
تقي زاده
Le programme taiwanais de développement de sous-marin
Alors que Pékin exige de Taipei la reconnaissance du principe de la Chine unie et exhorte Taïwan à réintégrer le giron de la mère patrie, les États-Unis font part de leur aide à Taïwan à renforcer sa marine pour faire face à la Chine.
Les États-Unis, grand fournisseur d’armes de Taïwan, ont déclaré qu’ils envisagent, dans le cadre de plus de coopération militaire avec Taipei, de mettre à jour les anciens sous-marins du pays et d’en construire de nouveaux dernier cri, note le quotidien anglophone de Hong Kong, Morning Post.
Au moins 6 pays ont montré leur intérêt à travailler avec Taïwan sur son chantier de construction de sous-marins et se sont dits prêts à s’investir dans ce domaine depuis avril où Washington s’est dit officiellement d’accord avec le transfert de technologies dans le cadre de ce programme.
Selon le rapport, Taïwan entend construire 8 sous-marins avec des moteurs à essence et mettre à jour 4 autres bâtiments de sa flotte.
Le chef exécutif de la société américaine, Edward Raffield, engagé dans le projet de renforcement de la marine taiwanaise et de la vente de sous-marins à l’île, a fait part de nouvelles aides à destination du gouvernement de Tsaï Ing-wen pour qu’elle réalise son projet.
Selon Edward Raffield, Taïwan dispose des forces navales et aériennes puissantes et des armes ultrasophistiquées, mais pour défendre ses intérêts sous la mer, l’île a aussi besoin de sous-marins.
Citant des sources militaires, le quotidien hongkongais écrit que Taïwan envisage de mettre à jour deux de ses sous-marins de type « Chien Lung » (qui signifie le « Dragon de l’Océan ») et qu’il les détient dispose depuis trois décennies.
Le détroit de Taïwan s’est transformé une fois de plus en zone de conflit opposant Pékin à Taipei et aux États-Unis.
Les militaires israéliens ont fait irruption dans la cité d'al-Ram
Les militaires israéliens ont fait irruption, ce lundi 16 juillet, dans la cité d'al-Ram dans le nord de la ville sainte de Qods occupée.
Les militaires israéliens ont bloqué les principales rues menant à la place d’al-Chuhada de la cité d'al-Ram, dans le nord de Qods occupée.
Selon les sources d’information depuis Qods, les militaires israéliens ont utilisé, dimanche 15 juillet au soir, des bombes assourdissantes et des gaz toxiques contre les habitants de la cité. Ils ont également saccagé les magasins.
Syrie: quelles sont les régions occupées actuellement par les terroristes ?
Cela fait maintenant deux ans que les terroristes subissent des échecs consécutifs face à l’armée syrienne et les forces alliées, depuis Alep jusqu’à la Ghouta orientale et à Deraa, si bien que leur présence sur les terres syriennes s’est réduite, à présent, au plus bas niveau depuis 2011.
Avec l’avancée des forces de l’armée syrienne et de ses alliés, tout au long de ces dernières années, et les échecs successifs des terroristes sur divers fronts en Syrie, les terroristes se trouvent en difficulté et personne ne peut les aider et même Israël avec toutes ces dernières attaques contre les territoires syriens.
L'Iran déterminé à "déjouer les complots" américains
"Cette voie peut déjouer les complots. Chaque fois qu'on a pu déjouer les complots, le peuple et le gouvernement étaient côte à côte", a-t-il ajouté, parlant d'"instaurer une coordination avec le peuple et [de] trouver une entente avec les États amis".
"Les États-Unis sont de plus en plus isolés sur le sujet des sanctions", a estimé M. Rohani, brocardant la "politique aventureuse" du président américain Donald Trump, qui ne concerne "pas seulement le peuple iranien, mais même [les] alliés les plus proches" des États-Unis.
"La logique illégale des États-Unis n'est soutenue par aucune des organisations internationales", a-t-il ajouté.
