تقي زاده

تقي زاده

Le procureur général israélien a fait part de son intention de traduire devant la justice 10 employés de l'entreprise Aeronautics pour avoir aidé la République d'Azerbaïdjan dans une présumée attaque de drone contre l'armée arménienne. Cette évolution intervient alors que Bakou constitue un grand allié d'Israël. Certaines sources estiment qu'il s'agit d'une opération de charme à l'adresse du gouvernement arménien qui entretient de très bonnes relations avec l'Iran. 

Le ministère israélien de la Justice a annoncé ce mercredi que le procureur général avait l'intention de traduire devant la justice 10 employés de la compagnie aérienne israélienne Aeronautics qui aurait aidé la République d’Azerbaïdjan à attaquer les militaires arméniens.

 

Réagissant aux récentes informations confiées par des sources bien informées, sur une potentielle fausse attaque chimique à Idlib qui vise à contrer la fin du terrorisme en Syrie, la Russie a mis en garde par la voix de son ambassadeur aux États-Unis contre le rôle complice de la Grande-Bretagne dans la mise en scène d’une attaque chimique en Syrie. L'ambassadeur a aussi fustigé les États-Unis. 

Cité par Sputnik, l’ambassadeur de Russie à Washington, Anatoli Antonov, a averti, mercredi le 29 août, sur un éventuel rôle de Londres dans une fausse attaque chimique qui devrait déclencher une nouvelle agression injustifiée et illégale contre la Syrie.

 

En Syrie, Paris ne semble pas du tout enclin à réaliser les impacts de sa participation à une deuxième frappe contre l'armée syrienne et ses alliés après celle du mois d'avril. Si le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian vient d'évoquer la nécessité d’engager "le dialogue avec la Turquie et la Russie pour trouver une solution politique en Syrie", il revendique haut et fort l'alignement de la France sur la politique syrienne de la Maison Blanche. 

Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian lors de la traditionnelle photo de famille avec les ambassadeurs, à Paris, le 29 août. ©Reuters

À peine 72 heures après les propos tenus par le président Macron au cours de son discours à l'adresse des ambassadeurs, propos où l'intéressé a qualifié le maintien du président Assad au pouvoir de funeste, le chef de la Diplomatie française souligne le suivisme français envers les Américains en Syrie « La France s’aligne sur la politique des États-Unis pour trouver une issue politique à la crise syrienne », a ainsi expliqué Jean-Yves Le Drian. Or le plaidoyer pro-américain de M. Le Drian tombe au pire moment dans la mesure où les démarches américaines aussi bien dans le nord que dans l'est syrien ne sont nullement pacificatrices.

Près de 15 navires de guerre russe sont déployés en Méditerranée en prévision d'une éventuelle frappe US/France/Grande-Bretagne contre la Syrie.

Parallèlement aux informations concernant la nouvelle frappe de l'Occident en Syrie, le ministère russe de la Défense a fait état de la tenue des exercices militaires en Méditerranée orientale, exercices qui impliquent son plus puissant groupe naval déployé dans la région depuis le début de l'intervention russe en Syrie.

« Un groupe de navires de guerre de la Flotte du Nord russe, conduit par le croiseur lance-missiles Maréchal Oustinov, a tenu des exercices anti-sabotage prévues lors de son ancrage », a déclaré le porte-parole du capitaine de la flotte 1er rang Vadim Serga, mercredi.

« Lors de cet exercice militaire, les forces maritimes russes se sont efforcées de repousser un simulacre d’attaques terroristes, en utilisant des bateaux à vitesse rapide. Elles ont par ailleurs frappé des cibles de petite taille de la marine avec des mitrailleuses de gros calibre », a ajouté la même source.

 

Tout acte hostile qui violerait les lois internationales dans le détroit d’Hormuz, recevrait une réponse énergique de l’Iran, avertit un haut responsable militaire. 

"Grâce à la préparation et à l'entraînement de la marine de CGRI (Corps des Gardiens de la Révolution Islamique), les pays hostiles ressentent une certaine inquiétude avant d'entrer dans le détroit d'Hormuz, puisqu'ils ont respecté la loi (maritime) internationale durant l'année." passé, et s’ils ignorent de telles réglementations, ils seront confrontés aux mesures de contrôle et de contre-attaque de la marine du CGRI, "a annoncé mercredi le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le major-général Mohamad Hossein Baqeri. 

Décrivant le golfe Persique comme la patrie de l'Iran et ses ennemis, ainsi que des invités indésirables, le général Baqeri a souligné que l'Iran était prêt à contrer les adversaires, mais à souligner que les forces armées iraniennes ne sous-estimaient jamais les menaces. 

