de l'extérieur. Idem pour ceux des Français, en l'occurrence des Gilets jaunes, qui réclament un référendum d'initiative citoyenne. Macron se convertit-il au complotisme?
D'un ton emprunt de menace, Emmanuel Macron a décrit les trois «options» qui s'offrent selon lui aux Britanniques : «première option : ils vont faire le no-deal, donc ils disent : il n'y a pas d'accord. Cela fait peur à tout le monde. Les premiers perdants de ça, ce sont les Britanniques. Donc dans ce contexte-là, ils vont devoir, sans qu'il y ait de période de transition, de toute façon renégocier une relation future», a-t-il dit.
frappes israéliennes sur Syrie: Damas ciblera les aéroports à l'avenir!!
Le fait que le régime israélien continue à mener des attaques contre des cibles en Syrie malgré le déploiement des systèmes de défense antiaérienne russe S-300 suscite cette question que les positions fermes de Moscou exigeant l’arrêt de ces frappes n’étaient-elles qu’un « bluff politique » ?, a rapporté un journal russe citant les médias israéliens.
Selon Nezavissimaïa Gazeta, alors que les médias israéliens publient des images pour montrer la réussite des raids aériens des avions israéliens, les responsables syriens et russes ont fait état de l’interception de la plupart des missiles tirés contre les installations de l’armée syrienne.
Les experts israéliens cités par le journal russe ont indiqué que le déploiement des missiles S-300 russes ainsi que les mises en garde des responsables du Kremlin contre les frappes aériennes de l’armée israélienne n’étaient qu’un « bluff politique ».
Selon les sources israéliennes citées par Nezavissimaïa Gazeta, les autorités israéliennes craignaient jusqu’à maintenant une riposte cinglante de la part de la Syrie contre les territoires occupés palestiniens par Israël en cas de nouvelles agressions de Tel Avive, mais ce n’était pas le cas.
Après les frappes aériennes israéliennes en Syrie en septembre 2018 et la destruction de l'avion Il-20 russe et la mort de 15 officiers russes, Moscou a officiellement accusé Israël. Les autorités russes ont ensuite adopté une politique plus sévère face aux frappes aériennes continues d’Israël en Syrie et elles y ont déployé les batteries de missiles antiaériens S-300 afin de protéger l’espace aérien de la Syrie.
Les Kurdes syriens veulent s'entendre avec la Turquie
Les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont déclaré dans un communiqué qu’elles tentaient de s’entendre avec la Turquie pour rétablir la sécurité dans la région. Elles disent vouloir soutenir les minorités et contrecarrer l’ingérence étrangère.
Selon le site de RT, les FDS, composées majoritairement de Kurdes syriens, se sont félicitées de leur lutte contre Daech et fait savoir qu’elles ne constituaient pas une « menace pour les pays voisins dont la Turquie » : « Nous espérons arriver à un accord (avec la Turquie) et trouver une solution pour réinstaurer la sécurité et la stabilité dans les régions frontalières », lit-on dans le communiqué qui se termine en ces termes :
« Les Forces démocratiques syriennes s’engagent à apporter tout le soutien nécessaire à l’instauration de la sécurité au nord et au nord-est de la Syrie. Une sécurité qui puisse garantir celle de toutes les minorités selon les règles internationales et empêcher toute ingérence étrangère. »
Ce communiqué est publié alors que la Turquie s’est dite prête à lancer des opérations contre les YPG, colonne vertébrale des FDS. Le 19 décembre dernier, les États-Unis ont annoncé le retrait de leurs troupes de la Syrie, tout en assurant qu’ils ne toléreraient pas que la Turquie s’en prenne à leurs alliés dans le pays.
L’Iran préservera tout ce qu’il a en Syrie (Général Jaafari)
Le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Mohammad Ali Jaafari a réagi aux récentes menaces du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Il a assuré que l’Iran préservera tout ce qu’il possède en Syrie. « Nous maintiendrons nos conseillers et nos installations militaires en Syrie et nous poursuivrons la formation et les entraînements des combattants de la résistance islamique afin de venir en aide au peuple opprimé syrien », a-t-il souligné.
Syrie: Erdogan aura-t-il la zone tampon dont il rêve depuis 2011?
Damas a condamné dans la soirée du mardi 15 janvier les propos de Recep Tayyip Erdogan, président turc au sujet de la création d’une zone de sécurité sur les frontières syro-turques. cette décision provoquera très probablement un tollé de Damas, car elle n'a pas été convenu ni par le gouvernement syrien ni par son armée. Erdogan menace d’une part de lancer des opérations militaires dans le nord syrien et l’est de l’Euphrate et tient d’autre part, à souligner sa rencontre avec son homologue russe, prévue le 3 mars prochain.
Pour le ministère des Affaires étrangères les propos du président turc empreints d'une volonté d'agression et d'occupation, prouvent le soutien d'Ankara aux terroristes et ce, tout au long même des pourparlers d'Astana. Il se peut donc que le pacte entre Ankara d'une part et les alliés de l'armée syrienne de l'autre soit rompu.
« Les tentatives d’Ankara de porter atteinte à l’intégrité territoriale de la Syrie pour occuper sans retenu les territoires syriens, constituent non seulement une violation flagrante du droit international mais signifie encore un soutien total au terrorisme contre lequel la Syrie se bat depuis bien huit ans », a affirmé l’autorité de la diplomatie syrienne à l'agence SANA, sous le couvert de l'anonymat.
« Pour défendre le peuple syrien et l’intégrité territoriale de la Syrie, Damas déploiera tous les moyens pour riposter à toute agression d’Ankara soldée par l’occupation illégale des territoires syriens », a-t-elle martelé.