Les Européens, la Russie et la Chine, signataires de l'accord de 2015, sont déterminés à sauver ce compromis historique limitant le programme iranien en échange de la levée des sanctions internationales malgré le retrait américain. Début juillet, ils ont conforté le droit de Téhéran à exporter du pétrole et rester un acteur du commerce international.
Le retour annoncé des sanctions américaines a toutefois fait fuir les grands groupes étrangers revenus s'implanter en Iran en 2016 après l'entrée en vigueur de l'accord.
Nombre d'importateurs et d'exportateurs se plaignent depuis plusieurs mois de ne pas avoir accès aux devises leur permettant de commercer avec l'étranger et les activités des bureaux de changes sont interdites depuis la mi-avril.
"Nous mettrons à la disposition des exportateurs et des importateurs les devises nécessaires", a assuré M. Rohani, promettant également que "le gouvernement fera tout son possible pour fournir les produits de première nécessité", et "le nécessaire dans le domaine de l'énergie, du transport et de la production".
Calme fragile après de grandes attaques israéliennes
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, en visite dimanche dans la bande de Gaza, a demandé à tous les acteurs de mettre un terme au "cycle" de violences, précisant que la solution devait être politique.
L'escalade de samedi est intervenue au lendemain de manifestations meurtrières le long de la barrière qui sépare Israël de l'enclave sous blocus.
Gaza: un Palestinien tué par des tirs israéliens
Depuis le 30 mars, l'enclave palestinienne est le théâtre d'une mobilisation contre le blocus israélien et pour le droit au retour des Palestiniens sur les terres dont ils ont été chassés ou qu'ils ont fuies à la création d'Israël, en 1948.
Au moins 140 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début des manifestations. Aucun Israélien n'a été tué ou blessé.
L’Iran tiendra tête aux USA
Le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience, ce dimanche 15 juillet, le président de la République islamique d’Iran et son cabinet.
Lors de cette rencontre, tenue à l’initiative du Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, celui-ci a assuré que l’Iran était parfaitement capable de surmonter les problèmes économiques auxquels il faisait face, grâce à un esprit révolutionnaire, aux efforts inlassables des responsables et à la contribution de toutes les couches de la société.
L’honorable Ayatollah Khamenei a énuméré les quatre facteurs assurant la réussite du pays dans tous les domaines : « un puissant esprit, la motivation, le courage et une volonté de fer ».
Il a appelé tous les responsables d’État à agir avec davantage de dynamisme et de sens de la responsabilité pour régler les problèmes du pays.
Le Leader de la Révolution islamique a estimé que l’équipe économique du gouvernement en place constituait le principal axe de travail et la principale source de dynamisme dans le pays et il a appelé tous les organes à agir en parfaite coordination avec cette équipe.
Il a déclaré qu’un autre facteur pouvant faciliter le règlement de problèmes est de présenter une image autoritaire du gouvernement :
« L’image que se donne le gouvernement aux yeux du peuple devra être une image de puissance, d’efficacité et d’effort, car l’effort paraît, par nature, attrayant et prometteur pour le peuple. »
Le Leader a demandé à la Radiotélévision iranienne et aux autres médias de présenter fidèlement le bilan du gouvernement :
« Des critiques logiques, à propos du bilan du gouvernement, peuvent sûrement être exprimées. De plus, l’image du gouvernement dépend largement du bilan des responsables du pays. Cela veut dire que les responsables du pays devront se rendre parmi les Iraniens et le personnel des industries pour une rencontre en face à face. »
Le Leader a qualifié d’« autoritaires » les positions adoptées par le président iranien face à l’Europe.
« Il est nécessaire de faire une démonstration de puissance vis-à-vis des étrangers, surtout les Américains, d’une manière explicite et catégorique avant qu’il ne soit trop tard. »
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé les responsables à remplir leurs responsabilités avec sérieux en utilisant les capacités et les facilités du pays.
« Les parties européennes devront donner des garanties nécessaires à propos du Plan d’action global conjoint, mais il ne faut pourtant pas borner l’économie du pays à cette question. Il ne faut pas la faire en dépendre ».