En soulignant la nécessité d’améliorer les capacités et le pouvoir dissuasif des forces iraniennes, le haut commandement militaire iranien a déclaré que les ennemis étaient au courant de la disponibilité au combat de la marine du CGRI et qu’ils le savaient "au cas où Si une course se déchaîne, ils devront faire face à une Marine mise à jour, efficace et forte. " 

Ces déclarations ont été faites après que le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, eut rejeté les propos du nouveau commandant de la marine iranienne, Ali Reza Tangsiri, qui avait souligné le contrôle total de l’Iran sur le golfe Persique. 

Les affirmations de Tangsiri ont eu lieu à la suite de manœuvres navales menées avec succès par l'Iran au début du mois dans le golfe Persique, afin de maintenir et d'améliorer la préparation de la défense des voies navigables internationales de la zone maritime traiter les menaces et les actions possibles des ennemis. 

Les exercices navals se sont déroulés dans le feu des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis, provoqués par le retrait unilatéral de Washington de l’accord nucléaire de 2015 et sa décision de réimposer les sanctions économiques du 7 août dernier au pays perse, que dans le cas du pétrole, entrera en vigueur en novembre prochain. 

La Birmanie rejette les conclusions d'enquêteurs de l'ONU qui ont accusé son armée de "génocide" à l'encontre des musulmans rohingyas, a déclaré un porte-parole du gouvernement birman. 
 
 
En 2017, plus de 700.000 musulmans rohingyas ont fui vers le Bangladesh après une offensive de l'armée birmane dans leurs régions. Cette répression a été qualifiée par l'ONU de "nettoyage ethnique", une accusation rejetée par les autorités birmanes.
 
La Mission d'établissement des faits (MEF) de l'ONU sur la Birmanie, créée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU en mars 2017, a estimé lundi que "les principaux généraux de Birmanie, y compris le commandant en chef Min Aung Hlaing, doivent faire l'objet d'enquêtes et de poursuites pour génocide dans le nord de l'Etat Rakhine, ainsi que pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans les Etats Rakhine, Kachin et Shan".

"Nous n'avons pas autorisé la MEF (Mission d'établissement des faits de l'ONU) à entrer en Birmanie, c'est pourquoi nous n'acceptons aucune résolution du Conseil des droits de l'Homme", a déclaré Zaw Htay, porte-parole du gouvernement birman, dans des propos publiés mercredi par le Global New Light of Myanmar, journal officiel.
Alors que les enquêteurs d’une mission indépendante de l’ONU viennent de rendre un rapport appelant à juger plusieurs responsables militaires birmans pour les massacres commis contre les Rohingyas, Facebook prend également sa part de responsabilité dans ce qui s’est passé au Myanmar. En effet, selon le rapport des Nations unies, le réseau social a joué « un rôle déterminant » dans la propagation du discours de haine. Il avait fallu attendre février dernier pour que Facebook se décide enfin à fermer la page du « nouvel Hitler birman », le moine bouddhiste Ashin Wirathu qui s’était donné pour mission de « protéger la religion bouddhiste. »


Alors que les hauts gradés militaires sont accusés par l’ONU d’« intentions génocidaires », c’est cette fois un des principaux chefs de l’armée qui a vu Facebook clôturer sa page. Outil de communication officiel de Min Aung Hlaing, sa page n’est désormais plus accessible aux utilisateurs. En tout, une liste de vingtaine de personnes ou organisations locales, que les experts internationaux « ont établie comme ayant commis ou permis de graves violations des droits de l’homme », ont été fermées. L’entreprise américaine avait avoué avoir été « lente » dans le dossier birman mais finit par agir un an après l’exode massif des Rohingyas vers la Birmanie.

La Bosnie-Herzégovine se trouve au carrefour des civilisations et cette situation, dans l’Histoire, a conduit à des conflits mais aussi à des expériences de tolérance et de cohabitation. 
Les trois civilisations qui se côtoient, le catholicisme, l’orthodoxie et l’islam, ont joué un rôle décisif dans la construction de l’identité nationale de la Bosnie- Herzégovine.

Les Serbes sont orthodoxes, les Croates orthodoxes, et les Bosniaques musulmans.

L’islam est une composante principale de l’identité religieuse et culturelle de la Bosnie-Herzégovine, et nous sommes face aujourd’hui, à une demande croissante de participation des musulmans aux questions importantes, et de respect des règles religieuses. 


La Bosnie-Herzégovine, ces deux dernières décennies, a assisté à une présence croissante de la religion dans l’espace social, culturel et politique, et des signes religieux. 


Après la guerre, la Bosnie-Herzégovine a connu un essor dans les réunions religieuses qui avaient disparu sous le régime communiste, et les visites aux tombes de personnalités qui ont des répercussions importantes au niveau culturel, politique et économique, et sont le signe de l’unité qui règne dans ce pays. 

Sous prétexte d’assurer la sécurité d’une cérémonie juive, les militaires israéliens ont tiré sur un groupe de Palestinien à Naplouse. À son tour, le Hamas affirme qu’il ne se désarmera pas.

Les forces israéliennes ont tiré sur un véhicule des Palestiniens en Cisjordanie.

Des médias palestiniens rapportent que cinq personnes ont été blessées par les tirs israéliens sur un véhicule en Cisjordanie. Par ailleurs, l’armée israélienne a annoncé dans un communiqué qu’elle avait déployé des forces à Naplouse dans le nord de la Cisjordanie pour assurer la sécurité du pèlerinage juif au tombeau du Prophète Yousouf (Joseph).

D’après le site d’information i24 News, les forces de l’armée israélienne ont ouvert le feu en direction du véhicule de Palestiniens roulant avec une grande vitesse en direction des pèlerins juifs se rendant au tombeau de Joseph près de Naplouse en Cisjordanie.

« Aucun soldat israélien n’a été blessé », écrit i24 News.

Par ailleurs, un haut responsable du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, le Hamas, a affirmé qu’il continuerait d’armer ses forces, même si un accord de trêve était signé avec Israël.

À ce sujet, le journal Times of Israel relate les dires d’Oussama Hamdan, chef des relations étrangères du Hamas, qui réitère l’objectif ultime de ce mouvement, à savoir détruire Israël ; et ce même si un accord de cessez-le-feu à long terme était trouvé avec Israël.

« Le Hamas continuera de renforcer ses capacités, car il s’oppose, par principe, à l’existence du sionisme », a indiqué le responsable des relations étrangères du mouvement Hamas.

Rendant possible le développement chez eux de la propagande et l’embrigadement vers la guerre, les pays occidentaux se dotent inexorablement d’une censure sur Internet. Dans ce contexte, une tension extrêmement violente divise profondément la scène internationale. Constatant le risque accru d’une confrontation générale, Moscou tente de dégager des interlocuteurs crédibles à l’Onu et aux États-Unis. Ce qui se passe actuellement n’a pas d’équivalent depuis 1938 et peut dégénérer de la même manière.

Lors d’une conférence de presse, le 20 août à Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a dénoncé les instructions données par le secrétariat général de l’Onu à toutes ses agences leur interdisant de participer de quelque manière que ce soit à la reconstruction de la Syrie.

Il faisait référence à un document intitulé Parameters and Principles of UN Assistance (Paramètres et principes de l’assistance des Nations unies) rédigé, en octobre 2017, par le directeur des Affaires politiques et numéro 2 de l’Onu de l’époque, Jeffrey Feltman.

On peut y lire précisément : « Les Nations unies seront prêtes à aider à la reconstruction de la Syrie uniquement lorsqu’une transition politique globale, authentique et inclusive, négociée par les parties syriennes au conflit, sera fermement engagée » [1].

Ce texte est contraire aux objectifs des Nations unies, mais défendu par son secrétariat général. Jamais les États membres de l’Onu n’ont été associés à sa rédaction, ni même informés de son existence. Il correspond au point de vue des gouvernements du Royaume-Uni et de la France, mais pas à celui des États-Unis.

M. Lavrov a déclaré avoir demandé des éclaircissements au secrétaire général, le socialiste portugais António Guterres.

C’est à ma connaissance la première fois qu’un État membre du Conseil de sécurité met en cause un document politique interne du secrétariat général. Ce problème n’est pourtant pas nouveau. Fin 2015, la Russie avait eu connaissance d’un ensemble de documents internes de l’Onu, connus comme le « Plan Feltman pour la Syrie » [2]. Il s’agissait d’un projet détaillé de capitulation totale et inconditionnelle de la République arabe syrienne, plus drastique encore que celui imposé par le général McArthur au Japon [3].

Moscou s’était alors trouvé dans une situation très délicate. S’il rendait publics ces documents, la crédibilité de l’Onu au service de la paix en aurait été détruite et il aurait dû proposer de nouvelles institutions intergouvernementales pour la remplacer. Vladimir Poutine décida prudemment de conserver le secret, de négocier avec Barack Obama et de sauver l’Onu.

Cependant, dans la pratique, rien n’a changé : Feltman a été reconduit dans ses fonctions par Guterres et a produit à nouveau un document pour saboter la paix. Il est aujourd’hui remplacé par sa compatriote US, Rosemary DiCarlo, qui n’a pas infirmé ses instructions.