Le Leader de la Révolution islamique a prôné le développement de la diplomatie et des relations étrangères, disant qu’il fallait renforcer les relations de l’Iran avec les pays de l’Orient et de l’Occident, sauf un certain nombre de pays tels que les États-Unis.
« Il faut augmenter le dynamisme opérationnel et ciblé de la diplomatie », a-t-il ajouté.
Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique a tenu à présenter des conseils et solutions pour régler les problèmes économiques du pays.
Il a qualifié de « nécessaire » l’élaboration d’une feuille de route pour une économie stable, ajoutant que c’est dans ce cas-là que le peuple et les patrons sauront ce qu’il fallait faire et qu’ils aideront le gouvernement dans ce domaine, en se sentant dans une ambiance de calme et de stabilité.
Parmi les deux autres conseils du Leader de la Révolution islamique, on peut mentionner la nécessité de « renforcer le secteur privé » et de « réagir catégoriquement aux auteurs d’infractions ».
L’honorable Ayatollah Khamenei a fait allusion à des cas d’infractions de certains organes et individus en rapport à la vente de devises étrangères.
« Il faut réagir contre ceux qui commettent des infractions quelque niveau qu’ils se trouvent ».
Le Leader a apprécié l’ordre, donné le samedi 14 juillet par le président Rohani, de réagir à toutes les infractions qui se font dans le secteur de l’importation d’automobiles. « Ces ordres devront être mis en application pour porter leurs fruits », a-t-il martelé.
Il a demandé au gouvernement en place de prendre des échanges financiers afin d’empêcher toute infraction y compris le trafic et le blanchiment d’argent.
« Il faut empêcher toute infraction concernant la devise à prix préférentiel via les systèmes concernés ou les règlements légaux ».
L’honorable Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à « prendre en sérieux les politiques de l’économie de la résistance », à « agir juste à temps et à opter pour des mesures de prévention » et à lancer une « lutte réelle contre la corruption ».
Et d’ajouter : « Dans la lutte contre la corruption, il faut d’abord réagir aux éléments faisant de l’infraction et annoncer ensuite ce fait en toute transparence. Il revient, en premier lieu, aux responsables d’organes de réagir à la corruption et ensuite au pouvoir judiciaire ».
L’honorable Ayatollah Khamenei a demandé aux responsables du pays de « s’exprimer devant le peuple d’une manière face à face et de leur expliquer les conditions » du pays.
« Parlez des problèmes au peuple ! Parlez de ce que vous avez fait et aussi des complots de l’ennemi ! Je suis sérieusement d’avis que le gouvernement pourra surmonter les problèmes et neutraliser les complots des États-Unis à condition qu’il fasse ce qu’il faut ».
Lors de cette rencontre, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani s’est adressé à l’honorable Ayatollah Khamenei en disant que son gouvernement ne lésinerait sur rien pour appliquer les conseils du Leader.
« L’ennemi tente d’inquiéter le peuple iranien quant à son avenir. Malgré cette campagne psychologique et économique de l’ennemi, les revenus de l’Iran ont augmenté pendant le premier trimestre de cette année contre la même période de l’année dernière. Le budget, alloué au secteur de construction, a été multiplié par 22 par rapport à l’année dernière ».
Hassan Rohani a réaffirmé que les problèmes bancaires ne puisaient pas dans les sanctions et les pressions étrangères, ajoutant que son gouvernement avait un plan précis pour régler ces problèmes.
« Le Conseil suprême de coordination économique et le quartier général économique du gouvernement a à leur ordre du jour de s’occuper de ces problèmes ».
Le président iranien a ensuite qualifié de « nécessaire » une parfaite coordination entre les trois pouvoirs et les autres organes pour neutraliser les complots des États-Unis.
La police disperse de nouvelles manifestations irakiennes
"Les Irakiens n'acceptent pas le chaos ni les attaques contre les forces de sécurité et les bâtiments publics et privés. Ceux qui font ça sont des vandales qui instrumentalisent les demandes des citoyens pour faire le mal", a-t-il affirmé, à l'issue d'une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité et du renseignement.
Partie de Bassora, la grande ville du sud, il y a une semaine, cette contestation contre l'état délabré des services publics et le chômage a fait tâche d'huile. Samedi, des appels à une grande manifestation dans la capitale Bagdad ont émergé mais le mot d'ordre peine à circuler, l'internet restant coupé dimanche pour la deuxième journée consécutive.
Dans la ville de Bassora, chef-lieu de la province pétrolière du même nom, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui cherchaient à prendre d'assaut le siège du conseil provincial, en plein centre-ville, a rapporté un correspondant de l'AFP.
D'autres manifestants ont tenté de pénétrer dans le champ pétrolier d'Al-Zoubeir, au sud-ouest de la ville, mais ils ont été repoussés par les forces de sécurité à l'issue de heurts qui ont fait des blessés, selon ce correspondant, qui n'a pas été en mesure de fournir un bilan dans l'immédiat.
Syrie: début de l'évacuation des insurgés de Deraa
Les évacuations, prévues dans l'accord conclu le 6 juillet entre Damas et les groupes armés par l'entremise de la Russie, grande alliée de Damas, ont débuté vers la mi-journée.
Plusieurs centaines de combattants et quelques-uns de leurs proches sont montés à bord de 15 bus qui ont quitté le lieu de rassemblement, a rapporté un correspondant de l'AFP.
En mémoire d'un grand personnage parmi la famille du Noble Prophète(sawas)
بسم الله الرحمن الرحیم
On voit souvent sur l’internet et les réseaux sociaux des Hadiths du Messager de Dieu (sawas) rapporté par Imam Jafar as-Sadiq, qui est très connu dans le monde islamique et surtout les milieux scientifiques. Né à Médine (17 Rabi’ al-Awwal83 H/ 683-25 Chawal 148 H/748), il est le 6e descendant du noble prophète (sawas).
Les Imams du descendant du Messager de Dieu, ont joué un rôle très important dans la transmission de Sunna du prophète (sawas) via la chaine de transmission par la famille du saint Prophète psl. .
L'Imam Sâdiq (a) était réputé par sa connaissance et sa science vaste et profonde en théologie et en hadith.
Ibn Hajar Haythamî un des savants sunnites, écrit : " Les gens parlaient de sa science tellement que sa réputation avait envahi toutes les villes"
Les grands savants comme Yahyâ b. Sa'ïd ( یحیی بن سعید), Ibn Jarîh (ابن جریح), Mâlikibn Annas (مالک), Sufyân b. 'Ayniina (سفیان بن عیینه), Sufyân Thurî (سفیان ثوری)Abu Hanifa (ابوحنیفه), Ayûb Sakhtiyânî (ایوب سختیانی), Su'ba b. al-Hajjaj (شعبة بن الحجاج), ont rapporté beaucoup de récit de lui.
Divers récits rapportés de l'Imam Sâdiq excisent aujourd'hui de cette époque qui englobe un très grand corpus de connaissance notamment en matière de fiqh (Droit) et de kalâm (théologie).
Zahabi a rapporté de Abu Hanîfa : " je n'ai vu personne plus juriste (faqih) que Jafar as-Sadiq.
Imam Mâlik ibn Anas dit : " Je n'ai vu personne supérieur à lui dans la science, la connaissance et la piété". Il a dit: « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».
Jafar as-sadiq voulait répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.
L’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».