La Russie ne se contentera pas cette fois d’excuses et de propos dilatoires. Mais Guterres est-il le supérieur effectif de DiCarlo ou existe-t-il une double hiérarchie au sein de l’Onu, l’une publique et favorable à la paix et l’autre, inconnue et poussant à la guerre ?

Au début de la Guerre froide, les États-Unis ont imaginé comment survivre à une attaque atomique soviétique qui aurait tué d’un coup leur président et leurs parlementaires. Le président Eisenhower nomma donc un gouvernement fantôme chargé d’assurer la continuité si une telle catastrophe survenait. Cette entité secrète fut périodiquement renouvelée par ses successeurs et existe encore aujourd’hui.

Depuis dix-huit ans, je défends la thèse selon laquelle les États-Unis ne sont plus gouvernés par leur président et leur Congrès, mais par cette entité de remplacement. M’appuyant sur des documents officiels US, j’ai interprété les attentats du 11-septembre 2001 comme un coup d’État opéré par cette instance non élue. Craignant que je conteste l’idéal démocratique, mes contradicteurs ont rejeté mes travaux en bloc sans vraiment les discuter, ni même les lire.

On pourrait croire qu’après le second mandat de George Bush Jr. et ceux de Barack Obama ce débat est devenu obsolète. Pourtant, durant sa campagne électorale, Donald Trump a dénoncé l’existence de cet « État profond » qui, selon lui, ne servirait plus les intérêts du peuple, mais ceux de la Finance transnationale.

Bien sûr, aucun État étranger n’a pris de position publique sur une question qui relève de la politique intérieure et de la souveraineté US. Sauf que, la semaine dernière, le président Vladimir Poutine s’est engagé dans cette voie. Commentant, le 22 août —c’est-à-dire deux jours après l’intervention publique de son ministre des Affaires étrangères contre l’Onu—, les sanctions de Washington contre son pays, il a déclaré : « Et ce n’est pas seulement la position du président des États-Unis qui compte. C’est la position de l’institution qui prétend être l’État, de la classe dirigeante au sens large du terme. J’espère que la prise de conscience que cette politique n’a pas d’avenir atteindra un jour nos partenaires et que nous commencerons à coopérer de manière normale » [4].

Oui, vous avez bien lu. Le président Poutine affirme qu’il n’y a pas un Pouvoir, mais deux aux États-Unis. Le premier est composé par les élus du Congrès et la présidence, le second est illégitime et parfois plus puissant.

En deux jours, la Fédération de Russie a mis en cause la cohérence des Nations unies et celle des États-Unis.

Malheureusement, ceux qui n’ont toujours pas analysé les événements du 11-septembre, ni tiré les conclusions des guerres qui suivirent, en restent à la vulgate officielle. Ils interpréteront probablement la position russe comme une machination visant à perturber les démocraties occidentales.

Du point de vue de Moscou, il faut terminer au plus tôt la guerre d’agression —par jihadistes interposés— contre la Syrie et lever les sanctions unilatérales des États-Unis, du Canada et de l’Union européenne contre la Russie. Le problème auquel nous devons tous faire face n’est pas la défense de la démocratie, mais le danger de guerre.

Une hiérarchie parallèle, dépourvue de toute légitimité, à New York et à Washington, entend plonger le monde dans un conflit généralisé.

Source 
Al-Watan (Syrie)

[1] “The UN will be ready to assist in the reconstruction of Syria only when a comprehensive, genuine and inclusive political transition, negotiated by the Syrian parties in the conflict is firmly under way”

[2] “Draft Geneva Communique Implementation Framework”, “Confidence Building Measures”, “Essential Principles”, “Representativness and Inclusivity”, “The Preparatory Phase”, “The Transitional Governing Body”, “The Joint Military Council and Ceasefire Bodies”, “The Invitation to the International Community to Help Combat Terrorist Organizations”, “The Syrian National Council and Legislative Powers during the Trasition”, “Transitional Justice”, “Local Governance”, “Preservation and Reform of State Institutions”, “Explanatory Memorandum”, “Key Principles revealed during Consultations with Syrian Stake-holders”, “Thematic Groups”.

[3] « L’Allemagne et l’Onu contre la Syrie », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 28 janvier 2016.

[4] « И дело не только в позиции Президента Соединённых Штатов, дело в позиции так называемого истеблишмента – правящего класса в широком смысле этого слова. Надеюсь, что осознание того, что эта политика не имеет перспектив, всё-таки когда-нибудь придёт к нашим американским партнёрам, и мы начнём сотрудничать в нормальном режиме ».