Zubayr Bikar écrit: Abu Hanîfa qui rencontrait l'Imam Sâdiq (a) régulièrement a entendu de l'Imam qui lui a dit : " Craignez Dieu et ne faites pas de l'analogie en matière de la religion, le premier être qui le fit, fut le Shaytân (satan). Dieu lui ordonna de se prosterner devant l'homme (Adam), il lui dit : je suis supérieur ; tu m’as créé du feu, alors que tu l'a (l'homme) créé d'argile. Ensuite l'Imam demanda à Abu Hanifa : dis-moi, de l'assassinat ou de l'adultère, lequel est plus grave? Il répondit : L'assassinat L’Imam dit : Non! Sais-tu pourquoi ? Pour condamner l’assassinat on exige deux témoins, alors que pour l'adultère on en exige quatre? Quel pourrait être ton critère pour les comparer? La prière ou le jeûne, lequel est plus important pour Dieu? Il dit : La prière? L’Imam dit : Alors comment se fait-il, que lors de ses périodes de menstrues la femme ne rattrape pas ses prières non faites – pendant ses périodes – qu’elle est dans l’obligation de rattraper son jeune ? Oh serviteur de Dieu! Crains ton Dieu et sache que Dieu nous réunira tous, nous dirons alors : nous avons dit : Le Prophète (p.s.l) a dit, et tu diras toi et ceux qui t’ont suivi : Nous avons dit et nous avons cité. Alors Dieu fera de Nous et de vous ce qu’il voudra.
Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale :
L’imam as-Sâdiq (Psl) rapporte ce hadith du Prophète (Pslf):
« Que deviendra-t-il de vous lorsque vos femmes se seront perverties et que vos jeunes se seront adonnés au libertinage sans que vous n’ordonniez le bien ni n’interdisiez le mal ! »
- « Une telle chose pourrait-elle arriver, ô Messager d’Allah ? » s’étonna-t-on.
-« Oui » dit-il, en poursuivant: « Et pire encore ! Que deviendra-t-il de vous lorque vous interdirez le bien et recommanderez le mal ! » – « Une telle chose pourrait-elle arriver ? » lui demanda-t-on encore.
-« Oui » dit-il en ajoutant: « Et pire encore, que deviendra-t-il de vous lorsque vous considérez le bien un mal et le mal un bien »
-Trois genres de personnes ne recevront que le bien : Les silencieux, ceux qui évitent le mal et ceux qui se rappellent Allah (dikr).
-Le sommet de la fermeté se situe dans la modestie.
-La valeur originelle de l'homme est déterminée par sa raison ('aql).
-La valeur de son appartenance familiale est déterminée par sa religiosité.
-La valeur de sa générosité est sa piété.
-Les hommes sont égaux de par leur appartenance à Adan (Psl).
-Craignez bien de faire l'injustice, les souffrances des victimes de l'injustice s'élèvent vers le ciel.
-Il y a trois choses sans lesquelles le monde ne peut se réformer (changer dans le bien) : la sécurité, la justice et la fertilité.
Imam Jafar sadiq a dit : « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre parti pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes))(Coran IV, 135).
Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de Dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il nous exige de la volonté et de la piété’».
L’Imâm as-Sâdiq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ».
L’Imâm as-Sâdiq (p) a donné au verset coranique qui dit : ((A Dieu appartient la gloire, à Son Messager et aux croyants)) (Coran LXIII Monafegune, 8) l’interprétation suivante : « Dieu a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié ». Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. Dans une autre Tradition attribuée à l’Imâm, il est dit : « Le croyant est plus résistant que la montagne : La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant ». Après cela, l’Imâm demande aux croyants d’avoir peur de Dieu dans toutes leurs affaires. Il dit à ce propos : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Mais si tu ne le voyais pas, c’est Lui qui te voit. Si tu pensais qu’Il ne te voit pas, tu tombes alors dans la mécréance. Et si tu pensais qu’Il te voie et tu oses pourtant Lui désobéir, tu En fais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».
Ces paroles de l’Imâm Ja’far as-Sâdiq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme.
Le calife abbasside, Abû Ja’far al-Mansûr, a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Pourquoi ne me crains-tu pas comme le font tous les autres ? ». Et l’Imâm (p) de répondre : « Tu n’as rien de ce dont j’ai besoin. Celui qui recherche l’Autre monde ne te suit pas. Tu es suivi par ceux qui recherchent ce monde ci ; quant à moi, je ne veux rien de ton monde ».
Finalement, le calife Abbasside a empoisonné Imam, le 25 Shawal de l`an 148 de l'Hégire par crainte pour son pouvoir de califat.